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Au cours des dernières décennies, le nombre de titulaires de hauts revenus est monté en flèche, notamment dans les pays anglophones. Malgré les nombreuses études consacrées à l’évolution des ménages à hauts revenus, les analyses divergent quant aux facteurs qui sous-tendent leur augmentation rapide. Parmi les explications possibles, on peut citer les changements dans le régime fiscal, les progrès techniques, la mondialisation et la modification du mode de rémunération des titulaires de hauts revenus.
La pauvreté est une question importante pour les pouvoirs publics dans les pays de l’OCDE et la récente crise a donné une plus grande acuité encore à ce problème. Ce document fait ressortir les écarts de taux de pauvreté entre les pays et examine les diverses mesures qui permettraient de remédier à cette situation. Le taux de pauvreté dans l’ensemble de la zone OCDE a augmenté pour s’établir autour de 11 % à la fin des années 2000. Dans la majorité de pays de l’OCDE, la pauvreté touche davantage les enfants que les personnes d’âge actif et elle est plus répandue parmi les femmes que parmi les hommes. Il est certes essentiel de développer l’emploi pour réduire durablement les taux de pauvreté, mais le travail seul ne suffit pas pour éliminer ce fléau car le problème des travailleurs pauvres touche de nombreux pays. Le système de redistribution est efficace pour lutter contre la pauvreté. Les pays qui arrivent à réduire davantage la pauvreté définie par le revenu marchand redistribuent généralement davantage de revenu à ceux qui se situent au bas de l’échelle. Des politiques visant à faciliter le travail rémunéré, avec des transferts subordonnés à l’exercice d’un emploi pour compléter le revenu des travailleurs à bas salaire, peuvent offrir des moyens efficaces de lutte contre la pauvreté. La pauvreté chez l’enfant pose aussi un problème majeur en raison de ses effets néfastes à long terme. Les pays où les taux de pauvreté chez l’enfant sont bas ont à la fois des taux peu élevés de chômage des parents et des politiques efficaces de redistribution en faveur des enfants. Cela donne à penser que ces deux approches sont complémentaires et que le recours à une des deux seulement ne suffit probablement pas pour réduire sensiblement la pauvreté parmi les enfants.
Dans les pays de l’OCDE, la répartition de la richesse est très concentrée, bien plus encore que celle des revenus. Elle est particulièrement asymétrique aux États-Unis et en Suède. Ce dernier pays est l’exemple d’un pays où les inégalités de richesse sont fortes alors que les inégalités de revenu y sont plus faibles que dans la plupart des pays de l’OCDE. Les inégalités de richesse se sont résorbées du début du 20e siècle aux années 70 pour se creuser de nouveau depuis lors. L’essor des marchés financiers qui a fait suite à la déréglementation des marchés de capitaux dans les années 70, l’allègement de l’imposition des plus hauts revenus et de la fortune, qui a favorisé l’accumulation de richesses, et l’importance croissante des héritages et des donations expliquent principalement cette évolution.
On utilise les regressions quantiles conditionnelles et inconditionnelles pour etudier les determinants des revenus du travail le long de la distribution et, par voie de consequence, les determinants des inegalites de revenus du travail. Cette analyse regroupe plusieurs enquetes menees aupres des menages afin de produire des estimations comparables pour 32 pays. Les travaux econometriques suggerent qu.en general, l.augmentation de la part des travailleurs titulaires d.un diplome du deuxieme cycle de l.enseignement secondaire ou post-secondaire, non universitaire, la montee de l.adhesion syndicale, le gonflement de la part de l.emploi public et la hausse de la part des travailleurs sous contrat a duree indeterminee ont pour corollaire un resserrement de la repartition des revenus. En revanche, selon les conclusions de l.etude, l.evolution de la composition sectorielle de l.economie n.a pas d.impact important sur les inegalites globales de revenu. Pour ce qui est de l.enseignement superieur, l.impact n.est pas net car plusieurs effets jouent dans des directions opposees.
En depit d'une tendance generale a l.augmentation des inegalites de revenu du travail, des differences sont apparues quant a l.occurrence, l.intensite et meme le sens de ces evolutions au sein des pays de l'OCDE. Ces faits stylises ont mene a de nombreuses etudes consacrees aux facteurs principaux de l'inegalite de revenu du travail et, en consequence, d'une revision significative du consensus precedent concernant les determinant cles. Les canaux les plus recherches incluent le progres technique, le commerce international, l'immigration, l'education ainsi que le role des politiques du marche du travail et des institutions.
Pour continuer de combler son retard par rapport aux autres pays de l'OCDE en termes de niveau de vie, la Pologne doit investir dans des compétences de plus haut niveau. Les éléments cruciaux d’une telle stratégie incluent : i) garantir à tous les enfants l’accès à un enseignement de qualité dès le plus jeune âge ; ii) améliorer les compétences de base des élèves des filières professionnelles, de même que la pertinence de leur formation en créant des liens plus étroits avec les entreprises ; et iii) garantir un enseignement universitaire de meilleure qualité en liant la rémunération et la carrière des enseignants du supérieur avec leurs performances en matière d’enseignement et de recherche. Le gouvernement polonais a déjà pris des mesures dans ce sens. Il faut faire plus pour mettre pleinement à profit les compétences des immigrés: les émigrés polonais de retour en Pologne se plaignent souvent d’avoir du mal à utiliser leurs compétences acquises à l’étranger, tandis que les immigrés d’origine étrangère occupent fréquemment des emplois qui ne correspondent pas à leurs qualifications. Les réformes en cours pour améliorer la reconnaissance des diplômes étrangers et les nouvelles possibilités de validation des acquis de l’expérience professionnelle devraient se montrer utiles à cet égard.
Les études montrent que le Danemark se situe proche ou légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE pour ce qui est des compétences des étudiants et des adultes, alors même qu’il dépense plus que nombre d’autres pays de l’OCDE au titre de l’éducation, des politiques du marché du travail et de la formation des adultes. La croissance peu dynamique de la productivité au cours des deux dernières décennies amène à s’interroger sur les moyens d’améliorer les compétences et de les utiliser de façon plus efficace pour assurer une croissance plus forte et plus inclusive. Une amélioration de la performance de l’enseignement obligatoire et de l’enseignement supérieur contribuerait à l’acquisition par tous les étudiants des bonnes compétences. Faire en sorte que les adultes augmentent leurs compétences est un autre enjeu clé, qui implique le renforcement du système de formation. Des réformes de la fiscalité et des modalités de fixation des salaires dans le secteur public encourageraient une meilleure allocation des compétences dans l’ensemble de l’économie. Enfin, pour activer les compétences de manière plus large, les réformes visant à accroître le taux d’activité doivent se poursuivre et l’efficacité des politiques actives du marché du travail doit être encore accrue. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Danemark, 2013 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-danemark.htm).

Ce document présente des nouvelles mesures de restrictions envers les flux des investissements directs étrangers (IDE) orientés vers l’intérieur, pour les pays de l’OCDE. Différentes sortes de restrictions sont considérées : les limites sur le contrôle du capital, les procédures d’examen sélectif et de notification, et les restrictions concernant la gestion et les opérations des entreprises. Ces restrictions sont calculées pour neuf secteurs et onze sous-secteurs, dont la plupart sont des services. Ces données sont ensuite agrégées dans une mesure composite pour l’économie dans son ensemble. Selon ces indicateurs agrégés, les deux dernières décennies, plus particulièrement les années 90, ont marqué une forte libéralisation des restrictions sur l’IDE. Les pays de l’OCDE sont dès lors généralement ouverts aux IDE. Toutefois, il reste des différences importantes selon les pays et par secteurs. Les pays les plus ouverts sont à présent européens, au moins en ce qui concerne les restrictions statutaires. La majorité des restrictions restantes se trouve dans les services. Il n’y a presque plus de restrictions légales dans le secteur manufacturier ...

En moyenne, la réglementation des marchés de produits en Slovénie ne semble pas particulièrement restrictive, mais l'ampleur de l'intervention de l'État et la forte concentration du marché dans plusieurs secteurs requièrent une évaluation des pressions concurrentielles dans les branches d'activité slovènes. Compte tenu de ces caractéristiques, des mesures plus élaborées que la simple comparaison des niveaux de prix relatifs s'imposent. Les taux de marge peuvent être riches d'enseignements sur les pressions concurrentielles qui s'exercent dans divers secteurs de l'économie, reflétant les pressions qui résultent des règles de conduite imposées par les autorités de régulation, ainsi que celles qui découlent de facteurs tels les échanges et l'investissement direct étranger (IDE) ou l'augmentation des exigences des consommateurs en termes de prix et de qualité. Inversement, le manque de pressions concurrentielles peut avoir pour origine l'ampleur de l'intervention de l'État dans les industries manufacturières et les services. Cette étude est une première tentative d'estimer les marges dans les industries manufacturières et les services en Slovénie ; en outre, elle se caractérise par deux nouveautés : i) les marges y sont estimées à un niveau de ventilation sectorielle très poussé et ii) l'étude tient compte de rendements d'échelle non constants. Cette estimation est effectuée pour la période 1993-2006, à partir de données par entreprise tirées de la base de données Amadeus. En général, les marges estimées sont plus élevées pour les services que pour les industries manufacturières, mais ces dernières affichent dans certains cas des taux de marge élevés en termes de comparaison internationale. Ce document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE sur la Slovénie de 2009 (www.oecd.org/eco/etudes/slovenie).
La distinction entre les composantes structurelle et cyclique du solde budgétaire est un outil essentiel de l'analyse de la politique budgétaire. Cette étude présente le travail de ré-estimation et de re-modélisation entrepris afin de mettre à jour les élasticités sous-jacentes au calcul par le Département des Affaires Economiques du solde budgétaire corrigé des fluctuations conjoncturelles. Les réformes fiscales mise en œuvre depuis le dernier exercice de mise à jour ont été prises en compte. Un certain nombre d'améliorations méthodologiques ont été introduites afin de mieux tenir compte des délais d'ajustement entre les recettes fiscales et l'activité économique ainsi que pour assurer une meilleure cohérence des estimations entre les pays. La méthodologie utilisée pour l'ajustement cyclique des dépenses a aussi été revue. Finalement, le nombre de pays couvert a été augmenté. Les résultats globaux sont, dans l'ensemble, cohérents avec les estimations précédentes. La sensibilité du solde financier des administrations publiques à un changement d'un point de pourcentage de l'écart de production demeure autour de 0.5% du PIB pour la moyenne des pays de l'OCDE.
L’analyse des effets économiques des politiques environnementales dans une optique internationale est entravée par le manque de mesures fiables et comparables de la sévérité de ces politiques. Ce document vise à combler cette lacune en construisant de nouveaux indices quantitatifs de la sévérité des politiques environnementales (SPE). En l’occurrence, une note est attribuée à certains instruments de la politique de l’environnement – liés principalement au climat et à la pollution atmosphérique – et les notes sont agrégées sous forme d’indices composites de la SPE. Deux indices de SPE sont proposés : un pour le secteur de l’énergie et un, élargi, destiné à couvrir l’économie dans son ensemble (« macro-économique »). Ces indices couvrent la plupart des pays de l’OCDE pour la période allant des années 90 à 2012. Même s’ils dressent un tableau simplifié de la réalité protéiforme des politiques environnementales, les indicateurs de SPE sont l’aboutissement d’un premier effort tangible visant à mesurer la sévérité de ces politiques dans une optique internationale sur une période relativement longue. Ils laissent apparaître des corrélations relativement fortes et significatives avec d’autres mesures indirectes de la SPE employées dans les travaux publiés, comme celles issues d’enquêtes sur la sévérité perçue, celles reposant sur les résultats environnementaux et une mesure composite fondée sur les politiques pour laquelle il n’existe pas de série temporelle. Le document décrit plusieurs autres caractéristiques des indicateurs de SPE et esquisse de possibles prolongements à venir.
Ce document présente les résultats de l’étude pilote effectuée par le Réseau international de l’éducation financière (INFE) de l’OCDE dans 14 pays. L’analyse porte sur les différences en matière de connaissance financières, de comportements et d’attitudes des individus entre les pays ayant pris part au pilote et au sein de ces pays en fonction de critères sociodémographiques. Les résultats révèlent le manque de connaissances financières d’une partie importante de la population dans tous les pays participant à l’étude. En outre, le comportement et les prises de décisions en matière financière de la population pourrait être très sensiblement amélioré. L’étude montre aussi de grandes variations en ce qui concerne les attitudes des individus dans ce domaine. Les résultats de cette étude permettront aux principaux responsables d’identifier les besoins et les lacunes de l’éducation financière dans leur pays et de développer des politiques et des stratégies nationales adaptées. Ils constituent également une source fiable de données permettant de développer les recommandations et principes de l’OCDE.
L’incertitude est inhérente à la prévision, et évaluer l’incertitude autour d’une prévision est aussi important que la prévision elle-même. A la suite de Cornec (2010), une méthode pour évaluer l’incertitude autour des modèles d’indicateurs utilisés à l’OCDE pour prévoir la croissance des six plus grandes économies membres est développée, utilisant des régressions quantiles pour construire une distribution de probabilité du PIB future, plutôt qu’une prévision ponctuelle. Cette approche permet d’évaluer l’incertitude conditionnellement à l’état actuel de l’économie et est fondée sur le modèle, sans jugement. La qualité des distributions calculées est testée contre des approches alternatives de la mesure de l’incertitude, et un ensemble d’indicateurs d’incertitudes est construit pour aider à exploiter les informations les plus pertinentes.
Des travaux récents de l'OCDE ont utilisé des données harmonisées d’entreprises des pays de l’OCDE afin d’étudier la contribution des politiques publiques aux différences entre pays dans la productivité, l'innovation et l'allocation des ressources. Ce document décrit les mesures prises pour et les compromis impliqués dans la construction des séries au niveau de l’entreprise, de la productivité totale des facteurs (PTF) à l'aide d’ORBIS, une base de données d’entreprises longitudinale mises à disposition par le Bureau van Dijk, une maison d'édition électronique. D'abord, il montre que toutes les mesures de la productivité ne peuvent être calculées à l'aide de variables facilement disponibles dans tous les pays, et présente d’éventuelles solutions à ce problème en utilisant des imputations pour certaines variables. Deuxièmement, il évalue l'exactitude de ces imputations sur un ensemble de pays où les données, disponibles dans ORBIS, offrent une bonne couverture pour un large éventail de mesures de la PTF. En effet, une comparaison approfondie des valeurs réelles et imputées des PTF pour ces pays suggère que les mesures de la PTF, utilisant des imputations, constituent une approximation raisonnable des valeurs «réelles». En outre, afin d'améliorer la représentativité, des poids de rééchantillonnage ont été construits – afin d’aider à corriger la sous-représentativité des petites entreprises - pour des raisons de comparabilité internationale, des conversions en PPP ont également été appliquées au niveau des industries. Enfin, comme contrôle de plausibilité et pour illustrer le potentiel de la base de données, ce document examine la composition pays des entreprises les plus productives au niveau mondial, les forces de convergence vers la frontière de la productivité et l'impact de la réglementation sur la croissance de la productivité, dans un échantillon de 18 pays de l'OCDE.
Cette étude examine l’interaction qui existe entre les services et les industries manufacturières, en s’appuyant sur différents types de données. Elle montre que la distinction entre les industries manufacturières et les services tend à s’estomper. Les services apportent d’importantes contributions à la production, principalement sous forme d’apports directs à la production totale et à la demande finale, mais aussi, dans une certaine mesure, à travers leur contribution indirecte. Toutefois, les services sont plus indépendants des autres industries que ne l’est le secteur manufacturier. La plus grande partie des intrants nécessaires à la production des services procède du secteur des services lui-même. De plus, la place des services dans la fourniture d’intrants intermédiaires à d’autres secteurs n’est pas encore aussi importante que celle de l’industrie manufacturière. Ce travail révèle en outre qu’une proportion croissante des travailleurs du secteur manufacturier est employée à des fonctions liées aux services. Si l’on utilise une définition large des fonctions liées aux services, jusqu’à 50 % des travailleurs du secteur manufacturier relèvent de telles fonctions. En s’appuyant sur des données micro-économiques, ce document montre que, malgré des éléments épars qui sembleraient indiquer qu’une part croissante du chiffre d’affaires du secteur manufacturier correspond à des activités de services, dans la plupart des pays, les entreprises manufacturières restent assez peu diversifiées, ce qui signifie qu’elles ne comptent pas beaucoup d’établissements produisant des services. Le Canada constitue une exception notable à cet égard. Dans d’autres pays, il semble plutôt que la diversification s’opère essentiellement au niveau du groupe. Enfin, les données sur les produits suggèrent que les entreprises et les établissements du secteur manufacturier réalisent une part plus importante de leur chiffre d’affaires grâce aux services, notamment dans des pays comme la Finlande et la Suède.
Le marché du travail irlandais est exceptionnellement ouvert au flux migratoires internationaux, rendant ainsi l'offre de main-d'oeuvre hautement sensible aux changements de conditions cycliques. Immigration fournit les compétences que l'économie irlandaise a besoin. La crise a déclenché une forte inversion des flux migratoires. L'immigration a soudainement arrêté et l'émigration a augmentée. Une grande partie de l'émigration est hautement qualifié. Une forte proportion de l'immigration est aussi hautement qualifiée. Ce modèle de «l'échange des cerveaux» peut contribuer à réduire l'inadéquation des compétences, mais soulève aussi le défi de rester attractif pour les travailleurs qualifiés. Ce document examine comment la crise a affecté la migration, comment les politiques connexes ont évolué et propose des pistes d'étendre les avantages de la migration au-delà de la portée des entreprises multinationales, en particulier aux PME irlandaises. La proportion de la population d'origine irlandaise vivant à l'étranger est très grande et le document analyse aussi le rôle que la migration de retour pourrait jouer, que politiques sont en place pour maintenir des liens avec les communautés à l'étranger et comment ils peuvent être renforcés. L'Irlande a connu récemment, pour la première fois de son histoire, l'immigration à grande échelle. En conséquence, il accueille actuellement une communauté d'immigrants vaste et très hétérogène, avec des défis et des besoins divergents. Obtenir les politiques d'intégration est donc juste une tâche complexe, mais crucial. Le document identifie quels sont les principaux défis dans ce domaine et propose quelques pistes pour favoriser l'intégration des immigrants au marché du travail. L'Irlande est également commence à éprouver des difficultés liées à l'intégration des immigrants de deuxième génération. Pour répondre à ces défis, le document recommande une action précoce dans l'éducation et les domaines sociaux.
Ce document présente les résultats de deux enquêtes de terrain, dont l’une est consacrée aux professionnels des technologies de l’information de la ville de Bangalore et au rôle qu’ils jouent en faisant de la ville une porte d’accès à la mobilité internationale pour les professionnels indiens, et l’autre aux professionnels de santé (médecins et infirmières) de la ville de New Delhi. Les enquêteurs ont interrogé des Indiens hautement qualifiés sur les raisons qui les avaient amené à émigrer, leur expérience à l’étranger, les raisons de leur retour en Inde et la perception qu’ils avaient de leur situation actuelle. Ces enquêtes venaient compléter une étude sur l’estimation des effectifs, des flux et de la mobilité internationale des ressources humaines consacrées à la science et à la technologie (RHST) en Inde. Les résultats de ces travaux figurent dans le document de travail STI 2004/7 (Khadria, 2004).
Durant la phase d’explosion du crédit à l'échelle mondiale, le système financier de la zone euro a pris des risques excessifs qui ont abouti, dans quelques pays, à une augmentation insoutenable du crédit et à une flambée des prix des actifs et de l'immobilier. Ce processus a contribué au creusement d'importants déséquilibres au sein de la zone euro. Les banques ont joué un rôle majeur dans la transmission des ressources financières des économies affichant des excédents importants vers les pays déficitaires, ce qui a conduit, dans certains cas, à l'accumulation de risques considérables pour les emprunteurs comme pour les prêteurs. Les lacunes du dispositif de réglementation et de surveillance ont contribué à ces problèmes dans la zone euro, comme dans les autres économies de l’OCDE. Les failles de la réglementation microprudentielle ont favorisé la propension à prendre des risques excessifs : les volants de fonds propres des banques étaient trop faibles, la qualité des capitaux n'était pas adaptée, les modèles utilisés par les banques sous-estimaient les risques et ces risques étaient sortis des bilans et échappaient ainsi à la surveillance des autorités de contrôle. De plus, il n’y a pas eu de suivi convenable des risques de liquidité. Comme les autorités n’ont guère su s’opposer à l’expansion du crédit, des risques systémiques ont pu s'accumuler. Certaines grandes banques d'importance systémique ont contribué à l'aggravation des déséquilibres et de la vulnérabilité du système. Le dispositif européen de surveillance décentralisé n’était pas assez efficace pour contrôler les grandes institutions financières transnationales. Lorsque la crise financière a éclaté, la coordination des différents plans de sauvetage nationaux s'est avérée problématique et a contrarié le règlement efficient des faillites des établissements. Il convient de renforcer la réglementation de façon à améliorer la stabilité financière. La première ligne de défense réside dans une réglementation microprudentielle efficace. Cette réglementation doit être améliorée en appliquant l'Accord de Bâle III sur les fonds propres, comme l’ont annoncé les autorités de l’UE, ainsi qu'une série de mesures connexes. Il conviendrait d’envisager une accélération de leur mise en oeuvre. La réglementation macroprudentielle doit être nettement développée de façon à atténuer le caractère procyclique du dispositif et à réduire les risques systémiques que présentent les grands établissements transnationaux. La création du Comité européen du risque systémique est bienvenue. Pour améliorer la surveillance transnationale, l'Autorité bancaire européenne doit être dotée de prérogatives et de ressources suffisantes pour qu’un système fondé sur une surveillance exercée à l’échelle nationale donne naissance à une réglementation cohérente et un contrôle efficace. En outre, il convient de mettre en place un dispositif transfrontalier de gestion des crises à l'échelle de l'Europe. En résumé, les autorités européennes ont déjà pris des mesures substantielles pour s’attaquer à ces questions, et d’autres réformes sont en cours. Ce document de travail porte sur l'Étude économique du Zone euro. (www.oecd.org/eco/etudes/zoneeuro).

Après le lancement de la monnaie unique, le taux de change de l’euro avait baissé et les taux d’intérêt avaient convergé vers les taux allemands (qui se situaient à un bas niveau). Ces chocs se sont répercutés de manière différente sur les petites et les grandes économies. Les marchés du logement ont joué un rôle important de canal de transmission de ces chocs, en les répercutant sur l’activité économique et l’inflation. Des simulations effectuées à l’aide d’un modèle économétrique de l’économie de la zone euro, établissant une distinction entre les petites et les grandes économies en termes de paramètres estimés, illustrent ce mécanisme ...

L’intégration et l’ouverture des économies de l’OCDE se sont régulièrement accrues au cours des trois dernières decennies. En limitant l’influence des facteurs non économiques et en réduisant l’hétérogénéité des systèmes économiques, une intégration et une ouverture plus importantes accentuent la similarité entre les pays dans leurs ajustements aux chocs économiques. Cet article estime les élasticites prix et demande des volumes d’importation de biens manufacturiers dans les pays de l’OCDE et analyse la similarité entre pays de l’ajustement des importations de biens manufacturiers à des chocs de demande et de prix. Les résultats obtenus montrent que l’ajustement de long terme des volumes d’importations manufacturières à un choc de demande est de même ampleur dans la majorité des pays de l’OCDE. Les ajustements des volumes d’importations manufacturieres à des chocs de prix relatifs sont plus hétérogènes, même s’il est possible d’identifier des groupes de pays présentant des réponses ...

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