L’aide publique aux familles ayant des enfants en âge préscolaire peut prendre la forme de prestations monétaires (allocations familiales, par exemple) ou en «nature» (par exemple les services de garde tels que les jardins d'enfants). La combinaison de ces mesures de soutien varie considérablement selon les pays de l'OCDE, d’une composition monétaire / ou en « nature » allant de 10%/90% à 80%/20%. Ce document attribue la valeur des services à un revenu « élargi » des ménages et compare les facteurs distributifs résultant et l’effet redistributif de ces deux volets de la politique familiale. En moyenne, les transferts monétaires et en nature constituent chacun 7- 8% des revenus des familles ayant des enfants en bas âge. Les deux instruments sont redistributifs. Les transferts monétaires réduisent la pauvreté infantile d'un tiers, et les effets estimés sont en-dessus de la moyenne en Autriche, Irlande, Suède, Hongrie et en Finlande. Lorsque les services sont pris en compte, la pauvreté infantile chute d'un quart et la pauvreté chez les enfants inscrits dans les services de garde est divisée par deux. Cette réduction est la plus élevée en Belgique, en France, en Hongrie, en Islande et en Suède.