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La littérature récente sur les interventions de banques centrales sur le marché des changes a négligé l’interdépendance potentielle qui peut exister entre ces opérations et la politique monétaire. Pourtant, la question de l’interdépendance se pose même lorsque les économies adoptent un ciblage inflation, en particulier pour les pays émergeants, car les banques centrales se réservent, en général, ouvertement le droit d’intervenir pour calmer les désordres de marché, accumuler des réserves, ou réajuster le niveau du taux de change lorsque celui-ci ne semble pas en phase avec les fondamentaux. Cet article utilise un modèle de friction afin d’estimer une fonction de réaction sur le marché du change et les effets marginaux qui y sont associés pour le Brésil et la République Tchèque, à partir du moment où ces deux pays ont adopté un ciblage d’inflation (i.e., respectivement 1999 et 1998). Les principaux résultats sont que : i) les interventions visent principalement à réduire la volatilité du taux de change dans les deux pays, toutefois, la Banque centrale brésilienne réagit également aux déviations du taux de change par rapport à la tendance de moyen terme ; ii) il y a une forte asymétrie dans le comportement des banques centrales : les interventions sont plus importantes et plus probables lorsque la banque centrale doit déprécier plutôt qu’apprécier sa monnaie ; enfin iii) la politique d’interventions semble être indépendante de la politique monétaire pour le Brésil, alors qu’elles sont liées dans le cas de la République tchèque.
Cet article, utilisant des données relatives à 24 pays de l’OCDE sur les 25 dernières années, examine comment et dans quelles circonstances des ajustements budgétaires sont affectés par les conditions monétaires. Les ajustements budgétaires interviennent le plus souvent lorsque d’importants déficits menacent la soutenabilité des finances publiques, ou lorsque d'autres indicateurs macroéconomiques -- inflation, taux de change ou niveau de chômage -- sont très dégradés. En contrôlant ces variables, l’article apporte des preuves économétriques robustes suivant lesquelles les efforts de consolidation budgétaire ont davantage de chance d’être mis en oeuvre et couronnés de succès si la politique monétaire est accommodante dans la période initiale de l’ajustement, contribuant ainsi à amortir l’effet défavorable pour la croissance du resserrement budgétaire. Le lien n’est cependant pas mécanique, comme l’atteste l’existence d’épisodes de desserrement monétaire suivis d’un abandon des efforts d’ajustement fiscal. Par ailleurs, si l’indépendance des banques centrales fait explicitement obstacle à une réponse directe de la politique monétaire aux opérations budgétaires, l’article montre que la qualité de l’ajustement fiscal peut indirectement influer sur les banques centrales et les marches financiers. Par exemple, les taux d'intérêt à court et long terme semblent se replier davantage si l’ajustement budgétaire prend la forme d’une maîtrise stricte des dépenses courantes. Au total, l’influence entre l’ajustement budgétaire et la conduite de la politique monétaire est réciproque mais l’article montre que, même en contrôlant la qualité d'ajustement budgétaire, la politique monétaire continue à influencer la probabilité d’une consolidation des finances publiques d’être menée à bien.

Cet article évalue l'effet des différences internationales d’imposition sur le choix de l'emplacement des brevets par les entreprises multinationales. L'analyse est basée sur un large échantillon de brevets et d’entreprises des bases de données OCDE-PATSTAT et OCDE-ORBIS sur 2004-10. L'approche consiste à comparer le nombre de demandes de brevets d'entités de multinationales ayant différents liens vers d'autres pays et donc différents ensembles de choix de localisation, tout en contrôlant pour les autres facteurs qui influent sur le comportement en matière de brevets. Les résultats suggèrent qu’un niveau plus faible d’impôt sur les sociétés, soit sous la forme d'un taux légal inférieur soit d’un régime de propriété intellectuelle préférentiel, est associé à davantage de demandes de brevets. Tant la localisation des activités de recherche, qui est approchée par le lieu de résidence des inventeurs de brevets, que la propriété juridique des brevets seraient sensibles à l'impôt sur les sociétés. Par exemple, une baisse de 5 points de pourcentage du taux d'imposition préférentiel sur le revenu de brevet est associée à une augmentation de 6% des demandes de brevet. En moyenne, environ deux tiers de l'augmentation provient de brevets inventés dans le pays en question et un tiers des brevets inventés à l'étranger, mais l'importance relative de ces deux effets est susceptible de varier en fonction de la conception du régime préférentiel et plus particulièrement de l'existence d'exigences de localisation d’activité. En outre, de fortes mesures anti-évitement contre la planification fiscale réduiraient selon les estimations de l’article les transferts de brevets par les multinationales.

L’investissement dans les réseaux d’infrastructure est susceptible d’encourager la croissance économique de long terme dans les pays de l’OCDE. De surcroît, il peut avoir un effet positif sur la croissance qui va au-delà de l’effet du stock du capital en raison des économies d’échelles, de l’existence d’externalités de réseaux et des effets bénéfiques sur la concurrence. Ce document, qui fait partie d'un projet sur les liens entre l'infrastructure et la croissance et le rôle des politiques publiques, présente les résultats sur les liens avec la croissance d'une variété de méthodes économétriques. Des résultats fondés sur des séries temporelles indiquent que l’investissement dans les infrastructures a un effet positif sur la croissance économique. Les résultats suggèrent que cet effet varie entre pays et secteurs ainsi que dans le temps. Dans certains cas, ces résultats indiquent un possible sur-investissement qui pourrait provenir d’une utilisation peu efficace des infrastructures. Par le biais d’un moyennage Bayésien de régressions de croissance effectuées en coupe instantanée, nous démontrons que l’investissement d’infrastructure dans les secteurs des télécommunications et de l’électricité (mais pas dans les réseaux ferroviaire et routier) a une influence positive et robuste sur la croissance. De plus, cet effet est non-linéaire car il est plus important si le stock du capital est moins élevé.
Ce rapport passe en revue les éléments d’information disponibles sur l’investissement des fonds de pension dans les infrastructures sur les « nouveaux » marchés, qui englobent un certain nombre de pays non membres de l’OCDE, comme l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie, ainsi que certains pays membres comme le Chili et le Mexique. Dans les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine examinés, les fonds de pension nationaux investissent plus de 15 milliards USD dans les projets d’infrastructure, soit environ 1.3 % du total des actifs sous gestion (1.1 billion USD en date de décembre 2010). Compte tenu de leur taille, les fonds de pension étrangers pourraient être une source de financement potentiellement importante, mais la plupart d’entre eux n’investissent que depuis peu dans des projets d’infrastructure et concentrent leur attention sur les marchés matures. En conclusion, le rapport formule un ensemble de recommandations d’action en vue de faciliter les investissements dans les infrastructures sur les nouveaux marchés.
Les inégalités de revenus et la pauvreté relative aux États-Unis sont parmi les plus élevées de l’OCDE et se sont considérablement accentuées au cours des dernières décennies. Ces phénomènes se doublent d’un certain nombre d’autres données préoccupantes, notamment la faiblesse de la mobilité sociale intergénérationnelle et l’évolution du revenu réel de nombreux ménages. Une structure de croissance plus inclusive impliquerait de combler les écarts dans la situation et les opportunités offertes aux différents groupes sociaux et un plus large partage des bénéfices de la croissance. La présente étude passe en revue les causes des inégalités de revenus et de la pauvreté relative aux États- Unis par rapport aux pays de l’OCDE, notamment le rôle du système de prélèvements et de prestations, et propose des mesures pour promouvoir une croissance mieux partagée. L’ampleur des inégalités de revenus s’explique dans une large mesure par la forte dispersion des revenus du travail, à laquelle il faudrait s’attaquer en réformant l’éducation pour que les étudiants issus de milieux défavorisés puissent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour réaliser pleinement leur potentiel. En outre, le système de prélèvements et de prestations contribue moins à la redistribution du revenu que dans d’autres pays de l’OCDE. À condition d’être bien étudiées, des réformes favorisant une croissance inclusive pourraient également aider à réduire les distorsions de marché induites par le système actuel de prélèvements et de prestations. En particulier, la suppression progressive des dépenses fiscales en faveur des particuliers et des entreprises, qui favorisent les hauts revenus de manière disproportionnée, aurait pour effet d’atténuer les inégalités de revenus et d’améliorer l’allocation des ressources. De même, les transferts sociaux pourraient être employés plus efficacement à faire reculer la pauvreté si l’on ciblait mieux les bénéficiaires réellement nécessiteux tout en réduisant la complexité administrative des programmes.
Les résultats de l’Indonésie sur le front de la croissance s’améliorent, amélioration qui s’inscrit dans le prolongement d’une phase de lente reprise après la crise financière de 1997-98. L’investissement suit une pente ascendante, malgré un climat des affaires très peu porteur. Le chômage demeure élevé et l’emploi dans le secteur informel très largement répandu. La politique budgétaire est conduite de façon responsable et aussi plus décentralisée. La politique monétaire s’articule désormais autour d’un dispositif de ciblage de l’inflation. D’après ce document, les principaux obstacles au relèvement du potentiel de croissance de l’économie indonésienne se situent du côté de l’offre. L’Indonésie va devoir s’efforcer d’offrir aux entrepreneurs des conditions d’ensemble plus propices au développement de leurs activités et de mieux utiliser le facteur travail pour mettre son économie sur une trajectoire de croissance plus prometteuse. L’écart de revenu par rapport aux pays de l’OCDE n’est pas négligeable et plusieurs années de croissance soutenue seront nécessaires pour le combler. Ce Document de travail se rapporte à l’Évaluation économique de l’OCDE de l’Indonésie, 2008 (www.oecd.org/eco/etudes/indonesie).
L'inflation est devenue beaucoup moins sensible aux fluctuations du chômage au cours des dernières décennies. Une explication couramment avancée à cet égard, est que l'ancrage des anticipations d'inflation s'est amélioré. Ni cette explication ni l'approche économétrique retenue ne sont nouvelles, mais un des apports de ce document tient au fait que nous y utilisons deux spécifications économétriques différentes pour l'ensemble des économies de l'OCDE, celles-ci correspondant à l'« ancienne » et à la « nouvelle » spécifications employées pour calculer les mesures de l'écart de chômage sur lesquelles reposent les prévisions des Perspectives économiques de l'OCDE. L'ancienne spécification employée par l'OCDE peut être caractérisée comme une courbe de Phillips « rétrospective » classique, suivant laquelle l'inflation est expliquée en partie à l'aide d'un modèle autorégressif à retards échelonnés appliqué à l'inflation antérieure, représentant à la fois l'inertie de l'inflation et les anticipations d'inflation formées sur la base des récents résultats d'inflation. Inversement, la nouvelle approche consiste à ajuster cette spécification de manière à intégrer la notion que les anticipations d'inflation sont ancrées aux alentours de l'objectif d'inflation de la banque centrale. La principale conclusion de ce document est que la nouvelle approche donne systématiquement de meilleurs résultats que l'ancienne pour une écrasante majorité de pays de l'OCDE sur une période d'observation récente. Par rapport à la spécification rétrospective, l'approche fondée sur les anticipations ancrées tend également à mettre en évidence des écarts de chômage plus importants pour les pays où le taux de chômage effectif a le plus augmenté. En outre, la courbe de Phillips fondée sur des anticipations ancrées réduit les révisions en temps réel de l'écart de chômage, même si celles-ci restent d'une ampleur préoccupante, dans le cas des pays où le chômage a fortement varié.
L’inégalité des revenus et la pauvreté relative parmi la population active ont progressé au Japon jusqu’à des niveaux supérieurs à la moyenne de l’OCDE. Cette évolution s’explique en partie par le dualisme du marché du travail - la proportion croissante de travailleurs non réguliers, qui sont rémunérés sensiblement moins que les travailleurs réguliers - ainsi que par d’autres facteurs comme le vieillissement de la population active. Les dépenses sociales en pourcentage du PIB se sont accrues du fait du vieillissement de la population, mais restent inférieures à la moyenne de l’OCDE, alors que le pourcentage de ces dépenses allant aux ménages à bas revenu est faible. L’incidence des dépenses sociales sur l’inégalité et la pauvreté est donc peu marquée, par rapport à ce qui est le cas dans les autres pays de l’OCDE, et insuffisante pour compenser la dégradation du revenu marchand. Les possibilités d’augmentation des dépenses sociales sont limitées par la situation budgétaire. Pour inverser la tendance à l’aggravation de l’inégalité et de la pauvreté, il faudrait plutôt mettre en oeuvre des réformes visant à réduire le dualisme du marché du travail et à mieux cibler les dépenses sociales sur les ménages à faible revenu, en particulier les pères ou mères célibataires. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Japon, 2006 (www.oecd.org/eco/etudes/japon).
Les inégalités de revenu se sont atténuées depuis le début des années 2000 mais elles restent beaucoup plus fortes que dans la plupart des autres pays. Si le fonctionnement du marché du travail est le principal facteur à l'origine de ces inégalités, il convient de noter que la richesse – et donc les revenus du capital – est aussi très inégalement répartie alors que les impôts et prestations sociales n'ont qu'un faible impact redistributif. Le montant des prélèvements obligatoires en pourcentage du PIB reste faible. Les taxes sur la consommation, qui tendent à être régressives, ont un poids prépondérant. La progressivité des impôts sur le revenu est amoindrie par les dispositifs d'allègements qui bénéficient aux plus fortunés et favorisent l'évasion fiscale. Le système fiscal devrait être réformé afin de renforcer sa progressivité et d'augmenter les recettes qui pourraient être utilisées pour mettre en place des politiques sociales plus ambitieuses. Les prestations sociales sont peu élevées et dominées par des programmes non-redistributifs, en particulier les pensions contributives. Les taux de scolarisation ont augmenté mais la qualité de l'éducation et l'équité d'accès, en particulier pour l'université, restent des défis importants. De même pour la santé, si des progrès remarquables ont été faits concernant la couverture, rendue presque universelle, le financement et l'organisation du système de santé pourraient être réformés afin d'augmenter la qualité des soins et de réduire les incitations au travail informel.
Les inégalités de revenu se sont atténuées depuis le début des années 2000 mais elles restent beaucoup plus fortes que dans la plupart des autres pays. La situation sur le marché du travail explique dans une large mesure ces inégalités, avec un taux de chômage qui reste élevé, un vaste secteur informel et d'amples écarts de salaires révélant un très net avantage pour ceux qui ont fait des études supérieures. La réduction des inégalités de revenu est un objectif important du gouvernement. Pour l'atteindre, il est nécessaire d'améliorer les performances du marché du travail. Réformer le système éducatif pour garantir un meilleur niveau de connaissances pour tous et améliorer la formation professionnelle contribueraient à améliorer l'offre de main d'oeuvre et la productivité. La création d'emplois dans le secteur formel reste néanmoins fortement entravée par des réglementations du travail restrictives, en particulier des coûts non-salariaux particulièrement importants et un salaire minimum qui est élevé par rapport aux revenus moyens. La réforme fiscale de 2012 réduit les coûts non-salariaux mais des mesures plus ambitieuses sont nécessaires pour créer des conditions and incitations plus favorables à la création d'emplois dans le secteur formel.
Le pétrole fournit la quasi-totalité du carburant pour les transports. Or le prix du pétrole brut (FOB-Free on board) ne constitue pour l’instant qu’une petite partie des coûts du transport, moins du cinquième. Les quatre cinquièmes des coûts du transport proviennent des frais d’exploitation, des salaires et de la fiscalité. Néanmoins, si la raréfaction du pétrole venait à faire exploser les coûts du carburant, elle produirait des effets négatifs forts. Une multiplication par 8 du prix du pétrole (par rapport à 2007) doublerait le coût des transports de marchandises. Toutefois la hausse de coûts serait suffisamment uniforme pour que les exploitants puissent les répercuter sur les clients sans que la concurrence ne soit profondément modifiée. Les petits exploitants ne pouvant pas s’organiser pour optimiser les chargements et les itinéraires seraient les plus menacés. La mobilité des personnes serait par contre très touchée sur deux aspects : la voiture particulière et l’aviation. Le cas de l’aviation est bien connu (surtaxes kérosène), par contre le problème du transport individuel –qui consomme environ la même quantité de carburant que l’aviation par passager et par kilomètre- risque d’aboutir à une société où seuls les citoyens les plus aisés restent réellement mobiles.
Cet article étudie les implications pour les politiques monétaire et budgétaire des écarts de production en période de crise. L’élargissement des écarts de production observé dans les principales économies de l’OCDE dans le sillage de la crise récente a été principalement le résultat d’écarts de productivité totale des facteurs, excepté aux États-Unis où il a principalement résulté d’une augmentation significative de l’écart de chômage. Comme indiqué par des règles de Taylor estimées, les écart de production influencent les taux d’intérêt contrôlés par les banques centrales, et constituent en principe des indicateurs importants pour guider les décisions de politique monétaire. Toutefois, ces écarts sont estimés avec une grande marge d’incertitude, en particulier lorsque composés principalement d’écarts de PTF. Étant donné la forte incertitude entourant les estimations d’écarts de production à ce jour, la politique monétaire devrait accorder plus de poids à des indicateurs alternatifs des pressions inflationnistes comme la fixation des salaires, les tendances des coûts unitaires du travail et un large éventail d’indicateurs d’anticipations d’inflation. La chute récente des marges observée dans certains pays pourrait, par exemple, se traduire par une modération salariale et par des pressions à la hausse des prix lorsque les entreprises tentent de rétablir leurs marges. Aux États-Unis, l’important écart de chômage pourrait également garder l’inflation salariale sous pression en dépit de l’aplatissement de la courbe de Phillips, dans la mesure où l’ajustement des salaires a jusqu’à présent été limité. Ces pressions à la baisse ne devraient toutefois pas entraîner de spirale déflationniste tant que les anticipations d’inflation restent ancrées. Concernant la politique budgétaire, les écarts de production demeurent des éléments utiles pour évaluer la position budgétaire ajustée du cycle, les mesures des soldes structurels étant relativement robustes à l’incertitude des écarts de production.
Dans les systèmes de pension à comptes individuels, les membres supportent les risques et les conséquences de leurs décisions d'investissement. Si les participants se comportent comme le prédit la théorie économique, le fait qu‘ils assument cette responsabilité doit améliorer leur bien-être car ils réaliseront des investissements et détiendront un portefeuille d‘actifs financiers présentant un couple risque-rendement qui sera cohérent avec leur horizon d'investissement, avec leur degré d'aversion au risque et avec les autres types d‘actifs qu'ils détiennent, notamment en termes de capital humain et, le cas échéant, d'immobilier. Les économistes du comportement et les recherches empiriques ont toutefois montré que, dans la réalité, les membres des systèmes de pension à comptes individuels ne savent pas particulièrement bien gérer leur épargne retraite, parce qu‘ils n‘ont pas les connaissances nécessaires pour résoudre le problème de l'optimisation, ou parce qu'ils n‘ont pas la volonté suffisante pour mettre en oeuvre les décisions nécessaires ou, parfois encore, parce qu'ils pèchent par excès de confiance. Dans ce document, on observe dans quelle mesure les membres des plans font des choix d'investissement actifs et on examine les mesures qui ont été prises par les pouvoirs publics pour faciliter ces choix. On procède, par ailleurs, à une analyse comparative de la situation dans dix pays qui ont introduit des possibilités de choix des investissements, durant la phase d'accumulation, dans leur système de pension à comptes individuels.

Le présent document s’intéresse à l’évolution de la structure industrielle du secteur manufacturier au Canada de même qu’à son lien avec le changement technologique en examinant l’adoption de technologies de pointe et son rapport avec le processus de croissance stochastique dans la population des usines. Il s’articule autour du point de vue selon lequel la croissance est un processus stochastique dans lequel intervient l’apprentissage. L’expérimentation des nouvelles technologies récompense certaines enterprises à croissance et à rentabilité supérieures. Pour savoir lesquelles, on y examine le rapport entre la croissance et le choix de différentes stratégies technologiques.

Le document étudie l’évolution de ce processus en sondant la relation entre l’adoption de nouvelles technologies et la performance des usines dans le secteur manufacturier; cela se fait par la combinaison de données transversales sur les technologies de pointe à des données de panel longitudinales sur la ...

Foot and Mouth Disease (FMD) is one of the most contagious animal diseases. Because of the easy transfer between animals, FMD is of importance to the domestic market, but also to international agricultural trade. Infected countries are often confronted with rigorous measures implemented by their trading partners. The guidelines set out by the World Organization for Animal Health (OIE) define the waiting period after which a country that experienced an FMD epidemic can be declared as free of the disease for international trade purposes. In order to minimize the duration of this period, infected developed countries have often implemented mass slaughter strategies. The aim of the paper is to examine the impact of alternative control strategies on the domestic market of the infected country and on international markets. The paper provides a description of the different options for policy intervention in case of a FMD epidemic. It gives an overview of the history of FMD in OECD and selected non-OECD countries including the policy measures taken to fight the disease. A quantitative assement combining the Aglink-Cosimo and the GTAP model is presented.
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Dans un contexte où le rôle des dispositifs de retraite privés et par capitalisation s'accroit et où les dispositifs de retraite privés sont sensibles au climat économique, il existe un besoin croissant d'information comparable et fiable sur les plans de retraite privés afin de mieux contrôler l'adéquation du revenu de retraite et le rôle des dispositifs privés dans le revenu de retraite. Les indicateurs clés qui permettent de mesurer dans quelle mesure les dispositifs privés de retraite contribuent à l'adéquation des pensions sont le niveau de couverture atteint par les pensions privées au sein de la population active des pays, les cotisations effectuées dans les fonds de pension et les compte de retraite personnels, et les prestations payées aux retraités. Ce document fournit l‘évaluation des bases de données disponibles permettant l‘estimation de la couverture, des cotisations et des prestations des pensions privées et discute des moyens d‘utiliser les bases de données disponibles afin de mieux informer les discussions politiques sur le rôle des pensions privées dans l'adéquation des prestations de retraite. Il couvre les 27 États Membres de l'Union Européenne et certains pays hors de l'Union.
La crise économique et financière mondiale a frappé l’Islande avec une violence extrême. Les trois principales banques du pays, qui représentaient pratiquement l’ensemble du système bancaire, ont fait faillite en octobre 2008. Elles n’ont pas réussi à résister à la détérioration des marchés de capitaux mondiaux dans le sillage de la faillite de Lehman Brothers. Les banques avaient suivi des stratégies de développement risquées – empruntant notamment sur des marchés financiers étrangers pour soutenir une expansion internationale dynamique des sociétés d’investissement islandaises – ce qui les a rendues vulnérables à la détérioration des marchés de capitaux mondiaux. Elles avaient également atteint une taille trop importante pour que le gouvernement puisse venir à leur rescousse. Lorsque l’accès aux capitaux étrangers a été finalement fermé, les banques ont fait faillite. Les entreprises non financières et les ménages – qui s’étaient massivement endettés ces dernières années profitant de la forte valorisation de leurs garanties – étaient aussi vulnérables à la détérioration de la situation financière mondiale. Dans certains cas, la dette était libellée en devises sans que les emprunteurs n’aient d’actifs ou de revenus dans ces devises susceptibles de compenser le risque de change. À la suite de la crise du système bancaire, les pouvoirs publics ont conclu un accord de confirmation avec le FMI pour assurer des conditions d’accès favorables aux marchés de capitaux étrangers et soutenir la crédibilité du programme de redressement économique. Malgré cela, il est probable que la récession sera plus profonde en Islande que dans la plupart des autres pays de l’OCDE en raison de la gravité de la crise bancaire et de la faiblesse des bilans des entreprises et des patrimoines des ménages dans le secteur privé. Des réformes sont nécessaires pour renforcer la réglementation et la surveillance prudentielle.
La politique monétaire et budgétaire est confrontée à de graves problèmes : le système bancaire s’est effondré ; l’économie traverse une profonde récession ; le taux de change s’est beaucoup déprécié ; les mouvements de capitaux se sont interrompus ; l’inflation est forte ; la dette publique a augmenté ; des sources de recettes ont disparu ; les besoins sociaux se sont accrus ; les ressources du fonds d’assurance chômage sont presque épuisées. Dans ce sombre contexte, cette étude expose ce que les autorités devraient faire pour rétablir l’équilibre de l’économie islandaise et poser les bases d’une reprise durable. Il leur est surtout recommandé de chercher à adhérer à la zone de l’euro et d’appliquer les mesures d’assainissement budgétaire nécessaires pour se conformer au programme du FMI.

L’investissement dans les technologies de l’information n’a pas été confiné aux États-Unis, toutefois la croissance en Europe et au Japon est assez différent. On trouvera dans ce papier une comparaison de l'incidence de l'accumulation de capital de TIC sur la performance économique en Allemagne, en Australie, au Canada, aux États-Unis, en Finlande, en France, en Italie, au Japon et au Rouyame-Uni. Cette étude fait usage d’une nouvelle base de données sur l'investissement en logiciel et en équipement de TIC, fondée sur le Système de comptabilité nationale de 1993 (SCN 93). Au cours des 20 dernières années, les TIC ont contribué à la croissance économique entre 0.2 et 0.5 point de pourcentage par an, selon le pays. Au cours des 5 dernières années (1995-2000), cette contribution a atteint des valeurs annuelles comprises entre 0.3 et 0.9 point. On montre que, malgré les différences qui existent entre les pays, les États-Unis n’ont pas été les seuls a beneficier de l'incidence positive ...

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