1887

Togo

/search?value51=igo%2Foecd&value6=&value5=&value53=status%2F50+OR+status%2F100&value52=&value7=&value2=country%2Ftg&option7=&value4=&option5=&value3=&option6=&fmt=ahah&publisherId=%2Fcontent%2Figo%2Foecd&option3=&option52=&option4=&option53=pub_contentStatus&option51=pub_igoId&option2=pub_countryId&page=2&page=2

En dépit d’une croissance économique solide, le Togo doit faire face à des défis majeurs, tels que la réduction de la pauvreté, la baisse des inégalités et la création d’emplois en dehors du secteur informel non productif. Ce chapitre introductif présente le contexte économique et social du Togo et les raisons pour lesquelles il bénéficierait d’une approche stratégique des compétences. Il expose ensuite la méthodologie des stratégies nationales des compétences de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur laquelle repose l’analyse de l’enseignement supérieur au Togo dans la suite du rapport. À partir d’une approche participative incluant les principaux acteurs de l’enseignement supérieur togolais, complétée par une analyse approfondie des données disponibles, la présente étude identifie les défis que doit relever le Togo pour développer les compétences appropriées, les mobiliser sur le marché du travail, en assurer une utilisation efficace et renforcer le système de compétences.

Ce chapitre présente les défis auxquels le Togo doit faire face afin de renforcer son système de compétences. Il présente les efforts nécessaires de coordination des acteurs du système de compétences, non seulement entre les différents niveaux de gouvernance du système éducatif, mais aussi avec tous les acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux. Un autre défi consiste à développer des outils et des pratiques pour améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande de compétences. Le Togo bénéficierait de la mise en place d’un système de certification et d’un observatoire des compétences, et devrait mobiliser au mieux les ressources et le savoir-faire du secteur privé. Malgré les efforts de financement en faveur de l’éducation, le Togo doit améliorer la cohérence entre la stratégie de compétences et l’allocation des ressources. Au regard des priorités du système de compétences, le financement devrait, d’une part, davantage bénéficier au premier cycle du secondaire et à l’enseignement technique et la formation professionnelle (ETFP) ainsi qu’aux dépenses pédagogiques et de gestion et, d’autre part, contribuer à réduire les inégalités.

Ce chapitre a pour objectif d’identifier les principaux obstacles à l’utilisation efficace des compétences des travailleurs togolais. Il documente la valorisation des compétences sur le marché du travail togolais à travers une analyse des gains salariaux et des avantages non-salariaux associés aux différents diplômes et filières de l’enseignement supérieur. Il examine ensuite le degré d’inadéquation entre compétences et emplois et discute du rôle respectif de certaines caractéristiques du marché du travail togolais, telles que la présence de fortes rigidités, la prévalence du secteur informel ainsi que l’importance de l’emploi public pour les diplômés du supérieur. La dernière partie du chapitre porte sur la demande de main-d’oeuvre qualifiée et la manière dont le Togo pourrait la stimuler dans la perspective d’améliorer l’utilisation des compétences des diplômés de l’enseignement supérieur.

Ce chapitre présente les défis auxquels doit faire face le Togo pour mobiliser les compétences disponibles sur le marché du travail. Il examine dans quelle mesure la participation au marché du travail et le chômage constituent des contraintes majeures pour l’économie togolaise et identifie les catégories d’individus qui ne mobilisent pas suffisamment leurs compétences, notamment en ce qui concerne les diplômés du supérieur. Le chapitre questionne également l’intensité de la mobilisation des compétences en analysant l’étendue du chômage partiel et l’engagement des diplômés dans des activités de subsistances. Les difficultés que rencontrent les diplômés à trouver un premier emploi et l’instabilité de l’emploi limitent également la mobilisation des compétences sur le marché du travail, en particulier pour les diplômés des filières techniques. De plus, la fuite des cerveaux restreint la mobilisation de compétences au Togo.

Entre 1990 et 2013, le nombre d’enfants dans le monde n’allant pas à l’école primaire a significativement diminué, passant de 102 millions à 59 millions. Plus de la moitié d’entre eux se situent en Afrique subsaharienne, et ce malgré des progrès remarquables en matière d’accès à l’école dans la région, où le taux d’achèvement de l’école primaire a progressé sur la même période de 54 à 69 %. Cette hausse de la scolarité ne s’est malheureusement pas accompagnée d’une progression de la même ampleur de la qualité de l’éducation. Ainsi, la moitié des élèves de classe de 5ème année de primaire ne maîtrise pas les compétences fondamentales en mathématiques en Afrique subsaharienne. C’est dans cette perspective que les objectifs du développement durable insistent sur ce que l’on peut qualifier d’enjeu majeur des décennies à venir en matière d’éducation : garantir à tous l’accès à une éducation de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. Cet enjeu est d’autant plus pressant en Afrique subsaharienne que l’arrivée massive de nouvelles générations d’étudiants qui prétendent accéder aux études supérieures est conjuguée à une faible création d’emplois. Les pays doivent donc s’attacher à définir les compétences les mieux adaptées aux besoins et spécificités de leur marché du travail et de leur stratégie de développement afin de permettre aux individus de saisir les opportunités de croissance économique.

Les compétences occupent une place centrale dans le développement économique, social et humain des individus et des sociétés, et constituent le moteur principal des économies au 21e siècle. Leur place est d’autant plus importante pour une économie en développement comme le Togo, qui doit rapidement faire face à des défis majeurs tels que l’ampleur de la pauvreté et de fortes inégalités alimentées par la prévalence d’activités peu productives dans le secteur informel et la faible création d’emplois décents.

The primary sector dominates the Togolese economy, contributing 38% to gross domestsic product (GDP) in 2012, ahead of the tertiary sector (23%) and secondary sector (21%). Agriculture as a share of GDP remains a mainstay of the sector at 27%. Estimated growth of 5.0% for 2012 will come mainly from the primary and secondary sectors, in particular cotton, phosphate, and construction and public works, up from 2011. Together, these two sectors added 4.1% to real growth in 2012 (1.6% and 2.5% respectively), compared to 2.8% in 2011 (1.9% and 0.9% respectively). A public investment programme continues, which includes investment in roads and, combined with the revival of the phosphate and cotton sectors, is expected to support growth in 2013 and 2014, which could reach 5.3% and 5.5% respectively.

French

L’économie togolaise est dominée par le secteur primaire, qui a contribué au PIB à hauteur de 38 % en 2012, devant le secteur tertiaire (23 %) et le secteur secondaire (21 %). Avec une part dans le PIB de 27 %, l’agriculture demeure le pilier de l’activité. Estimée à 5 % en 2012, la croissance s’explique par les performances des secteurs primaire et secondaire, notamment dans les filières du coton et des phosphates ainsi que dans le bâtiment et les travaux publics (BTP). La contribution de ces deux secteurs à la croissance réelle s’est établie à 4.1 % en 2012 (respectivement 1.6 et 2.5 %), contre 2.8 % en 2011 (respectivement 1.9 et 0.9 %). La poursuite du programme d’investissements publics, entre autres dans les infrastructures routières, combinée à la relance des secteurs des phosphates et du coton, devrait soutenir la croissance en 2013 et 2014, qui pourrait atteindre respectivement 5.3 et 5.5 %.

English

Economic growth of 3.9% in 2011 was driven by better agricultural output and steady industrial activity. But domestic commerce was fragile because of two consecutive fuel price rises and dearer food imports. The budget deficit was put at 3.8% of GDP, up from 2.8% in 2010, due to efforts since 2009 to soften the effects of the world economic crisis.

French
This is a required field
Please enter a valid email address
Approval was a Success
Invalid data
An Error Occurred
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error