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On utilise les regressions quantiles conditionnelles et inconditionnelles pour etudier les determinants des revenus du travail le long de la distribution et, par voie de consequence, les determinants des inegalites de revenus du travail. Cette analyse regroupe plusieurs enquetes menees aupres des menages afin de produire des estimations comparables pour 32 pays. Les travaux econometriques suggerent qu.en general, l.augmentation de la part des travailleurs titulaires d.un diplome du deuxieme cycle de l.enseignement secondaire ou post-secondaire, non universitaire, la montee de l.adhesion syndicale, le gonflement de la part de l.emploi public et la hausse de la part des travailleurs sous contrat a duree indeterminee ont pour corollaire un resserrement de la repartition des revenus. En revanche, selon les conclusions de l.etude, l.evolution de la composition sectorielle de l.economie n.a pas d.impact important sur les inegalites globales de revenu. Pour ce qui est de l.enseignement superieur, l.impact n.est pas net car plusieurs effets jouent dans des directions opposees.

Les critères d’éligibilité aux allocations de chômage, comme l’obligation de chercher activement un emploi, d’accepter les offres d’emploi convenables ou de participer à des programmes actifs du marché du travail (PAMT), ou bien le risque de sanction par rapport aux prestations, peuvent jouer un rôle important pour compenser l’effet négatif des allocations de chômage généreuses sur les incitations à l’emploi. Ce document présente des informations sur la rigueur des conditions d’éligibilité pour les allocations de chômage dans 36 pays de l’OCDE et/ou membres de l’UE. Il décrit les conditions d’accès aux prestations (période d’emploi et/ou de contribution requise et sanctions en cas de chômage volontaire), les obligations de recherche d’emploi (disponibilité pour les participants aux PAMT et critère d’emploi convenable), le contrôle des efforts de recherche d’emploi et les sanctions en cas de refus d’une offre d’emploi ou d’une proposition de participation à une mesure active du marché du travail. Ces données qualitatives sont ensuite utilisées pour construire un indicateur composite de la rigueur des critères d’éligibilité et effectuer des comparaisons avec des résultats d’exercices similaires pour des périodes antérieures. Cet indicateur complète les autres indicateurs disponibles relatifs aux prestations de chômage, tel les taux de remplacement issus de la base de données de l’OCDE prestations et salaires et les données sur les dépenses publiques des PAMT compilées annuellement par Eurostat et l’OCDE.

Ce papier analyse la nature des cycles économiques et financiers dans les pays de l'OCDE en utilisant des séries annuelles, trimestrielles et mensuelles. Il analyse d'abord les principales caractéristiques du cycle, y compris la durée, l'amplitude, l'asymétrie et les changements de ces paramètres au cours des expansions et contractions. Il étudie ensuite le degré de synchronisation des cycles économiques et financiers entre les pays de l'OCDE, mais aussi des variables économiques et financières dans un pays donné, et évalue dans quelle mesure la synchronisation des cycles a changé au fil du temps. Enfin, le papier fournit quelques éléments nouveaux sur les facteurs de la grande modération et étudie la pro-cyclicité du secteur bancaire en utilisant des données agrégées et des banques individuelles. Les principaux résultats montrent que l'amplitude du cycle réel diminuait durant la grande modération, mais les cycles des prix des actifs ont été de plus en plus volatiles. Cela était en partie liée à l'évolution du secteur bancaire qui avait tendance à accentuer le comportement pro-cyclique.

La pauvreté est une question importante pour les pouvoirs publics dans les pays de l’OCDE et la récente crise a donné une plus grande acuité encore à ce problème. Ce document fait ressortir les écarts de taux de pauvreté entre les pays et examine les diverses mesures qui permettraient de remédier à cette situation. Le taux de pauvreté dans l’ensemble de la zone OCDE a augmenté pour s’établir autour de 11 % à la fin des années 2000. Dans la majorité de pays de l’OCDE, la pauvreté touche davantage les enfants que les personnes d’âge actif et elle est plus répandue parmi les femmes que parmi les hommes. Il est certes essentiel de développer l’emploi pour réduire durablement les taux de pauvreté, mais le travail seul ne suffit pas pour éliminer ce fléau car le problème des travailleurs pauvres touche de nombreux pays. Le système de redistribution est efficace pour lutter contre la pauvreté. Les pays qui arrivent à réduire davantage la pauvreté définie par le revenu marchand redistribuent généralement davantage de revenu à ceux qui se situent au bas de l’échelle. Des politiques visant à faciliter le travail rémunéré, avec des transferts subordonnés à l’exercice d’un emploi pour compléter le revenu des travailleurs à bas salaire, peuvent offrir des moyens efficaces de lutte contre la pauvreté. La pauvreté chez l’enfant pose aussi un problème majeur en raison de ses effets néfastes à long terme. Les pays où les taux de pauvreté chez l’enfant sont bas ont à la fois des taux peu élevés de chômage des parents et des politiques efficaces de redistribution en faveur des enfants. Cela donne à penser que ces deux approches sont complémentaires et que le recours à une des deux seulement ne suffit probablement pas pour réduire sensiblement la pauvreté parmi les enfants.

Dans les pays de l’OCDE, la répartition de la richesse est très concentrée, bien plus encore que celle des revenus. Elle est particulièrement asymétrique aux États-Unis et en Suède. Ce dernier pays est l’exemple d’un pays où les inégalités de richesse sont fortes alors que les inégalités de revenu y sont plus faibles que dans la plupart des pays de l’OCDE. Les inégalités de richesse se sont résorbées du début du 20e siècle aux années 70 pour se creuser de nouveau depuis lors. L’essor des marchés financiers qui a fait suite à la déréglementation des marchés de capitaux dans les années 70, l’allègement de l’imposition des plus hauts revenus et de la fortune, qui a favorisé l’accumulation de richesses, et l’importance croissante des héritages et des donations expliquent principalement cette évolution.

Au cours des dernières décennies, le nombre de titulaires de hauts revenus est monté en flèche, notamment dans les pays anglophones. Malgré les nombreuses études consacrées à l’évolution des ménages à hauts revenus, les analyses divergent quant aux facteurs qui sous-tendent leur augmentation rapide. Parmi les explications possibles, on peut citer les changements dans le régime fiscal, les progrès techniques, la mondialisation et la modification du mode de rémunération des titulaires de hauts revenus.

Jobs are important in maintaining social cohesion. Employment provides income, but also a sense of self-worth and a meeting place for social interactions that weave the social fabric. With over 200 million unemployed globally, the number of jobs created has taken centre stage, especially in countries hit hard by the economic crisis. And yet, labour relations have become tense in many parts of the world, including those still experiencing economic growth. In 2010, China witnessed a marked increase in strikes, labour disputes and even suicides in the workplace. Understanding the economic and institutional determinants of good labour relations matters for designing and implementing better labour market policies.

The increase in labour disputes in China coincided with the end of the era of surplus labour. While labour was abundant in rural hinterlands, manufacturing firms could rely on cheap labour as migrant workers would still be better off than if they stayed at home. As it became increasingly difficult for manufacturing firms in urban centres and the coastal provinces to recruit labour, wages were bid up throughout the economy. This process however, was all but smooth, as the increase in labour disputes shows. What is needed is a set of labour market institutions that help the transition in labour markets to be not only efficient, but also peaceful and equitable.

This paper by Cai Fan and Wang Meiyan, from the Institute of Population and Labour Economics of the Chinese Academy of Social Sciences, documents the increase in labour disputes in China and seeks to understand their determinants. The main finding is that the increase in disputes is linked to a change in regime in the labour market with the end of surplus labour. The paper therefore calls for further advances in establishing labour market institutions to adapt to the new labour market situation. The paper finds that disputes result from a better awareness of rights on the part of workers and that they are more common in thriving and export-oriented areas. The authors go on to discuss the Chinese government’s responses to the growing problem, from pro-active labour market policy to increasing the importance of collective contracts. In doing so, this paper provides an important building block in the understanding of the role of labour market institutions for social cohesion.

The Optimal Currency Area theory stresses the importance of co-movement of the business cycles of member states in order for the common currency to be successful. Yet, the identification of (European) business cycles has been inconclusive and is complicated by the enlargement to the new member states in 2004 and their transition to market economies. In this paper, we show how to decompose a business cycle into a time-frequency framework in a way that allows us to compare the growth rate spectra and coherences for the Hungarian, Polish, Czech, German and French economies. We find that, since joining the EU, there has been convergence on the euro area economy at short cycle lengths, but little convergence in long cycles. We argue that this shows evidence of nominal convergence, but little real convergence. The standard Maastricht convergence criteria for membership of the euro therefore need to be adapted to test for real convergence.
JEL Classification: C22, C29, C49, F43, O49
Keywords: Time-Frequency Analysis, Coherence, Growth Rates, Business Cycles

The Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) began to use a band-pass filter, based on the Hodrick-Prescott filter (HPband-pass filter), to calculate the composite leading indicators (CLIs) in December2008. Other than the filter adopted by the OECD, there is an alternative HPband-pass filter. This note examines whether the application of these two alternative HPband-pass filters in the calculations of the OECD’s CLIs lead to negligible differences.
JEL Classification: E32; C22
Keywords: Hodrick-Prescott band-pass filter; Composite leading indicators.© beawolf - Fotolia.com

Survey data on expectations and economic forecasts play an important role in providing better insights into how economic agents make their own forecasts and why agents disagree in making them. Using data from the European Survey of Professional Forecasters (SPF), we consider measures of uncertainty and disagreement at both aggregate and individual level. We overcome the problem associated with distributional assumptions of probability density forecasts by using an approach that does not assume any functional form for the individual probability densities but just approximates the histogram by a piecewise linear function. We extend earlier works to the European context for the three macroeconomic variables – GDP, inflation and unemployment – and we analyse how these measures perform with respect to different forecasting horizons. There are two main results. First, uncertainty and disagreement are higher for GDP and unemployment than inflation, in particular for the short and medium forecast horizons. Second, the results do not support the evidence that, if uncertainty or disagreement are relatively high for one variable, then it is the same for the others.
JEL classification: C53, E37, C83.
Keywords: Survey professional forecast, uncertainty, disagreement, probability distribution.

Despite energy price hikes in recent years, growth rates turned out to be high in most industrialised countries. This pattern starkly contrasts the adverse effects that energy price shocks exerted on growth in the 1970s and 1980s. This study investigates whether a reduction in the energy cost share or different sources of energy price hikes are responsible for this divergence. By adding an exogenous twovariable VAR to a new open economy model for Germany, both energy prices and global economic activity are specified to be independent from domestic variables but assumed to influence each other. We show that it is sensible to calibrate the model in accordance with long-run fluctuations in important, observable, structural parameters and VAR coefficients on a period by period basis. Increases in energy prices and in global output serve as supply side and demand side shocks respectively. Our results suggest that the effects of recent energy price hikes have been different from past experiences because they were demand driven. Therefore, supply driven energy price increases could still be an important source of business cycle fluctuations.
JEL Classifications: E31, E32, F41
Keywords: Oil prices, new Keynesian open economy model

With all the economic turmoil of the past several years, have you ever wished you could buy an insurance policy to protect against the effects of a global recession? Well, such an insurance policy already exists – and it’s called higher education. During the first two years of the global economic crisis, in country after country, people with a tertiary (higher) education were much less likely to be unemployed, much more likely to be participating in the labour force, and more likely to have higher earnings, compared to their less-educated counterparts. These and other findings are discussed in the first issue of the OECD’s new education brief series, Education Indicators in Focus.

Dans le contexte de tourmente économique qui règne depuis plusieurs années, n’avez-vous jamais souhaité posséder une assurance pour vous protéger des effets de la crise mondiale ? Eh bien une telle assurance existe réellement : elle s’appelle « enseignement supérieur ». Au cours des deux premières années de la crise économique mondiale, tous les pays ont pu constater les uns après les autres que posséder un enseignement tertiaire (ou supérieur) réduisait les risques de se trouver au chômage et accroissait les chances de participer au marché de l’emploi, ainsi que de percevoir des revenus supérieurs à ceux des personnes moins qualifiées. Ces constatations, ainsi que d’autres conclusions, sont présentées dans le premier numéro de la série de synthèses Les indicateurs de l’éducation à la loupe.

Les technologies de l'information et de la communication révolutionnent non seulement la vitesse de transmission des informations, mais aussi les modalités de diffusion et de réception de ces dernières. Les innovations technologiques modifient en profondeur les types de compétences requises à l'heure actuelle sur le marché du travail et les catégories d'emplois offrant le meilleur potentiel de croissance. La plupart de ces emplois nécessitent désormais une certaine familiarité avec la navigation sur support électronique, voire la maîtrise de cette dernière qui demande aux lecteurs de déterminer eux-mêmes la structure de ce qu'ils lisent au lieu de suivre simplement l'ordre pré-établi du texte, comme dans un livre…

Information and communication technologies revolutionise not only the speed at which information can be transmitted, but also how information is conveyed and received. Technological innovations have a profound effect on the types of skills that are demanded in today's labour markets and the types of jobs that have the greatest potential for growth. Most of these jobs now require some familiarity with, if not mastery of, navigating through digital material where readers determine the structure of what they read rather than follow the pre-established order of text as presented in a book…