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Le 11 mars 2011, un accident nucléaire s’est produit à la centrale de Fukushima Daiichi1. Face à cette catastrophe, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a, le 30 mars 2011, appelé à l’organisation d’une Conférence ministérielle sur la sûreté nucléaire qui s’est tenue à Vienne du 20 au 24 juin 2011.
Cet article évalue l'effet des différences internationales d’imposition sur le choix de l'emplacement des brevets par les entreprises multinationales. L'analyse est basée sur un large échantillon de brevets et d’entreprises des bases de données OCDE-PATSTAT et OCDE-ORBIS sur 2004-10. L'approche consiste à comparer le nombre de demandes de brevets d'entités de multinationales ayant différents liens vers d'autres pays et donc différents ensembles de choix de localisation, tout en contrôlant pour les autres facteurs qui influent sur le comportement en matière de brevets. Les résultats suggèrent qu’un niveau plus faible d’impôt sur les sociétés, soit sous la forme d'un taux légal inférieur soit d’un régime de propriété intellectuelle préférentiel, est associé à davantage de demandes de brevets. Tant la localisation des activités de recherche, qui est approchée par le lieu de résidence des inventeurs de brevets, que la propriété juridique des brevets seraient sensibles à l'impôt sur les sociétés. Par exemple, une baisse de 5 points de pourcentage du taux d'imposition préférentiel sur le revenu de brevet est associée à une augmentation de 6% des demandes de brevet. En moyenne, environ deux tiers de l'augmentation provient de brevets inventés dans le pays en question et un tiers des brevets inventés à l'étranger, mais l'importance relative de ces deux effets est susceptible de varier en fonction de la conception du régime préférentiel et plus particulièrement de l'existence d'exigences de localisation d’activité. En outre, de fortes mesures anti-évitement contre la planification fiscale réduiraient selon les estimations de l’article les transferts de brevets par les multinationales.
La récente montée en puissance de mouvements jihadistes en Afrique de l’Ouest, comme Boko Haram dans la région du lac Tchad et Al-Qaïda au Maghreb islamique et ses affiliés dans la région sahélo-saharienne, a surpris les observateurs. La propagation de l’idéologie jihadiste, la facilité de recrutement au sein des populations locales, de même que la capacité à conquérir et administrer des territoires sont des phénomènes sans précédent. La note éclaire sur les facteurs et processus qui contribuent à l’émergence de ces mouvements. Ce travail avance que les insurrections jihadistes en Afrique de l’Ouest découlent de processus à l’oeuvre aux niveaux mondial, local et individuel. Au niveau mondial, une idéologie internationale du jihadisme s’est formée et propagée, conceptualisée
par des activistes musulmans et des théologiens tenant d’une interprétation particulière de l’islam. Au niveau local, l’appropriation de l’idéologie jihadiste par des « islamistes » et son utilisation au service d’un discours qui instrumentalise des revendications sociales et politiques sont un facteur clé. L’affaiblissement des capacités de l’État et les conflits locaux créent des conditions propices à l’émergence de mouvements d’insurrection jihadistes. Au niveau individuel, le processus par lequel des Africains décident de rejoindre des groupes jihadistes relève de motivations idéologiques, stratégiques ou conjoncturelles, favorisées par la détérioration des conditions de vie dans des régions en marge.
L’ouverture de la Tunisie aux échanges internationaux et son intégration dans les chaines de valeur mondiales ont fortement progressé depuis le milieu des années 90, témoignant des avantages comparatifs du pays. Les exportations ont sensiblement augmenté, tirées par le secteur manufacturier, avec une transformation en faveur de secteurs plus intensifs en technologie et compétences. La montée en gamme et la diversification des exportations augurent d’un potentiel de croissance élevé. Cette bonne performance est pour l’essentiel le fait d’entreprises entièrement exportatrices (dites offshores), avec peu d’effet d’entrainement sur le reste de l’économie. En effet, ces entreprises s’approvisionnent peu sur le marché local et servent rarement la demande locale, reflétant en partie la complexité des procédures douanières, fiscales et administratives. La levée des contraintes à l’exportation rencontrées par les entreprises du secteur onshore et le décloisonnement entre régimes offshore et onshore permettraient à la Tunisie de se hisser dans les chaines de valeur mondiales et d’en tirer plus d’avantages, notamment en termes de progrès technologique, de création d’emplois et de richesse.
L’intégration de la problématique femmes-hommes dans les systèmes d’alerte précoce est essentielle afin de prévenir et gérer les crises de façon plus équitable. Cette Note examine la prise en compte dans les systèmes d’alerte précoce pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAP-SAN) au Sahel et en Afrique de l’Ouest du genre. Elle identifie les lacunes aux niveaux national et régional. Il en ressort que les partenaires et parties prenantes ont renforcé la capacité d’analyse sexospécifique de ces systèmes. Mais ces avancées n’ont pas abouti à une refonte uniforme des mécanismes conjoints auxquels font appel les SAP-SAN afin de les rendre plus sensibles aux disparités qui existent entre les sexes. Des efforts plus concertés s’imposent pour déterminer les aspects de la problématique femmes-hommes à intégrer dans les SAP-SAN et en assurer le suivi pour des systèmes de prévention et de gestion de crise plus équitables. Ce document présente des pistes pour appuyer ces efforts.
Cette Note qui fait partie de la Collection « Villes », souligne la contribution des villes frontalières au processus d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Six indicateurs permettent d’appréhender les dynamiques locales développées en milieu urbain, les effets de la distance sur la cohésion nationale, et l’impact des divisions territoriales au plan international dans 18 pays. Cette analyse met en évidence les obstacles qui limitent le potentiel d’intégration des villes frontalières du point de vue des échanges socio-économiques et des institutions. La Note conclut par une synthèse des politiques territorialisées pouvant être mises en place dans la région pour faciliter le développement économique et politique des villes frontalières ouest-africaines.
Aussi dans cette Collection :
« Population et morphologies des villes frontalières », No 21
« Entreprises et santé dans les villes frontalières », No 22
« Accessibilité et infrastructures des villes frontalières », No 23
Este informe refleja los debates de la Conferencia de la OCDE "AI: Máquinas inteligentes, políticas inteligentes", celebrada en París los días 26 y 27 de octubre de 2017. Después de discutir el estado de la investigación en Inteligencia Artificial (IA) - en particular el "aprendizaje automático" -, los ponentes ilustraron las oportunidades que ofrece la IA para mejorar las economías y las sociedades, en áreas que van desde el descubrimiento científico y el análisis de datos satelitales hasta la creación de música. Hubo amplio acuerdo en que el rápido desarrollo de la IA requiere marcos de políticas nacionales e internacionales que involucren a todas las partes interesadas. Las discusiones se centraron en la necesidad de políticas que faciliten la adopción de sistemas de IA para promover la innovación y el crecimiento, ayudar a abordar los desafíos globales y estimular el desarrollo de empleos y habilidades, al mismo tiempo que se establecen las salvaguardas adecuadas para asegurar que los sistemas de IA estén centrados en el ser humano y beneficien a las personas en general. La transparencia y la supervisión, la discriminación algorítmica y los abusos de la privacidad son preocupaciones fundamentales, al igual que las nuevas cuestiones relativas a la responsabilidad, la seguridad y la protección.