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- Lors du choix de l’établissement de leur enfant, les parents de tous les pays et économies participants accordent une très grande importance aux résultats scolaires, mais sont souvent encore plus attachés à la sécurité, à la qualité de l’environnement et à la réputation de l’établissement.
- Les enfants dont les parents jugent les résultats scolaires très importants obtiennent 46 points de plus en mathématiques que ceux dont les parents n’y attachent pas d’importance.
- Le rapport New Insights from TALIS 2013: Teaching and Learning in Primary and Upper Secondary Education (Nouveaux éclairages de TALIS 2013 : Enseigner et apprendre dans le primaire et le deuxième cycle du secondaire [OCDE, 2014a]) offre une vue d’ensemble des enseignants et de l’enseignement dans le primaire et le deuxième cycle du secondaire pour une sélection de pays ayant participé en 2013 à l’Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS) de l’OCDE.
- Les femmes représentent la majorité du corps enseignant dans la plupart des pays, et ce à tous les niveaux d’enseignement. Malgré ce constat et le fait que la plupart des chefs d’établissement soient d’anciens enseignants, les femmes sont nettement moins nombreuses parmi les chefs d’établissement, quel que soit le niveau d’enseignement.
- Les enseignants du primaire travaillent en général dans des établissements où les chefs d’établissement font plus souvent état, par comparaison avec le deuxième cycle du secondaire, d’un manque de matériel et/ou de personnel pouvant diminuer la capacité de leur établissement à offrir un enseignement de qualité. En outre, dans de nombreux pays, les établissements présentant un fort pourcentage d’élèves défavorisés sur le plan socio-économique font face à des pénuries de ressources clés plus importantes, ce qui vient s’ajouter au contexte déjà difficile dans lequel s’inscrivent les élèves et les enseignants de ces établissements.
- Dans les pays de l’OCDE, plus d’un tiers des hommes enseignant dans le primaire ont désormais plus de 50 ans.
- Dans les pays de l’OCDE, l’âge moyen des enseignants du secondaire a augmenté d’un mois chaque année au cours des dix dernières années.
- Seuls quelques pays ont réussi à mettre en place des politiques à même d’abaisser de façon significative la moyenne d’âge des enseignants.
- L’augmentation du nombre de femmes dans le corps enseignant n’entraîne plus la baisse de l’âge moyen de ce dernier, la moyenne d’âge des enseignantes augmentant à rythme plus soutenu que celle des enseignants.
- Les sciences sociales sont le domaine d’études le plus prisé dans les formations tertiaires non professionnelles. Un nouvel inscrit sur trois y choisit une formation en sciences sociales, commerce ou droit.
- L’égalité entre les sexes est presque acquise dans la plupart des domaines d’études, notamment dans le domaine des sciences sociales et des services ; toutefois, d’importants écarts subsistent entre hommes et femmes dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie (à dominante masculine), et de la santé, de la protection sociale et de l’éducation (à dominante féminine).
- Dans les pays de l’OCDE, près d’un étudiant en mobilité internationale sur quatre suit une formation dans le domaine du commerce et de l’administration (23 %). Le pourcentage d’étudiants en mobilité internationale est plus faible, en général, dans les domaines débouchant sur les professions de la fonction publique, tels que l’éducation (3 %) ou la santé et la protection sociale (9 %).
- Dans un contexte économique incertain, les pays doivent faire des choix entre la nécessité d’un programme d’austérité et le besoin d’investir dans la formation d’une main d’oeuvre hautement qualifiée.
- Le lien que l’on observe entre les dépenses par étudiant et les taux d’obtention d’un diplôme de niveau tertiaire est ténu – à niveaux de dépenses égaux, les pays obtiennent des résultats très différents.
- Le nombre d’années nécessaires à l’obtention d’un diplôme varie fortement d’un pays de l’OCDE à l’autre mais il apparaît que l’allongement de la durée des études n’est pas forcément une garantie d’obtenir une main d’oeuvre mieux qualifiée.
- Le risque d’obtenir une population trop qualifiée semble faible : des taux de scolarisation plus élevés n’entraînent pas d’augmentation du taux de chômage des diplômés. Au contraire, l’écart entre les individus les plus éduqués et les moins éduqués en matière de taux d’emploi montre que les pays doivent continuer à former une population de jeunes actifs hautement qualifiés.
- Entre 2000 et 2011, le nombre d’étudiants en mobilité internationale a plus que doublé. Aujourd’hui, près de 4.5 millions d’étudiants suivent une formation de niveau tertiaire dans un pays dont ils ne sont pas ressortissants.
- Les effectifs les plus importants d’étudiants en mobilité internationale sont originaires de Chine, de Corée et d’Inde. Les étudiants asiatiques représentent 53 % de l’effectif total d’étudiants en formation à l’étranger.
- Ces dernières décennies, le marché international de l’éducation a vu l’émergence de nouveaux acteurs, tels que l’Australie, l’Espagne, la Fédération de Russie, la Nouvelle-Zélande et, plus récemment, la Corée. À l’inverse, le pourcentage d’étudiants en mobilité internationale a reculé dans certains des pays d’accueil traditionnellement les plus attractifs – en Allemagne et aux Etats Unis, par exemple.
- Les pays tirant un bénéfice croissant de la mobilité internationale des étudiants, la concurrence qu’ils se livrent pour attirer et retenir ces étudiants a entraîné ces dix dernières années un remaniement de la carte des pays d’accueil.
- Le coût salarial des enseignants par élève augmente avec le niveau d’enseignement. En Belgique (Communauté flamande), en Espagne et en France, l’écart de coût salarial annuel entre l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire dépassait 1 800 USD selon les chiffres de 2010.
- Entre 2000 et 2010, le coût salarial des enseignants par élève a augmenté dans presque tous les pays, de l’ordre d’un tiers dans l’enseignement primaire et d’un quart dans le premier cycle de l’enseignement secondaire.
- C’est le salaire des enseignants qui est le facteur le plus déterminant de l’évolution du coût salarial ; vient ensuite la taille des classes.
- Des niveaux de dépenses similaires d’un pays à l’autre peuvent masquer des choix politiques contrastés.
- Selon la moyenne calculée sur la base de 15 pays de l’OCDE, un homme de 30 ans peut espérer vivre 51 ans de plus s’il est diplômé de l’enseignement tertiaire, mais seulement 43 ans de plus s’il n’est pas diplômé du deuxième cycle du secondaire. Chez les femmes, la différence d’espérance de vie en fonction de ces deux niveaux de formation est moins marquée.
- Selon la moyenne calculée sur la base de 27 pays de l’OCDE, 80 % des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire déclarent voter, contre seulement 54 % des jeunes non diplômés du deuxième cycle du secondaire. La différence de taux de participation électorale en fonction du niveau de formation est bien moins importante dans les groupes d’âges supérieurs.
- L’éducation peut apporter d’importants bienfaits à la société, non seulement en améliorant les perspectives d’emploi et les revenus, mais également en renforçant les compétences et en améliorant le statut social et l’accès aux réseaux. S’ils prenaient la pleine mesure de l’impact de l’éducation, les décideurs seraient mieux à même de faire face à tout un ensemble d’enjeux sociaux.
- En moyenne, dans 25 pays de l’OCDE, l’avantage économique à long terme qu’un individu retire d’un diplôme de l’enseignement tertiaire, par comparaison avec un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, dépasse 175 000 USD pour un homme et 110 000 USD pour une femme.
- En moyenne, dans les pays de l’OCDE, l’avantage économique à long terme des diplômés de l’enseignement tertiaire représente environ le double de celui des individus dont le niveau de formation est inférieur ou égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
- Pour les contribuables, le rendement net de l’investissement public dans une formation dans l’enseignement supérieur dépasse 91 000 USD pour un homme et 55 000 USD pour une femme, en moyenne, dans les pays de l’OCDE.
Comme exposé dans ce nouveau numéro des synthèses de l’OCDE Indicateurs de l’éducation à la loupe, d’ici 2020, dans les pays de l’OCDE et du G20, plus de 200 millions de jeunes de 25 à 34 ans seront diplômés de l’enseignement supérieur, et la Chine et l’Inde compteront, à elles seules, 40 % de ces derniers, contre seulement un peu plus de 25 % pour les États-Unis et l’Union européenne.
En outre, l’essor rapide de l’enseignement supérieur dans les pays du G20 non membres de l’OCDE a modifié en profondeur la répartition du vivier de talents entre les pays. Il y a 10 ans, un diplômé de l’enseignement supérieur âgé de 25 à 34 ans sur six était originaire des États-Unis, une proportion similaire était originaire de Chine, 12 % venaient de la Fédération de Russie et environ 10 % chacun de l’Inde et du japon. Toutefois selon les estimations de l’OCDE, en 2010, la Chine se plaçait désormais en tête du classement, avec 18 % des 25-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur, suivie par les États-Unis (14 %), la Fédération de Russie et l’Inde (11 % chacun), et enfin le Japon (7 %).
Ces tendances devraient, selon toute attente, se confirmer, voire même s’accentuer, dans les années à venir, soulevant des questions clés comme la capacité d’absorption future du marché du travail face à l’offre de plus en plus importante de diplômés.
Ne manquez pas les prochains numéros des Indicateurs de l’éducation à la loupe pour consulter chaque mois des analyses et conseils en matière d’action publique sur les questions d’éducation les plus importantes de l’actualité, à partir des données présentées dans Regards sur l’éducation, la publication phare du programme INES sur les indicateurs des systèmes d’enseignement de l’OCDE.