L’économie israélienne dispose d’atouts admirables, mais présente également de sérieuses faiblesses. L’expansion rapide des activités de haute technologie au cours de ces vingt dernières années a sensiblement contribué au rythme impressionnant de croissance du PIB, un environnement de faible inflation est solidement installé, et l’économie a relativement bien résisté à la récente récession mondiale. Néanmoins, elle est particulièrement vulnérable aux chocs, et la croissance du PIB par habitant a été moins remarquable. En outre, le niveau de la dette publique demeure préoccupant. Par ailleurs, les taux élevés de pauvreté et la faiblesse des liens avec le marché du travail qui caractérisent les communautés arabe israélienne et juive ultra-orthodoxe en croissance rapide, ainsi que les lacunes plus générales du capital humain du pays, entravent son expansion économique. Bien que les taux de diplômés de l’enseignement supérieur soient impressionnants, les résultats obtenus dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) montrent que les compétences essentielles des élèves du secondaire sont insuffisantes. Cela nuit à l’environnement des entreprises, sur lesquelles pèse également la réglementation, d’après une analyse préliminaire des indicateurs de réglementation des marchés de produits de l’OCDE.