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Les dépenses consacrées à l'administration publique proprement dite sont relativement faibles, et il en va de même de ses performances. Parmi les défis à relever, on peut citer notamment des gaspillages dans les marchés publics, une gestion insatisfaisante du cycle d'investissement et une rotation rapide des personnels. Le présent article est consacré aux moyens qui permettraient de prolonger les réformes récentes, en s’appuyant par exemple sur une amélioration des procédures qui régissent les projets financés par l'UE et sur la nouvelle loi sur la fonction publique, qui vise à rendre le secteur public plus efficace et plus efficient. Le suivi des résultats est peu pratiqué alors qu'il pourrait entraîner des progrès dans la prestation des services. La structure des collectivités locales, avec plus de 6 200 communes, aggrave les problèmes d'administration publique en compliquant la coordination et en dispersant les capacités. La deuxième partie de l’article porte donc sur les moyens d'améliorer l'efficience et la qualité de la prestation de services publics ainsi que de mieux tirer parti de la décentralisation.
La Finlande est foncièrement attachée à une offre très diversifiée de services publics de haute qualité et à une forte redistribution des revenus. La pression fiscale qu’impose cet attachement est de plus en plus difficile à tenir, non seulement pour des raisons d’efficience, mais aussi du fait de la concurrence fiscale et de la nécessité d’harmoniser certains impôts avec les autres pays de l’Union européenne. Du fait de ces contraintes pesant sur la fiscalité, auxquelles s’ajoutent les conséquences budgétaires de l’accélération du vieillissement de la population, il faut freiner en permanence l’ensemble des dépenses publiques et poursuivre l’effort d’efficacité dans l’offre des services publics. Le présent document de travail, qui s’inscrit dans la série des examens que l’OCDE consacre aux dépenses publiques, traite de la réponse de la Finlande à ce défi. Il conclut à la solidité du cadre fondamental des dépenses publiques en Finlande. Et, dans de nombreux domaines de l’action ...
Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de l’Irlande 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/irlande).
L’état de santé de la population japonaise est un des meilleurs du monde. Le système de santé a sans aucun doute contribué, même s’il est difficile de déterminer le rôle respectif du fonctionnement du système de santé par rapport aux autres facteurs. Le système de santé japonais, basé sur l’assurance sociale, assure la l’offre universelle des soins de base ainsi que le libre choix du docteur à un coût raisonnable. Il est néaumoins devenu de plus en plus évident que le système de santé japonais a échoué dans la repartition efficace des ressources nécessaires, ainsi que dans l’équité du financement, et est mal adapté à la mutation de la demande de soins. La première partie de ce document de travail explique comment un système qui, auparavant, fontionnait bien est devenu inapproprié, puis comment les politiques ont essayé de résoudre certains problèmes. La dernière section traite des éléments dont il faudra nécessairement tenir compte pour l’élaboration des mesures futures de réforme ...
Pour comprendre l’économie politique d’une réforme réglementaire, il est important de savoir qui seront les gagnants et qui seront les perdants. À partir de microdonnées recueillies dans 26 pays, cet article étudie les incidences que la déréglementation des industries de réseau – une priorité de l’action publique dans de nombreux pays avancés – peut avoir sur la situation des travailleurs employés dans ce secteur. Les effets sont estimés sur la base des variations observées au niveau des salaires, des flux de main-d’oeuvre et de la réglementation. Les principaux résultats de l’analyse montrent que, dans les industries de réseau, la réglementation se traduit par une prime de salaire et une plus grande stabilité de l’emploi que dans les autres secteurs. La déréglementation tend donc à aligner vers le bas les revenus salariaux et le niveau de stabilité de l’emploi des travailleurs concernés, qui sont les perdants de la réforme puisqu’ils ne bénéficient plus du surcroît de salaire et de stabilité dont ils jouissaient auparavant dans leur emploi.
Ce document fournit des estimations des effectifs et des flux de ressources humaines consacrées à la science et à la technologie (RHST) en Inde, et de leur répartition en fonction de la formation et de la profession. Il donne aussi une estimation des mouvements d’entrée et de sortie du pays des personnes à qualifications élevées dans les années 90, mouvements dirigés essentiellement vers les États-Unis. Cette partie de l’étude comprend également un bref panorama critique des préoccupations suscitées en Inde par l’action publique en rapport avec diverses formes de migration de professionnels hautement qualifiés.
D’après les estimations, l’Inde comptait en 1991 entre 13 et 16 millions de personnes pouvant être considérées comme des RHST du fait de leur qualification ; en 2000, ces effectifs atteignaient 25 millions de personnes environ. Exprimée en pourcentage de la population de 15 à 64 ans, cette variation correspond à une hausse d’un point, de 2.5 % à 3 % en 1991 à un peu plus de 4 ...