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Le déséquilibre entre l’offre et la demande d’actifs financiers sûrs des pays émergents à forte croissance a été identifié comme une des explications théoriques des flux de capitaux internationaux et des déséquilibres mondiaux. Ce papier évalue empiriquement la contribution de la demande d’actifs sûrs au volume et à la composition des portefeuilles d’actifs des pays émergents. L’excès de demande d’actifs sûrs dans les pays financièrement moins développés impliquerait que ces pays affectent une partie disproportionnée de leurs portefeuilles globaux aux actifs extérieurs. Une partie disproportionnée des portefeuilles extérieurs devrait de surcroit être affectée aux pays financièrement très développés, ceux-ci produisant de grandes quantités d’actifs perçus comme sûrs. Ce papier ne trouve que peu de support empirique pour ces prédictions. Les pays financièrement moins développés affectent une plus grande partie de leurs portefeuilles globaux aux actifs domestiques que les pays financièrement très développés. L’analyse de la composition des portefeuilles extérieurs des pays financièrement moins développés ne permet pas non plus de détecter un biais systématique vers les pays financièrement très développés. Dans l’ensemble, le déséquilibre entre l’offre et la demande d’actifs sûrs des pays financièrement moins développés ne semble pas être à l’origine de leurs choix d’allocation d’actifs.
Cet article examine comment les politiques structurelles peuvent influencer le risque de crise financière. L’analyse empirique porte sur un échantillon de 184 pays développés et émergents de 1970 à 2009 et teste quelles politiques structurelles peuvent favoriser la stabilité financière, soit en influant sur la structure du compte financier, soit en réduisant les risques de contagion financière internationale, soit en réduisant directement le risque de crise financière. Des mesures ciblées de contrôle des flux de capitaux ont influé sur la stabilité financière en modifiant la structure des engagements internationaux. De plus, de nombreuses politiques structurelles, comme les restrictions trop importantes aux investissements directs étrangers, une réglementation des marchés de produits défavorable à la compétition, ou des systèmes de taxation favorisant le financement par la dette au détriment des investissements de capitaux, ont contribué à réduire la stabilité financière en augmentant la part de la dette dans les engagements externes des pays au détriment des IDEs ou des investissements de capitaux. En revanche, une meilleure réglementation des fonds propres bancaires, un ratio crédits sur dépôts bancaires plus faible et une plus grande ouverture à l’entrée des banques étrangères ont réduit les risques de crises financières lors des épisodes de contagion bancaire. Enfin, la vulnérabilité des pays à la contagion par le système bancaire international a été moindre lorsque la liquidité globale était abondante, ce qui souligne l’importance d’une réaction appropriée des banques centrales lors des périodes d’instabilité financière.
La crise financière de 2007-09 et la crise de la dette souveraine en Europe qui s’ensuivit démontrent que les rééquilibrages de portefeuilles des investisseurs peuvent contribuer à propager l’instabilité financière entre pays. Ces rééquilibrages peuvent être motivés par le besoin de satisfaire des seuils de liquidité ou de capital, ou par de soudains changements de perceptions. Cet article teste si les changements de perceptions des investisseurs internationaux constituent un vecteur de contagion financière. En utilisant des données bancaires bilatérales et une technique de variables instrumentales qui permet d’isoler des changements de perceptions des investisseurs indépendants des fondamentaux des pays de destination, l’analyse empirique montre que les changements de perceptions ont un effet sur les flux de capitaux. Les flux de capitaux causés par les changements de perceptions sont moindres dans les pays ayant une régulation financière plus exigeante, par exemple une supervision bancaire plus stricte ou une plus grande transparence financière.
2 ABSTRACT/RÉSUMÉ International capital mobility and financial fragility: Part 5. Do investors disproportionately shed assets of distant countries under increased uncertainty? Evidence from the global financial crisis The global crisis of 2008-09 went in hand with sharp fluctuations in capital flows. To some extent, these fluctuations may have been attributable to uncertainty-averse investors indiscriminately selling assets about which they had poor information, including those in geographically distant locations. Using a gravity equation setup, this paper shows that the impact of distance increases with investors’ uncertainty aversion. Consistent with a sudden increase in uncertainty, the negative impact of distance on foreign holdings increased during the global financial crisis of 2008-09. Host-country structural policies enhancing the quality of information available to foreign investors, such as strict disclosure requirements and prudential bank regulation, tended to mitigate withdrawals. JEL classification codes: F21; G11; G18 Keywords: Capital flows; gravity model; uncertainty; crisis; financial regulation ************************************ Flux de capitaux internationaux et fragilité financière : Partie 5. Les investisseurs se séparent-ils surtout des actifs des pays géographiquement distants en période d’incertitude ? Évidence empirique pendant la crise financière globale La crise globale de 2008-09 a été accompagnée par de brusques fluctuations des flux de capitaux. Ces fluctuations pourraient être liées à la vente indiscriminée par des investisseurs averses à l’incertitude des actifs sur lesquels ils possédaient peu d’information, dont les actifs situés dans les pays géographiquement éloignés. Ce papier démontre dans le cadre d’une équation de gravité que l’impact de la distance sur la détention d’actifs internationaux augmente avec l’aversion à l’incertitude des investisseurs. Cet impact négatif de la distance sur la détention d’actifs a augmenté pendant la crise financière globale de 2008-09, ce qui est cohérent avec une soudaine augmentation de l’incertitude. Les politiques structurelles dans le pays de destination qui permettent aux investisseurs d’avoir accès à une information de meilleure qualité, comme par exemple de strictes obligations de divulgations des résultats et la régulation prudentielle des banques, ont eu tendance à réduire les retraits de capitaux des investisseurs étrangers.
Utilisant la crise financière de 2008-09, le papier identifie le rôle de différentes formes d’intégration financière sur la contagion entre les prix d’actifs de différents pays lors des chocs financiers. La contagion est définie comme un changement du rôle des liens financiers ou commerciaux bilatéraux entre la période de crise et la période la précédant. L’analyse distingue la présence éventuelle de contagion durant la période de trouble précédant la faillite de Lehman Brothers, la principale période de crise ayant suivie la faillite de Lehman Brothers et la période ayant succédé à cet épisode. L’application empirique porte sur un échantillon de 46 pays entre 2002 et 2011. L’intégration bilatérale par la dette et la présence de banques créditrices communes apparaissent comme des vecteurs de transmission des chocs pendant la principale période de crise. Au contraire, ni les Investissements Directs Étrangers ni la détention bilatérale de capitaux n’apparaissent significativement liés à une augmentation des co-mouvements des prix d’actifs pendant la crise.
Cet article rassemble les résultats d’une nouvelle analyse empirique des effets de la composition du compte financier et des politiques structurelles sur la stabilité financière. L’analyse empirique a identifié des caractéristiques des comptes financiers et un ensemble de politiques structurelles qui ont contribué à des fragilités financières. Ces caractéristiques et politiques structurelles sont présentées pour un grand nombre de pays. Un premier ensemble de graphiques présente les caractéristiques des comptes financiers des pays qui sont pertinentes quant à la stabilité financière des pays de l’OCDE et du BRIICS. Un second ensemble de graphiques examine comment la structure des comptes financiers des pays a évolué lors de la décennie ayant précédé la crise financière globale de 2008-09. Cette analyse souligne que les facteurs de vulnérabilité financière avaient augmenté significativement dans les pays qui ont été les plus affectés par la crise. Enfin, les derniers graphiques présentent la situation des pays pour une sélection de politiques structurelles qui sont apparues contribuer à la stabilité financière.
Il existe une importante littérature sur la façon dont les finances des administrations territoriales sont affectées par la répartition des revenus entre les différents niveaux d’administration et par la conception des transferts inter-administrations. En utilisant un panel de pays de l’OCDE sur la période 1980-2005, ce document teste :i) l’existence d’une relation statistique stable de long terme entre les variations des transferts reçus et celles de la valeur nette des administrations territoriales, et ii) la direction de la relation de causalité entre les variations des transferts reçus et celles de la valeur nette. Les principaux résultats empiriques suggèrent, en premier lieu, l’existence d’une relation stable de long terme entre les transferts reçus et la valeur nette des administrations locales s’agissant des transferts courants, mais non de ceux en capital. Une augmentation des transferts inter-administration reçus est associée à une faible réduction de la valeur nette des administrations bénéficiaires sur le long terme, mais une baisse de la valeur nette est elle-même associée à une augmentation quasiment équivalente des transferts reçus. Deuxièmement, la direction de la relation de causalité est sensible à la technique utilisée pour estimer les paramètres de long terme. Selon une technique, la direction va des transferts reçus vers la valeur nette, ce qui corrobore une importante littérature sur les effets du transfert des coûts sur les résultats budgétaires des collectivités locales. Cependant selon une autre technique, la direction de la causalité va de la valeur nette vers les transferts reçus suggérant que les transferts peuvent être utilisés pour financer les déficits budgétaires.

Ce document étudie les travaux de recherche théoriques et empiriques consacrés aux relations entre fiscalité locale, réglementation d’urbanisme et modes d’occupation des sols. Les résultats peuvent être résumés comme suit : 1) Dans les pays qui pratiquent la décentralisation budgétaire, la réglementation d’urbanisme et les politiques budgétaires au niveau infranational encouragent l’étalement urbain. À l’inverse, dans les pays plus centralisés, des politiques restrictives de maîtrise de l’étalement des villes et le manque d’incitations budgétaires locales en faveur de l’aménagement du territoire ont tendance à entraîner une pénurie de logements. 2) Certains instruments budgétaires influent sur le type et la composition de l’aménagement du territoire, par exemple l’importance de la construction de logements par rapport à celle de bâtiments à usage commercial. La suppression des incitations budgétaires locales en faveur de certains types de biens réduit la surface des sols qui leur sont affectés et augmente leurs prix. 3) Dans les pays à structure plus décentralisée, les politiques locales d’occupation des sols visant à limiter ou à modifier la croissance urbaine sont inefficaces car les individus mobiles peuvent contourner les restrictions locales en s’établissant dans les juridictions voisines qui offrent l’équilibre recherché entre occupation des sols et services publics. 4) Le développement des réseaux de transport permet aux ménages et aux entreprises de s’établir en zones périphériques, ce qui accélère la désertification des centres villes et favorise l’étalement urbain, surtout le long des routes à grande circulation. 5) Dans les pays où la gestion budgétaire est décentralisée, le développement des banlieues est associé au pouvoir politique croissant des propriétaires fonciers. Ceux-ci font généralement pression pour que des mesures d’urbanisme obéissant à des considérations budgétaires soient prises – essentiellement en fixant une taille minimale des lots – qui favorisent les contribuables plus aisés. Aussi, les décisions d’urbanisme qui répondent à des objectifs budgétaires freinent le développement local et augmentent la valeur des biens, tout en favorisant l’étalement urbain. Globalement, la politique budgétaire et la réglementation d’urbanisme sont étroitement liées, et les pouvoirs publics doivent harmoniser ces politiques pour atteindre efficacement les objectifs d’occupation des sols.

Le fédéralisme budgétaire peut être un précieux complément des réformes structurelles et des mesures d'assainissement budgétaire. Donner plus de pouvoirs aux administrations infranationales tout en faisant en sorte qu'elles rendent des comptes à leurs administrés pour l'utilisation des recettes fiscales pourrait améliorer la répartition des ressources publiques et favoriser un rattrapage dans les régions en retard. L'Italie s'est lancée sur la voie du fédéralisme en décentralisant les dépenses, les pouvoirs réglementaires et les attributions fiscales à la fin des années 90 et en renforçant les responsabilités croissantes des niveaux inférieurs d?administration par la réforme constitutionnelle de 2001. Mais les nouvelles dispositions constitutionnelles ne sont pas encore pleinement appliquées. Le gouvernement a l'intention d'y remédier. Il faudrait maintenant mettre davantage l'accent sur le volet financier, c'est-à-dire faire mieux concorder les obligations de dépenses et les compétences fiscales, de manière à renforcer l'autonomie et la responsabilité des autorités locales conformément aux objectifs des réformes fédéralistes. Les niveaux infranationaux d'administration, qui ont totalement en charge les soins de santé et la dépendance des personnes âgées, devront faire face à de très fortes pressions du fait du vieillissement de la population, particulièrement rapide en Italie ; il faudrait donc leur décentraliser plus de pouvoirs fiscaux, sachant en particulier que la réforme des retraites a réduit les pressions qui s'exercent sur l'administration centrale. Il faudrait revoir les mécanismes de redistribution dans la perspective d'un plus grand effort fiscal et, dans ce contexte, l'Italie devra décider dans quelle mesure elle peut véritablement se permettre de garantir des niveaux nationaux uniformes de prestation des services publics – et, à l'inverse, quelle différenciation régionale des services elle tolérera en vue d'une plus grande efficience. Il faut renforcer les conditions cadres, en particulier les règles comptables, qui doivent être améliorées et normalisées. On pourrait obtenir plus de discipline budgétaire dans le cadre du pacte interne de stabilité avec une meilleure coordination ex ante et de plus lourdes sanctions ex post.
Le marché du travail en Estonie est volatile ce qui, en raison d’une aggravation des problèmes d’inadéquation des compétences, augmente le risque de chômage de long terme pour certains groupes subissant davantage de barrières à l’entrée sur le marché du travail (les jeunes, la population ne parlant pas estonien et les travailleurs sans diplômes du secondaire). Afin de réduire le risque de sortie définitive du marché du travail une stratégie sur plusieurs fronts est nécessaire, incluant le renforcement des politiques actives du marché du travail, l’amélioration de la transition entre l’école et le marché du travail, l’amélioration des programmes d’enseignement professionnel par le biais d’un renforcement de la coopération avec les employeurs, un meilleur ciblage des aides destinées à l’apprentissage tout au long de la vie, et l’amélioration d’un accès aux études supérieures pour les étudiants socialement défavorisés.

Ce rapport examine les principales questions liées à l’impact des dépenses publiques et de la fiscalité sur la croissance à long terme et les inégalités, et fait le point sur les études théoriques et empiriques déjà publiées. Il ressort de ces publications que la taille du secteur public exerce une influence sur la croissance à long terme, dans la mesure où un secteur public trop important peut freiner la croissance en raison de la charge financière qu’il représente. La réaffectation des dépenses publiques au financement des infrastructures et de l’éducation peut avoir un effet bénéfique sur le revenu à long terme, tandis que l’augmentation des dépenses allouées à la protection sociale peut contribuer à résorber les inégalités en favorisant la redistribution et la mutualisation des risques. Ces études corroborent en outre l’hypothèse selon laquelle certains impôts génèrent davantage de distorsions que d’autres : il est ainsi attesté que les impôts sur le revenu pèsent davantage sur la croissance que les impôts sur la consommation ou la propriété. Néanmoins, un transfert de la charge fiscale du revenu vers la consommation a des implications en termes d’équité, étant donné que les impôts sur le revenu sont généralement plus progressifs que les autres. Les conséquences qu’aurait, sur la croissance et les inégalités, une réaffectation des dépenses et des impôts varient selon les pays, en fonction des caractéristiques de chacun.

Ce document examine s'il y a lieu d'ajuster les indicateurs du solde budgétaire corrigé des fluctuations conjoncturelles afin de tenir compte de variations exceptionnelles des termes de l'échange, pour les pays où les produits de base représentent une part importante de la production. Dans ces pays, il est probable que des hausses exceptionnellement prononcées des cours des produits de base, telles que celles qui se sont produites ces dernières années, entraînent un accroissement des recettes fiscales, d'abord en provenance des entreprises qui participent directement à l'extraction ou à la production desdits produits de base puis, plus indirectement, lorsque l'amélioration des termes de l'échange induit une augmentation plus générale des revenus réels. Une méthode simple est proposée pour tenir compte des variations exceptionnelles des cours des produits de base en procédant à un ajustement fondé sur un concept d'écart de revenu réel, et non d'écart de production réelle. Cette méthode est ensuite appliquée à l'Australie -- l'un des premiers producteurs mondiaux de produits d'extraction -- et les résultats sont comparés à ceux que l'on obtient avec la méthode habituellement utilisée à l'OCDE pour calculer le solde budgétaire corrigé des fluctuations conjoncturelles. On constate que d'une manière générale, les deux méthodes aboutissent à des résultats similaires, mais que pendant les périodes exceptionnelles se caractérisant par des mouvements rapides des cours des produits de base, les indicateurs peuvent être très différents. L'analyse révèle que l'une des principales hypothèses à poser pour tenir compte de l'évolution des cours des produits de base concerne le niveau d'équilibre des termes de l'échange. Bien que l'hypothèse selon laquelle les termes de l'échange retrouvent leurs tendances historiques de long terme puisse paraître la plus valable, la croissance vigoureuse et soutenue de la demande de produits de base émanant de la Chine et d'autres économies d'Asie en développement au cours de la période récente incite à examiner si cette évolution n'a pas entraîné une augmentation permanente des termes de l'échange pour de grands producteurs de produits de base comme l'Australie. Ce document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'Australie 2006 (www.oecd.org/eco/etudes/australie).
Ce document analyse comment les pays peuvent améliorer la conception de leur système fiscal de manière à soutenir une croissance économique inclusive. Dans le contexte de l’initiative de l’OCDE relative aux nouvelles approches face aux défis économiques (NAEC), ce document s’attache à réévaluer les recommandations d’action découlant du rapport de 2008 sur la fiscalité et la croissance économique, qui examinait l’incidence des impôts sur la croissance du point de vue de l’efficience, en prenant plus spécifiquement en compte les questions d’équité. En s’appuyant sur les évolutions récentes dans les ouvrages universitaires et dans les politiques fiscales nationales, ce rapport examine comment améliorer les aspects conceptuels fondamentaux de chaque impôt pour favoriser la croissance inclusive. Il étudie également les interactions des impôts avec d’autres facteurs – au sein des systèmes fiscaux et au-delà – et leurs effets sur les résultats en matière d’efficience et d’équité. Plus généralement, ce document souligne la nécessité d’appréhender les systèmes de prélèvements et de prestations dans leur globalité afin de mesurer précisément l’incidence des politiques fiscales sur l’efficience et l’équité. La conception inclusive des politiques fiscales nationales doit aller de pair avec la mise en oeuvre de règles et mécanismes fiscaux internationaux permettant d’empêcher la fraude fiscale et d’inciter les agents à investir la sphère de l’économie formelle, conjugués à des mesures visant à renforcer le fonctionnement des administrations fiscales. Ce document jette les bases des travaux empiriques que l’OCDE entreprendra à l’appui d’une conception des impôts au service de la croissance inclusive.
Ce document examine la meilleure élaboration du système fiscal afin de promouvoir la croissance économique. Il suggère une classification des impôts selon le modèle « fiscalité et croissance », venant étayer des résultats déjà connus dans des publications antérieures, mais proposant une ventilation plus détaillée des différents impôts. Il s’avère que les impôts sur les sociétés grèvent le plus la croissance, suivis par les impôts sur le revenu des personnes physiques, et ensuite les impôts sur la consommation. Les impôts sur l’immobilier semblent les moins nocifs. Une réforme fiscale sans incidence sur les impôts et orientée sur la croissance consisterait à transférer une partie de la base imposable des impôts sur le revenu sur des impôts moins générateurs de distorsion, comme les impôts récurrents sur l’immobilier ou ceux sur la consommation. Ce document est innovant dans la mesure où il utilise des données sur les secteurs industriels et les sociétés individuelles afin de démontrer que le fait d’élaborer une nouvelle fiscalité au sein d’une large catégorie d’impôts pourrait, dans certains cas, permettre un gain d’efficacité non négligeable. Par exemple, des taux réduits d’impôts sur les sociétés pour les petites entreprises ne semble pas augmenter favoriser la croissance; de même, des taux marginaux élevés d’impôts sur les revenus des personnes physiques peut réduire la courbe de la productivité en réduisant l’activité entrepreneuriale. Alors que ce document est centré sur la manière dont les impôts affectent la croissance, il reconnaît qu’une réforme fiscale pragmatique nécessite un équilibre entre efficience, équité, simplicité et levée d’impôts.

Ce document passe en revue les études théoriques et empiriques ayant trait à l’impact de la fiscalité sur les performances économiques, les complète par quelques données empiriques et tire un certain nombre de conclusions pour la politique fiscale des pays de l’OCDE. Le question clef abordée est comment, dans des économies ouvertes comme celles des pays de l’OCDE, l’impôt a pu influer sur les performances économiques par ses effets sur les marchés de capitaux, le marché du travail et la formation de capital humain. En matière de politique économique, la conclusion la plus importante qui ressort de cette étude est peut-être que l’intégration accrue des marchés de capitaux des pays de l’OCDE limite la possibilité d’utiliser l’impôt pour stimuler l’épargne et l’investissement intérieurs. Ceci incite à penser qu’à l’avenir la charge fiscale devra de plus en plus peser sur le travail, facteur de production le moins mobile. L’impôt sur le travail s’est déjà fortement accru ces dernières ...

Le système d'imposition des sociétés en Colombie est très complexe et génère d’importantes distorsions. La charge fiscale effective sur les entreprises est très élevée en raison de l'effet combiné de l’impôt sur les sociétés, de la surtaxe sur les sociétés introduite en 2012 (CREE), de l'impôt sur les actifs nets des entreprises et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) afférente aux immobilisations. En effet, en plus d’impôts élevés sur les sociétés, les entreprises du secteur formel sont soumises à un impôt sur leurs actifs nets et à un système de TVA selon lequel la TVA payée sur les actifs immobilisés n’est pas déductible. Les calculs dans cet article montrent que le taux marginal d’imposition effectif atteint au total environ 60 % pour les investissements financés par fonds propres. Une telle charge fiscale effective sur les entreprises est de nature à dissuader l'investissement et à encourager davantage l'évasion fiscale à l’avenir et nécessite donc une réforme structurelle de la fiscalité des entreprises. Cet article examine aussi les autres éléments clés de la taxation des revenus du capital en Colombie. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique 2014 de l’OCDE sur la Colombie (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-colombie.htm).
Cette étude évalue l'importance des politiques fiscales pour les investissements directs étrangers (IDE). Il contribue a littérature de deux façons: d'une part, l'étude établit un rapport entre les IDE bilatéraux dans les pays de l'OCDE pendant les années 90 et un nouvel ensemble d'indicateurs de taux effectifs d'imposition des sociétés couvrant plusieurs aspects de la taxation sur les IDE. D?autre part, il contrôle pour un ensemble des politiques économiques et autres facteurs susceptibles d'influencer l'attractivité d'un territoire pour les investisseurs étrangers. En outre, l'approche empirique est originale dans la mesure où elle utilise une méthodologie d'estimation semi-parametrique qui tient compte des effets inobservables affectant le choix de localisation des entreprises multinationales. En ligne avec les conclusions de la littérature, les résultats indiquent que l'imposition des sociétés a des incidences non-négligeables sur les choix de localisation des IDE. Cependant, les résultats indiquent qu'il est possible de sérieusement surestimer les élasticités par rapport aux taxes et leur importance politique en se concentrant seulement sur les impôts dans les pays d'origine et d'accueil des investissements, sans prendre en compte un certain nombre de politiques (telles que les obstacles frontaliers et le fonctionnement du marché du travail et des produits).

Le présent document traite des effets de la politique fiscale sur l’entreprenariat et les PME. Les systèmes fiscaux en vigueur dans les pays Membres de l'OCDE présentent parfois des aspects qui pénalisent les entrepreneurs et les petites entreprises. A titre d’exemple, la double imposition des bénéfices distributes peut dissuader les petites entreprises de se constituer en sociétés anonymes, ou peut favoriser l’endettement au détriment du financement par augmentation des fonds propres, ce dont ont le plus besoin les PME. A l’inverse, un certain nombre de pays Membres de l'OCDE ont mis en place, pour stimuler la croissance, des mesures fiscales en faveur des travailleurs indépendants et des PME : baisse des taux de l’impôt sur les sociétés, exonération de la taxe sur la valeur ajoutée et crédit d’impôt pour les investissements, par exemple. Il n’est pas évident toutefois que les avantages de ce traitement fiscal préférentiel à l’intention des travailleurs indépendants et des PME ...

Les accords salariaux centralisés ont aidé à maîtriser l'inflation. On peut constater que les hausses de salaires ont été plus modérées lorsqu'il y avait accord centralisé que dans les périodes où on n'y était pas parvenu. Néanmoins, on constate aussi que la détermination centralisée des salaires a pour inconvénient, du fait du niveau élevé du salaire minimum, de réduire l'emploi chez les personnes peu qualifiées et les jeunes. Le système actuellement en vigueur comporte des éléments qui permettraient une plus grande souplesse salariale relative. Il faudrait les faire jouer davantage. Le rôle du gouvernement dans les accords futurs devrait être d'encourager une plus grande souplesse salariale relative à l'intérieur du système actuel de négociation. Ce document de travail se rapporte à l'Étude économique de la Finlande 2006. (www.oecd.org/eco/etudes/finlande).

In diesem Bericht wird erläutert, warum es erforderlich ist, das Finanzkompetenzniveau der Menschen in Deutschland zu steigern und eine nationale Finanzbildungsstrategie einzuführen. Er geht auf verschiedene Finanzkompetenzniveaus ein und beschreibt die direkt an der Förderung der Finanzkompetenz beteiligten Akteure sowie die derzeit auf Bundes-, Landes- und kommunaler Ebene umgesetzten Finanzbildungsinitiativen. Außerdem enthält er Empfehlungen für die Gestaltung der nationalen Strategie.

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