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Les effets économiques des politiques environnementales revêtent un intérêt crucial pour les responsables de l'action publique. Suivant l'approche classique, les politiques environnementales sont considérées comme un fardeau pour l'activité économique, au moins dans une perspective de court à moyen terme, étant donné qu'elles entraînent une hausse des coûts sans pour autant faire augmenter la production et qu'elles limitent l'éventail des technologies de production et des produits. À l'inverse, suivant l'hypothèse de Porter, des politiques environnementales judicieusement conçues peuvent procurer des avantages sans contrepartie, en encourageant l'innovation et en débouchant sur des gains de rentabilité et de productivité qui peuvent l'emporter sur les coûts des politiques considérées. Nous examinons dans ce document de travail les données empiriques relatives à la relation existant entre la rigueur des politiques environnementales et la croissance de la productivité, ainsi que les différents canaux via lesquels les effets considérés peuvent se produire. Les résultats de cet examen sont ambigus, notamment dans la mesure où de nombreuses études sont fragiles et spécifiquement liées à un contexte donné, ce qui ne permet pas d'en généraliser les conclusions. Des problèmes pratiques liés aux données ainsi qu'aux stratégies de mesure et d'estimation sont examinés, et des propositions sont formulées en vue d'y remédier dans le cadre de futurs travaux de recherche. Il est notamment suggéré d'améliorer la mesure de la rigueur des politiques environnementales, d'analyser les effets des différents types d'instruments et d'examiner en détail leur conception, d'exploiter les variations observées entre pays, et d'utiliser de manière complémentaire différents niveaux d'agrégation.
Les jeunes entreprises jouent un rôle fondamental dans la mise sur le marché des innovations nécessaires à l’évolution vers une trajectoire de croissance plus respectueuse de l’environnement. Le financement par capital-risque est essentiel pour leur permettre de croître et de commercialiser de nouvelles idées, notamment dans les secteurs émergents. Pourtant, les déterminants et les caractéristiques de ce financement dans le secteur vert sont toujours en grande partie méconnus. Le présent document vise à combler cette lacune en décrivant de façon détaillée le financement par capital-risque dans le secteur vert dans 29 pays de l’OCDE et BRIICS au cours de la période 2005-2010, et en mettant en évidence l’influence qu’ont pu avoir les politiques publiques sur la configuration des investissements dans les entreprises à forte croissance de ce secteur. Les résultats proviennent d’une vaste base de données des transactions des entreprises du secteur vert à la recherche de financements, qui a été croisée avec des indicateurs des politiques relatives aux énergies renouvelables et des dépenses publiques de R-D. Ils donnent à penser qu’aussi bien les politiques agissant sur l’offre que les politiques de déploiement conçues dans une perspective à long terme pour créer un marché pour les technologiques environnementales donnent lieu à un volume plus important de financement par capital-risque que des mesures budgétaires à plus court terme comme les incitations fiscales et les allégements d’impôts. En outre, les résultats concernant la production d’énergie renouvelable confirment la corrélation positive entre tarifs d’achat généreux et investissements en capital-risque. Cela étant, les tarifs d’achat excessivement généreux dans la filière solaire ont tendance à décourager l’investissement.
La politique énergétique de l’Europe doit relever plusieurs défis interdépendants, dont le passage à une économie sobre en carbone, l’accentuation de la concurrence transfrontalière sur les marchés de l’électricité et du gaz et la diversification des sources d’énergie. Dans tous ces domaines, l’Union européenne a conçu une stratégie globale inscrite dans les objectifs de 2020 pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui fait une plus grande place aux énergies renouvelables et favorise l’augmentation de l’efficacité énergétique. Ces objectifs reposent sur plusieurs piliers : le système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE), des engagements de réduction légalement contraignants des États membres pour les émissions non couvertes par le système d’échange, le troisième paquet énergie et le Plan d’action européen en matière de sécurité et de solidarité énergétiques. Les mesures prises par l’Union européenne sont louables, mais des améliorations sont toutefois possibles. Pour passer au moindre coût à une économie sobre en carbone, l’UE devrait sérieusement envisager d’inclure tous les secteurs des transports dans le système d’échange de quotas d’émission lorsque c’est possible et judicieux, et veiller à ce que seuls les secteurs rigoureusement identifiés comme présentant un risque significatif de fuite de carbone continuent de recevoir des quotas gratuits jusqu’en 2020. Il faudrait envisager de mettre en place un instrument de marché à l’échelle européenne pour réaliser l’objectif de développement des énergies renouvelables, et vu le coût élevé de nombreux carburants de transport renouvelables, il conviendra de veiller à ce que l’objectif de 10 % de carburant renouvelable réponde à l’ambition d’assurer la durabilité et la sécurité des approvisionnements. Les mesures en faveur de l’efficacité énergétique devraient être conçues avec le plus grand soin si l'Europe veut éviter de payer un coût total plus important. Il faudrait renforcer le troisième paquet énergie de la Commission, en exigeant une séparation patrimoniale totale des exploitants de services de transport et en veillant à doter la future Agence de coopération des régulateurs de l’énergie de pouvoirs suffisamment importants pour qu'elle puisse efficacement travailler à la mise en place d'un véritable marché unique européen de l’énergie. Ce document de travail porte sur l'Étude économique de l'Union Européenne (www.oecd.org/eco/etudes/UnionEuropeénne)
La pauvreté et les inégalités de revenus se sont aggravées depuis le déclenchement de la crise. Certes, certaines mesures budgétaires ont permis d’alléger le fardeau de l’ajustement, mais à mesure que la récession s’amplifiait, le chômage a augmenté, les revenus ont diminué et les tensions sociales se sont avivées. Les mesures de retour à l’emploi et l’aide aux plus vulnérables restent des priorités pour assurer une croissance inclusive et répartir équitablement les coûts de l’ajustement. Compte tenu de l’étroitesse de la marge de manoeuvre budgétaire, cela suppose de poursuivre les réformes pour mieux cibler l’aide sociale, notamment les prestations au logement, étendre l’assurance-chômage et introduire un revenu minimum sous conditions de ressources. Il est également essentiel d’asseoir durablement un accès universel à des soins de santé de qualité. Par ailleurs, il est important d’engager des politiques actives du marché du travail bien conçues pour insérer les chômeurs, en particulier les jeunes, sur le marché du travail. Parallèlement, il faut renforcer l’efficacité le mécanisme d’inspection du travail pour garantir une application intégrale du code du travail. Enfin, des mesures décisives de lutte contre la fraude fiscale sont aussi indispensables à l’équité sociale. Les réformes adoptées par les pouvoirs publics dans nombre de ces domaines sont les bienvenues et doivent être poursuivies.

Cet article examine les déterminants de la participation des femmes au marché du travail dans les pays de l’OCDE, incluant un certain nombre d’instruments de politique économique tels que le traitement fiscal du deuxième revenu du foyer (par rapport à la taxation d’un individu célibataire), les subsides aux dépenses de garde d’enfants, les allocations familiales, les congés de maternité et parentaux rémunérés, ainsi que les incitants fiscaux à partager le travail rémunéré entre époux. L’analyse économétrique utilise une base de données de panel couvrant 17 pays de l’OCDE sur la période 1985-1999, et distingue entre taux de participation féminine à temps partiel et à temps complet. Elle révèle que la participation féminine est stimulée par un traitement fiscal plus neutre du deuxième revenu du foyer, de plus grands incitants fiscaux à partager le travail rémunéré entre époux, les subsides aux dépenses de garde d’enfants, et par les congés de maternité et parentaux ...

La loi de 2003 sur la responsabilité et la gestion budgétaires a permis d’avancer sur la voie de l’assainissement des finances publiques. Certes, le déficit s’est de nouveau aggravé en 2008-2009, du fait de la crise financière et économique mondiale, mais de nouvelles mesures ont été prises ensuite pour le réduire. Afin d’assurer la poursuite des progrès en ce domaine et de consolider la situation à plus longue échéance, il faut améliorer le cadre budgétaire à moyen terme, notamment en intégrant la loi de finances annuelle à un programme glissant, détaillé, étalé sur trois exercices. Il faut aussi mieux maîtriser les dépenses, en particulier les subventions, que l'administration centrale a d’ailleurs tenté de freiner, quoique non sans difficultés face à la montée des cours mondiaux du pétrole. Enfin, il est nécessaire de renforcer l'efficience des dépenses, surtout dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’aide sociale. En matière de recettes, des réformes ont été présentées ; elles portent à la fois sur la fiscalité directe et sur le système, complexe et inefficient, des impôts indirects. Les autorités sont en train d’alléger l'impôt sur les sociétés, bien que son taux nominal demeure élevé. Il convient de conserver pendant un certain temps les allégements en faveur des grandes zones économiques spéciales. S’agissant de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, qui n'est acquitté que par une faible proportion de la population, les seuils d’imposition devraient être sensiblement relevés. Une taxe sur les biens et les services doit être mise en place, ce qui devrait réduire la segmentation du marché national. Les droits de douane ont été abaissés en moyenne, mais restent élevés pour certaines catégories d’importations, ce qui laisse des marges de réduction à l'avenir.

Ce Document de travail se rapporte à l'Etude économique de l'OCDE de l’Inde 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/inde)

Cet article compare les performances en prévision à court terme de modèles à facteurs dynamiques (DFMs) de grande taille standard dans la littérature à celles des modèles d’étalonnage de petite taille couramment utilisés à l’OCDE pour les exercices de prévision. Des prévisions hors échantillon en pseudo temps réel pour la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon le Royaume-Uni et les États-Unis pendant et après la Grande Récession (2008-2014) montrent que les DFMs de grande taille ne sont pas plus performants, en moyenne, que les modèles d’étalonnage de petite taille, notamment aux horizons les plus courts. De plus, les paramètres des DFMs sont très instables pendant la Grande Récession, ce qui rend les révisions des prévisions d’un exercice à l’autre plus difficiles à expliquer et à relier à différents groupes d’indicateurs. En pratique, nous en concluons que l’OCDE n’aurait pas intérêt, pour ses exercices de prévision, à abandonner les modèles d’étalonnage de petite taille pour les DFMs de grande taille.
L’objectif de cet article est de développer un modèle d’indicateurs conjoncturels pour prédire le PIB trimestriel au Canada en utilisant de manière efficace toute l’information mensuelle disponible. À cette fin, des équations mensuelles de prévisions de court terme sont estimées en utilisant la série de PIB publiée chaque mois par Statistique Canada et d’autres indicateurs conjoncturels. Les procédures ont été automatisées et le modèle peut être mis à jour chaque fois qu’une donnée importante est publiée, la spécification du modèle variant ainsi en fonctions de l’ensemble des données disponibles. Le gain le plus important de la procédure développée est obtenue pour les prévisions du trimestre courant quand un ou deux mois de données du PIB mensuel sont disponibles. Dans ce cas, tous les modèles mensuels estimés dans cet article ont des erreurs de prévisions inférieures à celle d’un modèle trimestriel autorégressif standard. L’utilisation d’indicateurs conjoncturels améliore les performances en termes de prévisions, en particulier lorsqu’une moyenne de tous les modèles d’indicateurs conjoncturels est utilisée. Les prévisions réalisées en temps réel en faisant la moyenne des différents modèles d’indicateurs conjoncturels se sont avérées de qualité satisfaisante, avec une stabilité apparente des estimations successives, malgré l’utilisation extensive de données mensuelles. Ces résultats doivent toutefois être interprétés avec prudence et devront être vérifiés quand plus de données seront disponibles.
L’entrepreneuriat et les créations d’entreprises sont traditionnellement considérés comme l’un des principaux moteurs de l’innovation. Avec la mondialisation et la transition concomitante vers une économie du savoir, le lien entre les politiques de l’innovation et celles en faveur de l’entrepreneuriat revient sur le devant de la scène. En soutenant la création d’entreprises et leur expansion les politiques en faveur de l’entrepreneuriat renforcent l’innovation et la croissance de la productivité. Réciproquement, les politiques de soutien à l’innovation favorisent généralement la création d’entreprises, car les résultats des activités de R-D sont commercialisés. De nombreux pays ont engagé, dès le début des années 2000, un examen systématique des politiques en faveur de l’entrepreneuriat et des PME, en optant pour une approche axée sur l’innovation. Ce rapport consiste d’un rapport de synthèse basé sur quatre études de cas portant sur le rôle joué par les politiques en faveur de l’entrepreneuriat dans la promotion de l’innovation en Corée, au Mexique, en Norvège et en Turquie. Chacune de ces études de cas est annexée au rapport de synthèse.
Pendant les années 2000, le dynamisme du secteur des entreprises a alimenté une croissance inclusive reposant sur une large assise. Cependant, il s’agit d’un secteur fortement segmenté, où coexistent un noyau relativement restreint d’entreprises modernes, très productives, et une myriade de petites entreprises moins formelles et à faible productivité. Cette dualité empêche une affectation efficiente des ressources et a tendance à figer les inégalités sociales. Elle rend également difficile la constitution de capital humain sur leur lieu de travail pour les nombreuses personnes faiblement qualifiées. Il faut dépasser cette segmentation afin de relever la productivité dans le secteur informel où le niveau de la productivité et des qualifications est bas, et faciliter les transferts de ressources des secteurs à faible productivité vers ceux où elle est plus élevée. Pour ce faire il conviendrait d’aligner le cadre réglementaire et fiscal formel sur les meilleures pratiques de l'OCDE plutôt que de tolérer le non-respect de la réglementation tout en octroyant des subventions sélectives à certains segments du secteur formel. Il est particulièrement important de réformer le marché du travail et le système d’imposition pour permettre à toutes les catégories d’entreprises de travailler de manière flexible, au sein d’un environnement fondé sur le respect de règles applicables à tous, et d’opérer une restructuration propre à favoriser l’amélioration de la productivité et la cohésion sociale.
Une économie créatrice nécessite des conditions propices à l’innovation. Il conviendrait d’améliorer le système d’innovation en modernisant les universités et en renforçant leur rôle dans la R-D des entreprises, tout en multipliant les collaborations internationales, actuellement peu développées, dans ce domaine. Il conviendrait aussi d’améliorer le rendement des investissements massifs de la Corée dans l’innovation en instaurant un environnement plus favorable – en assouplissant la réglementation des marchés de produits, en favorisant la concurrence internationale et en conférant plus de flexibilité au marché du travail – afin d’encourager l’adoption de technologies nouvelles. Les entreprises à risque et les jeunes entreprises devraient jouer un rôle de premier plan dans la mise sur le marché de l’innovation. Pour que l’investissement en capital-risque soit vecteur de croissance, il est primordial de renforcer le rôle des investisseurs providentiels, de développer le marché des fusions-acquisitions et de favoriser l’entrepreneuriat. Une économie créatrice est aussi une économie qui dynamise le secteur des PME, lequel représente 87 % de l’emploi. Les politiques en faveur des PME doivent être rationnalisées et optimisées pour promouvoir les financements de marché et atténuer l’impact négatif des aides publiques, qui n’incitent pas les PME à se développer. Enfin, le développement des petites entreprises dépend aussi de la capacité à résoudre l'inadéquation de l'offre et de la demande sur le marché du travail et à tirer pleinement profit des opportunités offertes par Internet. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Corée, 2014 (www.oecd.org/fr/eco/coree.htm).

La Malaisie a suivi une trajectoire de développement comparativement équitable, éliminant largement la pauvreté absolue et réduisant considérablement l’inégalité ethnique. Les inégalités de revenu et de patrimoine ont diminué graduellement depuis le milieu des années 70. « L’ économie du peuple » étant au coeur de l’ambition de la Malaisie de devenir un pays à revenu élevé d’ici 2020, les efforts portent de plus en plus sur le défi de la pauvreté relative et sur la réalisation de progrès durables en matière de bien-être individuel et sociétal grâce à une croissance inclusive. Cette transition serait favorisée par des réformes dans plusieurs domaines où la Malaisie se compare favorablement par rapport aux pays de la région mais moins bien par rapport aux pays de l’OCDE. Cela inclut des réformes pour un meilleur accès à une éducation de qualité, une protection sociale plus complète, une participation plus grande des femmes et des personnes plus âgées au marché du travail, un accès universel à des soins de santé de qualité, ainsi que pour améliorer la viabilité et l’adéquation du système de retraite et aller vers un système de taxation et de transferts plus inclusif.

En 2008, le gouvernement tchèque a procédé à une vaste refonte de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), remplaçant le barème progressif précédemment en vigueur par un taux unique de 15 % prélevé sur une assiette élargie. D’importantes modifications ont aussi été apportées à l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IS) et le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) appliqué à de nombreux biens et services a été relevé. La réforme, qui a rendu le système fiscal plus transparent, était globalement conforme aux recommandations de l’OCDE sur la réforme de la fiscalité favorisant la croissance. Ces changements ont fait suite à l’adoption de profondes modifications du système de prestations, notamment de logement et d’assistance sociale, en 2006-07. Cet article décrit les principaux éléments de ces réformes de la fiscalité et des prestations et présente une première évaluation de leurs répercussions, en mettant plus particulièrement l’accent sur l’évolution des taux d’imposition effectifs des travailleurs et des entreprises. Il s’ouvre sur une présentation générale des systèmes et sur une synthèse des changements intervenus récemment. Il expose ensuite une évaluation de ces réformes et s’achève sur une analyse des réformes à envisager. Ce document se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la République tchèque, 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/tcheque).
Ce rapport présente des données descriptives concernant les tendances en matière de spécialisation et examine empiriquement ses causes et conséquences tout en analysant le rôle des politiques publiques à cet égard. À partir des enseignements tirés de l’analyse rétrospective, il établit ensuite des scénarios d’échanges mondiaux et de spécialisation jusqu’en 2060 en tenant compte des retombées internationales qu’ils pourraient avoir. Le rapport souligne que la spécialisation commerciale dépend de l’avantage comparatif que représente la dotation en facteurs de production, bien que les politiques générales et les politiques commerciales aient aussi leur importance. Par exemple, les droits de douane prélevés sur les biens intermédiaires s’avèrent préjudiciables aux échanges, cet effet s’accentuant au fil des ans. Cette évolution témoigne vraisemblablement du fait que le développement des chaînes d’approvisionnement mondiales amplifie l’incidence des droits de douane. L’analyse prospective laisse supposer qu’au cours des cinquante prochaines années, le centre géographique des échanges s’éloignera encore des pays de l’OCDE au profit de pays d’autres régions dont la croissance s’accélèrera. La libéralisation des échanges mondiaux multilatéraux pourrait entraîner une augmentation des échanges mondiaux de 15 % d’ici 2060 par rapport à la situation actuelle tandis que la hausse induite par la libéralisation régionale dans un groupe composé des grands pays de l’OCDE ne serait que de 4 % en raison de la réorientation des courants d’échanges.
La Nouvelle-Zélande, dont l’économie repose sur l’exploitation de ses ressources naturelles et qui a à coeur de protéger et de promouvoir son image de pays respectueux de l’environnement, voit à juste titre dans la croissance verte une orientation naturelle pour son développement futur. Le pays bénéficie d’un environnement de qualité et du fait de l’abondance de ses ressources naturelles il n’est guère menacé par le risque de leur épuisement. Néanmoins, des défis se profilent à l’horizon. La tarification des ressources en eau étant peu pratiquée, des pénuries d’eau se font sentir avec de plus en plus d’acuité dans certaines régions de production laitière exposées aux sécheresses. La qualité des eaux se dégrade en raison des infiltrations de sous-produits agricoles. L’activité agricole est par ailleurs responsable de près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays, tandis que la consommation d’électricité et le transport privé pèsent eux aussi de plus en plus. L’intensité de production de GES de la Nouvelle-Zélande est la deuxième plus élevée de l’OCDE (après l’Australie), ce qui n’est guère surprenant pour un pays richement doté en ressources. Son profil spécifique d’émissions, toutefois, rend coûteuses les mesures d’atténuation : une proportion exceptionnellement élevée de la production électrique est déjà basée sur les énergies renouvelables (essentiellement hydrauliques), et il n’existe pas encore de technologies permettant de sensiblement réduire les émissions de méthane des animaux ruminants. La Nouvelle-Zélande est pionnière dans la mise en oeuvre d’un système d’échange de quotas d’émission (ETS) couvrant l’ensemble des secteurs et des gaz. Le meilleur moyen de promouvoir une croissance verte serait d’utiliser plus largement les mécanismes de marché, entre autres instruments, pour la gestion des ressources naturelles et de renforcer les signaux donnés par les prix dans le cadre du système néo-zélandais d’échange de quotas d’émission. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Nouvelle-Zélande 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/Nouvelle-Zélande).
Bien que la Lituanie ait connu une croissance impressionnante, elle se caractérise par de fortes inégalités, un risque de pauvreté figurant parmi les plus élevés des pays européens, ainsi qu'une espérance de vie relativement faible et fortement tributaire du milieu socioéconomique. La faible satisfaction professionnelle des individus réduit le bien-être et alimente une forte émigration. La politique du marché du travail, la politique sociale et la politique de santé peuvent toutes contribuer à améliorer le bien-être et la croissance. Les pouvoirs publics doivent notamment s'employer en priorité à fournir à tous des emplois de meilleure qualité, en particulier aux personnes peu qualifiées, en valorisant le travail tout en gardant la maîtrise des coûts de main-d'oeuvre. Des aides au revenu plus accessibles et adaptées, conjuguées à des programmes plus ambitieux d'aide à la recherche d'emploi et de formation, permettraient de mieux intégrer les individus sans emploi sur le marché du travail. L'inclusivité passe également par un renforcement de l'équité, de l'efficacité et de la viabilité des politiques de santé. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE 2016 de Lituanie (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-lituanie.htm) Mots clés: inclusivité, inégalit
Les réformes visant à stimuler la croissance à long terme ont souvent des effets secondaires – positifs ou négatifs – sur la vulnérabilité d’une économie face à des chocs et à leur propagation. Des chocs macroéconomiques aussi graves et prolongés que ceux observés depuis 2007 justifient un réexamen de la contribution des politiques de promotion de la croissance à la vulnérabilité et à la résilience d’une économie face à de telles perturbations. Dans cette optique, le présent document passe en revue un large éventail de recommandations d’action formulées par l’OCDE pour encourager la croissance à long terme – qui figurent dans Objectif croissance et les Perspectives économiques – et cherche à déterminer si les actions recommandées favorisent la stabilité macroéconomique ou si des arbitrages s’imposent.
Bien qu’ils représentent plus de dix pour cent de la consommation finale des ménages dans la zone euro, les coûts de logement qui sont supportés par les propriétaires occupants ne sont pas inclus dans l’indicateur d’inflation employé par la Banque centrale européenne. L’exclusion de ces coûts a-t-elle enfoncé un coin entre l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) et le coût de la vie ? Pour répondre à cette question, une mesure du coût d’usage du capital a été construite pour les logements occupés pour chacun des pays appartenant à la zone euro (à l’exception du Luxembourg). Il s’agit d’une mesure du coût net d’impôts et de taxes, qui tient compte à la fois des taxes foncières et des allégements d’impôt dont bénéficient les propriétaires occupants. Cette mesure est ensuite adjointe à l’IPCH pour obtenir une évaluation de l’inflation « élargie ». Pour les besoins de la comparaison, une autre estimation a été effectuée en utilisant des loyers imputés. La principale conclusion est que les coûts du logement pour les propriétaires occupants font une différence. Une autre conclusion importante est que l’impact de ces coûts dépend sensiblement de la méthode qui est employée pour les intégrer à l’indice de prix. En conclusion, l'étude examine la question du choix de la méthode du point de vue des opérateurs de la politique économique. "Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de Euro area, 2005. (www.oecd.org/eco/etudes/zoneeuro)"
Le marché du logement finlandais est volatile. Après avoir diminué de manière significative durant la crise financière mondiale, les prix des logements et l'investissement résidentiel se sont redressés et ont atteint de nouveaux sommets. Ce document de travail utilise un petit modèle économétrique pour évaluer le rôle des fondamentaux dans les évolutions des prix des logements et de l’investissement résidentiel. Les valorisations actuelles des logements et l'investissement résidentiel sont globalement conformes estimations du modèle. La volatilité du marché du logement est exacerbée par les fluctuations de l'économie, qui compte tenu de sa taille et de son ouverture est vulnérable aux chocs extérieurs. Les caractéristiques structurelles du marché du logement le rendent également sujet à la volatilité. Le document décrit les caractéristiques institutionnelles du marché du logement finlandais qui influent sur la volatilité des prix et la réactivité de l'offre de logement. Celles-ci concernent la répartition entre propriétaires et locataires, la fiscalité du logement et les subventions, le logement social, le financement, l'aménagement du territoire, et la concurrence dans l'industrie de la construction.
La croissance en Inde s’est sensiblement améliorée depuis une vingtaine d’années, mais les performances sont inégales d’un secteur ou d’un État à l’autre. Si certaines industries de services, notamment dans le secteur des technologies de l’information et des communications, sont désormais très compétitives sur les marchés mondiaux – à l’origine de gains considérables pour les salariés et les investisseurs – les industries manufacturières restent à la traîne et n’ont commencé que récemment à améliorer leur performance. Les écarts se sont creusés, les entreprises des États et secteurs dotés des institutions les plus efficaces allant de l’avant, tandis que celles des États et secteurs plus strictement réglementés accusaient plus encore leur retard. D’où un paysage concurrentiel fort dissemblable d’un secteur ou d’un État à l’autre, et une forte concentration, notamment aux mains de la puissance publique, dans plusieurs secteurs d’activité. S’il faut y voir pour une part un héritage du système des autorisations administratives, les évolutions ont été politiquement délicates, rendant plus difficile l’expansion du secteur manufacturier que celle du secteur des services. Il est impératif de poursuivre les réformes institutionnelles, en privilégiant la réglementation des marchés de produits et du travail, aux niveaux aussi bien de l’administration centrale que des États. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’Inde 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/inde).
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