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This paper is based on seven national reports on national policies concerned with entrepreneurialism in universities as the context for a more detailed study of entrepreneurial behaviour in universities in the seven countries. It claims that the entrepreneurial university is a useful generic epithet to describe the manifold changes in mission, management and funding that many universities in Europe have experienced in the past two decades. The concept of university entrepreneurialism in most countries is linked to the “third mission” that is supplementing the long established teaching and academic research functions of universities and other higher education institutions. However, some governments are also concerned to encourage universities to embody the teaching of entrepreneurialism in at least some of their conventional courses. Five main drivers of entrepreneurial activities in the countries taking part in the “European Universities for Entrepreneurship: their role in the Europe of Knowledge”, (EUEREK) study are identified: ideology; expansion in the number of institutions; the knowledge society; globalisation; financial stringency. In some countries, especially in Eastern Europe there has been rapid growth in numbers of private higher education institutions. There are questions about whether this is an indication of entrepreneurialism, or of lack of entrepreneurial dynamism in the established public universities .The paper concludes with a preliminary review of managerial and governance changes in universities and colleges accompanying the growth of entrepreneurial and third mission activities.
Cet article met en lumière un éventail d’activités entrepreneuriales et de participation régionales menées par les universités en rapport avec les questions actuelles de gouvernance et de financement. Il présente un modèle de réseau et de partenariat qui reflète les instrument, établis ou nouveaux, utilisés les pays européens. Ce modèle a pour but de trouver un équilibre entre concurrence et coopération en tenant compte de la diversité et de la stratification des systèmes d'enseignement supérieur et de recherche dans différents pays. Du point de vue régional, il paraît primordial de s’assurer que les connaissances produites dans les universités sont transmises aux entreprises et à la société, de manière à créer une interaction entre les acteurs mondiaux et locaux. L'amélioration des interactions entre les universités et l'industrie passe par l'étude des caractéristiques de la gouvernance interne et externe car parfois des forces opposées entrent en jeu. Les universités doivent réaliser que différentes institutions peuvent être complémentaires. Elles doivent également se préoccuper des meilleures réponses à donner aux exigences de viabilité et de transparence dans le cadre plus large de l’espace du savoir. Ce type de réseaux et de partenariats doit être adapté aux spécificités régionales et aux caractéristiques des institutions concernées. Cette condition est nécessaire afin de pouvoir coordonner efficacement les moyens d'action mis en œuvre en vue d'atteindre les objectifs souhaités. Alors seulement pourra s'instaurer un esprit d'entreprise et d'innovation au sein d'établissements individuels, entre établissements et entre ces derniers et leurs régions.
Cet article soutient l'idée que les universités fabriquent des connaissances relevant des biens publics à travers la « destruction créative » du capital social. Elle est présentée comme une reformulation contemporaine de l'idéal humboldtien de l'unité de la recherche et de l'enseignement : la recherche « crée » (c'est-à-dire qu'elle concentre) du capital social, qui est alors « détruit » (c'est-à-dire diffusé) par le biais de l'enseignement. Le présent document répond aux récentes atteintes à l'intégrité de l'université en tant qu'institution associée au postmodernisme et à ce que l'on appelle la « nouvelle production de connaissances », qui évaluerait les universités suivant des indicateurs de performance axés sur le client. Cet article examine et fait la critique de l'apparition de ces indicateurs, puis des suggestions constructives d'indicateurs spécifiquement conçus pour mesurer les qualités dans lesquelles les universités excellent spécifiquement.
This paper explores the theoretical foundations of the concept of entrepreneurialism in universities and the contribution it can make to the knowledge society. It reviews the concept as an economic phenomenon and draws a distinction between the use of the term in economics and its use in higher education and that in higher education it can be seen as a contested idea which can in some circumstances be destructive of academic values. On the other hand it can strengthen institutional autonomy and can be an enabling process which stimulates research and innovation. Barriers to entrepreneurialism at national and institutional levels are noted and the important area of risk. Two particular ideas are discussed, the concept of the academic entrepreneur and the relationship between the new emphasis on universities’ regional role and the nature of the entrepreneurial university.
Prima facie, in the context of higher education, “entrepreneurialism” offers an example of globalisation: the idea presages a sense of systems of higher education converging across the world. However, entrepreneurialism is not undifferentiated but is to be found in different modes. Various axes identified in the paper offer spectra of entrepreneurialism and two are picked out for close inspection: these are, on the one hand, hard-soft forms of entrepreneurialism; and, on the other hand, forms of entrepreneurialism that are set in the context of strong states or strong markets. Set against each other, these two axes produce a grid that depicts four forms of entrepreneurialism: civic; hesitant; unbridled; and curtailed. These forms of entrepreneurialism can be understood as making possible or limiting alternative modes of knowledge travel. Accordingly, it may be judged that, far from heralding convergence, entrepreneurialism turns out to be a metaphor for differences of academic identity and even of academic being. These differences are so profound that they point to value choices as to the desirable forms of academic life itself.
This article reviews literature on changing environment and culture of European universities. First it considers: the pressures of globalisation and knowledge society on universities, the implication of emerging European higher education area, the demands confronting universities, the permeation of the public sector by market ideology and the restructuring the of relationship between universities and the state. Second, the article reviews developments at the university level: the meaning of the entrepreneurial culture, activities and structures specific to entrepreneurial universities as well as entrepreneurial university management. Finally, it addresses the issue of the contradictions between traditional academic values and the basic rules of the business world.
De prime abord, « l’esprit d’entreprise » dans le contexte de l’enseignement supérieur semble constituer un exemple de la mondialisation : il préfigure la convergence des systèmes d’enseignement supérieur partout dans le monde. Toutefois, l’esprit d’entreprise n’est pas uniforme, on le trouve au contraire sous différents modes. Plusieurs axes, définis dans cet article, présentent un panorama des diverses formes de l’esprit d’entreprise, dont deux sont étudiées plus en détail : d’un côté, les formes amplifiée/atténuée de l’esprit d’entreprise, et, de l’autre, des formes qui s’inscrivent dans le cadre d’États ou de marchés énergiques. Mis en présence, ces deux axes forment une grille dans laquelle apparaissent quatre types d’esprit d’entreprise : civique, hésitant, débridé et restreint. On peut estimer que ces types d’esprit d’entreprise facilitent ou, à l’inverse, limitent divers modes de voyage des connaissances. Aussi peut-on penser que, loin d’annoncer la convergence, l’esprit d’entreprise apparaît comme une métaphore des différences d’identité universitaire, voire d’existence universitaire. Ces différences sont si profondes qu’elles laissent entrevoir des choix de valeurs concernant les formes souhaitables de l’université elle-même.
On passe en revue dans cet article les publications qui traitent de l'évolution de l'environnement et de la culture des universités européennes. On y envisage tout d'abord les pressions qu'exercent sur les universités la mondialisation et la société du savoir, les incidences de la nouvelle zone européenne de l'enseignement supérieur, les exigences auxquelles les universités sont confrontées, l'imprégnation du secteur public par l'idéologie du marché et la restructuration des rapports entre les universités et l'État. On étudie ensuite l'évolution qui se produit dans les universités : la signification de la culture entrepreneuriale, les activités et les structures propres aux universités entrepreneuriales, ainsi que la gestion entrepreneuriale des universités. Enfin, on y traite des contradictions entre les valeurs traditionnelles de l'université et les valeurs de base de l'univers des affaires.
This article highlights a range of university entrepreneurship activities and regional engagement in relation to current governance and finance issues. A model for networking and developing partnership between universities and their region is presented, which reflects existing and emerging European level policy instruments. This model aims at finding the right balance between competition and collaboration and it takes into account the diversity and stratification of higher education and research systems in different countries. From a regional perspective, the most vital activity seems to be the flow of knowledge from universities to business and society, thereby linking global and local players. In order to achieve a better interaction between universities and industry, the various internal and external governance features have to be studied, as sometimes conflicting forces are at work. Universities will need to realise that different institutions can be complementary to one another. It is also important for them to consider how they can best respond to demands for sustainability and accountability of their own activities within a broader knowledge space. The networking and partnership model drafted here will need to be adapted to existing specific conditions and prevailing institutional and regional characteristics. This is necessary in order to successfully coordinate policy instruments to achieve desirable results. Only then can viable entrepreneurialism and innovation be fostered within individual HEIs, between them, and in their regions.