1887

Browse by: "2012"

Index

Index par titre

Index par année

/search?value51=igo%2Foecd&value6=2012&sortDescending=true&sortDescending=true&value5=2012&value53=status%2F50+OR+status%2F100+OR+status%2F90&value52=&value7=&value2=&option7=&value4=subtype%2Farticle+OR+subtype%2Fworkingpaper+OR+subtype%2Fpolicybrief&option5=year_from&value3=&option6=year_to&fmt=ahah&publisherId=%2Fcontent%2Figo%2Foecd&option3=&option52=&sortField=prism_publicationDate&sortField=prism_publicationDate&option4=dcterms_type&option53=pub_contentStatus&option51=pub_igoId&option2=&page=2&page=2
La réglementation bancaire pourrait avoir contribué, voire renforcé, des chocs systémiques qui se sont matérialisés lors de la crise financière. La réglementation des fonds propres fondée sur des actifs pondérés par les risques encourage l'innovation conçue pour contourner les exigences réglementaires et éloigne les préoccupations des banques de leurs principales fonctions économiques. Le resserrement des exigences en capital fondées sur les actifs pondérés du risque peut exacerber ce biais d’incitation. Des estimations suggèrent que rediriger l’activité des banques hors de telles pratiques commerciales nonconventionnelles ne serait guère coûteux. Pendant une période d'ajustement de moyen terme, pour chaque point de pourcentage du ratio de capitaux propres bancaires, une réglementation qui ne s’appuie pas sur les actifs pondérés du risque réduirait la croissance annuelle du PIB de seulement 0,02 point de pourcentage de plus qu’une réglementation fondée sur les actifs pondérés par les risques. Un recentrage de l’attention des banques vers leurs principales fonctions économiques est une exigence fondamentale pour garantir la stabilité financière et une croissance économique durables.
Nous examinons la réponse d'un large panel d'établissements allemands à la crise en termes de flux d'emplois (évolution de l'emploi) et de travailleurs qui en découlent (embauches, départs et licenciements). Nous analysons dans quelle mesure les flux d'emplois et les flux de travailleurs au niveau des établissements sont systématiquement liées aux arrangements institutionnels destinés à promouvoir la flexibilité comme le Kurzarbeit (chômage partiel, STW) et l’Arbeitszeitkonten (comptes épargne temps, WTA). Nous constatons un effet marqué de la rétention de main-d’oeuvre dans le sens où la productivité du travail a diminué rapidement pendant la récession de 2008-09, mais nous ne trouvons aucune indication que le chômage partiel (ou d'autres politiques) a augmenté la rétention de main-d’oeuvre en réduisant les licenciements. Cela pourrait bien reflèter les effets de sélection probables induits qui ne sont pas pris en compte par les différences observables entre les établissements ayants recours ou non au chômage partiel.
Export restrictions can be problematic if trading partners question either their conformity with international obligations or their possibly unintended negative impacts on others. Regulatory transparency can help. This paper examines how three multilateral environmental agreements (MEAs) incorporate transparency into their regulatory regimes: CITES (endangered species, especially tropical timber), the Basel Convention (hazardous e-waste), and the Kimberley Process (conflict diamonds). All three require producing countries to control exports of sensitive commodities, while allowing (Basel) or requiring consuming countries to control imports. Export and import restrictions are usually intended to affect relative prices, but in these three MEAs the ultimate objective is to limit the negative consequences, whether economic, environmental or societal, associated with improper exploitation of the covered commodities. In each case all trade in the target commodities ought to be covered, no export permits should be issued that do not meet the standards established by the MEA, and no imports should take place without the appropriate documentation. In order to have a consistent comparative basis for assessing the contribution of regulatory transparency to the success of these regimes, we use an analytic framework based on three major transparency principles: publication of the rules (the “right to know”); peer review by governments (monitoring and surveillance); and public engagement (reporting on results, and a role for non-governmental organisations, NGOs). The paper concludes with some observations about characteristics that appear to make transparency more or less effective.
Le marché du travail en Estonie est volatile ce qui, en raison d’une aggravation des problèmes d’inadéquation des compétences, augmente le risque de chômage de long terme pour certains groupes subissant davantage de barrières à l’entrée sur le marché du travail (les jeunes, la population ne parlant pas estonien et les travailleurs sans diplômes du secondaire). Afin de réduire le risque de sortie définitive du marché du travail une stratégie sur plusieurs fronts est nécessaire, incluant le renforcement des politiques actives du marché du travail, l’amélioration de la transition entre l’école et le marché du travail, l’amélioration des programmes d’enseignement professionnel par le biais d’un renforcement de la coopération avec les employeurs, un meilleur ciblage des aides destinées à l’apprentissage tout au long de la vie, et l’amélioration d’un accès aux études supérieures pour les étudiants socialement défavorisés.
La crise a mis à jour la nécessité d’un examen stratégique du système de protection sociale en Estonie. Les fortes fluctuations de revenus combinées au faible niveau des prestations sociales exposent les groupes les plus fragiles de la population à un risque significatif de pauvreté. Le gouvernement a récemment commandité plusieurs études visant à préparer une réforme généralisée du système. Les possibilités de réformes sont larges et incluent un renforcement de la générosité des prestations, un accroissement des gains d’efficacité, un renforcement des incitations, un meilleur accès aux services et une politique d’activation plus ambitieuse. Tous les programmes de soutien devraient être conçus de façon à maximiser les perspectives de retour à l’emploi des bénéficiaires. Il faudrait par conséquent que les allocataires de prestations sociales fréquentent plus régulièrement les services de l’assurance-chômage, et qu’ils bénéficient d’une aide à la recherche d’emploi et de politiques actives du marché du travail. Les ressources rares devraient être ciblées davantage sur ceux qui en ont le plus grand besoin. Il faut en priorité endiguer les entrées en masse dans le régime d’invalidité.
This paper assesses the extent to which the increase in women’s human capital, as measured by educational attainment, has contributed to economic growth in OECD countries over the past five decades. Using cross-country/time series data covering 30 countries from 1960 to 2008 on education (the Barro-Lee dataset) and growth (update of OECD data), our results point out a positive and significant impact of the increase in women’s educational attainment relative to men on output per capita growth – as measured by GDP per capita. This increase in female educational attainment implies that the comparative advantage of men relative to women regarding educational attainment has weakened over time, and has even reversed in many countries. We find that the increase in the years of education of the total population has a positive influence on output per capita growth (around 10% of GDP per capita increase per additional year of education on average), and that a more equal ratio of education by gender boosts economic growth. Our results are robust to the use of estimation procedures that do not impose homogeneity restrictions on the speed of adjustment and short-run parameters, to control for endogenetiy due to possible reverse causality and to several other robustness tests. Last, but not least, we look at the potential effect of increased female labour force participation on economic growth. The size of the effect is dependent on the rate at which male and female labour force participation will converge, with a potential gain of 12% to the size of the total economy by 2030, on average across OECD countries, if complete convergence occurs in the next 20 years.

In this article we develop a simple and stylised analytical framework, which is both tractable and feasible to estimate, capturing several key dimensions of the sovereign debt crisis in Europe. We use it to examine if and how a combination of fiscal consolidation, structural reform and financial backstops can help countries, notably the southern euro-area countries, to escape from the debt trap. Our analysis confirms that the loss of fiscal policy space in countries trapped in bad dynamics inevitably requires that fiscal action be directed towards consolidation despite some output loss in the short run. In particular, reducing debt levels breeds stronger growth and results in lower sovereign risk premia. We identify also a very important role for structural reform to help countries escape from bad dynamics. Last but not least, we find that financial backstops are helpful, but only to “buy time”. This additional time must be used productively, for fiscal consolidation and structural reforms to bear fruit as well as to make progress with institutional reforms of the European monetary union.

Des conditions propices, comme la croissance de l’actif des fonds de pension, l’orientation des privatisations et l’évolution de la réglementation, ont attisé l’intérêt des investisseurs institutionnels en faveur des investissements dans les infrastructures. Pour le moment, les données disponibles à ce sujet sont toutefois limitées. Les instituts de la statistique des différents pays ne compilent pas, pour l’heure, de données distinctes sur cette catégorie d’investissements, ces informations étant ventilées et dissimulées sous différents intitulés en raison de la diversité des vecteurs par lesquels les investisseurs peuvent se doter d’une telle exposition. Le présent rapport se fonde sur une enquête récente consacrée à certains des plus grands fonds de pension des différentes régions du monde, dont l’actif total sous gestion s’élève à plus de 7 000 milliards USD. Y sont analysés : la part allouée aux infrastructures par les investisseurs ; ce qui est considéré comme une infrastructure, la place de ces investissements dans les allocations globales de portefeuille, les approches retenues pour les réaliser et les formes qu’ils prennent, les récentes tendances dans le domaine des infrastructures et en matière d’allocation d’actifs, la réglementation et les investissements verts. Du point de vue des pouvoirs publics, il est indispensable d’acquérir une meilleure compréhension de ces questions pour pouvoir attirer les investisseurs institutionnels vers ce secteur.
Quels sont les effets de l’endettement sur la stabilité macroéconomique ? La réponse à cette question a des conséquences importantes car les niveaux d’endettement publics et privés atteignent des sommets historiques dans les pays de l’OCDE. S’il est vrai que l’accumulation de dettes peut aider à lisser l’activité réelle, un endettement élevé affaiblit les bilans des entreprises, des ménages et de l’État. Un fort endettement peut être à l’origine de vulnérabilités, qui amplifient et répercutent les chocs macroéconomiques et les variations des prix des actifs dans l’économie et au plan international. L’expérience montre que des niveaux élevés d’endettement limitent la possibilité pour les ménages et les entreprises de lisser leur consommation et leurs investissements et, pour les gouvernements, d’amortir les chocs défavorables. Les données d’observations semblent aussi indiquer que lorsque la dette du secteur privé, en particulier celle des ménages, dépasse la tendance, la probabilité de récession s’accroît. Par ailleurs, lorsque les niveaux d’endettement sont élevés, les récessions sont généralement plus sévères.
L’accumulation de dettes amène à se préoccuper des répercussions de ce phénomène sur la stabilité économique. Ce document met en lumière les conséquences d’un niveau élevé d’endettement du point de vue de l’instabilité macroéconomique en identifiant les principaux déterminants de l’évolution de la dette dans un certain nombre de pays. Les pays choisis ont connu de longues périodes de désendettement, identifiées par la datation du point de retournement. L’analyse montre que les PIB est plus variable au cours de la phase de désendettement. On distingue toutefois deux groupes de pays. Dans un premier groupe (Allemagne, Israël, Mexique et États-Unis), l’activité économique a souvent rebondi durant la phase de désendettement. Dans un second groupe, au contraire, la plus forte instabilité caractérisant la phase de désendettement s’est accompagnée d’une atonie de l’activité économique. Les pays du second groupe (Japon et Suède, par exemple) ont en commun le fait que leur niveau plus élevé d’endettement a été imputable à une explosion des prix des actifs. Lorsque les prix des actifs flambent, le secteur financier réduit l’offre de crédit, ce qui pèse sur l’activité économique. Les résultats semblent indiquer aussi que, dans bien des cas, les épisodes de désendettement ont fait suite naturellement à une poussée des prix des actifs utilisés comme nantissement ou à une libéralisation financière, qui a facilité un recours excessif à l’emprunt.
Ce rapport passe en revue les modifications récentes et à venir des règles prudentielles et comptables applicables aux assureurs et aux fonds de pension, ainsi que leur impact sur les stratégies d’investissement à long terme de ces institutions. L’examen des données factuelles porte principalement sur l’impact des exigences de solvabilité fondées sur les risques, met en lumière les cas où ces règles ont pu se traduire par un ajustement des stratégies d’investissement, et potentiellement déboucher sur des comportements d’investissement procycliques, comme le bradage des actifs en période de baisse des marchés. Le rapport conclut en mettant en garde contre une application trop stricte des règles prudentielles basées sur les risques et du principe de la juste valeur.
Les niveaux d’endettement sont montés en flèche depuis le milieu des années 90 et atteignent des sommets historiques dans la zone de l’OCDE. Un endettement important peut créer des vulnérabilités, qui amplifient et répercutent les chocs macroéconomiques et les variations des prix des actifs. Par ailleurs, dans ces conditions, les ménages et les entreprises n’ont plus la possibilité de lisser leur consommation et leurs investissements et les gouvernements d’amortir les chocs négatifs. L’expérience semble indiquer que, lorsque les niveaux d’endettement du secteur privé, en particulier ceux des ménages, sont supérieurs à la tendance, la probabilité de récession s’accroît. Les indicateurs du levier financier donnent moins de signaux d’alerte et ne se détériorent généralement qu’une fois que l’activité économique commence à se ralentir et que le prix des actifs baissent. La dette publique augmente généralement après le début d’une récession, ce qui laisse penser que la dette migre entre les bilans. Certaines mesures telles que la mise en place d’une réglementation micro-prudentielle efficace et de cadres permettant de faire face au surendettement et de maintenir la dette publique à des niveaux prudents peuvent aider les économies à résister à des chocs défavorables. D’autres actions possibles, comme la correction de certains biais dans les codes des impôts qui favorisent le financement par l’emprunt et des mesures macro-prudentielles ciblées, aideront à réduire les niveaux d’endettement et à contenir le gonflement de la dette dans l’avenir.

This study uses an econometric approach to estimate the contribution of three types of ICT investments (computer, software and communication) in 26 industries (the whole business sector) in 18 OECD countries over 1995-2007, based on the EU KLEMS Database. The estimated contribution of ICT investments to value added growth in the business sector varies from 1.0% a year in Australia to 0.4% a year in Japan. In one-third of the countries considered, the contribution of ICT investment was bigger or equal to the contribution of non-ICT investments. In most countries, computing equipment provided the largest contribution and accounted for over 50% of the overall ICT contribution. The only exceptions are Finland, where investments in communication equipment exceeded those in computing equipment, and Japan, where software was the most dynamic component of ICT investments. ICT producing industries account for no less than two-thirds of total factor productivity (TFP) growth in Germany, Slovenia and the United Kingdom, about 60% in the United States and just below 50% in France and the Netherlands. In Denmark, the Czech Republic and Italy, TFP increased in the ICT producing industries whereas it decreased for the total business sector.

JEL classification: O47, E23, E22.
Keywords: Growth accounting, ICT, GMM, EU KLEMS.

Au début de 2011, le Netherlands Institute for Transport Policy Analysis a effectué une analyse de la mobilité, axée sur les tendances récentes. Il en est ressorti qu'après un essor remarquable dans les années 80 et 90, la mobilité des personnes dans son ensemble, au niveau national, n'a pas augmenté depuis 2005. Ce constat concerne en particulier l'usage de la voiture. Abstraction faite de la crise économique vers 2008/2009, on ne distingue pas encore bien pour l'heure les causes de cette évolution…
Anglais
Il a été démontré que les options par défaut influaient sur le comportement dans diverses situations de choix économique, portant par exemple sur le système de santé ou le régime de retraite. Cependant, l’incidence des options par défaut sur le comportement dans le domaine de l’efficacité énergétique a fait l’objet de travaux de recherche moins nombreux. Pour cette étude, des données ont été recueillies dans le cadre d’une expérience aléatoire contrôlée ayant consisté à manipuler le réglage par défaut des thermostats installés dans les bureaux d’un bâtiment de l'OCDE pendant la période de chauffage hivernale, et à observer le réglage choisi par les salariés sur une période de 6 semaines. Des modèles fondés sur la méthode des « différences de différences », des données de panel et une analyse de régression censurée (prenant en compte les réglages thermostatiques maximum admissibles) permettent de constater qu’une baisse de la température par défaut de 1°C se traduit par une réduction de 0.38°C en moyenne de la température choisie. Soixante-cinq pour cent de cet effet pourrait être attribué au comportement de l’occupant du bureau (valeur-p=0.044). Le modèle de « différences de différences » montre qu’une légère baisse de la température par défaut (1°) entraîne une plus forte réduction de la température choisie qu’une baisse importante (2°). Nous constatons aussi que les occupants des bureaux les plus enclins à ajuster leur thermostat avant l’intervention ont été moins sensibles au réglage par défaut. Nous ne trouvons pas de différence quant aux choix de température entre les bureaux occupés par plusieurs personnes et les bureaux individuels. Nous concluons que ce type d’intervention peut accroître l’efficacité énergétique au niveau des bâtiments, et examinons les explications possibles et les enseignements plus généraux qui peuvent être tirés de nos résultats pour l’élaboration des politiques publiques.
In early 2011, the Netherlands Institute for Transport Policy Analysis performed a mobility analysis, focussing on recent trends. This analysis showed that, following the remarkable growth in the 1980s and 1990s, the total national mobility of people in the Netherlands has not increased since 2005. This particularly appears to apply to car use. Except for the economic crisis around 2008/2009, the reasons for this development remained unclear at the time…
Français
In many advanced economies, car use per head, and sometimes total car traffic, has shown low growth. In some countries (and especially cities) it has declined. In a few countries, there have been similar studies of the distance travelled by all modes added together, which has shown a similar trend though with some doubts about how international air travel should be handled. It is generally agreed that the trends in the last few years must be influenced by world economic problems, but some of the possible changes in trend seem to go back ten or twenty years, with signs detectable even longer…
In most industrialised countries, it can be seen that urban mobility and car traffic have stagnated since the early 2000s. In France, the report on traffic conducted by the National Transport Accounts Commission shows a similar break in the trend, which was confirmed by household travel surveys (EMDs) in most major cities, including Lille, Lyon and Strasbourg, and later by the National Transport and Travel Survey (ENTD), which shows that the trend can be attributed primarily to people living in large urban areas and provides an overall view of mobility: trips have become less frequent (with unbroken workdays) and less exclusively taken by car (as more young adults adopt multimodal behaviours), and car ownership is decreasing in the centre of greater Paris, as, for that matter, in the centre of London.

Does this levelling-off of traffic suggest that the saturation point is near (with a decoupling of traffic and income trends in the most densely populated areas or above a certain standard of living) or, rather, a cancelling out of opposite trends (continued growth in rural and suburban areas and decline amongst residents of the most densely populated areas)? Is this a structural phenomenon (population ageing, etc.) or a cyclical one linked to rising and volatile fuel prices and the recession? We shall explore these issues in the light of data collected in France, supplemented by selected data from other developed countries, and then move on to a comparison with a number of Mexican cities in order to consider the extent to which, and in what timeframe, these trends could spread southward to the emerging economies.

Français
Dans la plupart des pays industrialisés on assiste depuis le début des années 2000 à une stagnation de la mobilité urbaine et du trafic automobile. En France, le Bilan de la Circulation établi par la Commission des Comptes Transport de la Nation montre une rupture de tendance analogue qui a été confirmée par les Enquêtes Ménages Déplacements (EMD dans la plupart des grandes villes, notamment Lille, Lyon, Strasbourg, puis par l'Enquête Nationale Transport et Déplacements (ENTD) qui permet de l'imputer essentiellement aux habitants des grands pôles urbains et de la resituer dans une vision d'ensemble de la mobilité: les déplacements sont moins fréquents (journée continue) et moins exclusivement automobiles (comportements multi-modaux des jeunes adultes), la motorisation des ménages décroît au coeur de l'agglomération parisienne comme d'ailleurs de celle de Londres...

Ce plafonnement de la circulation traduit-il l'approche de la saturation (découplage entre évolutions des trafics et des revenus dans les régions les plus denses ou au-delà d'un certain niveau de vie?) ou plutôt la superposition d'évolutions contraires (poursuite de la croissance chez les ruraux et péri-urbains vs. recul chez les habitants des zones les plus denses) ? S'agit-il d'un phénomène structurel (vieillissement de la population...) ou conjoncturel lié à l'augmentation et à la volatilité du prix des carburants, à la récession ? Nous examinerons ces questions à la lumière de données collectées en France, complétées par quelques données de pays développés pour ensuite les comparer à quelques villes mexicaines, afin d'envisager dans quelle mesure et à quel horizon ces tendances pourraient s'étendre dans les pays du Sud.

Anglais
S’appuyant sur un vaste ensemble de pays de l’OCDE, ce document étudie le lien entre la dette et la stabilité macroéconomique en comparant l’évolution des agrégats des bilans et de la production économique dans des contextes d’endettement élevé et de faible endettement. Si la relation entre la dette et la croissance économique a fait l’objet de nombreuses études, il n’a guère été prêté attention à l’impact de la dette sur la volatilité et les moments supérieurs des distributions de la croissance de la production. Ce document comble cette lacune. Il constate que les phases d’expansion financée par le recours à l’endettement durent généralement plus longtemps mais se terminent par un ralentissement plus marqué de l’activité. La plus grande amplitude des cycles conjoncturels en situation de fort endettement reflète une plus haute instabilité macroéconomique mais aussi des risques extrêmes plus élevés et des asymétries défavorables dans les distributions de la croissance de la production. Les pertes de bien-être liées à ces phénomènes justifient les interventions des pouvoirs publics visant à éviter une accumulation excessive de dette ex ante.
This is a required field
Please enter a valid email address
Approval was a Success
Invalid data
An Error Occurred
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error