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L’article analyse comment les risques macroéconomiques sont répartis au niveau international et individuel. Il propose des réformes qui pourraient contribuer à une meilleure redistribution de ces risques. Premièrement, au niveau international, le papier analyse l’opportunité des dispositifs d’assurance ainsi que des politiques de partage et de réduction des risques macroéconomiques. Deuxièmement, au niveau individuel, l’article évalue comment les individus peuvent protéger leurs patrimoines et revenus du travail et du capital à l’encontre de différents chocs macroéconomiques. Il analyse les limites et rôles souhaitables des dispositifs privés et publics de répartition des risques. Enfin, l’article modélise les effets de court terme de certains chocs macroéconomiques – dont les crises financières – sur différents groupes d’individus et propose une nouvelle analyse empirique de l’impact des institutions sur la répartition des risques macroéconomiques. Les bas revenus, et en particulier les jeunes, semblent les groupes les plus affectés par les chocs macroéconomiques. Les institutions de protection sociale et elles favorisant les transitions apparaissent contribuer à la redistribution des risques entre niveau de revenus. Cette analyse permet d’identifier quatre grands modèles de répartition des risques parmi les pays de l’OCDE et du BRIICS.

Il est important d’améliorer les performances du secteur des services pour renforcer la croissance économique globale. Celui-ci est en effet devenu dans tous les pays de l’OCDE le secteur le plus important sur le plan quantitatif. Le rôle croissant des services ne résulte pas seulement d’une réaffectation des ressources en direction de cette branche d’activité, dont la productivité augmente peu. D’autres facteurs entrent en ligne de compte du côté de la demande, comme la forte élasticité revenu de la demande de certains services, l’évolution démographique, la fourniture de certains services à titre de biens publics et le rôle croissant des services en tant que fournisseurs de facteurs de production intermédiaires. Les données empiriques dont on dispose montrent que l’emploi et la productivité progressent peu dans plusieurs domaines. La forte intensité de main-d’œuvre de nombreux secteurs de services peut réduire les possibilités de croissance de la productivité. L’innovation est ...

Faire passer les investissements publics et privés du « brun » au vert » est un aspect essentiel de la lutte contre le changement climatique. L’accord sur le climat post-2020 qui doit être adopté à la COP21, en décembre 2015, peut jouer un grand rôle dans ce contexte en mettant en lumière l’importance d’une telle réorientation des investissements. Ce rapport étudie comment l’accord de 2015 pourrait stimuler une mobilisation accrue de financements climatiques. Pour ce faire, il dresse un état des lieux des environnements et des mécanismes de financement existants, en passant en revue les dispositifs institutionnels internationaux en vigueur dans le cadre de la CCNUCC afin de déterminer comment obtenir des financements équilibrés, une coordination, une organisation efficace et une complémentarité entre les institutions. Le rapport met également en évidence l’importance d’un environnement propice à l’intérieur des pays pour intensifier la mobilisation de financements climatiques publics et privés, et examine dans quelle mesure l’accord de 2015 pourrait renforcer les facteurs d’attraction et d’incitation en matière de mobilisation des capitaux. Le rapport décrit également comment l’accord pourrait faciliter un large recours à toute une panoplie d’instruments financiers et faire progresser la mise au point d’un système amélioré de mesure, de notification et de contrôle des financements climatiques.
À rebours des habitudes de secrets et d’opacité qui ont pu prévaloir par le passé, la transparence constitue désormais un moyen essentiel de mise en œuvre de la politique monétaire. Une étude approfondie des pratiques de onze banques centrales de la zone OCDE confirme la convergence vers toujours plus de transparence. Les résultats empiriques sont cohérents avec l’hypothèse selon laquelle la transparence contribue à l’efficacité de la politique monétaire : en moyenne, les cadres de politique monétaire qui fournissent un meilleur ancrage des anticipations d’inflation et une inflation plus stable s’appuient sur un niveau plus élevé de transparence. Malgré une tendance générale vers davantage de transparence, les pratiques de communication diffèrent encore sensiblement d’une banque centrale à l’autre. Les divergences sont particulièrement marquées s’agissant de la transparence à propos des procédures de décision et de l’orientation future de la politique monétaire. Bien que le degré optimal de transparence sur ces deux sujets demeure un objet de débat, le fait que les troubles financiers actuels obèrent les canaux traditionnels de transmission de la politique monétaire donne à ces deux questions une importance toute particulière.
Cet article utilise le modèle WITCH, un modèle d’équilibre général calculable à progrès technique endogène, afin d’explorer l’impact de diverses politiques climatiques sur les choix de technologies énergétiques et les coûts de stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre. Il apparaît que les prix courants et anticipés du carbone ont des effets puissants sur la dépense en R&D et la diffusion des technologies propres. Leur impact sur les coûts de stabilisation dépend de la nature de la R&D : une R&D améliorant l’efficacité énergétique de façon incrémentale a des effets limités, mais une R&D visant à l’émergence de nouvelles technologies sobres en carbone pourrait drastiquement réduire les coûts en cas de succès – notamment dans le secteur non-électrique, où de telles options sobres en carbone sont aujourd’hui rares. Les émissions provenant de sources multiples, garder un éventail d’options aussi large que possible influence davantage les coûts de stabilisation qu’améliorer certaines technologies spécifiques. Du fait des externalités internationales liées à la R&D, les coûts de stabilisation peuvent être encore réduits par une politique complémentaire de R&D mondiale. Cependant, un signal de prix fort est toujours nécessaire.

Ce papier propose une analyse empirique de l’ impact des politiques économiques et des institutions sur le marche du travail et le marche des biens sur la productivité et la dynamique des entreprises. Ce travail s’ appuie sur une nouvelle base de données d’ entreprises pour 10 pays de l’ OCDE , sur des données sectorielles pour un groupe plus large de pays, ainsi que sur un ensemble d’ indicateurs de réglementations et de caractéristiques institutionnelles. L’évolution de la productivité s’ explique largement par les performances intra-entreprises. Toutefois, la contribution des processus de démographie des entreprises ne doivent pas être négliges. Plus particulièrement, les nouvelles entreprises tendent a avoir un rôle important dans les secteurs des nouvelles technologies. De fortes réglementations sur le marche des biens ont un impact négatif sur la productivité des entreprises ; cela est d’autant plus le cas qu’ il existe un écart technologique important avec le leader ...

Le but de l’activité de l’OCDE sur Le rôle des systèmes nationaux de certification pour promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie est d’étudier l’influence qu’ont les systèmes de certification sur le volume, la répartition et la qualité de l’apprentissage à vie. Avec cette activité, l’OCDE espère aider les pays à promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie pour tous en mettant en avant les instruments utilisés au sein des systèmes de certification. Cet article va au-delà en termes de manières par lesquelles la certification peut influencer la participation à l’apprentissage tout au long de la vie et la qualité des expériences d’apprentissage. Un ensemble de 11 composantes et d’environ 60 sous composantes des systèmes de certification est proposé et défini. Un ensemble de 18 indicateurs est aussi proposé pour caractériser l’apprentissage tout au long de la vie. Si il y a une relation entre les systèmes de certification et l’apprentissage à vie qui ne soit pas une corrélation artificielle, alors il doit exister des mécanismes par lesquels cette relation survient. Ils sont au centre de cette activité et un ensemble de 11 mécanismes est proposé ainsi qu’une description de leurs effets potentiels sur les individus, les fournisseurs et les employeurs. Ces mécanismes peuvent aussi être des « moteurs » de l’apprentissage tout au long de la vie et chacun d’entre eux peut agir sur différentes parties prenantes de différentes manières et opérer différemment selon le contexte social, économique ou culturel. La complexité de ce domaine de recherche est donc reconnue. Cet article tente ainsi d’affiner la conceptualisation des mécanismes à l’oeuvre au travers des aspirations des individus, le comportement des fournisseurs et les besoins des employeurs. Il met aussi en avant quelques idées pour analyser les interactions qui sont au coeur de l’activité.
Ce papier examine le rôle des garanties dans les plans de retraite à cotisations définies, en particulier les garanties de rendement minium sur l'investissement pendant la phase d'accumulation. Le rapport utilise un modèle de marché financier stochastique dans lequel les demandes de garantie sont calculées en tant que dérivés financiers dans un contexte de marché financier (comme par exemple la valorisation d'une option put). Dans ce contexte, le rapport souligne la valeur de la garantie du capital, qui protège la valeur nominale des cotisations aux plans de retraite à cotisations définies. Toutefois, ces garanties ne peuvent être introduites relativement facilement que dans le contexte spécifique de ce rapport. Si les adhérents des plans à cotisations définies sont autorisés à modifier les périodes de cotisation ou les stratégies d'investissement, ou à changer de prestataire, cela poserait des défis importants pour une implémentation efficace et efficiente des garanties sur les rendements. Cela augmenterait la complexité et le coût d'administration des garanties.
Cette publication analyse l’évolution récente des régimes de pension privés dans la Fédération de Russie et examine leur rôle dans le contexte du système de retraite du pays. Elle met en regard le système de retraite russe et les pratiques en vigueur dans les pays de l’OCDE ainsi que les recommandations stratégiques formulées par l’Organisation. Ce rapport a pour objectif de faciliter les discussions en cours entre l’OCDE et la Fédération de Russie sur le système de retraite du pays. Ce document s’inspire largement de publications de l’OCDE, et notamment des dernières éditions du Panorama des pensions 2011 et des Perspectives de l’OCDE sur les pensions privées 2012. Il fait également fond sur l’examen de l’OCDE du marché du travail et des politiques sociales dans la Fédération de Russie, publié en décembre 2011.

L’objet principal de ce document est de rendre compte des conclusions d’une étude australienne relative à l’influence de la dynamique des entreprises sur la croissance de la productivité du travail enregistré en Australie dans les années 90. Comme pour d’autres pays, on constate que les effets intraentreprise sont plus importants que les effets nets d’entrée et de sortie. La période considérée est relativement courte (3 ans) et la représentativité de l’échantillon n’est pas sans défaut, mais l’étude montre que le comportement des entreprises australiennes a été plus proche du « modèle américain » que du « modèle européen ». Le présent document soulève par ailleurs un certain nombre de questions que pose l’utilisation du Business Longitudinal Survey pour ce type d’analyse ...

Cet article examine l’impact des systèmes de retraite et d’autres programmes de transferts sociaux sur la décision de départ à la retraite des hommes âgés dans les pays de l’OCDE. Pour chacun des groupes d’âge 55-59, 60-64 et 65+, un nouveau panel (22 pays de l’OCDE sur 1969-1999 ou des périodes plus courtes dans certains cas) de données concernant les incitations au départ à la retraite est construit pour un travailleur illustratif. L’analyse se concentre principalement sur la taxe implicite sur la poursuite du travail pour cinq années supplémentaires, qui synthétise différentes dimensions des incitations au départ à la retraite telles que le taux d’accumulation des droits à pension mais aussi, dans une moindre mesure, la disponibilité et la générosité des prestations. Il existe actuellement entre pays de l’OCDE une importante dispersion des taxes implicites sur la poursuite du travail engendrées par les systèmes de retraite et de préretraite : elles sont élevées dans la plupart ...

Ce rapport présente des comparaisons internationales concernant la contribution des technologies de l’information et des communications (TIC) à la croissance de la production et de la productivité au cours des années 90. Il opère une distinction entre les branches manufacturières et de services produisant des TIC, les branches manufacturières et de services utilisant de façon intensive les TIC et le reste de l’économie (le secteur « hors TIC »). On y trouvera des mesures de la contribution apportée par chaque secteur à la croissance ainsi qu’à l’accélération de la croissance de la production, de l’emploi et de la productivité du travail dans dix grands pays de l’OCDE durant les années 90. La principale conclusion qui se dégage de l’étude est que les écarts de progression de la productivité entre les Etats-Unis et la plupart des pays européens s’expliquent en partie par l’existence aux Etats-Unis d’un secteur producteur de TIC plus grand et plus productif, mais aussi par l’apport plus ...

Une réforme ambitieuse a été engagée en 2002 au Portugal pour accroître l’efficience du système de santé. Contrairement aux tentatives précédentes de réformes graduelles, qui n’ont jamais été totalement mises en œuvre, la stratégie consiste à susciter un big-bang dans le secteur de la santé, rendant les efforts de réforme pour l’essentiel irréversibles. Cette réforme a deux objectifs principaux : améliorer la qualité des services de santé publique sans augmenter les coûts et réduire le taux de croissance sous-jacent des dépenses de santé publique à moyen terme. Les nouvelles législations incluent: la séparation des fonctions de réglementation, de financement et de prestation de services de santé publique ; la mise en place de nouvelles modalités de financement pour les prestataires, qui imposent des contraintes budgétaires plus rigoureuses ; l’introduction d’incitations en faveur de la productivité, de la gestion et de l’amélioration de la qualité; la possibilité pour le secteur ...

Cette étude fournit des estimations des taux de rendement privés de l'éducation supérieure, pour les hommes ainsi que pour les femmes, dans 21 pays de l'OCDE et pour les années comprises entre 1991 et 2005. Les rendements sont calculés en estimant les primes sur le marché du travail à partir de données individuelles comparables entre les pays. Ces primes sont ensuite corrigées par des facteurs fiscaux et par les coûts de l'éducation. Les rendements d'une année supplémentaire d'enseignement supérieur sont en moyenne supérieurs à 8%, et varient dans un intervalle de 4% à 15% entre pays et pour la période considérée. Les rendements sont à peu près les mêmes pour les hommes et pour les femmes. Dans l'ensemble, une légère tendance à la hausse apparaît dans la période d'observation. L'étude examine l’influence des différentes politiques sur les incitations individuelles à investir dans l'éducation supérieure et propose des estimations de l'impact des réformes sur ces incitations.
Après une forte baisse lors de la crise économique mondiale et une reprise ultérieure, le prix du pétrole brut est resté globalement stable depuis quelques années. Ce document examine les déterminants de la demande et de l?offre de pétrole et, par conséquent, du prix de cette ressource. Un ensemble d?équations de demande estimées pour les pays membres et non membres de l?OCDE est combiné à des hypothèses sur le comportement de l?offre pour analyser l?effet d?un éventail de scénarios macroéconomiques et politiques sur la tendance future du prix du pétrole. Cette analyse suggère que le retour de la croissance mondiale à un niveau légèrement inférieur au taux observé avant la crise pourraient entrainer le prix du baril de Brent d?ici 2020 bien au-dessus du niveau observé début 2012. Cette hausse principalement tirée par une demande soutenue des pays non membres de l?OCDE, notamment la Chine et l?Inde. Cette hausse du prix du pétrole a peu de chance d?être régulière. Des modifications soudaines de l?offre ou de la demande de pétrole peuvent avoir des effets importants sur les prix du pétrole à court terme.
La réactivité de l'offre de logements à l'évolution des prix a des implications importantes pour l'évolution des prix du logement et la vitesse d'ajustement des marchés du logement. Ce document estime l'élasticité-prix à long terme de l'offre de nouveaux logements dans 21 pays de l'OCDE basée sur une approche stock-flux du marché du logement et un modèle à correction d’erreurs. Selon les estimations, la réactivité de l'offre de logements aux changements de prix varie considérablement selon les pays. L’offre de logements nouveaux est relativement plus souple en Amérique du Nord et certains pays nordiques, tandis qu'elle est plus rigide dans les pays du continent européen et au Royaume-Uni. La réactivité de l'offre ne dépend pas seulement des caractéristiques géographiques et urbaines, mais aussi des politiques publiques, telles que les règles d'urbanisme et d'utilisation du sol. Les estimations sont globalement en ligne avec les rares estimations disponibles sur la réactivité de l'offre de logements dans les pays de l'OCDE.
Après avoir atteint des sommets dans la première moitié de l’année 2008, les déséquilibres mondiaux ont largement baissé durant la crise de 2008-09, reflétant en partie des facteurs cycliques tels que la contraction de la demande intérieure liée notamment à l’éclatement des bulles immobilières dans de nombreux pays déficitaires, ou bien des diminutions importantes dans les flux internationaux de capitaux, les taux d’intérêt et les prix des matières premières. Ce papier soutient que les cycles liés à la conjoncture et au marché du logement expliquent à eux seuls environ la moitié de la baisse des déséquilibres mondiaux, tandis que les mouvements des taux de change et les corrections budgétaires seulement un cinquième. Un éventail de scénarios stylisés pour les principales zones commerciales qui étendent les projections à courtterme des Perspectives économiques de l’OCDE No. 93 de mai 2013, jusqu’en 2020 suggère qu’en l’absence d’une révision des politiques au-delà de 2014, les déséquilibres mondiaux pourraient remonter du fait de la fermeture des écarts de production et de la normalisation sur le marché des logements, mais toutefois à des niveaux inférieurs au sommet d’avant la crise. Des ajustements budgétaires ambitieux pour les pays avec les plus importants déséquilibres budgétaires, ajoutées à des réformes structurelles sélectionnées peuvent contrebalancer la remontée cyclique des déséquilibres mondiaux et empêcher des positions nettes extérieures divergentes. En outre, des révisions ambitieuses des politiques budgétaires et structurelles fourniraient une marge en cas de réalisation de risques à la hausse sur les déséquilibres mondiaux, tels qu’un nouveau boom immobilier qui viendrait d’une remontée des flux internationaux de capitaux ou bien des prix du pétrole plus élevés.

Un modèle de convergence de base mesure l’effet à long terme du capital humain et de l’investissement physique sur la production potentielle pour un panel de pays de l’OCDE. L’investissement public et ses composantes y sont ajoutés. Les estimations suggèrent que l’investissement public a un effet positif sur la croissance et sur la productivité du travail à long terme. L’investissement public peut également accroître la vitesse de convergence des pays en voie de rattrapage. L’investissement public est plus bénéfique dans certains domaines que d’autres. C’est particulièrement le cas de l’investissement public dans la santé et dans la recherche et le développement. Il est également prouvé que les gains de croissance découlant de l’accroissement des investissements publics pourraient baisser à un niveau élevé de stock de capital public en raison de rendements décroissants.

Ce document explore l’économie politique de l’ajustement budgétaire. Il commence par examiner l’existence et les sources d’un biais en faveur des déficits. Parmi ces sources on peut citer les facteurs de politique économique et de gouvernance, les attitudes de la population, le rôle des marchés financiers et le manque de précision concernant les cibles de dette à atteindre. Il s’intéresse ensuite aux facteurs exogènes ou liés à l’action des pouvoirs publics qui affectent le succès des efforts d’assainissement des finances publiques. Enfin le rôle des institutions budgétaires est abordé, y compris celui des règles budgétaires et des agences autonomes. La dernière section s’interroge sur la façon dont la crise financière a modifié l’économie politique de la politique budgétaire en donnant quelques pistes sur ce qui pourrait s’avérer nécessaire pour rétablir une trajectoire de consolidation et la rendre moins vulnérable aux rechutes.
De nombreux pays de l'OCDE s'attendent à enregistrer de forte hausses de leurs dépenses publiques en raison du vieillissement démographique et d'autres tendances structurelles lourdes. Presque tout le monde s'accorde à reconnaître qu'il est nécessaire de rétablir la viabilité des finances publiques, mais peu de progrès ont été enregistrés. Il se pourrait que certains décideurs considèrent que la mise en oeuvre de mesures puisse être reportée pour quelques années sans qu'il n'en coûte beaucoup. Cette étude met en cause ce jugement en proposant un modèle du coût politique de la consolidation budgétaire. Le résultat principal est que même un court délai augmente le coût politique de la consolidation de manière importante lorsqu'au final les décideurs sont confrontés à une date limite à laquelle la viabilité budgétaire doit être rétablie. Ce résultat est très robuste à des changements d'hypothèses ou de spécification. Une variante du modèle montre qu'avec un horizon temporel infini l'incitation à consolider est plus faible, ce qui souligne combien il importe de fixer une date limite. Ce document se rapporte à l'Étude économique de zone euro 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/zoneeuro).
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