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Ce document étudie les facteurs qui peuvent expliquer la dynamique journalière du rand sud-africain vis-à-vis du dollar sur la période allant de janvier 2001 à juillet 2007. Nous trouvons que les prix des matières premières, la perception du risque par rapport à l’Afrique du Sud et aux pays émergents et les changements du taux de change dollar-euro influencent forcément les variations des rendements journalières du taux de change du rand par rapport au dollar de manière non linéaire. Nos résultats indiquent aussi que le rand s’ajuste vers son niveau d’équilibre monétaire de manière non linéaire lorsque le taux de change du marché est plus fort que le taux de change d’équilibre. De plus, il se trouve que certaines nouvelles macroéconomiques et la communication de banque centrale visant l’appréciation du rand exercent une influence de très court terme sur le cours du rand par rapport au dollar.

Ce document de travail traite des effets des négociations collectives et d'autres formes de représentation collective des salariés (comme les comités d'entreprise) sur l'emploi et le chômage. Les négociations collectives portent à la fois sur des questions de fond, telles les rémunérations ou le nombre de semaines de préavis de licenciement et sur des questions de procédure, domaine dans lequel les représentants du patronat et des salariés gèrent conjointement des aspects importants des relations avec le personnel ce qui renforce la coopération au sein de l'entreprise. Si de nombreuses règles de fond entraînent sans doute une baisse des niveaux d'emploi et nuisent à l'efficacité des entreprises, en revanche les règles de procédure améliorent la coopération en réduisant les coûts de transaction et favorisent ainsi indirectement l'emploi.

L'auteur examine d'abord certaines règles de fond et leurs effets sur l'emploi observés dans les pays de l'OCDE. Il analyse ensuite certaines des ...

Cet article analyse l'impact des régimes de change sur le taux de change réel- défini comme le prix relatif des biens du secteur abrité et des biens du secteur exposé- en Argentine, Brésil, Chili (ABC) et au Mexique de 1990 à 2002. Le taux de change réel est déterminé dans le long terme par l'effet Balassa- Samuelson et à moyen terme par les dépenses du gouvernement et les termes de l'échange. Les régimes de change fixes peuvent constituer un nouveau déterminant car ils forcent les exportateurs à geler le prix local des biens échangeables. Simultanément ils attirent des flux de portefeuille qui exercent une pression à la hausse sur la demande et donc les prix des biens abrités. Les résultats économétriques de l'article confirment l'impact des régimes de change sur les prix relatifs de tous les pays sauf le Chili qui a aintenu une flexibilité de change et imposé des contrôles de capitaux ...

Cette étude analyse l’impact des changements récents apportés au deuxième pilier du système de retraite dans trois pays d’Europe centrale et orientale sur le déficit budgétaire et la dette implicite du système de retraite. Cette étude cherche à répondre aux questions suivantes : i) quel est l’impact de la baisse en 2011 de 7.3% à 2.3% des cotisations de retraite finançant le deuxième pilier sur la soutenabilité du système de retraite polonais ? ii) quelle est la sensibilité de cet impact en fonction des caractéristiques du premier pilier ? iii) quel est l’effet de ces changements sur les taux de remplacement bruts ? iv) quel est l’impact sur la soutenabilité du système de retraite estonien de la baisse temporaire des contributions de retraite contrebalancée par leur hausse temporaire future ? Les résultats montrent que l’affaiblissement du deuxième pilier diminue de façon permanente la dette future du système de retraite en Pologne, grâce à une baisse des taux de remplacement. Néanmoins, sous certaines hypothèses pessimistes portant conjointement sur le vieillissement démographique, l’augmentation des niches fiscales encourageant l’épargne volontaire dans le troisième pilier et la hausse des minimum retraites, le déficit et la dette du système de retraite s’accroissent à très long terme. Les résultats montrent aussi que les changements du système de retraite en Hongrie ne diminuent le déficit et la dette que temporairement, en raison essentiellement de la générosité du premier pilier : la suppression du deuxième pilier se traduit en effet, plutôt que par des taux de remplacement faibles du second pilier qui disparaît, par des taux de replacement futurs, du premier pilier, plus élevés. Finalement, la dette ne s’accroîtrait que faiblement en Estonie, même si ce résultat est sensible aux hypothèses sur le taux d’intérêt effectif sur la dette publique.

Ce document présente une nouvelle méthode pour évaluer l'incidence des réductions de dépenses publiques sur la distribution des revenus. L'instrument choisi est une matrice de compatibilité sociale qui fournit le cadre conceptuel approprié pour estimer l'ensemble des effets directs et indirects de la variation d'une catégorie de dépenses publiques (par exemple les investissements dans l'agriculture ou les dépenses d'éducation). Grâce à cette matrice, on peut calculer les effets en amont d'une mesure d'ajustement sur la distribution des revenus; on observe ainsi que la baisse des investissements dans l'agriculture entraîne une réduction de l'emploi et des salaires dans le secteur du bâtiment, de même que la baisse des dépenses d'éducation conduit à celle des revenus des salariés qualifiés. D'autre part, on estime les effets en aval : pour l'éducation cela se traduit par une diminution des services fournis gratuitement aux familles et donc une diminution de leur ...

Ce document utilise la base de données de la réglementation des marchés de produits de l'OCDE (RMP) pour mesurer l'hétérogénéité entre pays de la réglementation des marchés de produits pour l'ensemble de l'économie, pour les principales sous-composantes de l'indicateur RMP et pour l'économie de l'internet. L'hétérogénéité entre pays de l'UE est assez proche de l'hétérogénéité entre les pays de l'UE et les pays hors de l’UE. Les réformes sont associées dans la majorité des cas à une réduction de l'hétérogénéité, et l'hétérogénéité dans les pays a diminué davantage lorsque qu’ils étaient plus loin des pratiques courantes. Ce Document de travail a trait à l’Étude économique de l’OCDE de l’Union européenne, 2014 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-union-europeenne).

Les industries les plus internationalisées sont considérées comme plus performantes que les autres à cause de l’effort permanent d’efficacité que nécessite leur forte exposition à la concurrence internationale et leur capacité à saisir toutes les opportunités qui se présentent sur les marchés mondiaux. La vérification empirique d’une telle proposition exige un classement préalable des différentes industries de chaque pays en fonction de leur degré de mondialisation.

Le présente rapport propose une méthode qui permet de classer les industries manufacturières de chaque pays selon leur degré de mondialisation, à l’aide d’un ensemble d’indicateurs. Les résultats obtenus montrent que le degré de mondialisation des différentes industries dépend davantage des caractéristiques des secteurs industriels plutôt que de la spécialisation de chaque pays. Ces résultats pourraient être sensiblement améliorés si certains indicateurs proposés étaient disponibles ...

Français
  • 20 sept. 1999
  • Thomas Hatzichronoglou
  • Pages : 55

Les industries les plus internationalisées sont considérées comme plus performantes que les autres à cause de l’effort permanent d’efficacité que nécessite leur forte exposition à la concurrence internationale et leur capacité à saisir toutes les opportunités qui se présentent sur les marchés mondiaux. La vérification empirique d’une telle proposition exige un classement préalable des différentes industries de chaque pays en fonction de leur degré de mondialisation.

Le présente rapport propose une méthode qui permet de classer les industries manufacturières de chaque pays selon leur degré de mondialisation, à l’aide d’un ensemble d’indicateurs. Les résultats obtenus montrent que le degré de mondialisation des différentes industries dépend davantage des caractéristiques des secteurs industriels plutôt que de la spécialisation de chaque pays. Ces résultats pourraient être sensiblement améliorés si certains indicateurs proposés étaient disponibles ...

Anglais
La résilience dont a fait preuve le marché du travail allemand face à la crise financière de 2008-09 témoigne du bien-fondé des réformes passées, qui ont permis d’améliorer les incitations au travail, de garantir une meilleure adéquation entre offres et demandes d’emploi et de renforcer la flexibilité du temps de travail. Les pouvoirs publics allemands doivent s’appuyer sur ce succès pour relever les défis qui subsistent, à savoir augmenter le taux d’activité des femmes et des seniors (ce qui impliquera notamment des ajustements sur le plan de la fiscalité et du système éducatif) et encourager l’immigration, surtout des travailleurs qualifiés. La contraction importante de la main-d’oeuvre sous l’effet du vieillissement de la population témoigne de l’urgence de nouvelles réformes structurelles dans ce domaine. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE sur l’Allemagne 2012, www.oecd.org/eco/etudes/allemagne.
Le système bancaire allemand a subi des tensions durant la crise financière, notamment en raison de sa forte exposition à des actifs toxiques générés aux États-Unis. À court terme, la stabilité du système a pu être assurée en grande partie au moyen de mesures substantielles de soutien de la part du gouvernement. Néanmoins, parvenir à une capitalisation convenable du système bancaire reste un défi majeur pour la période à venir et nécessitera sans doute une intervention plus active des pouvoirs publics. Les causes profondes des problèmes du système bancaire sont liées aux facteurs suivants : i) les activités des Landesbanken qui ont bénéficié des garanties de l’État sans avoir de véritable modèle économique ; ii) la capitalisation et la rentabilité médiocres du système bancaire dans son ensemble, éventuellement liée à son organisation particulièrement rigide autour de trois piliers ; et iii) les carences de la réglementation et du contrôle bancaire. Tout le problème consiste à s’attaquer à ces trois causes pour accroître la stabilité de long terme du système. Ce document se rapporte à l’Étude économique de l’Allemagne de l’OCDE, 2010, (www.oecd.org/eco/etudes/allemagne).
Ce travail est le fruit d’une première analyse à partir d’une base de données OCDE nouvelle et novatrice. Il correspond à l’une des premières tentatives d’effectuer de manière systématique des analyses comparatives de la distribution de l’activité d’innovation entre les régions, dans les économies de l’OCDE, et comporte une batterie d’indicateurs homogènes du processus de production et de diffusion du savoir (facteurs de production et produits). L’analyse descriptive montre que, dans les économies de l’OCDE, l’inventivité des régions, telle que mesurée par les indicateurs de l’un des principaux types d’actifs intellectuels (les brevets, par exemple), n’est absolument pas homogène. L’inventivité se concentre dans quelques régions du continent européen, d’Amérique du Nord et du Japon. Les régions à forte inventivité ont tendance à se constituer en réseaux. On a d’ailleurs constaté que cette dépendance spatiale a augmenté au fil du temps. La disponibilité de capital humain et les dépenses de R-D influent directement sur l’inventivité des régions. On observe également que des facteurs d’agglomération locaux (dont la variable indicatrice est la densité de la population) ont un impact significatif alors que certains effets négatifs se font sentir quand les régions sont principalement rurales ou principalement orientées vers les services. Les disparités transnationales mettent en exergue l’importance des systèmes nationaux d’innovation qui façonnent le cadre institutionnel au sein duquel l’innovation prend forme et se diffuse.
Cet article présente un cadre d’analyse pour évaluer l’impact sur le PIB par tête à différents horizons d’un large éventail de réformes de politiques structurelles en reliant ensemble des études empiriques précédemment réalisées pour la plupart par l’OCDE. Le cadre comptable simplifié est constitué d’équations sous forme réduite et offre une alternative plus flexible et plus réaliste qu’un modèle estimé d’équilibre général. Bien que cela implique des risques de double comptage des effets de certaines réformes et l’omission des interactions au sein des différents domaines de politiques, les scénarios plausibles suggèrent que les gains en PIB par tête à long terme les plus élevées pourraient provenir des réformes augmentant la quantité et la qualité de l’éducation, renforçant la concurrence sur le marché des produits, réduisant le niveau et/ou la durée des allocations chômage, diminuant le coin salarial et assouplissant la législation sur la protection de l’emploi. Les réformes passées dans ces domaines pourraient avoir contribué jusqu’à la moitié de la croissance du PIB par tête dans les pays de l’OCDE au cours de la décennie précédant la crise financière et économique récente. Les simulations indiquent en outre que traiter l’ensemble des points faibles de chaque pays de l’OCDE en alignant les positions des politiques sur la moyenne de l’OCDE pourrait accroître le PIB par tête jusqu’à 25% dans le pays moyen.
La France appartient au groupe des pays de l’OCDE ayant des niveaux d’imposition relativement élevés. Ces dernières années, les autorités françaises ont pris de plus en plus conscience des effets négatifs que le système fiscal peut avoir sur la croissance et l’emploi et des réformes ont été introduites pour réduire les distorsions fiscales. Il n’y a pas eu, toutefois, de grand projet de réforme et on n’appréhende pas encore très bien non plus dans quel sens la réforme devrait aller. La présente étude décrit les caractéristiques et les évolutions du système fiscal français et examine certaines de ses complexités et distorsions économiques. Un programme de réforme fiscale pour l’avenir pourrait être axé sur les cinq objectifs suivants : premièrement, atténuer les distorsions imputables aux prélèvements sur le travail en abaissant encore les cotisations de sécurité sociale pour les bas salaires et en diminuant le taux de réduction en fonction du revenu des prestations subordonnées à l’exercice d’un emploi, ces dernières étant financées par une augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG) ou de la taxe à la valeur ajoutée. Deuxièmement, simplifier l’impôt sur le revenu des personnes physiques, en élargissant sa base de façon à permettre une baisse des taux supérieurs d’imposition et en introduisant le prélèvement à la source. On pourrait envisager de fusionner cet impôt avec la CSG si cela peut être fait de façon administrativement efficiente. Troisièmement, réduire les distorsions imputables à l’impôt sur le capital en baissant le taux d’imposition des sociétés et en élargissant l’assiette fiscale grâce à une diminution du nombre d’incitations spéciales pour certains types d’activité, et également atténuer le parti-pris en faveur du financement par l’emprunt. Quatrièmement, accroître le rôle des impôts écologiques en raison des gains d’efficience qu’ils offrent –même s’il ne s’agit pas d’une source importante de recettes. Cinquièmement, améliorer l’administration de l’impôt, et en réduire les coûts, en fusionnant progressivement les administrations fiscales lorsque c’est possible. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la France, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/france).
La politique budgétaire du Portugal ne lui a pas permis de ramener durablement son déficit sous le seuil de 3 % du produit intérieur brut (PIB) prévu par le Pacte de stabilité et de croissance, si bien que la Commission européenne a déclenché pour la seconde fois la procédure concernant les déficits excessifs contre ce pays en 2005. Nous décrivons dans ce document l’évolution de la situation budgétaire du Portugal ces dernières années, et tentons de cerner les raisons pour lesquelles les précédentes tentatives d’assainissement des finances publiques ont échoué. Nous nous penchons également sur le nouveau programme en la matière et évaluons ses chances de réussite, tout en examinant les mesures complémentaires nécessaires pour assurer l’assainissement des finances publiques à long terme. Nous démontrons que les efforts antérieurs déployés en la matière ont échoué en raison de la politique procyclique menée au cours de la précédente reprise économique, et du recours à des mesures ponctuelles, qui ont atténué le sentiment d’urgence et entamé la détermination nécessaire pour engager des réformes structurelles et remédier aux insuffisances chroniques de la maîtrise des dépenses publiques. La nouvelle stratégie d’assainissement budgétaire ne repose pas sur des mesures ponctuelles, alors que le Portugal s’est vu accorder un délai supplémentaire pour ramener son déficit sous la barre des 3 % du PIB. Elle prévoit au chapitre des dépenses des réformes structurelles qui vont dans la bonne direction et, si elles sont intégralement appliquées, devraient permettre de faire refluer le déficit sous le seuil des 3 % du PIB au cours des prochaines années. Reste que cette stratégie ne sera couronnée de succès que si toutes les mesures prévues sont mises en ?uvre immédiatement et énergiquement. Ce programme d’assainissement doit être complété par d’autres réformes destinées à renforcer la maîtrise des dépenses, notamment en réformant le régime général des pensions. Au chapitre des recettes, en simplifiant davantage le système d’imposition et en s’abstenant de réviser la législation fiscale d’une année à l’autre, comme ce fut le cas ces dernières années, les autorités le rendraient plus simple à gérer et faciliteraient les prises de décisions à long terme des agents économiques.
En janvier 2009, la République slovaque adoptera l'euro et deviendra le 16ème membre de la zone euro. Ce document examine les implications de l'adoption de l'euro dans la République slovaque pour l'inflation et les taux d'intérêt avec une tentative d'évaluer quantitativement leur taille probable aussi bien que leurs conséquences pour la population. L'analyse empirique – qui se sert de l'expérience des pays de la zone euro de la première vague – suggère que le changement des liquidités soit très probablement associé à une augmentation modérée des prix à la consommation, estimée à peu près à 0.3 %. Les mesures politiques pour réduire cet effet incluent des campagnes publiques d'information, la conversion des prix publiquement administrés avec le taux de conversion exact et la réduction d'obstacles administratifs pour augmenter l’offre. Les pertes de pouvoir d'achat mineures associées à cette augmentation des prix ne seront pas également distribuées à travers la population; les ménages aux revenus plus élevés et les familles avec des enfants pourraient être frappés plus durement que les autres. Bien que le taux de change vis-à-vis de la zone euro soit irrévocablement fixé, les appréciations passées de la couronne slovaque pourraient encore se répercuter sur les prix à la consommation; l'effet cumulatif des effets retardés est évalué à environ 1½ pour cent jusqu'au milieu de 2009. À plus long terme, l'effet Balassa-Samuelson et d'autres facteurs affectant des économies en rattrapage peuvent accroître l'inflation slovaque au-dessus du niveau de la zone euro. Comme les marchés financiers ont déjà entièrement tenu compte de l'adhésion de l'euro, aucun effet immédiat sur les taux d'intérêt de grande clientèle à court terme ou à long terme n’est attendu pour janvier 2009. À plus long terme, on peut s'attendre à ce que l'adoption de l'euro favorise l'intégration financière, menant ainsi à une convergence des taux d'intérêt aux particuliers vers les niveaux de la zone euro. Cette réduction de taux d'intérêt aux particuliers profitera au grand public avec des emprunteurs hypothécaires récoltant probablement les plus grands avantages. Un risque potentiel lié aux taux d'intérêt réels bas est l'apparition d’une phase d’essor suivie d’une récession ; une politique fiscale prudente et des nouvelles réformes structurelles, y compris l’amélioration de la compétitivité, aideraient à résister à de tels développements.
De plus en plus, il est important de faciliter la mobilisation, le partage ou l’échange de brevets pour promouvoir l’innovation dans ce monde globalisé et très interconnecté où la circulation des idées et des technologies est essentielle pour l’innovation. Dans l’optique de l’innovation ouverte, les brevets devraient jouer un rôle en tant que moyen de transfert d’idées et de technologies d’une entité à l’autre, tout en servant à empêcher que d’autres utilisent les idées et technologies appartenant aux entreprises. Dans ces conditions, il apparaît actuellement diverses entités nouvelles dont l’activité est axée sur les transactions relatives aux brevets. Certaines entreprises spécialisées en PI cherchent à monétiser des brevets en créant des portefeuilles de brevets stratégiques et en concédant les licences d’exploitation qui s’y rattachent. D’autres s’emploient à mettre en place sur des sites Web des marchés en ligne où les brevets et les idées pourraient faire l’objet d’échanges. D’autres encore constituent des coopératives qui achètent des brevets et cèdent les licences d’exploitation à leurs membres à des fins défensives. On voit aussi se créer des banques d’investissement spécialisées dans la PI, qui octroient des prêts en utilisant la valeur de la PI comme garantie, et des entreprises qui cherchent à créer des fonds, comparables à des fonds communs de placement, permettant aux investisseurs de tirer des revenus des redevances. Ces nouveaux acteurs pourraient exercer désormais une puissante influence sur la circulation des brevets. Il importe, pour les pouvoirs publics, de mieux connaître les comportements de ces nouveaux acteurs sur les marchés où s’opèrent les transactions sur les brevets afin de pouvoir favoriser un essor de ces marchés tendant vers ce qui sera optimal pour la collectivité. Il peut être important aussi pour les entreprises classiques à vocation technologique de bien appréhender ces évolutions, car l’utilisation des marchés des transactions concernant les brevets les aidera à améliorer leur processus d’innovation et à renforcer leur compétitivité. L’analyse des fonctions, des modèles économiques et des activités des entreprises spécialisées en PI constitue donc le thème central de cette recherche.

L’évolution récente de l’économie internationale a engendré des préoccupations au sujet de l’impact des échanges internationaux et de l’investissement direct étranger sur les niveaux d’emploi et des salaires à l’interieur des pays. Ces préoccupations prennent la forme de craintes : que les économies en voie de développement sont en train d’aspirer des emplois au sein des pays hautement industrialisés; que le rapport entre les salaires des travailleurs moins qualifiés et ceux d’un niveau d’education supérieur dans les pays industrialisés avancés pourrait être en train de se déteriorer à cause de la grande part de produits demandant relativement peu de qualifications importée des pays en voi de développement; et que les taux élevés d’investissement direct a l’étranger pratiqués par les entreprises des pays industrialisés avancés risquent d’accentuer ces tendances.

La première partie de cette étude examine les données économiques à la base de ces craintes (Partie I). Dans la Partie II ...

La composition de la population d’âge actif peut influer sur le niveau global de l’emploi et sur la productivité moyenne car aussi bien les taux d’emploi que les niveaux de la productivité varient selon les groupes de population. Cette étude a pour objectif d’évaluer dans quelle mesure la structure de la population d’âge actif, en fonction de l’âge, du sexe et du niveau d’éducation, peut expliquer les différences de niveau d’emploi et de productivité entre pays. Les différences dans la structure de la population contribuent pour beaucoup aux écarts entre pays tant des niveaux d’utilisation de la main d’oeuvre que de la productivité. En combinant ces effets mécaniques, on observe que les différences dans la composition de la population d’âge actif expliquent pour environ un tiers l’écart de PIB par habitant de l’Europe (UE15) par rapport aux États-Unis, principalement du fait des différences de niveau d’éducation.
Ce papier examine les effets de la politique budgétaire sur l?activité dans la zone euro. À cette fin, nous avons développé un modèle budgétaire DSGE dans lequel les rendements des obligations d?État sont endogènes et nous examinons l?effet de différents chocs budgétaires sur le PIB et ses composantes et sur la dette publique. Les simulations indiquent que la politique budgétaire permet de soutenir l?activité, en particulier sur le court terme. Plus précisément, les multiplicateurs budgétaires les plus larges sont associés à une augmentation de l?investissement public, de la consommation publique ainsi qu?à une baisse du taux d?imposition sur les salaires. Les résultats sont robustes à différentes valeurs des paramètres structuraux du modèle et sont économiquement significatifs. Parmi les différents paramètres structurels, la part des ménages qui rencontrent des contraintes de liquidité et les inerties au niveau des prix sont les paramètres qui affectent le plus les multiplicateurs fiscaux.
Des réformes structurelles sur les marchés du travail et des biens s’avèrent nécessaires dans un certain nombre de pays de la zone euro. Une question à ce propos, qui constitue le sujet de cet article, est de savoir si l’appartenance à la zone euro tend à favoriser ou à freiner la mise en oeuvre de réformes structurelles. L’article passe tout d’abord en revue les arguments théoriques et la littérature empirique – qui dans les deux cas aboutissent à des conclusions contradictoires. L’article utilise ensuite une base de données OCDE sur les réformes des marchés du travail développée récemment, ainsi qu’une actualisation des indicateurs OCDE de réglementation des marchés des biens, afin de comparer les progrès en matière de réformes des marchés du travail et des biens au cours de la décennie écoulée depuis 1993 entre les pays de la zone euro et les autres pays de l’OCDE. Dans l’ensemble, il apparaît que les pays de la zone euro ont relativement bien progressé en matière de réformes structurelles, mais il est beaucoup moins évident au vu de l’analyse descriptive que ces progrès peuvent être attribués à l’appartenance à l’Union Économique et Monétaire. Afin d’explorer plus avant le rôle du régime monétaire dans la mise en œuvre de réformes structurelles, l’article effectue une analyse économétrique de la probabilité que les pays entreprennent des réformes dans cinq types de politiques relatives aux marchés du travail et des biens. Sur la base de régressions de type Probit sur données de panel couvrant 21 pays au cours de la période 1985-2003, il ressort que la mise en œuvre de réformes structurelles est renforcée par un chômage élevé, une crise économique telle que mesurée par un écart de production élevé, une situation saine des finances publiques, l’existence de réformes dans d’autres domaines et la faible taille du pays considéré. En outre, les pays participant à un régime de changes fixes ou à une union monétaire, et qui par conséquent disposent d’une autonomie limitée voire inexistante de leur politique monétaire, apparaissent entreprendre moins de réformes structurelles – cet effet étant potentiellement plus marqué dans le cas des grands pays.
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