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Malgré des différences très marquées d’un pays à l’autre, le taux moyen d’investissement par rapport au PIB et la qualité globale des infrastructures de la région sont relativement faibles par comparaison internationale. Les données empiriques concernant les effets de la décentralisation budgétaire sur l’investissement pour un groupe de pays d’Amérique latine depuis la fin des années 90 montrent que la décentralisation budgétaire décourage les administrations infranationales de ces pays d’investir (c’est-à-dire d’acquérir des actifs immobilisés) et que de plus faibles dépenses d’investissement au niveau infranational se répercutent négativement sur la formation brute de capital fixe dans l’ensemble de l’économie. Les pays d’Amérique latine seront donc confrontés à un double défi : revoir les dispositifs actuels de décentralisation qui découragent les investissements des administrations infranationales et tirer le meilleur parti de la décentralisation comme moyen d’action pour accroître l’investissement privé.
Si la décentralisation budgétaire peut permettre d’améliorer l’efficience de la fourniture des biens et services publics locaux et promouvoir une meilleure adéquation entre les politiques publiques et les préférences des citoyens, la question de savoir si toutes les régions peuvent tirer parti d’une plus grande autonomie est source de préoccupation. Il est possible que la décentralisation ne profite pas à toutes les régions, et qu’elle se traduise, pour les régions « pauvres » par une perte de compétitivité par rapport à d’autres mieux dotées, exacerbant ainsi les disparités régionales. Les travaux en cours consistent en une analyse du lien entre la décentralisation budgétaire et les inégalités régionales au sein des pays. Une attention particulière y est accordée aux différents vecteurs par lesquels la décentralisation peut influer sur les disparités : compétences en matière fiscale, autonomie au niveau des dépenses et déséquilibre budgétaire vertical. Cette analyse empirique menée à partir d’un échantillon de 30 pays de l’OCDE sur la période 1995-2011, tend à démontrer qu’une structure budgétaire équilibrée, dans laquelle les dépenses locales sont financées essentiellement par la fiscalité locale, a pour effet de réduire les disparités régionales, car elle incite à une meilleure utilisation des ressources locales et à la mise en oeuvre de politiques qui favorisent le développement économique.
La Colombie s’est engagée dans un processus soutenu de décentralisation budgétaire au cours des dernières décennies. Ce papier analyse trois aspects de la performance budgétaire des départements Colombiens. Premièrement, il évalue la viabilité des finances infranationales en estimant une fonction de réaction budgétaire. Les résultats montrent que le cadre actuel est favorable à la viabilité budgétaire, particulièrement à la suite des réformes de la fin des années 1990 et du début des années 2000. Deuxièmement, le papier analyse l’impact des transferts et des royalties du secteur pétrolier et minier ainsi que l’effort des départements pour collecter leurs propres recettes fiscales. Dans l’ensemble, l’analyse démontre peu d’effet négatif des transferts du Gouvernement central sur les recettes fiscales des départements, ce qu’on appelle une « fatigue budgétaire ». Pour finir, l’analyse démontre un degré limité de partage des risques face à des chocs idiosyncratiques car les transferts du gouvernement central sont, le plus souvent, pro-cycliques. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique 2014 de l’OCDE sur la Colombie (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-colombie.htm).
La crise récente a révélé de grandes différences de compétitivité externe entre les pays membres de la zone euro. Comme la dévaluation du taux de change nominal n'est pas une option pour les membres d'une zone monétaire, les gouvernements des pays membres en difficulté ont examiné la dévaluation fiscale, c'est à dire substitution de la taxe à la valeur ajoutée aux cotisations sociales des employeurs, comme un autre moyen de rétablir la compétitivité. Ce document examine les avantages et les inconvénients d'une telle réforme et analyse les circonstances dans lesquelles il aurait les effets escomptés. Il soutient que la dévaluation fiscale peut avoir des effets transitoires, mais que les effets réels permanents sont susceptibles d'être faibles. Cet outil de politique ne peut donc pas se substituer à des réformes structurelles plus profondes des marchés du travail, des produits et financiers. Toutefois, il peut être utile dans le cadre d'un ensemble plus large de réformes.
Nous étudions dans ce document la relation entre la décentralisation budgétaire et les inégalités de revenu disponible à l'échelle d'une économie. À partir d'un ensemble de données concernant jusqu'à 20 pays de l'OCDE au cours de la période de 1996 à 2011, nous réalisons une analyse de régression mettant en relation plusieurs indicateurs d'inégalités de revenu nationales et un large éventail d'indicateurs de décentralisation budgétaire. Les résultats obtenus font ressortir une faible corrélation inverse entre la décentralisation et les inégalités de revenu, mesurées par le coefficient de Gini, mais cet effet est relativement modeste et instable d'une spécification à l'autre. Lorsqu'on affine l'analyse en utilisant des rapports interquantiles de revenu, on obtient des résultats plus significatifs et stables. Ils montrent que les effets de la décentralisation budgétaire ne sont pas les mêmes suivant les parties de la distribution des revenus examinées. Alors que la décentralisation tend à aller de pair avec une réduction des inégalités de revenu entre les catégories à revenu élevé et la médiane, elle s'accompagne d'une divergence des groupes à faible revenu par rapport à la médiane, notamment liée à l'autonomie fiscale des administrations infranationales. Les transferts entre niveaux d'administration tendent également à creuser l'écart entre les catégories à faible revenu et à revenu moyen. Lorsqu'on interprète ces effets dans leur globalité, il semble que ce sont principalement les personnes aux revenus d'activité moyens qui tirent parti de la décentralisation budgétaire. Enfin, nous présentons certains éléments de réflexion sur la décentralisation et les inégalités de revenu régionales. À première vue, la décentralisation budgétaire ne semble pas être associée à un regroupement par niveau de revenu dans les grandes juridictions, mais une analyse plus fine s'impose sur ce point.
Le manque d’efficacité, la corruption et la déresponsabilisation de l’administration publique en Russie imposent un lourd fardeau à la fois aux entreprises et aux particuliers. Cette étude examine les principales faiblesses de l’administration publique russe et évalue le programme gouvernemental de réforme administrative, récemment révisé. Un accent particulier est mis sur les liens entre l’administration publique et l’environnement institutionnel dans lequel elle opère ainsi que sur la nécessité d’une bien plus grande transparence des organes publics et de voies de recours extrajudiciaires renforcées pour les citoyens contestant une décision administrative. Beaucoup des problèmes de l’administration publique russe sont aggravés par le fait que, souvent, l’État russe est enclin à trop intervenir ; pour cette raison, l’étude analyse les interactions entre la réforme administrative d’une part et l’étendue de la propriété publique et de la réglementation d’autre part.
Avec des conditions-cadres propices, des universités de qualité, une bonne infrastructure et des politiques favorables à l’investissement direct étranger, l’Irlande figure en bonne place sur les tableaux de bord internationaux de l’innovation. Dans l’ensemble, les politiques de stimulation de l’innovation et de l’entrepreneuriat vont dans la bonne direction, mais il serait possible de faire de l’investissement en capital intellectuel une source plus dynamique de croissance et d’emplois. Si l’Irlande a bien progressé du point de vue du renforcement de ses capacités scientifiques, sa capacité d’innovation reste plus faible que celle d’autres petites économies avancées de l’OCDE, comme l’Autriche, le Danemark, la Suède et la Suisse. Pour devenir plus efficace, la stratégie d’innovation doit être simplifiée, avec une réduction draconienne du nombre d’organismes publics qui participent au financement de l’innovation, de façon à mieux se focaliser sur le resserrement des liens entre les entreprises et les milieux universitaires. Même s’il doit rester essentiel d’attirer des multinationales de haute technologie, il est possible de favoriser davantage les retombées entre ces entreprises et les PME nationales, notamment en créant des centres de recherche appliquée. Il faudrait stimuler l’entrepreneuriat en améliorant les conditions d’activité des entreprises, notamment l’accès aux financements non bancaires, la simplification du régime de faillite et le transfert de droits de propriété intellectuelle, et en mettant à niveau le réseau haut débit. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l’Irlande, 2013 (www.oecd.org/eco/etudes/irlande)
Ce papier examine au moyen de régressions de panel les effets des instruments de politique d’innovation et des conditions cadres sur l’intensité de recherche et développement (R&D) du secteur des entreprises et les dépôts de brevets pour un échantillon de 20 pays de l’OCDE durant la période 1982- 2001. Les deux groupes de facteurs paraissent être importants ; les principaux déterminants du degré d’innovation semblent être la disponibilité de scientifiques et ingénieurs, la recherche conduite dans le secteur public (y compris les universités), les liens entre les entreprises et le secteur académique, la concurrence dans les marchés de produits, le degré de développement du secteur financier et l’accès aux innovations réalisées à l’étranger. Le soutien financier direct aux activités de R&D des entreprises a généralement un effet positif mais modeste, bien que celui-ci puisse être plus important pour des entreprises en manque de liquidités. Les droits de propriété intellectuelle ont surtout un effet positif sur les dépôts de brevets mais peu d’impact sur les dépenses en R&D des entreprises. Finalement, le papier examine le marché du travail pour les chercheurs par le biais d’équations simultanées d’emploi et de salaires. Bien que l’offre de scientifiques et d’ingénieurs réponde à terme aux différentiels de salaires, à la fois entre professions et entre pays, les données suggèrent qu’il peut être difficile d’augmenter sensiblement la quantité réelle de R&D domestique à court terme, car l’offre de chercheurs est relativement inélastique.
Les enquêtes sur l’innovation fournissent une large mesure de l’introduction commerciale réussie de nouvelles innovations produits et procédés. Les objectifs de ce papier sont d’une part d’établir si les mesures de l’innovation basées sur ces enquêtes sont corrélées aux mesures intermédiaires de l’innovation plus couramment utilisées, telles que la R-D et les brevets ; et d’autre part d’identifier les principaux facteurs qui déterminent la probabilité d’innover avec succès. Les données de panel pays utilisées proviennent de la troisième Enquête Communautaire sur l’Innovation (CIS3), et permettent de différencier les résultats par taille d’entreprise et secteur d’activité. Les mesures d’enquête de l’activité et des succès d’innovation sont positivement corrélées avec la R-D et les brevets observés sur les années précédentes, suggérant que les facteurs qui affectent le développement des innovations déterminent également leur mise en oeuvre ultérieure. D’autre part, la disponibilité de personnel qualifié et de financement privé, une réglementation des marchés de produits et du travail peu restrictive, une plus grande coopération dans le processus d’innovation et l’aide publique financière sont toutes positivement associées à la proportion de firmes ayant innové avec succès, du moins pour certains secteurs et tailles d’entreprise. Enfin, l’innovation dans les petites entreprises est plus dépendante de la coopération et de la disponibilité de financement que dans les grandes entreprises.
Ce document examine la contribution des soins médicaux ainsi que d’autres facteurs à l’état de santé de la population et tente de déterminer si les dépenses dans le domaine de la santé produisent les mêmes résultats selon les pays de l’OCDE. En premier lieu, il s’interroge sur les avantages et les inconvénients des différents indicateurs de l’état de santé et en conclut que, malgré leurs défauts, les indicateurs de mortalité et de longévité demeurent les meilleures approximations disponibles. Il suggère ensuite que les évolutions des dépenses de santé, des modes de vie (consommation de tabac et d’alcool, régime alimentaire), du niveau d’éducation, de la pollution et des revenus ont été des facteurs importants de l’amélioration de l’état de santé. Enfin, il estime la capacité relative des différents pays à transformer les ressources médicales en accroissement de la longévité, en s’appuyant sur deux méthodes différentes (régressions sur données de panel et analyse d’enveloppement de données) qui donnent des résultats remarquablement similaires. Les estimations empiriques suggèrent que l’espérance de vie pourrait s’accroitre de presque trois ans en moyenne dans les pays de l’OCDE si les ressources médicales disponibles étaient utilisées plus efficacement, tandis qu’une augmentation des dépenses totales de santé de 10% se traduirait par trois à quatre mois d’espérance de vie supplémentaire.

Dans plusieurs pays de l’OCDE, les taux d’investissement du secteur des entreprises ont connu une forte croissance durant la deuxième moitié des années 90. Dans certains cas, la croissance rapide de l’investissement privé comparativement à celle de la production globale avait soulevé certaines inquiétudes concernant le risque d’une sur-accumulation de capital et la perspective d’une période prolongée de faible formation de capital nécessaire pour ramener le taux d’investissement à un niveau plus soutenable. Il est possible que la bulle sur les marchés boursiers ait entraîné un sur-investissement non-seulement aux États-Unis mais aussi au Royaume-Uni, au Canada, en Scandinavie et en Grèce. L’objectif de cette étude est d’évaluer la contribution des déterminants fondamentaux au changement dans l’investissement durant la deuxième moitié des années 90, à partir de l’estimation d’équations de panel pour l’investissement brut du secteur des entreprises dans 18 pays de l’OCDE sur la ...

Ce document présente une étude comparative des dispositions adoptées par les pays Membres pour faire face aux contraintes de confidentialité tout en répondant au besoin de microdonnées pour les analyses de l’action gouvernementale, sur la base d’une enquête par pays de l’OCDE. On y montre que chaque pays s’est efforcé de mettre en place des règles et pratiques de confidentialité qui répondent au besoin croissant de microdonnées pour les analyses de l’action gouvernementale, tout en assurant une protection adéquate des informations confidentielles des différents établissements ou entreprises. On y trouvera également des descriptions pays par pays des sources d’ensembles de microdonnées, du cadre juridique et des modalités de l’accès aux données et de leur utilisation pour l’Allemagne, l’Australie, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Finlande, la France, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Suisse ...

Depuis quelques décennies, l’activité économique planétaire connaît une mondialisation rapide, qui transforme profondément le paysage de l’économie mondiale. La production, les échanges et l’investissement internationaux s’organisent de plus en plus en chaînes de valeur mondiales (CVM) dans lesquelles les différents segments des processus de production sont répartis sur plusieurs territoires. Jusqu’à présent, les CVM ont principalement été étudiées d’un point de vue conceptuel et théorique, les travaux empiriques sur la segmentation internationale ayant été quelque peu délaissés. L’examen des données et indicateurs disponibles sur les CVM dans cette étude met en évidence l’importance accrue des CVM dans l’économie mondiale, tout en faisant clairement apparaître d’importants manques. Si les éléments empiriques reposant sur les chiffres des échanges sont peu convaincants, les données d’entrées-sorties montrent clairement l’extension grandissante des réseaux internationaux de production. Les indicateurs sur les importations de produits intermédiaires, sur les délocalisations et sur la spécialisation verticale illustrent tous la segmentation croissante de la production entre un plus grand nombre d’économies. Les données sur les échanges semblent montrer l’importance croissante des CVM, d’une manière indirecte, et celles dont on dispose ne sont pas suffisamment détaillées et ne sont pas collectées à un niveau d’analyse qui conviendrait pour analyser la segmentation internationale et les CVM. Les responsables politiques manifestent un intérêt croissant pour les CVM en raison de leurs effets profonds sur les économies nationales, et ils ont particulièrement besoin de données plus exhaustives et de meilleure qualité. Certains enjeux importants pour les politiques, tels que l’impact des CVM sur la compétitivité des pays et leur attractivité pour l’investissement international, ne peuvent être abordés qu’à l’aide de mesures nouvelles et de meilleure qualité. L’OCDE produit de nouveaux éléments empiriques pour étudier l’émergence des CVM à partir des données sur les échanges internationaux et les entrées-sorties. Par ailleurs, l’OCDE coopère actuellement avec d’autres instances internationales et avec des experts universitaires à la construction de nouvelles mesures pour les CVM, par exemple de données sur les échanges en valeur ajoutée.

Ce document évalue la redistribution des investissements directs étrangers (IDE) et des recettes fiscales entre les pays en raison de la réponse des multinationales aux différences internationales entre les systèmes d'imposition des sociétés. Le document examine brièvement la littérature sur la sensibilité des IDE à la fiscalité et utilise une estimation du consensus de cette sensibilité en combinaison avec des données d'IDE bilatéraux pour calculer les positions d'IDE bilatéraux hypothétiques en l'absence de différences de taux d'imposition. Dans un deuxième temps, les effets sur les recettes fiscales sont estimés en supposant un taux conventionnel de retour sur investissement. Pour la plupart des pays de l'OCDE, les effets des écarts de taux d'imposition sur les stocks d'IDE se situent entre -15% et 15% des stocks d'IDE effectifs. Les effets calculés de la fiscalité sur les IDE reflètent des investissements réels ainsi que les comportements de planification fiscale et la méthodologie ne permet pas de distinguer entre ces deux canaux. La méthodologie ne capte qu'une partie des activités de planification fiscale des multinationales, puisque certaines de ces activités ne sont pas reflétées dans la taille des stocks d'IDE.

Bien qu’elle soit un pays très égalitaire, la Suède accuse aujourd’hui un creusement des inégalités, et certaines catégories de sa population restent en marge du marché du travail. Pour favoriser une croissance plus solidaire, il est nécessaire de réduire l’écart entre le coût du travail et la productivité de certaines catégories de main-d’oeuvre, de faciliter le passage de l’école à la vie professionnelle, de renforcer les incitations au travail et de protéger les sans-emploi contre le piège du chômage ou de l’inactivité. Pour y parvenir, il faudra abaisser les minima salariaux par rapport au salaire moyen pour les groupes risquant de se retrouver au chômage, améliorer l’enseignement et la formation professionnelle et élargir la couverture de l’assurance-chômage, tout en renforçant les obligations des chômeurs. Pour faire face au risque de dualisme du marché du travail, les disparités dans la protection de l’emploi entre contrats temporaires et contrats permanents devront être réduites. Le taux d’emploi des femmes est certes élevé, mais l’écart salarial par rapport aux hommes pourrait être encore réduit en améliorant les perspectives d’emploi des femmes.
Les réformes du marché du travail sont essentielles pour promouvoir la cohésion sociale en supprimant les obstacles à l'emploi, en particulier pour les femmes, les jeunes et les personnes âgées. En plus de réduire l'inégalité de revenus et la pauvreté, de telles réformes soutiendraient la croissance économique, alors que la population en âge de travailler en Corée commence à décliner en 2017. Mettre fin au dualisme du marché du travail est crucial pour réduire la forte disparité des salaires. De meilleures conditions pour les travailleurs non réguliers favoriseraient à leur tour une participation accrue au marché du travail. L'augmentation de la prise de congés de maternité et parental, l'expansion de la disponibilité des services de garde d’enfants de haute qualité, une réduction du temps de travail, une réduction de l'important écart salarial entre hommes et femmes et l'élimination des discriminations accroîtraient les opportunités pour les femmes. Pour augmenter l'emploi des jeunes à partir de son faible niveau actuel, il est nécessaire de traiter le problème de l'inadéquation de l'offre et de la demande de travail par une meilleure adéquation entre les compétences acquises à l'école avec celles exigées par les employeurs. Réduire l'accent sur l'ancienneté dans la fixation des salaires en introduisant des systèmes plus flexibles et élargir la formation pour améliorer les compétences des plus anciens permettraient à ces derniers de prolonger leur carrière, réduisant ainsi la pauvreté des personnes âgées.
Les améliorations du cadre macroéconomique intervenues au cours des deux dernières décennies et la réglementation prudente du système financier ont contribué à réduire l’instabilité de la production au Mexique par rapport aux autres pays de l’OCDE, encore que la forte récession de 2008-09 ait mis en évidence une volatilité encore prononcée. La règle budgétaire a contribué à équilibrer le budget fédéral et à maintenir à un bas niveau l’endettement public, tout en renforçant la crédibilité, mais elle devrait être renforcée pour mieux permettre de faire face aux chocs. Bien que la production se soit fortement contractée au début de 2009, l’inflation effective et escomptée est restée supérieure à l’objectif, en partie parce que les rigidités des marchés des produits et du travail réduisent la flexibilité des prix. Les possibilités de réaction sur le front monétaire ont ainsi été limitées. Le système bancaire a bien résisté à la récession de 2008-09, mais la contraction du crédit a été plus marquée que dans les autres pays de l’OCDE, en raison notamment du cycle d’expansion et de ralentissement qui a caractérisé le crédit à la consommation avant la récession. Si, dans les autres pays de l’OCDE, le secteur des services stabilise la production, au Mexique, il contribue à son instabilité. Cela tient notamment au caractère prépondérant des services ayant des liens étroits avec l’activité manufacturière, alors que les services plus modernes et plus stables axés sur le consommateur restent sous-développés. L’instabilité de la production pourrait être davantage maîtrisée en modifiant la règle budgétaire de façon à accumuler des réserves plus importantes d’actifs financiers durant les périodes de redressement économique ou de niveaux élevés des prix du pétrole et en prenant des mesures pour améliorer la flexibilité des prix. Le Mexique devrait aussi adopter les conventions statistiques internationalement acceptées pour ses comptes budgétaires de façon à améliorer leur comparabilité avec ceux d’autres pays. Le passage à une réglementation et à une surveillance macroprudentielles semblerait aussi souhaitable pour réduire le caractère procyclique du système financier. Enfin, les obstacles à l’entrée dans les activités de services devraient être réduits afin de favoriser le développement d’un secteur moderne et tourné vers le consommateur.
Cet article présente une étude empirique des déterminants à moyen terme de positions de l'investissement international pour un large échantillon des économies avancées et émergentes. En plus des déterminants usuels des engagements et actifs internationaux, l'analyse met l'accent sur le rôle des indicateurs structurels. Les résultats des régressions en coupe transversale et en panel suggèrent que les politiques structurelles en place sont d'importants moteurs à long terme des flux de capitaux, ayant un impact relativement important sur les positions extérieures brutes et nettes et sur leur composition. En particulier, les résultats suggèrent que certains types de réforme des politiques structurelles pourraient aider à réduire les déséquilibres mondiaux et á modifier la composition des flux de capitaux vers des sources plus stables et plus productives.
Les efforts faits par les autorités pour revitaliser l’entrepreneuriat et l’investissement en Espagne revêtent un rôle essentiel pour soutenir la croissance et la création d’emplois. Un important programme de réformes a été mis en oeuvre afin de faciliter l’activité d’entreprise en Espagne, dont certains aspects devraient être approfondis. Pour stimuler la croissance économique, il faut que voit le jour une nouvelle génération d’entreprises à forte croissance et que des ressources soient acheminées vers les entreprises les plus productives. Dans cette optique, les obstacles à la croissance des entreprises doivent être réduits en simplifiant les réglementations et les procédures d’agrément, l’internationalisation doit être encouragée et la concurrence doit être renforcée. En outre, les effets négatifs de la crise sur les entreprises, notamment le niveau élevé d’endettement et les difficultés rencontrées pour obtenir des financements, doivent être atténués, ce qui exige des procédures d’insolvabilité plus efficaces et un développement plus marqué des financements non bancaires.
Le développement durable occupe une place de premier plan dans l’élaboration de l’action publique en Norvège. Le pays doit une partie considérable de sa richesse à l’économie carbonée, mais il accorde la priorité aux objectifs de la Stratégie de l’OCDE pour une croissance verte et se considère comme un pionnier dans certains domaines. Partie intégrante de la documentation se rapportant au budget 2008, la stratégie de développement durable définissait les principes clés censés guider l’élaboration des politiques, ainsi qu’une série d’indicateurs quantitatifs destinés à donner une idée des progrès réalisés. L’importance qu’elle accorde à la préservation du capital naturel et au principe de précaution se reflète au demeurant dans les buts assignés à l’action publique en ce qui concerne le changement climatique et les pêches, deux domaines par ailleurs assez différents. Le recours à des instruments présentant un bon rapport coût-efficacité, dans l’optique d’atteindre les objectifs, est aussi au nombre des principes retenus. A beaucoup d’égards, la Norvège a en l’occurrence fait oeuvre de pionnière en créant très tôt une taxe sur le CO2 et des quotas individuels de pêche. Quoi qu’il en soit, certaines mesures empêchent ces instruments de jouer tout leur rôle. En effet, des secteurs importants sont exonérés du paiement de la taxe sur le CO2 et, pour l’instant, exclus du système d’échange de quotas d’émission, et l’échangeabilité des quotas de pêche est soumise à des restrictions. Le présent document est consacré à ces questions. Il en ressort qu’il serait possible de prendre acte plus clairement de certains antagonismes potentiels entre objectifs de développement durable, et que la Norvège peut et devrait poursuivre plus résolument dans la voie des incitations économiques, qu’elle a contribué à ouvrir, de manière à favoriser la réalisation des objectifs de durabilité. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Norvège 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/Norvege)
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