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La crise economique et financiere mondiale a exacerbe l.imperatif d.assainir les finances publiques dans de nombreux pays de l.OCDE. Tirant les enseignements des episodes passes de reequilibrage budgetaire, ce document analyse les facteurs economiques, politiques et strategiques favorables a l.assainissement des finances publiques et a la stabilisation de la dette en utilisant la methode des probits, les modeles de duree, de regression tronquee et de selection en deux etapes de Heckman. L.analyse empirique s.inspire de travaux anterieurs qu.elle enrichit en integrant d.autres aspects qui peuvent etre importants pour les autorites qui optent pour une trajectoire d.assainissement budgetaire. Cette analyse empirique confirme les resultats anterieurs qui montraient que l.existence de regles budgetaires . regles de depenses ou d.equilibre budgetaire . est associee a une plus forte probabilite de stabilisation de la dette. Essentiels pour determiner le lien de causalite qui sous-tend cette association, les resultats revelent par ailleurs que ces regles jouent un role independant au-dela des effets d.une politique axee sur la prudence budgetaire. En outre, l.analyse confirme que les mesures de restriction des depenses sont plus susceptibles de stabiliser la dette que celles fondees sur l.augmentation des recettes, mais elle revele egalement que, pour reussir, les reequilibrages de grande ampleur doivent s.appuyer sur de multiple instruments. Les autorites infranationales, et notamment les autorites regionales ou des Etats, peuvent contribuer au succes des efforts deployes par l.administration centrale en cooperant. Pour garantir cette cooperation, il est important de disposer d.un cadre reglementaire adequat qui applique les regles budgetaires aux autorites infranationales.
Les pays de l’OCDE sont confrontés à de considérables difficultés budgétaires par suite du brusque gonflement, depuis des niveaux dans bien des cas déjà élevés, de la dette publique par rapport au PIB ces quatre dernières années. L’assainissement budgétaire est désormais la priorité du moment et devient de plus en plus pressant du fait de l’imminence des tensions budgétaires dues au vieillissement de la population. Si une croissance vigoureuse constituerait une aide incontestable, on ne pourra faire l’économie, pour assainir les finances publiques, de réformes structurelles spécifiques des programmes de dépenses et de recettes afin de stabiliser, puis de faire baisser les ratios dette/PIB. Du côté des dépenses, de nombreuses voies de réforme permettent de réaliser des économies budgétaires en améliorant l’efficience, sans annihiler les résultats attendus ou avoir d’impacts défavorables du point de vue de l’équité. Au nombre des domaines étudiés dans ce document figurent la santé, l’éducation, les infrastructures, les services publics généraux et les programmes de transfert. Du côté des recettes, les régimes fiscaux des différents pays sont grevés par les dépenses fiscales qui sont sources d’inefficiences, amputent les recettes et sapent l’équité. Réduire la portée et l’ampleur des dépenses fiscales reste l’un des moyens les plus prometteurs de gonfler les recettes tout en améliorant la performance économique. La réorientation de l’imposition vers des assiettes fiscales moins inefficientes, notamment en donnant plus d’importance à l’imposition foncière et aux prélèvements environnementaux, est également très prometteuse. Même sans quantifier toutes les mesures possibles, les réductions de dépenses cumulées et le relèvement de l’imposition pourraient rapporter 6 % du PIB en moyenne dans les pays procédant à un assainissement de leurs finances publiques, la part de ce pourcentage attribuable aux réductions de dépenses étant un peu plus importante.
Ce document analyse les effets de la convergence budgétaire sur la volatilité des cycles économiques et la croissance. En utilisant un échantillon de 21 pays de l’OCDE (incluant 11 pays de la zone euro) sur 40 ans, nous trouvons que les pays qui ont des positions budgétaires similaires tendent à avoir des cycles plus lisses. Cela signifie que la convergence budgétaire (sous la forme de ratios de déficit en point de PIB constamment similaires) est systématiquement associée à des cycles économiques plus lisses. Nous trouvons également qu’une volatilité des cycles économiques réduite grâce à une convergence budgétaire stimule la croissance. Nos résultats empiriques sont économiquement et statistiquement significatifs et robustes.

Le transfert de compétences budgétaires aux collectivités territoriales n’a pas toujours procédé de façon linéaire au cours des deux dernières décennies, malgré certains avantages reconnus. La décentralisation peut contribuer au renforcement du processus démocratique, permettre aux collectivités territoriales d’adapter l’offre de services publics aux préférences locales et introduire de la concurrence entre localités, permettant ainsi d’améliorer l’efficience du secteur public. La décentralisation peut néanmoins générer des pertes d’efficacité, rendre difficile la mise en place de politiques redistributives et compliquer la mise en œuvre de politiques macro-économiques cohérentes. Du côté des dépenses, la décentralisation peut être sous-optimale dès lors que sont important les économies d’échelle et les effets de "spillover" géographique –- effets fréquents car peu de biens publics sont des biens purement locaux par nature. Du côté des revenus, rares sont les assiettes fiscales qui ...

Nous analysons l'effet de l'adoption de l'euro par la Slovaquie en 2009 sur la performance économique du pays en utilisant la méthode de contrôle synthétique. Cette méthode compare la performance économique de la Slovaquie avec celle d'une combinaison pondérée d’économies d'Europe centrale comparables qui sont restées en dehors de la zone Euro. Nous estimons qu’en adoptant l'euro, la Slovaquie a gagné 10% du PIB réel par habitant à l’horizon 2011. D’importants effets d'anticipation ont été à l’oeuvre dans la mesure où les deux tiers de ce gain ont eu lieu en 2008. Néanmoins, si la Slovaquie avait reporté l'adoption de l'euro d’une année et gardé sa propre monnaie pendant la récession en 2009, les performances économiques aurait été amélioré temporairement de l’ordre de 2% en 2009. Ces résultats restent valides sous divers tests de robustesse.
De nombreux pays s‘inquiètent de plus en plus des niveaux de compétences financières des consommateurs. Un grand nombre d‘initiatives sont mises en place pour augmenter les niveaux de connaissances financières et les pays se sont attelés à ces enjeux et ont commencé à développer des stratégies nationales en matière de capacité financière. Pour que cette démarche soit efficace, il faut recueillir des données dans les domaines où les connaissances financière de la population sont faibles et identifier jusqu‘à quel point des mesures en matière d‘éducation financière et/ou de protection des consommateurs peuvent aborder ces difficultés. Or, il existe extrêmement peu d‘information solide dans ce domaine et elle ne s‘avère pas comparable entre les pays. Le but de ce rapport est d‘informer sur les travaux que mène le réseau international sur l‘éducation financière de l‘OCDE (INFE) sur cette question à travers 1) l‘élaboration d‘un projet de bonnes pratiques pour la conception d‘enquêtes nationales sur les niveaux de capacité financière ; et 2) la proposition de lignes directrices pour l‘établissement d‘un ensemble de questions fondamentales de base à intégrer dans toute enquête nationale visant à mesurer le niveau de compétence financière des consommateurs, s‘appuyant sur des bonnes pratiques en la matière.
Le marché du travail indonésien est caractérisé par une importante informalité. Dans une certaine mesure, ces résultats peuvent être attribués à une forte augmentation de la valeur réelle du salaire minimum depuis 2001, quand la fixation du salaire minimum a été décentralisée vers les provinces. Pour tester cette hypothèse, ce document utilise les données des enquêtes sur le marché du travail (Sakernas), sur les revenus et les dépenses des ménages (Susenas) et sur le secteur industriel (Survei Industri) pour construire une base de données au niveau des administrations locales pour la période entre 1996 et 2004. Les effets de l’évolution du salaire minimum sur le chômage, sur l’emploi du secteur formel et sur l’informalité urbaine sont estimés séparément par un modèle à effets fixes et conjointement par SUR. Nos résultats suggèrent qu’une augmentation du ratio salaire minimum/salaire moyen entre 1996 et 2004 est accompagnée d’une nette augmentation de l’emploi : une augmentation de l’emploi du secteur informel a plus que compensé les pertes d’emploi du secteur formel. Ce Document de travail se rapporte à l’Évaluation économique de l’OCDE de l’Indonésie, 2008 (www.oecd.org/eco/etudes/indonesie).
L'article analyse comment les institutions influencent la redistribution qui résulte des chocs macroéconomiques. Premièrement, l'article propose un modèle à agents hétérogènes en équilibre général à dynamique stochastique où les contraintes de crédit sont endogènes. Les chocs macroéconomiques sont transmis à l'activité économique directement et indirectement, via les contraintes de crédit des agents. Dans ce modèle, un choc positif sur les spreads de crédits, comme lors de la dernière crise, affecte moins les agents détenant du travail que ceux qui détiennent du capital, et affecte moins les agents qui détiennent des obligations que des actions. Au contraire, les agents détenant du travail et des obligations sont plus vulnérables aux chocs inflationnistes et aux chocs de productivité. Deuxièmement, l'article évalue comment les institutions influencent la redistribution liée aux chocs macroéconomiques. La sophistication des marchés financiers apparaît amplifier la redistribution liée aux chocs macroéconomiques, tandis que la flexibilité des salaires, l'élasticité de l'offre de travail et la réactivité des banques centrales, apparaissent limiter celle-ci.

Cette étude propose quatre types de structure de marché (sur la base d'une sélection de pays de l'OCDE) pour évaluer les différentes barrières à l'entrée, à la fois endogènes et crées par des politiques économiques, qui peuvent affecter la capacité des entreprises dans les pays émergents de pénétrer les marchés internationaux. Ce cadre d'analyse est appliqué pour l'étude de la spécialisation de l'Argentine, du Brésil et du Chili (ABC) comparée avec celle de trois pays de l'OCDE, Irlande, Corée et Mexique ...

La crise économique du début des années 90 a servi de catalyseur pour la réforme de l’État providence suédois, qui s’est aussi accompagnée par une vaste libéralisation de des marchés des produits. Ce faisant, la Suède a agi de manière précoce comparée à d'autres pays de l’OCDE qui peinent à trouver une solution pour assainir les finances publiques dans le contexte du vieillissement de la population. Les réformes mises en oeuvre au cours des années 90 se sont révélées payantes en termes de productivité et de croissance du PIB. Les données disponibles suggèrent que la déréglementation s’est soldée par un « dividende de productivité » considérable. Malgré d’importants progrès dans ce domaine, de nouvelles réformes réglementaires sont nécessaires afin de sauvegarder les objectifs de politique publique ambitieux de la Suède. Il faudrait se concentrer sur l’amélioration des conditions de création d’entreprise et une meilleure utilisation de la main d’oeuvre, en plus d’une meilleure valeur ajoutée dans le secteur public en augmentant son efficacité et la qualité des services fournis.
Ce document identifie l'impact sur le marché du travail de la grande récession sur les immigrants par rapport aux autochtones et comment cette relation a évolué depuis la récession. Nous constatons que la pénalisation de l'emploi subie par les travailleurs immigrés, par rapport aux travailleurs indigènes, a considérablement augmenté au cours de la récession irlandaise et a persisté pendant la récupération ultérieure. Les différences de performance dans le marché du travail entre les immigrants et les autochtones ont été accentuées par la récession, lorsque la pénalisation de l'emploi était au plus haut. Deuxièmement, nous concluons que l'évolution récente de la pénalisation de l'emploi semble être liée à un effet de composition car de nombreux immigrants réfugiés faiblement attachés au marché du travail ont été naturalisés Irlandais pendant la récession. Cela laisse à penser que les difficultés rencontrées par certains immigrés sur le marché du travail seraient sous-estimées si le processus de naturalisation n’était pas pris en compte. Ce document prend en compte cet effet de composition pour la première fois en Irlande. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l'Irlande 2015 (http://www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-irlande.htm).
Ce document examine l’effet des crises économiques sur le chômage structurel en utilisant un modèle Autorégressif à Retards Distribués et en prenant en compte l’effet des institutions. A partir d’un panel non cylindré de 30 économies de l’OCDE de 1970 à 2008, les crises économiques sont estimées avoir, en moyenne, un effet significatif et positif sur le niveau du taux de chômage structurel. L’effet maximal varie avec la sévérité de la crise. Les institutions (législation sur la protection de l’emploi, ratio de remplacement moyen et régulation sur les marchés des produits) influencent à la fois l’amplitude du choc initial et l’ajustement suivant le choc.
Cet article explore la relation entre les politiques publiques et les épisodes de croissance extrême positive et négative, ce que nous appelons risques extrêmes du PIB, en utilisant des méthodes de régression quantile. Une fois pris en compte plusieurs caractéristiques des pays tels que la taille, le stade de développement et de l'ouverture au commerce ainsi que les politiques macro-économiques, les résultats suivants pour un panel de la plupart des pays de l'OCDE se dégagent: Premièrement, les pays avec une supervision bancaire plus forte, un plus grand développement du marché des capitaux, une meilleure qualité de gouvernance, des réserves de change plus élevées et plusieurs caractéristiques du marché du travail tels que les prestations de chômage plus élevées et des dépenses plus importantes consacrées aux politiques du marché du travail actives ont tendance à subir des chocs de croissance négatifs moins graves (risque de queue négative). En second lieu, une plus grande utilisation des outils macro-prudentiels est généralement associée à des chocs positifs de croissance moins extrêmes et une croissance moyenne inférieure. Troisièmement, les stabilisateurs automatiques sont associés à des chocs de croissance négative et positive moins importants, mais aussi une croissance moyenne plus faible.
La congestion est devenue une charge pour l’économie néerlandaise. Les migrants alternants et les entreprises pâtissent des pertes de temps que les transports leur occasionnent et de l’imprévisibilité de la durée des déplacements. Un renforcement des infrastructures peut résoudre le problème, mais seulement dans le long terme et à grands frais. A moyen ou court terme, la solution doit donc être recherchée dans la rationalisation de l’utilisation de l’infrastructure existante, l’amélioration des transports publics et l’amélioration de la gestion de la demande. Dans cette optique, le gouvernement néerlandais a proposé d’instaurer un système national novateur de tarification routière qui oblige les usagers à payer pour l’usage qu’ils font des infrastructures routières et qui pourrait être source d’avantages appréciables en termes de réduction de la congestion et de la pollution. L’ajustement des prix permettra de maximiser les retombées économiques et environnementales de la tarification routière. Si la mise en oeuvre d’un système complet de tarification routière est retardée ou empêchée, l’État devra faire appel à d’autres mesures telles que les taxes sur le carburant ou les péages de congestion pour arriver à des résultats comparables. Les réformes du système de transport, notamment des transports publics, de même qu’un marché du logement plus flexible, devraient réduire la charge que les transports font peser sur l’économie et l’environnement et améliorer, ainsi, les perspectives de croissance durable à long terme. Ce document de travail se rapporte à l’Etude économique des Pays-Bas de 2010 (www.oecd.org/eco/ surveys/netherlands).
Malgré les efforts importants qu’ils ont fournis au cours des dernières années pour réduire les deficits, une majorité des pays de l’OCDE continue de faire face à de larges besoins d’assainissement budgétaire. Les choix effectués s’agissant de la nature des dépenses à réduire et des impôts à augmenter auront des conséquences pour l’activité à court terme, pour la croissance à long terme aussi bien que pour l’équité et le compte courant. Ce document propose une méthode permettant de choisir les instruments de l’assainissement de telles sorte qu’ils soient aussi compatibles que possible avec les objectifs de promouvoir l’activité à court terme, la croissa nce à long terme, l’équité et le rééquilibrage économique équilibres mondial. La méthode proposée est illustrée par une série de simulations détaillées couvrant 31 pays de l’OCDE qui sont accompagnées d’une vaste gamme de scénarios alternatifs afin de vérifier la robustesse des résultats. Les simulations soulignent que la moitié des pays de l’OCDE peuvent réduire leur excès de dette principalement au moyen d’instruments (tels que les subventions, les pensions ou les taxes foncières) qui ont au plus des effets secondaires limités sur les autres objectifs de politique publique. Elles montrent aussi qu’un plus petit nombre de pays de l’OCDE sont confrontés à un choix plus difficile, ayant soit à fournir des efforts plus importants dans les domaines où la réduction des dépenses ou la hausse des taxes sont les moins dommageables, soit à s’appuyer fortement sur les instruments d’assainissement entraînant de notables effets secondaires. Ces arbitrages difficiles peuvent être atténués au moyen de réformes structurelles permettant d’améliorer l’efficacité de la dépense publique et du système fiscal.
Israël se singularise par une espérance de vie plus élevée et une structure démographique nettement plus jeune que la plupart des autres pays de l’OCDE. Néanmoins, la demande de soins de santé augmente rapidement en raison de l’accroissement et du vieillissement de la population. Par ailleurs, les larges fractures socioéconomiques qui caractérisent le pays se traduisent par des disparités sur le plan de la santé. Pour l’heure, le système de santé, qui s’articule autour de quatre organismes d’assurance maladie, offre un ensemble de services universels, recouvrant des soins primaires et secondaires dont la qualité est largement reconnue, tout en satisfaisant la demande de soins de santé privés. Néanmoins, ce système est en proie à des difficultés et des tensions. Aujourd’hui, les autorités doivent rapidement accroître le nombre de places offertes dans les facultés de médecine et les formations aux soins infirmiers, car des cohortes nombreuses de professionnels de la santé se préparent à prendre leur retraite. De manière plus générale, certains craignent que le principe fondamental d’universalité des soins correspondant à un ensemble de services ne soit en train d’être remis en cause par le système de participation aux frais médicaux, et par la demande croissante de services et options supplémentaires offerts par des assurances privés. Bien que les soins soient globalement de bonne qualité, il serait possible d’améliorer les données concernant les soins dispensés dans les hôpitaux et certains craignent que leur surpeuplement ne devienne chronique. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE d’Israël 2013 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/israel- 2013.htm).
Les autorités doivent veiller à ce que le système de prélèvements et de prestations permette de dégager des recettes suffisantes pour réaliser les objectifs budgétaires retenus à l’échelle macroéconomique, d’atteindre les objectifs sociétaux visés en termes de redistribution et de protection sociale, de prendre en compte l’influence exercée par la fiscalité sur la compétitivité des entreprises, et de gérer de manière adéquate les externalités environnementales. L’ampleur de la tâche est redoutable, et elle l’est sans doute encore plus en Israël que dans de nombreux autres pays de l’OCDE. La lourdeur des charges d’intérêts et le volume des dépenses de défense rendent la réduction du déficit et de la dette plus difficile, les fractures socioéconomiques restent larges et, en tant que petite économie ouverte, Israël est fortement exposée aux effets de la mobilité des capitaux internationaux et à la concurrence que se livrent les pays pour attirer les investissements internationaux. En outre, comme ailleurs, l’intégration des questions environnementales dans le système d’imposition reste partielle. Nous examinons dans cette Étude les possibilités d’améliorer le cadre d’action publique sur plusieurs fronts : les impôts indirects, la fiscalité des revenus des ménages et le système de prestations sociales, les impôts sur la propriété immobilière et les autres formes de patrimoine, la fiscalité des entreprises, les problèmes de fraude et d’évasion fiscales, ainsi que les questions d’administration de l’impôt. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE d’Israël 2013 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/israel-2013.htm).
Les éléments constitutifs des systèmes fiscaux influent sur le processus de croissance par des canaux différents et à des degrés divers. Les impôts sur la consommation sont parmi ceux qui faussent le moins la croissance et il est tout à fait possible, en Belgique, d’exploiter davantage cette source de recettes fiscales. La taxation différenciée des instruments l’épargne fausse les décisions d’investissement, entravant le redéploiement des capitaux vers leur emploi le plus productif. Cependant, les impôts qui occasionnent le plus de distorsions sont ceux qui frappent le revenu du travail, en raison de leur impact sur les décisions des travailleurs en matière d'emploi. Conscientes de cela, les autorités belges ont cherché à alléger la fiscalité du travail. Cette dernière demeure cependant lourde en comparaison des autres pays, en raison de nombreuses exonérations, qui réduisent les bases d’imposition et nécessitent donc, pour compenser, des taux d’impôt plus élevés. Afin d’améliorer les perspectives des différents groupes sur le marché du travail, on a recouru largement à des subventions salariales et des réductions de cotisations de sécurité sociale, créant ainsi un système complexe, souvent mal ciblé et visant parfois des objectifs contradictoires. En fin de compte, l’interaction entre l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les cotisations de sécurité sociale et le généreux système de prestations a créé une multitude de pièges du marché du travail qui brident l’emploi. Les nouvelles réformes fiscales sont limitées par les problèmes importants et grandissants de viabilité des finances publiques, ce qui signifie que, à moins de procéder à de fortes compressions de dépenses, ces réformes devront s’autofinancer. Pour ce faire, il faut déplacer la charge fiscale vers les sources qui créent le moins de distorsions et élargir les bases d’imposition afin de pouvoir appliquer des taux plus bas. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Belgique, 2009 (www.oecd.org/eco/etudes/belgique).
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Ces dernières années les économistes ont commencé à envisager la dotation en ressources naturelles comme une "malédiction" qui inévitablement mine le développement économique et freine la croissance. Le développement économique fondé sur l'exploitation des ressources naturelles comporte sans aucun doute des risques importants. Cependant, la malédiction des ressources -- si elle existe -- n'est pas toujours une fatalité, comme le montre les exemples de l'Australie, du Canada et des pays scandinaves. Cet article soutient que les défis sérieux posés par une forte dépendance envers les ressources naturelles - comme une vulnérabilité accrue aux chocs externes, le risque d'un "syndrome néerlandais" et le risque de développer des pathologies institutionnelles spécifiques - peuvent être maîtrisés, ou au moins très sensiblement amoindris, s'ils s'accompagnent de politiques économiques adéquates. L'article analyse en détail ces politiques économiques "adéquates", et comment mettre en place un cadre politique et économique qui facilite l'implémentation réussie de ces politiques. Le cas de la Russie est ensuite étudié comme un important exemple d'une économie fondée sur l'exploitation des ressources naturelles. L'article examine brièvement les principaux moteurs de la croissance de ces dernières années, et formule des propositions qui pourraient aider la Russie à maintenir une croissance forte.
Ce document présente une analyse de la structure des exportations grecques ainsi que des recommandations visant à doper les résultats de la Grèce à l’exportation. Malgré les améliorations observées récemment, les résultats à l’exportation se sont détériorés ces dix dernières années, en particulier dans le secteur des services. Le déclin des coûts unitaires de main-d’oeuvre depuis le début de la crise a permis le rétablissement de la compétitivité-coûts, mais les exportations n’ont réagi que modérément en raison des contraintes strictes de liquidités pesant sur les exportateurs, d’un manque d’investissement dans les industries d’exportation et aussi, en partie, d’un retard dans l’ajustement des prix. Les PME jouent un rôle prépondérant dans l’économie grecque par ailleurs spécialisée dans la production de biens à faible intensité technologique, ce qui complique son intégration dans les chaînes de valeur mondiales. Les problèmes structurels sur les marchés de produits, les barrières à l’exportation, les difficultés d’accès aux financements ainsi que les charges administratives sont autant de facteurs qui pèsent sur la compétitivité et obèrent les résultats à l’exportation. Il sera essentiel de dynamiser l’investissement dans les infrastructures et dans le secteur logistique, de poursuivre la libéralisation des industries de réseau et d’améliorer l’investissement dans le capital humain et intellectuel pour favoriser la progression dans les chaînes de valeur mondiales afin de rehausser les résultats à l’exportation.
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