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Ce document analyse les caractéristiques des entreprises qui se situent à la frontière mondiale en matière de productivité et leurs relations avec les autres entreprises de l’économie. Les entreprises à la frontière de la productivité mondiale – que l’on définit comme étant les entreprises les plus productives dans chaque industrie correspondant à un code à deux chiffres de la classification des activités économiques, dans 23 pays – sont en général de plus grande taille, plus rentables, plus jeunes, présentent une plus grande propension à breveter et font plus souvent partie d’un grand groupe multinational que les autres entreprises. Malgré le ralentissement de la croissance de la productivité globale, la croissance à la frontière mondiale est demeurée robuste pendant les années 2000, tandis que le creusement de l’écart de productivité entre les entreprises à la frontière et les autres soulève d’importantes questions quant aux raisons faisant que des technologies non rivales n’atteignent pas toutes les entreprises. À cet égard, l’analyse concorde avec un modèle selon lequel les technologies à la frontière mondiale ne rejoignent les entreprises retardataires que lorsqu’elles sont adaptées aux exigences propres à chaque pays des entreprises qui se situent à la frontière nationale. Ce processus très inégal de diffusion des technologies justifie une analyse des différences internationales en ce qui concerne les écarts de performances entre les entreprises à la frontière mondiale et celles qui se situent à la frontière nationale, et le rattrapage des entreprises retardataires par rapport à la frontière de productivité nationale. L’analyse économétrique donne à penser que des politiques-cadres judicieuses peuvent favoriser la diffusion de la productivité en affinant les motivations des entreprises à adopter des technologies nouvelles et en promouvant un environnement de marché qui réaffecte les ressources aux entreprises les plus productives. Les incitations fiscales à la R-D, la collaboration entreprises-universités en R-D et la protection par brevet ont un rôle à jouer, mais des arbitrages nouveaux peuvent inspirer des politiques spécifiques en faveur de l’innovation.
Si la question des biais culturels dans les données du bien-être subjectif se pose souvent, elle a rarement été documentée de manière satisfaisante. Le présent document passe en revue les principaux obstacles à l’interprétation des différences nationales observées en termes de bien-être subjectif, tout en soulignant le défi d’établir une distinctionentre le concept de biais culturel d’une part (entendu comme une erreur de mesure) et celui d’impact culturel d’autre part (lié à l’idée que la culture contribue plus fondamentalement à façonner la manière dont les individus perçoivent leur vie). Plusieurs méthodes sont ensuite utilisées pour quantifier le rôle de la culture dans le bien-être subjectif, s’appuyant sur les nombreuses enquêtes Gallup World Poll menées dans plus de 150 pays et territoires. Une analyse de régression permet de repérer les effets fixes propres à un pays, ce qui permet de faire ressortir les variances inexpliquées (à la hausse ou la baisse) du bien-être subjectif national par rapport à un ensemble élémentaire de variables de contrôle socio-économiques et démographiques. Ces effets fixes propres à un pays font ensuite l’objet de trois analyses plus approfondies. La première permet de vérifier si les mesures des « valeurs culturelles » ressortant du sondage sont susceptibles d’expliquer l’ampleur et l’orientation de ces effets fixes ; la seconde permet de rechercher des preuves de l’existence de différences nationales dans les « critères d’appréciation » (une perception plus positive ou négative de la vie en général, par exemple) ; la troisième permet d’étudier la « transmission culturelle » du bien-être subjectif, en mettant l’accent sur les expériences des immigrés afin de distinguer les effets de la culture des éléments propres à un contexte national. Il ressort de cette étude que, bien que les circonstances de la vie expliquent de manière convaincante le profil des variations du bien-être subjectif d’un pays à l’autre, on observe un écart très net dans certains pays. La variable culturelle pourrait alors représenter 20 % de la variance nationale inexpliquée. Le rôle de l’effet combiné de « l’impact culturel » et du « biais culturel » est toutefois modeste par rapport à celui des circonstances objectives de la vie lorsqu’il s’agit d’expliquer les résultats des enquêtes sur le bien-être subjectif.
Ce document porte sur le cadre de mesure élaboré aux fins de l’Initiative de l’OCDE pour la croissance inclusive. Ce projet transversal de l’OCDE, lancé en 2012, vise à concevoir une nouvelle façon d’envisager la croissance économique en vue de relever le niveau de vie de tous. Fondé sur le concept de revenu équivalent, le cadre de mesure présenté ici fournit un indicateur du niveau de vie multidimensionnel qui combine les avantages monétaires (revenu) et non monétaires (santé, emploi) procurés par la croissance économique pour des différents groupes de revenu. Cet indicateur obtenu pour 29 pays de l’OCDE et la Chine sur la période 1995-2012 a été analysé. Il apparaît qu’entre 1995 et 2007, le niveau de vie médian des ménages a augmenté dans tous les pays étudiés, surtout dans ceux où il était initialement le plus bas. Cette convergence tient à la confluence de l’ensemble des dimensions du niveau de vie, à savoir le revenu, le chômage et, dans une moindre mesure, la longévité. Entre 2007 et 2012, le niveau de vie médian des ménages a peu progressé, voire a reculé dans plusieurs pays. La principale raison en est la montée du chômage, alors que le revenu médian des ménages a affiché une croissance globalement stable.
Coréen
On observe dans tous les pays de l’OCDE des inégalités considérables entre les différents groupes socioéconomiques de leur population du point de vue de l'état de santé. Ces inégalités, pour lesquelles des données sont régulièrement disponibles dans de nombreux pays, se manifestent notamment par une mortalité différente selon le niveau d’études : en effet, les individus ayant un faible niveau d’instruction enregistrent généralement des taux de mortalité beaucoup plus élevés et ont une espérance de vie plus courte que ceux ayant suivi de plus longues études. L’OCDE a récemment lancé un projet visant à élaborer des indicateurs de la répartition de l’âge au décès par niveau d’études, par sexe et par cause du décès dans le plus grand nombre de pays possible. Ce document mets en évidence les principales difficultés d’ordre méthodologique que l’on rencontre lorsque l’on tente d’établir des statistiques valables sur la mortalité par niveau d’études, et à montrer comment des méthodologies différentes risquent d’avoir un impact sur les résultats et les comparaisons. Parmi les thèmes abordés figurent la conception des études (par exemple l’exploitation de données transversales non liées au recensement ou à l’inverse de données longitudinales extraites du recensement), la question de l’harmonisation des données (par exemple l’utilisation d’un dispositif commun de classification de l’éducation), et celle relative à l’analyse des données (par exemple le choix d’un indicateur synthétique des inégalités en matière de mortalité). Le document se termine par un certain nombre de recommandations à l’intention des responsables de l’analyse des données.
Les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) négocient actuellement un accord climatique qui devrait être adopté à la 21e Conférence des Parties en décembre 2015. Au centre de ce nouvel accord figurent les contributions déterminées au niveau national (CDN). Il s’agit des objectifs et mesures ayant trait à l’atténuation ou d’autres aspects des actions que les pays sont disposés à proposer au niveau international pour faire face au changement climatique, et pour lesquels ils sont prêts à prendre une forme d’engagement. Ce document vise à clarifier et examiner les idées contenues dans le projet d’accord et le texte du projet de décision concernant l’accord de 2015, qui pourraient servir à renforcer le dynamisme et l’ambition des contributions ou engagements en matière d’atténuation déterminés au niveau national. Des dispositions relatives au niveau et au rythme des efforts sont inscrites dans les procédures encadrant l’établissement de ces contributions ou engagements, à savoir des communications régulièrement présentées par toutes les Parties, et l’obligation de relever progressivement le niveau d’ambition des contributions. Plusieurs processus multilatéraux sont aussi proposés, qui pourraient influer sur le degré d’ambition des contributions ou engagements en matière d’atténuation, en termes de contenu et de mise en oeuvre. Ce document examine diverses propositions : un exercice de clarification, un bilan régulier à l’échelle mondiale, et des processus d’évaluation et de révision individuels liés au cadre de transparence et à un mécanisme potentiel de facilitation du respect et de la mise en oeuvre. Si des difficultés de mise en oeuvre sont associées à toutes ces propositions, dans l’ensemble, celles-ci pourraient inciter les pays à pousser leurs efforts au maximum, et leur offrir l’occasion de réviser et d’actualiser leurs contributions et engagements à intervalles réguliers.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui invite les pays à lui communiquer des informations, vise plusieurs objectifs : mieux cerner les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des engagements individuels ou collectifs et en assurer le suivi ; accroître la confiance dans les informations chiffrées communiquées par les pays et renforcer la transparence ; et fournir des renseignements sur le champ d’application et le niveau d’ambition des mesures climatiques nationales. Ce document met en évidence les lacunes, incohérences et incertitudes de l’actuel cadre de notification qui a été élaboré pour rendre compte à la fois des obligations de longue date des pays et de leurs engagements d’atténuation jusqu’en 2020. Il identifie aussi les améliorations qui pourraient être apportées au système de notification de la CCNUCC en ce qui concerne le cadre de transparence et les contributions déterminées au niveau national pour la période de l’après-2020.

Ce document de travail examine l’impact redistributif des politiques budgétaires au Brésil, au Chili, en Colombie, en Indonésie, au Mexique, au Pérou et en Afrique du Sud en utilisant la technique d’analyse d’incidence sur des données aux alentours de l’année 2010. L’impact de la redistribution est le plus important en Afrique du Sud, et le plus faible en Indonésie. La performance de la redistribution est principalement déterminée par l’effort redistributif (part de la dépense sociale dans le PIB de chaque pays) et par la mesure dans laquelle les taxes et transferts sont ciblés vers les plus pauvres et les impôts directs vers les plus riches. Les politiques budgétaires réduisent systématiquement les inégalités, mais pas la pauvreté. La dépense publique augmente la pauvreté au Brésil, en Colombie (au-delà même de la pauvreté mesurée avant redistribution) à cause de la forte taxation des biens élémentaires. L‘impact marginal des taxes directes, des transferts directs et des transferts en nature a toujours un impact progressif. L’impact marginal des taxes indirectes est régressif au Brésil, en Colombie, en Indonésie et en Afrique du Sud. Les dépenses totales d’éducation sont plus favorables aux pauvres, sauf en Indonésie, où elles sont neutres en termes absolus. Les dépenses de santé sont plus favorables aux pauvres au Brésil, au Chili, en Colombie et en Afrique du Sud, globalement neutres en termes absolus et favorables aux pauvres en Indonésie et au Pérou.

Livestock diseases can severely harm animal and human health, and have adverse economic impacts on producer incomes, markets, trade, and consumers. This paper develops a common framework to improve information on public actions and policies to manage outbreaks of livestock diseases across countries. The main aim is to facilitate the assessment of the effectiveness and efficiency of different policy responses to disease outbreaks. A pilot database covering four livestock diseases (avian influenza, bovine spongiform encephalopathy, classical swine fever, and foot and mouth disease) in nine countries (Canada, Denmark, France, Germany, Hungary, Japan, Mexico, the Netherlands, and the United Kingdom) was constructed. It combines three layers of data: epidemiological factors; government control and compensation measures; and economic impacts of disease outbreaks. Policy responses to outbreaks were reviewed based on the information generated from the data analysis. The results show that government expenditures to destroy pathogens via slaughter and compensation policy measures were very expensive, especially in the case of large or prolonged outbreaks, and that measures compensating financial losses at the farm level generated the highest share of government expenditures in the short run.

Business cycle dynamics can be seen as footprints left by individual decision makers. Tracing those footprints we offer a novel, largely model independent and exogenous measure of the business cycle dynamics. This measure also, allows for distinguishing positive and negative shocks without prior estimation. Utilizing more than twentythousand observations of firms surveyed quarterly in the periods (1999-2006), we employ a Markov-chain approach combined with conventional time series econometrics for gauging the dynamics of business cycles. Since we start the analysis with firm level data we label our method the “bottom-up approach”.

We apply multivariate singular spectrum analysis to the study of US business cycle dynamics. This method provides a robust way to identify and reconstruct oscillations, whether intermittent or modulated. We show such oscillations to be associated with comovements across the entire economy. The problem of spurious cycles generated by the use of detrending filters is addressed and we present a Monte Carlo test to extract significant oscillations. The behavior of the US economy is shown to change significantly from one phase of the business cycle to another: the recession phase is dominated by a five-year mode, while the expansion phase exhibits more complex dynamics, with higher-frequency modes coming into play. We show that the variations so identified cannot be generated by random shocks alone, as assumed in “real” business-cycle models, and that endogenous, deterministically generated variability has to be involved.

Open science commonly refers to efforts to make the output of publicly funded research more widely accessible in digital format to the scientific community, the business sector, or society more generally. Open science is the encounter between the age-old tradition of openness in science and the tools of information and communications technologies (ICTs) that have reshaped the scientific enterprise and require a critical look from policy makers seeking to promote long-term research as well as innovation.
The main objective of this study is to offer an overall picture of support by multilateral and bilateral development partners to development country infrastructure. By presenting an overview of the scale, distribution, and modality of development co-operation for infrastructure, the report is expected to contribute to discussions and further research in international fora on how to fill the financing gap, particularly by mobilising the private sector. However, the report does not generally make assessments against development objectives nor provide policy recommendations. The methodology mainly involved analysing the OECD Development Assistance Committee (DAC)’s Creditor Reporting System data on Official Development Finance (ODF) for the infrastructure sectors (water and sanitation, transport, energy, and communications). Desk research was also conducted on gaps in infrastructure financing as well as support by major development partners that do not report to the DAC at the activity level.
On average across OECD countries, students’ belief that they can solve mathematics problems (mathematics self-efficacy) is associated with a difference of 49 score points in mathematics – the equivalent of one year of school. There is a strong connection between how confident students feel about being able to solve pure and applied mathematics problems, and whether or not they were exposed to similar problems in class. When comparing students with similar academic performance and socio-economic status, those whose parents expected that they would enter university generally reported greater mathematics self-efficacy than those whose parents did not hold such high expectations for them.
Français
En moyenne, dans les pays de l’OCDE, la confiance des élèves en leur capacité à résoudre des problèmes de mathématiques (leur efficacité perçue en mathématiques) est associée à une différence de 49 points de score dans cette matière – soit l’équivalent d’une année de scolarité. Il existe une corrélation étroite entre d’un côté, la confiance des élèves en leur capacité à résoudre des problèmes de mathématiques pures et appliquées, et de l’autre, le fait qu’ils aient déjà été exposés ou non à des tâches similaires en classe. Lorsque l’on compare des élèves présentant des résultats scolaires et un niveau socio-économique similaires, ceux dont les parents aspirent à ce qu’ils suivent des études supérieures font généralement part d’un niveau plus élevé d’efficacité perçue en mathématiques que ceux dont les parents ne nourrissent pas des attentes aussi élevées à leur égard.
Anglais
This work proposes a task-based methodology for the measurement of employment and investment in organisational capital (OC) in 20 OECD countries. It builds on the methodology of Squicciarini and Le Mouel (2012) and uses information from the OECD Programme for the International Assessment of Adult Competencies (PIAAC). OC is defined as firm-specific organisational knowledge resulting from the performance of tasks affecting the long-term functioning of firms, such as developing objectives and strategies; organising, planning and supervising production; and managing human resources. Cross-country heterogeneity in OC-related occupations emerges: while 20 occupational classes of the International Standard Classification of Occupations (ISCO 2008) are on average identified as being OC-related, country-specific values range between 14 (in Korea) and 24 occupations (in Poland). A core group of managerial occupations are consistently identified as OC occupations across countries, whereas differences arise in the selection of professionals and associate professionals in science and engineering, health, education, and business administration. Estimates suggest the share of OC occupations in total employment to amount to 16% on average, with country-specific values that vary between 9.5% (Denmark) and 26% (United Kingdom); and that total investment in OC, as a share of value-added, ranges from 1.4% in the Czech Republic to 3.7% in the United Kingdom, with an average 2.2% across all countries. Managers appear to account for less than half of total employment and investment in OC. Total investment in OC results higher in services than in manufacturing. In the services sector, on average half of investment in OC comes from small firms, while in manufacturing, 45% of investment in OC comes from large firms. Finally, the importance of OC investment in the public sector is investigated. With only few exceptions, investment in OC is higher in the public sector than in the private sector. These estimates of OC investment can be used to analyse its role with respect to skill use and mismatch, its impact on the routinisation of tasks and resulting polarisation of wage distribution, and its role in firms' integration and upgrading along global value chains (GVC).
The present work proposes a novel methodology for the measurement of investment in human capital in the form of training. Differently from existing studies, the expenditures-based approach pursued encompasses investment in formal and on-the-job training, as well as in informal learning and yields estimates that account for both the opportunity and the direct cost of the different forms of training considered. Using a wide array of data sources, including new and rich individual-level data collected through the OECD Programme for the International Assessment of Adult Competencies (PIAAC) survey as well as Labour Force Surveys (LFS) and System of National Accounts (SNA) data, the study proposes estimates of investment in training for the years 2011-2012. These cover 22 OECD countries and are provided at both the economy and industry levels. Estimates suggest that average total investment in training corresponds to 6.7% of gross value added (GVA), with investment in on-the-job training (amounting to 2.4% of GVA, on average) that are substantially in line with those of previous literature. Wide sector and country heterogeneity in the relative importance of investment in formal and on-the-job and informal learning also emerge. On average, production appears more intensive in on-the-job training (relative to other training types) than overall services, but not relative to business services only. Public-oriented services such as education and health services invest a greater (smaller) proportion of total training expenditure in formal (on-the-job) training than other sectors and the overall economy.
Ces dernières années, la Chine a connu une expansion sans précédent de la population couverte par l’assurance maladie dans sa quête pour une assurance maladie universelle. Dès 2011, 95% de la population chinoise était assurée contre moins de 50 % en 2005 par le biais de l’assurance maladie publique. Dans cette même mouvance, la structure du financement des soins de santé s'est déplacée de manière significative, au point que plus de la moitié des dépenses de santé est financée publiquement en 2013, contre un peu plus d'un tiers au début des années 2000. Dans ce contexte, il est important de déterminer les principaux moteurs de la croissance future des dépenses de santé à moyen terme, afin d'évaluer l'impact possible sur les budgets publics. En utilisant un modèle component-based des dépenses de santé développé à l'OCDE, des projections de la dépense publique en soins de santé et de longue durée, ont été réalisées pour les pays de l’OCDE et quelques pays émergents, incluant la Chine. L’utilisation d’une méthodologie unique pour l’ensemble des pays permet des comparaisons internationales cohérentes, avec différents scénarios de tension sur les coûts et de maitrise des coûts.

Using the Survey of Adult Skills (PIAAC), this paper documents how the returns to education and skill change with experience for a sample of 22 OECD countries. It does this within the framework of the Altonji and Pierret (2001) employer learning model, and therefore also tests the relevance of this theory in a wide range of countries using comparable data and a consistent methodology. Significant heterogeneity is found in the experience profiles of the returns to education and skill across countries, and convincing evidence in support of the employer learning theory is only found in a sub-set of the countries analysed. While these countries vary significantly from one another in terms of their labour market institutions and educational systems, the analysis does seem to suggest that employer learning is most common in those countries where employment protection legislation on temporary contracts is weak. This is consistent with a model in which temporary contracts allow employers to test and learn about young workers, and give them the flexibility to adjust wages in line with observed productivity.

JEL codes: J24, J32, D83
Keywords: Employer learning, returns to education, returns to skill

This paper presents long-term trade scenarios for the world economy up to 2060 based on a modelling approach that combines aggregate growth projections for the world with a detailed computable general equilibrium sectoral trade model. The analysis suggests that over the next 50 years, the geographical centre of trade will continue to shift from OECD to non-OECD regions reflecting faster growth in non-OECD countries. The relative importance of different regions in specific export markets is set to change markedly over the next half century with emerging economies gaining export shares in manufacturing and services. Trade liberalisation, including gradual removal of tariffs, regulatory barriers in services and agricultural support, as well as a reduction in transaction costs on goods, could increase global trade and GDP over the next 50 years. Specific scenarios of regional liberalisation among a core group of OECD countries or partial multilateral liberalisation could, respectively, raise trade by 4% and 15% and GDP by 0.6% and 2.8% by 2060 relative to the status quo. Finally, the model highlights that investment in education has an influence on trade and high-skill specialisation patterns over the coming decades. Slower educational upgrading in key emerging economies than expected in the baseline scenario could reduce world exports by 2% by 2060. Lower up-skilling in emerging economies would also slow down the restructuring towards higher value-added activities in these emerging economies.

JEL classification codes: E23, E27, F02, F17, F47
Keywords: General equilibrium trade model, long-term trade and specialisation patterns, trade liberalisation

This paper studies the cyclical behaviour of public social spending in 20 OECD countries observed over the period between 1982 and 2011. In view of the recent discussion on cutting the budget deficit, the paper pays particular attention to whether social spending is pro-cyclical or countercyclical, whether it changes asymmetrically during expansions and recessions and whether the asymmetric changes in social spending contribute to a drift in social expenditures over time. The links between social spending levels and key economic variables, such as economic growth, provide also a useful context for discussing current social expenditure trends. The estimates, based on a system-GMM estimator, suggest that an upward ratchet effect exists. The effect is robust to a large number of alternative specifications.

JEL classification: E32, E62, H50, I00
Keywords: Fiscal policy, economic cycles, social spending, ratchet effect

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