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Les indicateurs sur les brevets sont utilisés, dans le cadre de la science et de la technologie (S-T), pour mesurer les performances de l’innovation, la diffusion du savoir et la mondialisation des activités innovantes dans les pays, les entreprises, les industries ou les domaines technologiques. Une technique fréquemment utilisée pour leur comptage consiste à s’appuyer sur les informations (nombres de demandes, de délivrances, etc.) d’un office de brevets spécifique. Si la richesse et l’importance de ces indicateurs sont largement reconnues, leur fiabilité n’en est pas moins soumise à des biais liés à l’avantage national : proportionnellement à leurs activités de découverte, les demandeurs nationaux déposent généralement davantage de brevets dans leur pays d’origine que les demandeurs étrangers.

Les brevets déposés dans divers pays pour protéger des inventions peuvent être regroupés en familles triadiques de brevets : un groupe de brevets déposés auprès de l’Office européen des ...

Cette étude examine la réglementation du marché des produits à travers 34 pays de l'OCDE et 21 pays non membres de l'OCDE, en utilisant une version mise à jour et révisée des indicateurs de réglementation des marchés de produits (RMP) de l'OCDE. L'analyse montre que la libéralisation des marchés de produits a continué de se ralentir au cours des cinq dernières années. Cependant, même s'il y a eu peu de progrès en moyenne dans les pays de l'OCDE au cours de cette période, un certain nombre de ces pays ont mis en place des réformes non-négligeables, souvent dans le but d’augmenter la croissance économique à la suite de la crise économique. En moyenne dans l'OCDE, les pays ont fait des progrès en particulier concernant la suppression des mesures de contrôle des prix ou l'amélioration de leur conception, la simplification des procédures administratives concernant la création d’entreprises, la simplification des règles et des procédures ou l'amélioration de l'accès à l'information relative à la réglermentation. Les possibilités d’amélioration supplémentaire les plus importantes sont dans les domaines de la présence capitalistique de l’État et la gouvernance des entreprises publiques ainsi que dans les obstacles à la concurrence dans les secteurs de réseau et des services.
Ce papier étudie les sources de modernisation technologique en Chine et Inde. Ce qui est frappant dans la croissance impressionnante de la Chine et, dans une moindre mesure, de l’Inde est que ces pays exportent des produits associés à un haut niveau de productivité qui est bien plus grand qu’un pays de leur niveau de revenu. La structure des exportations de la Chine a fondamentalement changé, se diversifiant en produits intensifs en technologie. La Chine est dorénavant le plus grand exportateur du monde de produits de haute technologie. Les exportations de l’Inde restent significativement moins sophistiquées technologiquement, quoique l’Inde ait connu davantage de succès dans les exportations de services de technologie du commerce ainsi que de l’information et de la communication (TIC). Ce papier présente des preuves empiriques du rôle important des flux entrants d’IDE et des biens de capital importés comprenant la nouvelle technologie pour la croissance de PGF pour un large panel de pays avancés ou en développement sur la période 1970-2007. En ligne avec les preuves longitudinales, données microéconomiques et études de cas, il suggère fortement que les IDE et importations de biens de capital ont contribué à la rapide modernisation de technologie, particulièrement en Chine. Curieusement, cependant, le niveau de PGF en China est bien plus bas qu’espéré au regard de son Indice de Sophistication Technologique des Exportations, faisant naître le doute que la transformation de la structure des exportations vers des produits de haute-technologie est associée avec à une sophistication technologique du contenu national des produits d’exportation. Une explication importante réside dans le rôle de premier plan de la Chine en tant qu’assembleur final de la chaîne de production mondiale. La magnitude du revirement de la position nette des exportations de la China entre les deux catégories, produits intermédiaires et finaux, est saisissante, ce qui implique que les économies développées sont plus ou moins affectées et de façon très différente par la montée de la Chine. Dans l’optique d’améliorer la capacité d’absorber les technologies avancées et les innovations, la Chine et l’Inde ont mis l’accent sur le capital humain, les industries intensives en compétences et les efforts en R&D. Néanmoins, notre analyse montre qu’il reste une place énorme pour le rattrapage technologique dans les prochaines décennies.
Les apports de main-d’oeuvre et de capital se ralentissant, le maintien de taux de croissance élevés en Corée dépendra de plus en plus des gains de productivité totale des facteurs, lesquels sont induits dans une large mesure par l’innovation. Tandis qu’un certain nombre d’entreprises coréennes se situent à la pointe de la technologie mondiale dans des domaines tels que les TIC, la diffusion de la technologie dans les secteurs retardataires est une priorité pour le maintien de la croissance. Ce papier préconise des politiques pour améliorer le système scientifique et technologique en modernisant le cadre de la R-D, notamment par une extension des liens entre les entreprises, les universités et l’État, mais aussi par un renforcement de la protection des droits de propriété intellectuelle. Une intensification de la concurrence, en particulier dans le secteur des services, est indispensable pour promouvoir la diffusion des nouvelles technologies. L’innovation requiert aussi des mesures visant à assurer une offre de capital humain de qualité par des réformes de l’enseignement supérieur. Cela exige une restructuration du système universitaire grâce au développement de la concurrence et de la déréglementation, ainsi qu’un accroissement des ressources financières pour améliorer la qualité. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la Corée, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/coree).
Ce papier étend aux BRIICS les modèles de prévision de croissance à court terme du Département des Affaires économiques de l’OCDE qui n’englobent pour l’instant que les pays du G7. Considérant le manque de séries macroéconomiques de qualité, ce papier adopte une approche avec des modèles d’étalonnage à petite échelle. Les résultats suggèrent que les prévisions de ces modèles pour les deux trimestres suivant la publication la plus récente du PIB sont plus précises que celles des modèles autorégressifs ou qu’une hypothèse de croissance constante. Ces modèles à petite échelle auraient permis l’identification du ralentissement puis du rebond de la croissance durant la crise globale de 2008-2009 et ce plusieurs mois avant les publications officielles du PIB. Dans l’ensemble, la précision des prévisions semble être similaire à celle des modèles existants pour les pays du G7, particulièrement lorsque la forte volatilité du PIB que connaît la plupart des BRIICS est prise en compte.
Il est largement admis qu’une augmentation des financements climatiques est indispensable. Cependant, on ne voit pas bien comment les pays développés peuvent mobiliser, de manière efficace et rentable, davantage de financements de ce type pour répondre aux besoins des pays en développement. Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards USD par an provenant de diverses sources d’ici à 2020 pour financer la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement. Comme il s’agit aussi bien de financements publics que privés, le secteur privé jouera probablement un rôle important dans le respect de cet engagement. Ce rapport étudie comment la montée en puissance et la réitération des interventions efficaces en matière de financement climat permettent de lever des fonds privés de façon efficiente pour financer des actions climatiques. Les interventions qui y sont analysées ont d’ores et déjà été appliquées de nouveau ou à plus grande échelle : donner plus d’ampleur à ce type d’opérations ou les réitérer pourrait donc être un moyen efficient d’intéresser davantage le secteur privé et de progresser vers la mobilisation de 100 milliards USD par an visée à l’horizon 2020. Ce rapport dégage les enseignements à tirer de certaines études de cas portant sur l’atténuation et l’adaptation au niveau de projets ou de programmes, ainsi que de l’expérience acquise avec les fonds internationaux pour 3 le climat. Il aborde trois aspects déterminants et nécessaires pour donner plus d’ampleur aux opérations de financement climatique et les multiplier. Le premier concerne l’architecture institutionnelle et le cadre décisionnel de la source de financement climat, ses objectifs, l’échelle à laquelle elle opère et les moyens mis en oeuvre pour surmonter les obstacles qui empêchaient de passer à une échelle supérieure et de reproduire les opérations. Le rapport explique en deuxième lieu comment cela est facilité par la démonstration de technologies et de systèmes bas carbone, résilients au changement climatique et performants, pour ensuite aborder, en troisième lieu, l’influence des politiques qui améliorent les conditions nationales favorables à l’augmentation de ces financements et à la reproduction des opérations.
D’après les indicateurs de politique structurelle de l’OCDE, les réformes lancées par l’Italie depuis 1998 auraient dû fortement améliorer son climat des affaires, mais ses résultats économiques se sont nettement dégradés dans l’intervalle. Cette situation s’explique peut-être, en partie, par une différence entre l’effet espéré des mesures adoptées par le gouvernement ou le parlement et leur impact sur le climat des affaires tel qu’il est perçu par les chefs d’entreprise. Il est impossible de désigner avec certitude les principaux responsables de cet état de fait, mais un certain nombre de mesures contribueraient à améliorer la situation. Il faudrait notamment une législation et des textes d’application mieux conçus et mieux rédigés, une gestion de l’administration publique davantage axée sur les résultats et un effort supplémentaire de rationalisation du système judiciaire et de réduction des incitations aux mesures dilatoires en la matière. La simplification et la transparence de la réglementation renforceront l’efficience économique d’elles-mêmes, tout en contribuant à réduire les incitations et les possibilités qui permettent à la corruption et à la criminalité organisée de prospérer. Couplée à la responsabilisation, une indépendance opérationnelle claire est essentielle pour les organismes chargés de surveiller la corruption et d’évaluer son ampleur. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de l’Italie 2013 (www.oecd.org/eco/etudes/Italie).
Au cours des dix dernières années, le boum spectaculaire du marché du logement a été l’une des principales caractéristiques des déséquilibres importants et persistants entre l’épargne et l’investissement en Nouvelle-Zélande. La richesse est beaucoup plus concentrée dans l’immobilier que dans la plupart des autres pays de l’OCDE, ce qui expose massivement les ménages et le système bancaire à un risque de correction du marché foncier et du marché du logement. Les rigidités du côté de l’offre et les mesures d’incitation fiscale qui influencent les décisions d’épargne au profit des investissements immobiliers ont amplifié la hausse des prix des logements, creusant les inégalités de richesse qui se matérialisent par des logements plus vastes pour ceux qui peuvent se les payer alors que l’accessibilité financière au logement se détériore pour le reste de la population. Des distorsions substantielles imputables à la fiscalité sont devenues visibles sur les marchés de l’immobilier locatif. Bien que le budget 2010-11 ait introduit des mesures pour réduire certaines de ces distorsions, de nouvelles réformes sont nécessaires pour supprimer les biais fiscaux significatifs qui favorisent le logement. Le ralentissement économique a accru les pressions financières sur le secteur du logement social, entraînant une pénurie de logements publics dans des zones où la demande est forte. Le caractère limité de l’offre régionale reflète des politiques d’aménagement du territoire inefficientes et des retards importants imputables à un système de planification urbaine exagérément complexe. L’adoption de cadres d’aménagement du territoire constitue un pas en avant positif, mais cet encadrement devrait inclure des mécanismes tarifaires pour l’aménagement du territoire et des infrastructures routières alignés sur des objectifs politiques plus larges. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Nouvelle-Zélande 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/Nouvelle-Zélande).

Au cours des dernières années, la zone euro a fait preuve d'une moindre résistance que les pays nglo-saxons aux chocs négatifs qui ont affecté dans une large mesure l'OCDE dans son ensemble; mais la lupart des plus petits pays de la zone ont mieux tirer leur épingle du jeux que les grands. Cet article passe n revue les questions de politique économique qui sont importantes afin de favoriser un ajustement rapide ux chocs. Nous défendons l'idée que les petits pays sont mieux armés pour s'ajuster promptement à des hocs asymétriques du fait de leur bonne intégration avec le reste de la zone. Une politique budgétaire ctiviste n'est pas nécessaire ni suffisamment puissante pour amortir le cycle. Néanmoins, l'apparition de ulles spéculatives est une source de préoccupation dans leur cas en raison de leur poids limité, lequel mplique que la politique monétaire commune est susceptible d'être plus fréquemment incohérente avec eur position cyclique. Les grands pays sont moins bien armés pour ...

Évaluer l’importance des mesures non-tarifaires (MNT) affectant les importations demeure un défi majeur. Cette étude démontre, preuves à l’appui, la fréquence des MNT à partir d’un inventaire de plaintes commerciales. Ces données ont l’avantage de brosser un tableau des expériences des agents économiques qui couvrent les aspects procéduriers des MNT. Les résultats suggèrent que les industries basées sur les ressources naturelles, comme l’agriculture, l’alimentation, les mines et les textiles sont le plus fortement affectées par les MNT relativement à leurs volumes d’exportation. Les procédures de certification, les mesures de contrôle de quantité et les réglementations techniques représentent les types de MNT qui sont l’objet des plaintes les plus fréquentes. Les plaintes au sujet des pratiques administratives nationales, tels que les obstacles liés aux marchés publics, aux restrictions à l’investissement ou à la protection insuffisante des droits de propriété intellectuelle ...

Ce papier décrit un certain nombre de marchés nationaux des rentes viagères, le type de produits disponibles, la demande pour ces produits, la valeur de l‘argent sur l‘offre et la dynamique de la demande. Il explore les caractéristiques de l‘offre et de la demande, recherchant quelles sont les forces guidant cette dynamique et comment elles pourraient être reconnues et traitées par les responsables politiques.
Le Canada dispose d’un secteur agricole relativement important, par rapport à la plupart des autres pays du G7. Ces dernières années, des réformes ont été entreprises dans plusieurs domaines, au niveau fédéral et provincial, pour surmonter les problèmes de compétitivité et d’environnement auxquels est confrontée l’agriculture. Le gouvernement fédéral a tenté de mettre fin à un monopole sur la commercialisation de l’orge et pourrait envisager la même démarche pour le blé. La nouvelle politique agricole et agroalimentaire est en cours de finalisation et la mise en oeuvre de la première partie d’un nouveau cadre stratégique, Cultivons l'avenir, a commencé. Mais les programmes ad hoc qui se sont succédé depuis peu ont pesé lourdement sur le budget, non sans créer un aléa moral pour les agriculteurs. Il est possible d’aller plus loin dans la libéralisation des filières soumises à une gestion de l’offre, qui sont largement protégées et subventionnées par les consommateurs. Par ailleurs, la production canadienne de bioénergie, notamment de bioéthanol de seconde génération (à partir de cellulose), est concurrencée par une production bioénergétique étrangère moins coûteuse. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les efforts déployés par les pouvoirs publics pour assurer la viabilité du secteur à long terme. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Canada, 2008 (www.oecd.org/eco/etudes/canada).
Ce document propose un examen de la taxation des revenus du travail dans cinq grandes économies émergentes, à savoir l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie. Il met l’accent sur les principales caractéristiques des régimes d’imposition en vigueur dans ces pays, les informations correspondantes étant ensuite utilisées pour modéliser la charge fiscale pesant sur les revenus du travail dans chaque pays à l’aide de la même méthodologie que celle suivie par l’OCDE pour sa publication intitulée Les impôts sur les salaires. Il apparaît qu’au Brésil et en Chine (Shanghai), les coins fiscaux moyens et marginaux sont du même ordre que ceux d’un grand nombre de pays de l’OCDE en 2010. En Afrique du Sud, en Inde et en Indonésie (ainsi qu’en Chine rurale) en revanche, les coins fiscaux moyens et marginaux sont très faibles en comparaison de ceux de la grande majorité des pays de l’OCDE. Le niveau relativement bas de ces chiffres n’est pas vraiment surprenant étant donné que ces pays affichent actuellement des rapports impôt/PIB inférieurs à la moyenne de l’OCDE. Il donne cependant à penser que, sur le long terme, des réformes seront nécessaires dans la plupart de ces économies si la taxation des revenus du travail doit apporter une contribution notable au financement des hausses considérables des dépenses publiques, en particulier dans les domaines des infrastructures et de la sécurité sociale, qu’elles devront inévitablement assumer à mesure qu’elles continueront à croître.

L’intégration et l’ouverture des économies de l’OCDE se sont régulièrement accrues au cours des trois dernières decennies. En limitant l’influence des facteurs non économiques et en réduisant l’hétérogénéité des systèmes économiques, une intégration et une ouverture plus importantes accentuent la similarité entre les pays dans leurs ajustements aux chocs économiques. Cet article estime les élasticites prix et demande des volumes d’importation de biens manufacturiers dans les pays de l’OCDE et analyse la similarité entre pays de l’ajustement des importations de biens manufacturiers à des chocs de demande et de prix. Les résultats obtenus montrent que l’ajustement de long terme des volumes d’importations manufacturières à un choc de demande est de même ampleur dans la majorité des pays de l’OCDE. Les ajustements des volumes d’importations manufacturieres à des chocs de prix relatifs sont plus hétérogènes, même s’il est possible d’identifier des groupes de pays présentant des réponses ...

Après le lancement de la monnaie unique, le taux de change de l’euro avait baissé et les taux d’intérêt avaient convergé vers les taux allemands (qui se situaient à un bas niveau). Ces chocs se sont répercutés de manière différente sur les petites et les grandes économies. Les marchés du logement ont joué un rôle important de canal de transmission de ces chocs, en les répercutant sur l’activité économique et l’inflation. Des simulations effectuées à l’aide d’un modèle économétrique de l’économie de la zone euro, établissant une distinction entre les petites et les grandes économies en termes de paramètres estimés, illustrent ce mécanisme ...

Durant la phase d’explosion du crédit à l'échelle mondiale, le système financier de la zone euro a pris des risques excessifs qui ont abouti, dans quelques pays, à une augmentation insoutenable du crédit et à une flambée des prix des actifs et de l'immobilier. Ce processus a contribué au creusement d'importants déséquilibres au sein de la zone euro. Les banques ont joué un rôle majeur dans la transmission des ressources financières des économies affichant des excédents importants vers les pays déficitaires, ce qui a conduit, dans certains cas, à l'accumulation de risques considérables pour les emprunteurs comme pour les prêteurs. Les lacunes du dispositif de réglementation et de surveillance ont contribué à ces problèmes dans la zone euro, comme dans les autres économies de l’OCDE. Les failles de la réglementation microprudentielle ont favorisé la propension à prendre des risques excessifs : les volants de fonds propres des banques étaient trop faibles, la qualité des capitaux n'était pas adaptée, les modèles utilisés par les banques sous-estimaient les risques et ces risques étaient sortis des bilans et échappaient ainsi à la surveillance des autorités de contrôle. De plus, il n’y a pas eu de suivi convenable des risques de liquidité. Comme les autorités n’ont guère su s’opposer à l’expansion du crédit, des risques systémiques ont pu s'accumuler. Certaines grandes banques d'importance systémique ont contribué à l'aggravation des déséquilibres et de la vulnérabilité du système. Le dispositif européen de surveillance décentralisé n’était pas assez efficace pour contrôler les grandes institutions financières transnationales. Lorsque la crise financière a éclaté, la coordination des différents plans de sauvetage nationaux s'est avérée problématique et a contrarié le règlement efficient des faillites des établissements. Il convient de renforcer la réglementation de façon à améliorer la stabilité financière. La première ligne de défense réside dans une réglementation microprudentielle efficace. Cette réglementation doit être améliorée en appliquant l'Accord de Bâle III sur les fonds propres, comme l’ont annoncé les autorités de l’UE, ainsi qu'une série de mesures connexes. Il conviendrait d’envisager une accélération de leur mise en oeuvre. La réglementation macroprudentielle doit être nettement développée de façon à atténuer le caractère procyclique du dispositif et à réduire les risques systémiques que présentent les grands établissements transnationaux. La création du Comité européen du risque systémique est bienvenue. Pour améliorer la surveillance transnationale, l'Autorité bancaire européenne doit être dotée de prérogatives et de ressources suffisantes pour qu’un système fondé sur une surveillance exercée à l’échelle nationale donne naissance à une réglementation cohérente et un contrôle efficace. En outre, il convient de mettre en place un dispositif transfrontalier de gestion des crises à l'échelle de l'Europe. En résumé, les autorités européennes ont déjà pris des mesures substantielles pour s’attaquer à ces questions, et d’autres réformes sont en cours. Ce document de travail porte sur l'Étude économique du Zone euro. (www.oecd.org/eco/etudes/zoneeuro).
Ce document présente les résultats de deux enquêtes de terrain, dont l’une est consacrée aux professionnels des technologies de l’information de la ville de Bangalore et au rôle qu’ils jouent en faisant de la ville une porte d’accès à la mobilité internationale pour les professionnels indiens, et l’autre aux professionnels de santé (médecins et infirmières) de la ville de New Delhi. Les enquêteurs ont interrogé des Indiens hautement qualifiés sur les raisons qui les avaient amené à émigrer, leur expérience à l’étranger, les raisons de leur retour en Inde et la perception qu’ils avaient de leur situation actuelle. Ces enquêtes venaient compléter une étude sur l’estimation des effectifs, des flux et de la mobilité internationale des ressources humaines consacrées à la science et à la technologie (RHST) en Inde. Les résultats de ces travaux figurent dans le document de travail STI 2004/7 (Khadria, 2004).
Le marché du travail irlandais est exceptionnellement ouvert au flux migratoires internationaux, rendant ainsi l'offre de main-d'oeuvre hautement sensible aux changements de conditions cycliques. Immigration fournit les compétences que l'économie irlandaise a besoin. La crise a déclenché une forte inversion des flux migratoires. L'immigration a soudainement arrêté et l'émigration a augmentée. Une grande partie de l'émigration est hautement qualifié. Une forte proportion de l'immigration est aussi hautement qualifiée. Ce modèle de «l'échange des cerveaux» peut contribuer à réduire l'inadéquation des compétences, mais soulève aussi le défi de rester attractif pour les travailleurs qualifiés. Ce document examine comment la crise a affecté la migration, comment les politiques connexes ont évolué et propose des pistes d'étendre les avantages de la migration au-delà de la portée des entreprises multinationales, en particulier aux PME irlandaises. La proportion de la population d'origine irlandaise vivant à l'étranger est très grande et le document analyse aussi le rôle que la migration de retour pourrait jouer, que politiques sont en place pour maintenir des liens avec les communautés à l'étranger et comment ils peuvent être renforcés. L'Irlande a connu récemment, pour la première fois de son histoire, l'immigration à grande échelle. En conséquence, il accueille actuellement une communauté d'immigrants vaste et très hétérogène, avec des défis et des besoins divergents. Obtenir les politiques d'intégration est donc juste une tâche complexe, mais crucial. Le document identifie quels sont les principaux défis dans ce domaine et propose quelques pistes pour favoriser l'intégration des immigrants au marché du travail. L'Irlande est également commence à éprouver des difficultés liées à l'intégration des immigrants de deuxième génération. Pour répondre à ces défis, le document recommande une action précoce dans l'éducation et les domaines sociaux.
Cette étude examine l’interaction qui existe entre les services et les industries manufacturières, en s’appuyant sur différents types de données. Elle montre que la distinction entre les industries manufacturières et les services tend à s’estomper. Les services apportent d’importantes contributions à la production, principalement sous forme d’apports directs à la production totale et à la demande finale, mais aussi, dans une certaine mesure, à travers leur contribution indirecte. Toutefois, les services sont plus indépendants des autres industries que ne l’est le secteur manufacturier. La plus grande partie des intrants nécessaires à la production des services procède du secteur des services lui-même. De plus, la place des services dans la fourniture d’intrants intermédiaires à d’autres secteurs n’est pas encore aussi importante que celle de l’industrie manufacturière. Ce travail révèle en outre qu’une proportion croissante des travailleurs du secteur manufacturier est employée à des fonctions liées aux services. Si l’on utilise une définition large des fonctions liées aux services, jusqu’à 50 % des travailleurs du secteur manufacturier relèvent de telles fonctions. En s’appuyant sur des données micro-économiques, ce document montre que, malgré des éléments épars qui sembleraient indiquer qu’une part croissante du chiffre d’affaires du secteur manufacturier correspond à des activités de services, dans la plupart des pays, les entreprises manufacturières restent assez peu diversifiées, ce qui signifie qu’elles ne comptent pas beaucoup d’établissements produisant des services. Le Canada constitue une exception notable à cet égard. Dans d’autres pays, il semble plutôt que la diversification s’opère essentiellement au niveau du groupe. Enfin, les données sur les produits suggèrent que les entreprises et les établissements du secteur manufacturier réalisent une part plus importante de leur chiffre d’affaires grâce aux services, notamment dans des pays comme la Finlande et la Suède.
Des travaux récents de l'OCDE ont utilisé des données harmonisées d’entreprises des pays de l’OCDE afin d’étudier la contribution des politiques publiques aux différences entre pays dans la productivité, l'innovation et l'allocation des ressources. Ce document décrit les mesures prises pour et les compromis impliqués dans la construction des séries au niveau de l’entreprise, de la productivité totale des facteurs (PTF) à l'aide d’ORBIS, une base de données d’entreprises longitudinale mises à disposition par le Bureau van Dijk, une maison d'édition électronique. D'abord, il montre que toutes les mesures de la productivité ne peuvent être calculées à l'aide de variables facilement disponibles dans tous les pays, et présente d’éventuelles solutions à ce problème en utilisant des imputations pour certaines variables. Deuxièmement, il évalue l'exactitude de ces imputations sur un ensemble de pays où les données, disponibles dans ORBIS, offrent une bonne couverture pour un large éventail de mesures de la PTF. En effet, une comparaison approfondie des valeurs réelles et imputées des PTF pour ces pays suggère que les mesures de la PTF, utilisant des imputations, constituent une approximation raisonnable des valeurs «réelles». En outre, afin d'améliorer la représentativité, des poids de rééchantillonnage ont été construits – afin d’aider à corriger la sous-représentativité des petites entreprises - pour des raisons de comparabilité internationale, des conversions en PPP ont également été appliquées au niveau des industries. Enfin, comme contrôle de plausibilité et pour illustrer le potentiel de la base de données, ce document examine la composition pays des entreprises les plus productives au niveau mondial, les forces de convergence vers la frontière de la productivité et l'impact de la réglementation sur la croissance de la productivité, dans un échantillon de 18 pays de l'OCDE.
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