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Dans le cadre de la réforme «Crédit Universel», les principales prestations sociales sous conditions de ressources, à l'exception de la prestation liée aux impôts locaux (Council Tax Benefit) seront regroupées en une prestation unique avec un taux de réduction unique. La réforme fournira de meilleures incitations à travailler, réduira la complexité et contribuera à réduire la pauvreté. La réforme pourrait réduire le nombre de ménages sans emploi de 45 000 à 240 000 et augmenter l'offre de travail de l’équivalent de 15 000 à 85 000 employés à temps plein. Une augmentation du recours aux prestations et l'augmentation des droits pour les familles à faible revenu va davantage réduire la pauvreté et accroître l'égalité. Cependant, le coût de la garde d'enfants reste élevé, même après prise en compte des prestations liées à la garde d'enfants. Malgré des améliorations notables, les frais de garde d'enfants resteront un obstacle à l’évolution professionnelle des seconds apporteurs de revenu et des parents isolés, même après la réforme « Crédit Universel ».
Malgré l’importance économique des transports routiers, les données sur l’efficience du secteur ne font l’objet d’aucune comparaison systématique entre les pays. Dans ce document, il est présenté un cadre conceptuel pour l’analyse de l’efficacité sociale du secteur des transports routiers, englobant des intrants non marchands (comme les temps de trajet) et des extrants négatifs (comme les accidents et les émissions). Il est ensuite recouru à ce cadre pour comparer la situation dans 32 pays de l’OCDE. D’importants problèmes se posent en termes de disponibilité, de qualité et de comparabilité des données et les résultats empiriques doivent être interprétés avec circonspection. Néanmoins, des éléments assez convaincants attestent la faiblesse de l’efficacité sociale dans un certain nombre de pays de l’OCDE, ce qui donne à penser qu’il y existe de grandes possibilités d’économies d’intrants. Il a été entrepris de définir des principes de base à suivre pour analyser les conséquences que les politiques des transports routiers peuvent avoir sur la performance, mais, faute de données suffisantes sur les cadres d’action, il n’est actuellement guère possible d’établir un lien empirique entre les deux analyses.
Cet article utilise WITCH, un modèle d’évaluation intégré doté d’une structure en théorie des jeux, pour explorer les perspectives et la stabilité de larges coalitions de lutte contre le changement climatique. Il ressort que seules des coalitions incluant toutes les principales régions émettrices ont la capacité technique d’atteindre une cible de stabilisation des concentrations inférieure à 550 ppm CO2eq à l’horizon 2100. Une fois pris en compte les comportements de passager clandestin des régions non-participantes, seule une « grande coalition » regroupant pratiquement toutes les régions du monde est susceptible d’atteindre une telle cible. Cette grande coalition est profitable, impliquant qu’il est toujours possible de mettre en place un ensemble de transferts entre pays tel que tous gagnent à participer. Cependant, ni la grande coalition, ni des coalitions de moindre de taille mais néanmoins significatives d’un point de vue environnemental, n’apparaissent stables. Ceci tient au fait que le surplus collectif engendré par la coopération n’est pas suffisant pour permettre des transferts offrant à tous les pays simultanément les gains qu’ils tireraient d’un comportement de passager clandestin. Certains facteurs non pris en compte ici pourraient améliorer la stabilité des coalitions, tels les bénéfices connexes de la lutte contre le changement climatique, la possibilité de supprimer sans coût les subventions aux énergies fossiles, ou encore des hypothèses alternatives concernant le comportement de négociation des pays.
Ce document analyse les tendances et les déterminants de la composition des revenus des administrations infra-nationales (AI). Entre 1995 et 2005, la part des dépenses des AI dans les dépenses publiques totales a augmenté de 31 à 33%, alors que leur participation aux recettes fiscales restait stable autour de 17%, accentuant de ce fait la dépendance des AI envers les transferts intergouvernementaux. Bien que l’égalité d’accès aux services publics soit la raison la plus souvent invoquée pour justifier ces transferts, les systèmes de transferts sont en réalité souvent bien plus importants que ceux qu’impliquerait la simple péréquation. Par ailleurs, les transferts ont tendance à amplifier plutôt qu’à réduire les fluctuations de revenus au cours du cycle. Finalement, il semblerait que les transferts réduisent l’effort fiscal des AI tout en augmentant leurs dépenses et donc leurs déficits et leur dette. La crise économique en cours à la fois va réduire fortement les impôts propres des AI et – suite aux contraintes budgétaires au niveau central – augmenter la pression sur le système des transferts. La crise pourrait donc inciter à repenser la composition des revenues des AI, la structure de leurs impôts et la taille et le design des transferts intergouvernementaux.

Un problème dû aux différences d'inflation en union monétaire est que, initialement, l'effet stimulant de taux d'intérêt bas venant des taux d'inflation élevés l'emporte sur l'effet perte de compétitivité. L'effet stimulant peut produire une volatilité accrue des prix d'immobilier, surtout lorsque le régime fiscal tend à favoriser l'émergence de bulles. Ce papier démontre que c'est en effet le cas, notamment dans les plus petits pays de la zone euro, ce qui peut expliquer en partie la persistance des différentiels d'inflation dans la zone euro ...

Ce document examine la situation en matière de statistiques officielles des TIC en Chine et s’efforce d’évaluer le développement des TIC en Chine en se basant sur les informations existantes. Ce travail peut être considéré comme une première tentative de bilan. L’objectif serait d’accéder à une situation dans laquelle les données peuvent être collectées de manière plus systématique en Chine afin de pouvoir figurer dans des comparaisons internationales.

En Chine, les statistiques occupent une place particulière par rapport aux pays de l’OCDE : elles constituent un outil important pour démontrer les progrès accomplis au regard des objectifs quantitatifs fixés dans chaque plan quinquennal. Les données statistiques fournies par les différentes instances gouvernementales sont donc assez complètes, mais étant donné la finalité de ces statistiques, l’information n’est souvent pas comparable internationalement, ou elle ne l’est qu’en partie. La plupart des données des sources non ...

Ce Document de travail analyse la relation entre inadéquation des compétences et politiques publiques, à l’aide de micro-données recueillies pour 22 pays de l’OCDE à partir de la récente enquête PIAAC (Programme de l’OCDE pour l'évaluation internationale des compétences des adultes). Les résultats donnent à penser que les différences d’inadéquation des compétences d’un pays à l’autre sont le fruit de différences dans l’action des pouvoirs publics. Une fois isolé l’effet des caractéristiques des individus et des emplois, on observe qu’une réglementation des marchés de produits et du travail bien conçue et une législation sur la faillite pas trop pénalisante pour les défaillances d’entreprises vont de pair avec un moindre niveau d’inadéquation des compétences. Compte tenu de la corrélation négative entre l’inadéquation des compétences et la productivité de la main-d’oeuvre, la lutte contre ce phénomène s’offre comme une nouvelle voie par laquelle des politiques publiques bien pensées peuvent susciter des gains de productivité. De même, l’inadéquation des compétences est moindre dans les pays où la politique du logement n’est pas un frein à la mobilité résidentielle (par les coûts de transaction sur les acquisitions immobilières ou la sévérité des règlements d’urbanisme). Enfin, une plus grande marge de manoeuvre dans les négociations salariales, une participation plus forte à l’éducation et la formation tout au long de la vie et une meilleure qualité de la gestion d’entreprise vont également de pair avec une meilleure correspondance entre compétences et emplois.

Ce papier analyse plusieurs effets inter-marchés que peuvent avoir des mesures de politique visant à influencer les résultats sur les marchés des produits et du travail. Nous concentrant sur un sous-ensemble de pays de l’OCDE, nous analysons les implications de la concurrence sur le marché des produits pour les salaires industriels et l’emploi total, et les implications des arrangements sur le marché du travail pour la structure industrielle et le potentiel d’innovation. Nous examinons également les implications potentielles de la réforme de la réglementation pour la sécurité de l’emploi et les inégalités des revenus. Nous avançons de l’évidence empirique concernant des interactions politiques à long terme en exploitant les dimensions transversales et intersectorielles de la base de données, bien que l’analyse du niveau de l’emploi utilise également la dimension temporelle. A cette fin, nous nous basons sur un large ensemble d’indicateurs de la réglementation et des institutions du ...

Plusieurs pays dans le monde ont mis en place des régimes de retraite obligatoires qui reposent sur des comptes d'épargne individuels. Contrairement aux pensions financées par répartition que ces nouveaux régimes ont en partie remplacées, les prestations de retraite sont le produit d'un processus de placement. En conséquence, le choix des instruments de placement et le moment auquel ces décisions d'investissement sont prises revêtent une importance déterminante pour les prestations de retraite. Se plaçant du point de vue de l'investisseur individuel, le présent document se consacre à cette question et procède à une revue des publications consacrées à l'investissement optimal de long terme et analyse le problème du choix intertemporel de constitution d‘un portefeuille appliqué à l'épargne retraite. Le document tire ensuite les leçons des régimes obligatoires reposant sur des comptes individuels et s'attachante à l‘expérience des pays latino-américains
Ce document évalue les possibilités d'accroître l'efficacité des dépenses publiques d'éducation dans l'enseignement primaire et secondaire. Les ressources disponibles par élève se sont accrues sensiblement au cours de la dernière décennie dans un certain nombre de pays, souvent dans l?espoir d'exploiter le lien entre niveau d'instruction et croissance. Pourtant les études disponibles ne révèlent qu'une faible corrélation entre la disponibilité croissante des ressources...
Les fonds de pension australiens et canadiens sont parmi les premiers à avoir investi en infrastructures, dans les années 1990. Aujourd’hui, la part des actifs qu’ils y consacrent est inégalée dans le monde. Le présent document met en lumière les similitudes et les différences du cadre de l’investissement institutionnel dans les deux pays, en s’intéressant à des facteurs tels que les politiques en matière d’infrastructures, les systèmes de retraite, les stratégies d’investissement et la gouvernance des fonds de pension. Le « modèle canadien » et le « (nouveau) modèle australien » d’infrastructures remettent en cause le « modèle du capital-investissement » prédominant en Europe et aux États-Unis. Les observer peut être riche d’enseignements pour les décideurs comme pour les investisseurs.
Les besoins en investissements dans les infrastructures continuant de croître, le financement de projets d'infrastructures par le secteur privé s'est développé dans le monde entier. Étant donné la croissance à long terme des investissements dans les infrastructures et la corrélation (potentiellement) faible de leurs rendements, les fonds de pension ont envisagé d'accroître leurs engagements dans ce domaine, parallèlement au développement de leurs placements alternatifs. Ces investissements portent sur une large gamme de projets – allant de projets d?infrastructure économique comme les transports à des projets sociaux comme la construction d?hôpitaux – et impliquent diverses formes de financement (primaire ou secondaire, dette ou fonds propres, titres cotés ou non, direct ou indirect). Les données relatives à la taille, au risque, au rendement et aux corrélations de cette catégorie d'actifs très diversifiée sont par conséquent limitées, ce qui peut inciter les investisseurs des fonds de pension à une certaine prudence. Étant donné que les investissements dans ces actifs impliquent également des instruments et des risques d?un nouveau type qu?auraient à gérer les fonds de pension (emprunts, problèmes juridiques et de propriété, risques environnementaux et problèmes réglementaires et politiques) cette prudence se justifie sans doute. Cela dit, si les pouvoirs publics souhaitent aider les responsables du développement d'infrastructures à avoir recours à des sources de financement potentiellement importantes comme les fonds de pension, certaines mesures peuvent être prises. Le présent document vise à donner un aperçu de la situation et examine la question de savoir si les fonds de pension doivent investir dans les infrastructures en théorie, s'ils le font en pratique et, dans le cas contraire, si et comment les responsables de la réglementation peuvent les encourager et les aider à le faire.
On a pu constater des passages bien différents d’un système planifié vers un système de marché dans l’ex-bloc soviétique. Les pays de l’Europe centrale et orientale et les pays Baltes ont opté pour une rapide et profonde transformation de leurs institutions et ont réussi à diminuer leur retard en termes de productivité par rapport aux pays industrialisés. En revanche, les réformes étaient mises en place plus lentement et étaient moins complètes dans les pays de la Communauté des États indépendants où les écart de productivité restent importants. La littérature existante étudie ce phénomène empiriquement. Cette étude présente un modèle de recherche dynamique qui est à même de répliquer la dynamique décrit ci-dessus. Le modèle démontre l’importance des institutions favorables à la création de nouvelles entreprises de productivité élevée au début de la transition, ce qui confirme l’importance des réformes. Le rôle du secteur public en tant qu’employeur devient plus important en période de transition dans les pays où la mise en place des réformes institutionnelles est particulièrement coûteuse.
Se réfèrant à une analyse entreprise conjointement par l'OCDE et l'AIE, les dirigeants du G20 se sont engagés en Septembre 2009 à "rationaliser et éliminer dans le moyen terme les subsides inefficaces des énergies fossiles qui encouragent un gaspillage de leur consommation". Cette analyse, fondée sur les résultats du modèle d'équilibre général ENV-Linkages de l'OCDE, montre que l'élimination des subsides à la consommation d'énergies fossiles dans un certain nombre de pays non-OCDE pourrait réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) de 10% en 2050 (OECD, 2009). Ces subsides sont, en effet, très importants. Les estimations de l'AIE indiquent que les subsides à la consommation d'énergies fossiles dans 37 pays non-OCDE correspondaient à 557 milliards de dollars US en 2008 (IEA, OPEC, OECD, World Bank, 2010). Ceci représente presque cinq fois la somme totale de l'aide bilatérale annuelle aux pays en développement telle que définie par le Comité d'aide au Développement de l'OCDE. Ce document décrit les hypothèses, les données et les conséquences tant environnementales qu'économiques de l'élimination de ces subsides. Il montre que, bien que l'élimination de ces subsides ne compterait que pour un septième environ de l'effort total requis pour stabiliser les concentrations de GES dans l'atmosphère à un niveau de 450 ppm, correspondant à une hausse de la température inférieure à 2°C, la totalité du bénéfice environnemental de cette option ne pourrait être atteint qu'à condition que les émissions dans les pays de l'OCDE soient simultanément sous contrainte. Enfin, malgré le fait que l'élimination de ces subsides implique des bénéfices au niveau mondial à la fois sur le plan environnemental et économique, ceci n'est pas nécessairement le cas au niveau des pays ou des régions. Le document contient aussi une analyse de la robustesse de ces résultats.
La forte hausse de la dette que connaissent la majorité des pays de l’OCDE interroge sur le niveau prudent d’endettement que les pays doivent cibler. Elle interroge également sur les cadres budgétaires nécessaires pour y parvenir et absorber les fluctuations de la conjoncture tout au long de la trajectoire vers une cible prudente d’endettement. L’objectif de ce document est de définir des cibles prudentes d’endettement pour les pays de l’OCDE et des règles budgétaires propres à chacun d’entre eux. À cet effet, on procède à l’estimation d’un modèle macroéconomique semi-structurel des pays de l’OCDE et de fonctions de réaction du solde primaire. Les chocs calculés à partir de ces estimations servent à évaluer les incertitudes entourant l’évolution de variables macroéconomiques. La simulation est effectuée jusqu’en 2040 pour déduire le niveau d’endettement prudent pour chaque pays et élaborer des règles budgétaires propres à chacun.
L'impact estimé à moyen terme de la mise en conformité avec les règles de Bâle III sur la croissance du PIB est de l'ordre de -0,05 à -0,15 point de pourcentage par an. L’effet sur l’activité économique provient principalement de ce que les banques augmentent leurs marges de crédit afin de compenser la hausse de leurs coûts de financement provoquée par le durcissement des exigences de capital. Pour répondre aux exigences de fonds propres en 2015 (4,5% pour le ratio d'actions ordinaires, 6% pour le ratio de fonds propres de base), les banques devraient augmenter leurs marges de crédit d'environ 15 points de base en moyenne. Les exigences de capital en vigueur à compter de 2019 (7% pour le ratio d'actions ordinaires, 8,5% pour le ratio de fonds propres de base) pourraient augmenter les marges de crédit d’environ 50 points de base. Les effets estimés sur la croissance du PIB n’incorporent aucune réponse de la politique monétaire. Pour autant que la politique monétaire ne se heurte plus au plancher zéro des taux nominaux, l'impact de Bâle III sur la production économique pourrait être compensé par une réduction (ou un retard avant l’augmentation) des taux de la politique monétaire d'environ 30 à 80 points de base.
Ce Document de travail analyse la relation entre inadéquation des compétences et des qualifications et productivité du travail, à l’aide de données sectorielles internationales pour 19 pays de l’OCDE. Calculés à l’aide d’indicateurs agrégés à partir de micro-données empruntées à l’enquête PIAAC (Programme de l’OCDE pour l'évaluation internationale des compétences des adultes), les principaux résultats donnent à penser qu’un plus haut niveau d’inadéquation des compétences et des qualifications va de pair avec une productivité plus faible du travail, la surqualification et la sous-qualification constituant l’essentiel des effets observés. La nouveauté dans ces résultats tient au fait qu’une plus forte inadéquation des compétences va de pair avec une plus faible productivité du travail par une moindre efficience allocative, peut-être parce que lorsque la proportion de travailleurs surqualifiés est plus élevée, les entreprises les plus productives éprouvent plus de difficultés à attirer des personnes qualifiées et gagner des parts de marché sur les entreprises moins productives. Parallèlement, une plus forte proportion de main-d’oeuvre sous-qualifiée va de pair avec une moindre efficience allocative, mais aussi une moindre productivité intra-entreprise (c’est-à-dire que le ratio entreprises très productives/entreprises peu productives diminue). Si des différences de qualité de gestion d’entreprise peuvent peut-être expliquer la relation entre inadéquation et productivité intra-entreprise, ce Document de travail présente une analyse préliminaire des facteurs de politique publique qui pourraient expliquer le lien entre inadéquation des compétences et allocation des ressources.

Dans ce papier nous présentons de l’évidence comparative concernant l’impact de la réglementation des marchés du travail et des produits sur l’innovation dans les pays de l’OCDE. Même si une telle réglementation a en général pour but des objectives autres que l’innovation, elle peut avoir des conséquences importantes pour la rentabilité des stratégies innovatrices des entreprises. Nos régressions avancent de l’évidence transversale qu’une augmentation de la concurrence sur le marché des produits – tout en garantissant les droits de propriété intellectuelle – semble avoir un impact positif sur la performance innovatrice d’un pays. En revanche, la relation entre l’innovation et la protection de l’emploi ne semble pas être sans ambiguïté. Le signe et l’importance de cette dernière dépend de manière cruciale du système des relations industrielles et des caractéristiques de chaque industrie. En effet, plus les marchés internes du travail sont importants, moins la réglementation du ...

Le présent document porte sur divers aspects de l'équité et de l'efficience qui sont liés à l'acquisition de qualifications par les jeunes et les adultes relativement âgés. L'analyse donne à penser que ce type d'investissement dans le capital humain procure aux personnes d'importants avantages sur le marché du travail, notamment des gains, après impôt, plus élevés et de meilleures perspectives d'emploi, avantages qui compensent largement le coût des investissements, c'est à dire, principalement, le manque à gagner et les frais d'études. Il ressort également de cette analyse que les avantages nets varient considérablement sous l'effet de facteurs liés à l'action des pouvoirs publics, tels que la durée de la scolarisation, les allocations d'études, et le soutien apporté aux élèves. Globalement, les estimations indiquées dans le rapport montrent que l'élève moyen serait fortement incité à poursuivre ses études audelà de l'âge de l'obligation scolaire et elles mettent également en ...

En Slovaquie, les résultats scolaires sont inférieurs à la moyenne de l'OCDE et sont trop tributaires de l’origine socio-économique des élèves. Le taux de chômage est élevé et le processus de transition de l'école à la vie active ne fonctionne pas bien. Les dépenses d'éducation et de politiques actives du marché du travail sont très faibles par rapport aux normes internationales. Alors que des réformes sont en cours dans ces deux domaines, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour soutenir les facteurs domestiques de croissance. Au moment de la consolidation budgétaire, ces deux domaines doivent au moins être protégés contre les coupes budgétaires alors que toutes les possibilités de gains d'efficacité doivent être saisies. Notamment en raison du niveau élevé de chômage de longue durée, l'accent devrait être mis sur les politiques d'activation, en particulier sur les services de placement, qui sont actuellement sous-financées, mais aussi insuffisamment évaluées. Les résultats scolaires et donc les futures performances sur le marché du travail pourraient être améliorés par la réaffectation des ressources aux activités d'enseignement, en particulier pour les élèves défavorisés. Le développement de la formation en milieu professionnel devrait également faciliter la transition de l'école à la vie active. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la République slovaque 2012 (www.oecd.org/eco/etudes/slovaquie2012).
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