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Le présent document apporte des éléments descriptifs et empiriques sur les problèmes principaux auxquels sont confrontés les jeunes sur le marché du travail en Espagne. Nous comparons les résultats de l'Espagne avec ceux d’autres États membres de l’UE au regard de multiples indicateurs de l’emploi des jeunes, notamment les taux d’emploi et de chômage, le salaire des jeunes actifs, les décisions relatives au travail et aux études, la mobilité des jeunes, les types de contrat de travail, la durée nécessaire pour trouver un premier emploi, l’inadéquation des compétences, etc. Des données économétriques internationales, tirées de plusieurs micro-bases de données, sont utilisées pour mieux comprendre le rôle joué par plusieurs facteurs sous-jacents de l’offre et de la demande pouvant expliquer les difficultés du marché du travail des jeunes en Espagne (www.oecd.org/eco/etudes/Espagne).
La réduction du taux d’inactivité et l’augmentation de l’offre de travail sont deux éléments essentiels pour promouvoir de meilleurs résultats en termes d’emploi à moyen terme en Hongrie. Outre des facteurs spécifiques liés à l’éducation, au système de retraite, ou aux politiques en faveur de la famille ou des handicapés, les contre-incitations financières jouent un rôle important à cet égard. Cet article décrit l’impact des réformes récentes du système de prélèvements et de prestations hongrois sur certains indicateurs d’incitations au retour à l’emploi issus de modèles de prélèvements et de prestations élaborés par l’OCDE. Parallèlement à la baisse de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et à des allègements fiscaux plus généreux accordés aux familles, d’autres prestations sociales ont été réduites ou progressivement supprimées, modifiant dans une large mesure les incitations pour les travailleurs, les inactifs ou les chômeurs. Entre 2010 et 2012, le coin fiscal moyen a baissé pour hauts salaires et/ou les familles avec deux enfants, mais s’est accentué essentiellement pour les personnes sans enfants et les salaires inférieurs au 80e centile, ce qui a été atténué par la mise en oeuvre d’un système d’indemnisation. Le coin fiscal moyen reste toutefois largement supérieur à la moyenne de l’OCDE et des pays de la région, notamment en raison du niveau élevé des contributions à la sécurité sociale. Le taux implicite d’imposition sur la reprise d’une activité professionnelle à l’issue d’une période de chômage reste relativement élevé et a augmenté pour les revenus inférieurs à la moyenne pour la plupart des catégories de ménages. Il a toutefois été réduit pour les salaires supérieurs à ce niveau. En valeur absolue, le taux implicite d’imposition sur le retour à l’emploi des inactifs est nettement inférieur, notamment à la suite des réductions globales en faveur des parents isolés et des ménages à revenu unique avec deux enfants, même s’il a augmenté pour les ménages à bas revenu sans enfants.

Cet article étudie les facteurs qui déterminent la demande de monnaie (M3) dans la zone euro. Il examine de manière explicite quels sont les effets de richesse liés aux avoirs mobiliers et immobiliers sur la demande de monnaie. Il teste l'hypothèse selon laquelle, dans un contexte classique de choix de portefeuille, la richesse résultant d'une hausse des prix des actifs est employée pour financer la détention de liquidités. Un modèle à correction d'erreur est mis en oeuvre pour effectuer une régression économétrique de la vitesse de circulation de la monnaie sur les taux d'intérêt et sur une variable composite de richesse (qui agrège immeubles et actions), faisant apparaître des effets de richesse liés aux actifs mobiliers et immobiliers sur la demande de monnaie qui sont significatifs à long terme mais non à court terme. Différents tests suggèrent que les équations de demande de monnaie, tant dynamiques que de long terme, sont stables et n'ont pas été perturbées par l'adoption de ...

La récente crise économique a fourni un test de résistance des institutions sociales. Ce document évalue la vulnérabilité des institutions sociales à la lumière de la crise actuelle, et analyse les épisodes passés, quand les institutions sociales ont été confrontées à des défis similaires. Les systèmes de retraite publics en répartition ont généralement bien résisté à la crise, mais les fonds de pension privés ont été durement touchés par la crise financière. Alors que les dépenses de soins de santé ont augmenté jusqu'au début de la crise, elles se sont stabilisées en 2010 et 2011 en moyenne dans l'OCDE. Cette période de deux ans sans croissance des dépenses de santé est sans précédent dans l’OCDE. Mais, dans les pays durement touchés par la crise, les dépenses publiques en soins de santé ont considérablement diminué. Les dépenses de l'assurance chômage ont augmenté au cours de la crise dans la plupart des pays de l'OCDE. Dans certains pays , les dépenses ont augmenté beaucoup plus que le nombre de chômeurs , ce qui reflète une extension ou des prestations plus généreuses, tandis que dans d'autres, l'augmentation a été nettement plus faible, indiquant des problèmes d'adéquation de ces régimes d'assurance-chômage . Cinq études de cas de pays sont également examinés en se concentrant sur la façon dont les institutions sociales ont absorbé les chocs dans un passé plus lointain et des leçons sont tirées de ces expériences.
L’accord sur un cadre renforcé de transparence a constitué un résultat essentiel de la Conférence de Paris sur le climat (COP21). Ce cadre de transparence jouera un rôle important en permettant de suivre les progrès accomplis au regard des objectifs individuels et collectifs convenus lors de la COP21, et en permettant la compréhension des contributions déterminées au niveau national des Parties au titre de l’Accord de Paris. Le présent document éclairci les dispositions de cet accord et de la décision 1/CP.21 en matière de transparence des mesures d’atténuation et de l’appui. Il étudie aussi le rapport entre le cadre de transparence actuel et futur, les informations requises pour suivre les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des contributions déterminées au niveau national pour l’atténuation, et le respect des dispositions relatives à la notification des moyens de financement fournis, mobilisés et reçus.
Cette étude se penche sur la manière de renforcer l’innovation dans les entreprises canadiennes afin de stimuler la productivité de la main-d’oeuvre et la croissance de la production. De nombreuses conditions-cadres canadiennes sont très propices à la prise de risques et à l’innovation dans les entreprises : stabilité macroéconomique, ouverture sur l’extérieur, solidité du capital humain, faible imposition des bénéfices des sociétés, rareté des obstacles à l’entrée des entreprises sur le marché, flexibilité des marchés du travail. Ces conditions-cadres peuvent toutefois s’améliorer encore grâce à une diminution des barrières extérieures et interprovinciales dans les secteurs des réseaux et des services professionnels, à une plus grande efficience des marchés financiers, à de moindres distorsions de l’imposition du capital et à une meilleure protection des brevets. Un deuxième axe pourrait consister à s’assurer que les incitations découlant des subventions de la puissance publique ciblent bien les carences effectives du marché. Il se peut que le très fort soutien à la R-D des entreprises représenté par le crédit d’impôt fédéral pour la RS&DE (recherche scientifique et développement expérimental) et par ses compléments provinciaux entame le désir de croissance des petites entreprises ; peut-être donc faudrait-il redessiner ces aides. La kyrielle de petits programmes fragmentaires de subventionnement visant principalement les PME devrait être rationalisée pour améliorer la coopération entre le milieu universitaire et le monde de l’entreprise. Il faudrait réduire la trop grande place des fonds publics dans le capital-risque, car il se peut qu’elle évince des financements privés plus productifs. Un dernier axe devrait, par des actions cherchant à combler les lacunes de formation, de tutorat et d’enseignement, privilégier la stimulation des compétences de l’encadrement et du personnel qui s’appliquent à toutes les formes d’innovation. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Canada 2012 (www.oecd.org/eco/etudes/Canada).
La Turquie a considérablement amélioré ses conditions d'accès au marché global des capitaux. Des progrès dans les fondamentaux macroéconomiques ont renforcé la crédibilité et réduit les primes de risque et le coût du capital. Cela a eu des conséquences considérables sur les conditions de financement de l'économie tout entière. Les taux d'intérêt réels ont diminué, et des fonds à plus longue maturité deviennent disponibles pour un plus large éventail d'utilisateurs de fonds, offrant une base plus large pour la croissance à long terme. Les estimations dans le document suggèrent que le renforcement des institutions budgétaires, de la stabilité des prix, de la qualité de la gouvernance, de la stabilité politique et de la performance du commerce extérieur et de la croissance aiderait la Turquie à continuer à améliorer son intégration avec le marché global des capitaux et à réduire durablement ses coûts en capital. Ce document se rapporte à l’Étude économique de Turquie de l’OCDE, 2010, (www.oecd.org/eco/surveys/turkey).
Les jeunes ont été durement frappés par le chômage pendant la récession irlandaise. Beaucoup de recherches ont été menées pour étudier les effets de la récession sur la dynamique globale du marché du travail, mais on sait peu de ses effets spécifiques sur le chômage des jeunes et les défis associés. Cet article tente de combler cette lacune en comparant le profil des transitions vers le travail avant la récession (2006) et au moment où l'économie a émergé de la récession (2011). Les résultats indiquent que le taux de transition des jeunes du chômage à l'emploi a diminué de façon spectaculaire. La chute n'est pas due à des changements dans la composition ou les caractéristiques du groupe des chômeurs, mais à des changements dans l'environnement externe, ce qui implique que l'impact de certaines caractéristiques individuelles a changé au cours de la récession. En particulier, pour les jeunes, l'éducation et la nationalité sont devenus plus importants pour trouver un emploi en Irlande.
L’innovation non technologique est un facteur majeur de croissance et de compétitivité, notamment dans les industries de services. Néanmoins, la mesure de l’innovation non technologique et de l’innovation dans les services est à l’heure actuelle très insuffisante, les indicateurs traditionnels tels que les dépenses de R&D ou les brevets ne s’appliquant pas à ce type d’innovation. Ce document présente un candidat de poids pour quantifier l’innovation non-technologique: les données de marques. Les marques constituent une source de données riche et facilement accessible. Par ailleurs, plusieurs études ont montré une forte corrélation entre les marques et différentes variables d’innovation (brevets, part de ventes liées à l’activité innovante). De plus, le périmètre d’application des marques est très étendu, elles sont présentes presque dans tous les secteurs de l’économie. Les marques sont ainsi susceptibles de fournir de l’information sur deux aspects importants de l’innovation (se superposant en partie) que les indicateurs traditionnels couvrent mal: les innovations dans les services et les innovations de commercialisation. Ce document vise à présenter les marques, leur lien potentiel avec l’innovation et leurs principales propriétés statistiques, de manière à déterminer si elles peuvent effectivement servir d’indicateur d’innovation.
Cet article explore l’impact des réformes structurelles dans les domaines du commerce international, du marché des produits et des marchés financiers sur la productivité Chinoise au cours des dix dernières, la Chine pouvant être considéré comme un pays en forte croissance dans lequel, malgré la mise en ouvre de réformes importantes, la politique réglementaire reste bien loin des standards de l’OCDE. Cet articule fait une distinction cruciale entre les secteurs en amont et les secteurs en aval, et se concentre sur les effets indirects de la régulation en amont sur la productivité en aval. Ce cadre permet d’étudier le lien entre ces politiques et la croissance de la productivité en fonction de la distance qui sépare les firmes de la frontière technologique. L’analyse est nouvelle à plusieurs égards. S’appuyant sur de nouveaux indicateurs de l’OCDE sur la réglementation du marché des produits et sur une base de données au niveau de la firme, l’analyse délivre des résultats nouveaux sur les gains potentiels en Chine de réformes sur les marchés de produits et financiers, deux domaines inexplorés dans la littérature précédente. Les données au niveau de la firme permettent de mettre en lumière l’effet différentiel des politiques au sein de chaque secteur, et donc par là même les mécanismes potentiels via lesquels les réformes affectent la productivité. La conclusion principale est que davantage de réformes dans les domaines précités pourraient apporter des gains substantiels en Chine, ce qui pourrait donc accélérer le processus de convergence. Les résultats empiriques impliqueraient, pris tels à la lettre, qu’un alignement des politiques réglementaires dans les domaines du marché des produits, du commerce international et des marchés financiers sur le niveau moyen observé dans les pays de l’OCDE apporterait des gains agrégés de productivité de l’ordre de 9%, 4%, et 6.5% respectivement au bout de cinq ans. Les réformes commerciales et du marché des produits délivrent des gains plus importants pour les firmes prés de la frontière technologique tandis que le résultat inverse est trouvé pour les réformes des marchés financiers.
Ce document décrit les sources et méthodes utilisées pour la construction des matrices de commerce du système de commerce international de l’OCDE. Il donne une vue d’ensemble des relations commerciales entre pays, et notamment entre les pays membres de l'OCDE et les principales économies non-OCDE, ainsi que leur évolution entre 2000 et 2005. Ce document sert aussi plus généralement comme guide "prêt-à-l'emploi" de la sensibilité aux chocs transmis par le commerce.

Ce document résume sous forme principalement graphique les matrices de commerce qui sont à la base d'INTERLINK, le modèle macroéconomique international de l'OCDE. Ce faisant, il donne un instantané du caractère géographique des relations globales de commerce, en particulier entre les pays individuels membres de l'OCDE et les principales régions non-OCDE, en distinguant commerce de produits manufacturés, non-manufacturés et services hors revenus d'investissement. Ce document sert aussi plus généralement comme guide "prêt-à-l'emploi" de la sensibilité aux chocs transmis par le commerce. Les sources et méthodes utilisées à la construction des matrices sont aussi décrites en annexe ...

Ce document vient compléter les rares travaux publiés sur les effets macroéconomiques des impôts immobiliers, en particulier sur la relation entre la fiscalité immobilière, les prix des logements et l'économie dans son ensemble. Nous estimons d'abord une fonction de réaction budgétaire permettant d'analyser la réaction des recettes d'impôts immobiliers aux variations des prix des logements. Nous analysons ensuite une fonction de réaction des prix des logements, permettant de déterminer comment réagissent les prix des biens immobiliers d'habitation aux variations des impôts immobiliers. Pour un ensemble de pays de l'OCDE, les résultats obtenus laissent à penser que les impôts immobiliers tendent à être acycliques ou légèrement procycliques. Ils constituent une source de recettes stables pour les administrations infranationales mais ne stabilisent pas l'économie. Les résultats obtenus laissent également à penser qu'une hausse des recettes d'impôts immobiliers ou du ratio recettes fiscales/produit intérieur brut (PIB) a pour effet de ralentir les augmentations des prix des logements, et qu'une fiscalité immobilière plus lourde tend à réduire la volatilité des prix des logements.
Sur la base des données de l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) ce papier illustre les compétences des migrants. Conforme à des recherches antérieurs, les données montrent que les migrants de la Pologne ont plus souvent un diplôme de l’enseignement supérieure que leurs pairs qui sont restés dans leur pays, mais souvent ils travaillent dans des professions élémentaires qui ne requièrent pas un tel niveau de qualifications. Ceci pourrait être dû, pour le moins en partie, à des problèmes linguistiques, dans la mesure où les migrants polonais ont, dans les langues des pays d’accueil, des compétences en littératie et numératie qui sont bien plus basses que pour la moyenne de tous les participants au test PIAAC, migrants ou non, ce qui les rapproches des migrants d’autres pays à bas revenus. Cependant, cette différence est plus petite quand on considère uniquement les migrants qui affirment avoir été testé dans une langue qu’ils utilisent souvent et qu’ils maitrisent bien. Les données révèlent une différence intéressante avec les migrants des pays à hauts revenus, dont les résultats dans les tests de littératie et numératie ne sont pas différents de la moyenne, même s’ils sont confrontés aux mêmes difficultés de langage que d’autres migrants. Ceci pourrait être dû au fait que seul les migrants des pays à bas revenus peuvent espérer de gagner mieux à l’étranger que dans leur pays, même s’ils travaillent dans des professions peu qualifiés, alors que les migrants des pays à haut revenus doivent maîtriser la langue de leur pays d’accueil pour avoir un meilleur niveau de vie que dans leur pays d’origine. Au fait, les migrants polonais gagnent des salaires plus élevés que leurs pairs qui sont restés en Pologne, même s’ils sont souvent surqualifiés.
Le présent document analyse les effets à court et moyen terme des réformes pratiquées sur les marchés de produits de dix secteurs réglementés dans dix-huit économies avancées sur la période de 1998 à 2013, à partir de données d'entreprises comparables au niveau international issues de la base Orbis. Cette analyse livre quatre grands enseignements. Premièrement, les réformes des marchés de produits ont, sur le capital, la production et l'emploi, des effets positifs qui s'accroissent avec le temps. Après deux ans, l'augmentation constatée est ainsi de 4 % pour le capital, 3 % pour la production et 1.5 % pour l'emploi. Deuxièmement, les différences dans les technologies de production et la nature de la réglementation des marchés de produits d'un secteur à l'autre engendrent d'importantes disparités dans les mécanismes par lesquels les réformes opèrent. Ainsi, dans les industries de réseau, les réformes ont tendance à profiter surtout aux petites entreprises, à l'inverse de ce que l'on observe dans le commerce de détail. Les réformes des marchés de produits favorisent aussi l'entrée d'entreprises sur le marché, en particulier lorsqu'elles ont pour effet de réduire les obstacles à l'entrée. Troisièmement, les restrictions du crédit peuvent jouer un rôle important en affaiblissant l'effet positif des réformes sur l'investissement. Enfin, quatrièmement, les réformes des marchés de produits tendent à avoir des effets positifs sur les entreprises des secteurs d'aval –tant nationaux qu'étrangers – faisant un usage intensif de ressources intermédiaires en provenance de secteurs déréglementés.
Des mesures d’adaptation sont nécessaires pour répondre à la variabilité climatique actuelle et se préparer aux conséquences des évolutions à venir. De l’avis général, l’adaptation revêt une grande importance et gagnerait à être intensifiée en améliorant l’efficacité des mesures et la planification. L’adaptation occupe une place plus importante dans les négociations de la CCNUCC, en partie parce que les données scientifiques attestent aujourd’hui plus clairement l’existence du changement climatique et que les projections indiquent que ses impacts iront croissant. Les initiatives visant à intensifier les efforts d’adaptation et renforcer la résilience devraient par conséquent jouer un rôle clé dans l’accord climatique pour l’après-2020 qui sera conclu à la COP21 en décembre 2015. Ce document montre comment l’accord de 2015 peut contribuer à améliorer les politiques et à coordonner les activités de planification pour renforcer la résilience et les capacités d’adaptation au niveau national. Il passe en revue les avantages et inconvénients techniques de différents concepts proposés durant les négociations autour de l’adaptation : établissement d’objectifs mondiaux ou nationaux ; développement ou amélioration des institutions ou de la planification de l’adaptation ; meilleure disponibilité de l’information ; et facilitation ou amélioration du financement de l’adaptation. Bon nombre de ces propositions pourraient permettre d’améliorer la planification infranationale, nationale et internationale des réponses en matière d’adaptation climatique. L’impact réel de ces propositions pourrait cependant être très différent selon la façon dont elles seront mises en oeuvre sur le terrain.

Ce document décrit et discute un nouveau cadre analytique pour quantifier l'impact des réformes structurelles sur le revenu par habitant dans les pays de l'OCDE. Il présente les effets macroéconomiques des réformes en agrégeant les effets sur le capital physique, l'emploi et la productivité via une fonction de production. Sur la base des réformes définies comme des changements observés dans les politiques, le document trouve de manière générale que la réglementation des marchés de produits a le plus grand impact cinq ans après les réformes. Toutefois, l'impact conjugué de réformes touchant l’ensemble des politiques du marché du travail est considérablement plus élevé par rapport à celui découlant de la réforme de la règlementation des marchés de produits. Le document montre également que les impacts des politiques peuvent différer selon les horizons. Les effets à long terme sur le PIB par habitant des politiques passant par une hausse du capital peuvent être considérablement plus importants que les impacts observés après 5 à 10 ans. En revanche, l'impact à long terme des réformes de politiques passant par le canal de l'emploi se concrétise à un horizon plus court.

Les déterminants de l’investissement direct étranger (IDE) sont analysés au moyen de modèles de gravité, en utilisant un estimateur de Poisson et un estimateur linéaire à effets fixes. L’hétérogénéité des réglementations des marchés de produits a un impact significatif et durable sur l’investissement international : une réduction d’un cinquième des différences entre les réglementations nationales pourrait accroître l’IDE d’environ 15 %. En particulier, les divergences entre les réglementations du type injonction et contrôle et entre les protections des acteurs en place (en termes de dérogations au droit de la concurrence, d’obstacles à l’entrée dans les industries de réseau et les secteurs de services) sont un frein à l’investissement international. En outre, les pays dotés d’une législation plus rigoureuse sur la protection de l’emploi enregistrent à la fois moins d’IDE entrant et moins d’IDE sortant, et des éléments montrent que des procédures réglementaires plus complexes réduisent l’IDE entrant.
Cette étude vise à mettre à jour et compléter les résultats de la littérature existante concernant l'impact des politiques structurelles sur le marché du travail, et ceci dans le contexte de l’amélioration du cadre de modélisation pour la quantification de l’impact des réformes sur l’offre globale. Conformément aux résultats des études antérieures, nous trouvons que les éléments du système de prélèvements et de transferts fiscal, les politiques d'activation et les modes de détermination des salaires sont des déterminants robustes du taux d'emploi et du taux de chômage. Au-delà de l'impact global sur l'emploi, les résultats pour les groupes vulnérables tels que les travailleurs peu qualifiés, les jeunes et les travailleurs âgés ont tendance à être plus touchées par certaines politiques structurelles, y compris des mesures spécifiques ciblées sur eux. Enfin, nous trouvons aussi qu’une réglementation des marchés de produits moins restrictive pour la concurrence encourage le taux d'emploi de manière significative, bien que de façon moins robuste.
En 2015, le gouvernement Lituanien a lancé un programme de réforme ambitieux du modèle social visant à trouver un équilibre entre flexibilité de la législation du marché du travail et sécurité fournie par le système de protection sociale. Nous simulons des scénarios alternatifs de réformes des allocations d’assurance chômage et du régime d’aide sociale (allocations payées sous forme d’aide en liquidités) en Lituanie. Nous analysons d'abord les effets d’une réforme de l'allocation d'assurance chômage selon les lignes actuellement proposées par les autorités lituaniennes dans le cadre du nouveau « Modèle Social ». Ce nouveau modèle social ne prévoit pas de reformes de l'aide sociale. Toutefois, le régime d’aide sociale, tel qu'il est actuellement conçu, a des effets fortement négatifs sur les incitations au travail des bénéficiaires. Nous construisons et considérons plusieurs scénarios de réforme du régime d’aide social: une extension du système de prestations liées à l’exercice d’un emploi; la mise en place de mesures d’exemptions de rémunération; et une réforme du facteur d‘équivalence tenant compte de la taille des familles lors de l’octroi des allocations. Nous examinons les effets des réformes sur les incitations financières à rechercher et accepter un poste tel que mesuré par la part du revenu supplémentaire qui est effectivement imposé via les impôts directs, les cotisations d'assurance sociale ou par le retrait des prestations (taux effectif marginal d'imposition). Nous étudions également l'impact des réformes sur la pauvreté, la répartition des revenus ainsi que leurs coûts financiers (de premier tour). Nous utilisons des techniques de microsimulation appliqués à un échantillon représentatif des ménages lituaniens. Nos simulations sont effectuées à l'aide du modèle statique de micro-simulation des taxes et prestations sociales EUROMOD développé pour l'Union européenne. Le modèle utilise des micro-données tirées de l’enquête de l’Union Européenne sur les conditions de revenu et de vie (SILC) 2012. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Lituanie 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-lituanie.htm).
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