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Cette étude examine dans quelle mesure les pays de l'OCDE ont ouvert l'offre de services financés par l’Etat à la concurrence entre fournisseurs publics et privés. Elle définit un cadre analytique pour identifier les problèmes intrinsèques d'incitation et d'efficience associés à la prestation de services financés par l’Etat et montre brièvement comment ceux-ci peuvent être résolus avec un financement lié aux résultats, des analyses comparatives, des contrats de sous-traitance par les organismes publics et des programmes de coupons, de façon à permettre aux usagers de choisir entre plusieurs fournisseurs tout en maintenant les financements publics. Par ailleurs, le document passe en revue les études empiriques sur la sous-traitance des services techniques et de soutien et sur le choix de l'établissement scolaire. Au stade de la scolarité obligatoire, le mode de prestation est relativement uniforme dans l'ensemble des pays de l'OCDE, la très grande majorité des élèves fréquentant l’école ...

  • 19 déc. 2012
  • Olaf Merk, Claude Comtois
  • Pages : 69
Ce document de travail propose une évaluation de la performance du port de Marseille-Fos, une analyse de l?impact de ce port sur son territoire et une appréciation des politiques et de la gouvernance dans ce domaine. Il fait le constat du caractère déclinant de la performance portuaire au cours des dernières décennies et identifie les principaux déterminants de ce phénomène. Les différents impacts du port (en termes économiques et environnementaux) sont identifiés et quantifiés lorsque c?est possible. La valeur ajoutée du cluster portuaire du Marseille-Fos a été calculée et ses interconnexions avec d?autres secteurs économiques et d?autres régions de France ont été identifiées. Le rapport montre divers impacts du port, mais indique que beaucoup de ces impacts ont des retombées dans une autre région que celle dans laquelle le port de Marseille-Fos est situé. Les principales politiques à l?égard du port, des transports, du développement économique, ainsi que de l?environnement et de l?aménagement du territoire ont été évaluées. Cela inclut les politiques à l?échelle des autorités portuaires et aux échelles locales, régionales et nationales. Les mécanismes de gouvernance à ces différents niveaux sont décrits et analysés. A partir de l?analyse de ce rapport, des recommandations sont formulées afin d?améliorer la performance portuaire et d?augmenter l?impact positif du port de Marseille-Fos sur son territoire.
Anglais
Ce rapport approfondit les impacts du changement climatique sur la croissance économique. Sur la base de simulations dynamiques, effectuées avec le modèle d'équilibre général de l'OCDE ENV-Linkages, les conséquences sur la croissance de long terme d'un certain nombre d'impacts du changement climatique sont évaluées. Une appréciation des conséquences à très long terme avec le modèle AD-RICE complète cette analyse. L'analyse révèle que les effets des impacts du changement climatique sur le PIB annuel mondial devraient s’accroître à l’avenir, conduisant à une perte de PIB mondial de 0,7% à 2,5% en 2060, selon un éventail raisonnable de sensibilités climatiques. L’analyse souligne en outre de fortes disparités dans les impacts selon les secteurs et les régions concernées. Dans la plupart des régions, les impacts sur les rendements agricoles dominent, cependant la raréfaction des surfaces cultivables due à la montée des océans prend de plus en plus d’importance. Les conséquences économiques négatives devraient être particulièrement élevées dans le Sud et Sud-Est de l'Asie, tandis que les autres régions seraient moins affectées et, pourraient même, dans certains cas, bénéficier du changement climatique, grâce notamment aux ajustements du commerce international. Les émissions de gaz à effets de serre dégagées jusqu’en 2060 auront d'importantes conséquences dans les décennies et des siècles qui suivront. Des simulations effectuées avec le modèle AD-RICE suggèrent que si les émissions continuent à augmenter après 2060, les dommages annuels du changement climatique pourraient atteindre 1,5% -4,8% du PIB d'ici la fin du siècle. Certains impacts et risques du changement climatique ne sont pas quantifiés dans ce rapport, y compris des événements météorologiques extrêmes, le stress hydrique et des perturbations à grande échelle. Ceux-ci pourraient avoir de grandes conséquences économiques et, finalement, les coûts de l'inaction présentés dans ce rapport sous-estiment probablement les coûts totaux des impacts du changement climatique. Un progrès de la science dans ces domaines seraient nécessaire afin de mieux comprendre ces sujets ainsi que les divers incertitudes et risques associés. Toutefois, cela ne devrait pas retarder l'action politique, mais plutôt inciter à circonscrire des cadres politiques capables de faire face à de tenir compte de ces nouvelles informations.
Le Brésil a remarquablement progressé ces dernières années vers la consolidation de la stabilité macroéconomique, condition indispensable d'une croissance durable. La politique monétaire continue de réagir promptement à l'évolution des perspectives d'inflation, ancrant ainsi les anticipations. La politique budgétaire a été guidée par des considérations relatives à la viabilité de la dette, dégageant des excédents primaires souvent supérieurs aux objectifs de fin d'année. Néanmoins, si le ratio dette publique-PIB a diminué, il demeure élevé, surtout en comparaison de ceux des autres économies de marché émergentes. La principale tâche macroéconomique à laquelle le Brésil doit s'atteler est par conséquent de réduire encore le niveau excessif de la dette publique tout en améliorant la qualité de l'ajustement budgétaire qui, jusqu'à présent, a résulté d'augmentations de recettes et non de compressions des engagements de dépenses. Pour ce faire, des mesures devront être prises afin de mettre un terme à l'alourdissement des dépenses courantes, surtout au titre des pensions, de façon à pouvoir ensuite alléger la charge fiscale sur le moyen terme, une fois que le ratio dette-PIB aura été réduit de manière durable. Le contexte macroéconomique favorable, caractérisé par un recul de l'inflation et une amélioration des perspectives de croissance, paraît propice à une réforme visant à supprimer progressivement le crédit administré et à abaisser les niveaux de réserves obligatoires.
Depuis 2001, la capacité de financement des entreprises de l’OCDE a fortement cru. Ce papier examine les principaux phénomènes à l'origine de la hausse, et fournit des éléments sur leur éventuelle résorption future et les modalités selon lesquelles elle pourrait avoir lieu. Ce processus semble d’ailleurs avoir déjà commencé. Il montre en particulier qu’une part de l’augmentation est transitoire et pourrait disparaître avec le cycle et l’ajustement en cours dans les secteurs financier et de l’immobilier résidentiel. En revanche, une part de l’augmentation reflète des changements structurels dans le comportement des entreprises et dans leur environnement et va probablement persister. Le papier note également des différences entre pays reflétant par exemple le rôle de la compétitivité au Japon et en Europe continentale et celui du secteur financier au Royaume-Uni.
Dans les dernières 30 années, le PIB réel par habitant du Costa Rica a plus que doublé, grâce à une utilisation croissante du travail. La productivité du travail a stagné autour de 30% des pays les plus avancés de l'OCDE. La croissance de la productivité a été terne, malgré l'ouverture des marchés à la concurrence internationale et de grandes entrées d'IDE. Plusieurs obstacles continuent d'entraver le développement des entreprises et des marchés intérieurs. Ils ont favorisé une économie à deux vitesses caractérisée, d'une part, par un secteur de l'IDE innovateur, productif et orienté vers l'exportation - se concentrant de plus en plus sur les secteurs à forte valeur ajoutée - et, d'autre part, un secteur domestique - dominé par les petites entreprises et concentré sur les industries traditionnelles - qui ne sont ni innovantes, ni très productives. Stimuler la productivité nationale pour soutenir le processus de convergence vers des pays de l'OCDE le niveau de vie dépendra de la création des conditions pour les entreprises nationales de se développer et de devenir plus innovantes et productives, tout en maintenant l'engagement de longue date pour ouvrir les marchés et les investissements internationaux. Pour que cela arrive, le gouvernement devrait: 1) encourager l'innovation et l'amélioration des liens entre les entreprises nationales et étrangères par une meilleure application et par la mise en oeuvre des droits de propriété intellectuelle, en déplaçant les dépenses de R&D vers les établissements d'enseignement supérieur, et par l'amélioration de la coordination des programmes publics de promotion de l'innovation des entreprises locales et des liens avec des sociétés étrangères affiliées; 2) renforcer la concurrence sur les marchés de produits et de faciliter l'accès au financement pour les PME en éliminant les exemptions anti-trust, habilitant la commission de la concurrence et en lui donnant plus d'indépendance, de réduire les obstacles à l'entrepreneuriat, améliorer la gouvernance des entreprises publiques et la création d'une concurrence equitable entre les banques publiques et privées; 3) renforcer le cadre institutionnel et juridique du transport et d'autres secteurs de l'infrastructure, en réduisant le nombre d'organismes impliqués dans les exécutions de développement des politiques et des projets, et l'établissement d'un cadre institutionnel pour réduire l'incertitude politique et d'attirer davantage d'investissements privés. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Costa Rica 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-costa-rica.htm).
Pour adapter les systèmes de retraite aux tendances démographiques, de nombreux pays réduisent les niveaux des retraites publiques par répartition et relèvent les âges de départ à la retraite. Dans ce contexte, les retraites par capitalisation pourraient jouer un rôle majeur pour éviter des écarts d’adéquation. Toutefois, comme le montre ce document, la couverture des pensions privées par capitalisation, telle que mesurée par les taux d’adhésion, est fortement inégale entre les pays et entre les individus, en particulier dans les systèmes volontaires. Certains pays ont rendu les pensions par capitalisation obligatoires (par ex. l’Australie, le Chile)ou quasi-obligatoires (par ex. le Danemark, les Pays-Bas) pour s’assurer que la plupart des travailleurs sont couverts et ont ainsi accès à une retraite complémentaire suffisamment élevée. En revanche, dans d’autres pays, où les prestations des retraites publiques par répartition sont relativement faibles, l’offre privée par capitalisation reste volontaire. La faible couverture des pensions par capitalisation dans ces pays devrait être un souci politique majeur. De récentes initiatives politiques en Allemagne et en Nouvelle-Zélande, impliquant l’introduction d’incitations financières (et l’adhésion automatique en Nouvelle-Zélande), ont été efficace à augmenter la couverture parmi les plus hauts niveaux au sein des dispositifs de retraites volontaires, mais des écarts de couverture demeurent et doivent être abordés.
Améliorer les résultats du système de santé tout en contenant ses coûts constitue un défi majeur de la politique économique dans la plupart des pays de l'OCDE. A cet égard, il serait particulièrement utile de pouvoir établir des comparaisons internationales et d'identifier les bonnes pratiques permettant d'améliorer le rapport résultats-coûts des dépenses publiques dans le secteur de la santé. Cet article présente trois grandes options pour mesurer l?efficacité dans le domaine de la santé, discute leurs avantages et inconvénients, notamment l'existence de données et la possibilité d'analyser à terme comment l'organisation institutionnelle affecte l'efficacité des dépenses.
Les sinistres immobiliers causés par le tremblement de terre qui a frappé, le 27 février 2010, la ville de Maule au Chili sont évalués à 18.1 milliards USD, pris en charge à hauteur de 38 % par les assureurs, de 47 % par l’État chilien et de 15 % par les particuliers et les entreprises. Si l’on y ajoute les 4 milliards USD de dommages aux infrastructures et les coûts liés à la perte d’activité économique, on estime que le montant total du sinistre avoisinait, en 2010, 28 milliards USD. Le rapport analyse les solutions permettant aux pouvoirs publics chiliens d’augmenter la proportion des futurs sinistres sismiques qui pourrait être couverte par des mécanismes nouveaux et renforcés de transfert des risques, applicables aussi bien aux propriétaires de logement à faible revenu, aux petites entreprises commerciales et aux bâtiments publics. Il étudie en outre comment le Chili pourrait réduire son risque sismique global en ciblant ses efforts d’atténuation des risques. Le rapport contient par ailleurs des recommandations sur le fait que le secteur de l’assurance et les pouvoirs publics chiliens devraient davantage utiliser des modèles probabilistes de sinistre catastrophique pour définir et déterminer le coût des différentes solutions de gestion des risques.

Ce document fournit la perspective de théorie économique évolutionniste sur les différences récentes de croissance entre les pays de l’OCDE. L’analyse empirique menée dans le rapport offre un certain nombre de résultats. En premier lieu, les États-Unis semblent diverger des autres pays de l’OCDE, alors que ces derniers convergent, généralement, vers la moyenne de l’OCDE. Deuxièmement, le modèle évolutionniste de croissance estimé suggère que la convergence basée sur l’assimilation de la technologie étrangère devient un processus plus actif. La R-D semble maintenant être cruciale pour rattraper un retard et n’est plus une activité qui vise systématiquement à déplacer la frontière technologique du monde. Troisièmement, les différences entre les pays en termes de compétences technologiques pures, c’est-à-dire les dépôts de brevets, sont devenues plus importantes dans l’explication des différentiels de croissance. Ces tendances suggèrent que l’absorption de la technologie étrangère exige ...

Ce document présente une nouvelle méthodologie pour calculer les taux effectifs de l'impôt sur le rendement marginal d'un investissement dans les compétences en utilisant une méthode d'actualisation des flux financiers. Cette approche prend en compte les coûts, y compris le manque à gagner en termes de revenu du travail et les coûts directs d’acquisition des compétences, ainsi que l’avantage salarial et le rendement d’un investissement alternatif dans un revenu du capital. L'avantage salarial nécessaire pour justifier un investissement dans les compétences est calculé de façon endogène. Ce cadre peut être utilisé pour analyser les incitations financières à investir dans les compétences et l’incidence de différentes stratégies de financement de l'enseignement postsecondaire et/ou de la formation professionnelle. Ce document examine en particulier les effets des impôts sur les personnes physiques (si possible nets des prestations reçues) sur les incitations à acquérir des compétences, en estimant le taux effectif d'imposition du rendement généré par un investissement marginal dans les compétences : l'augmentation de salaire générée par cet investissement est juste suffisante pour rendre l’investissement financièrement attractif ; cette « marge » peut s’étaler sur plusieurs années. Cette approche peut aider les responsables publics à estimer l'impact de la progressivité de l’impôt et/ou de la suppression de prestations, ainsi que l'opportunité d’allégements fiscaux en faveur de l'enseignement et de la formation postsecondaires ; elle peut également servir à comparer l'impact d'allégements fiscaux par rapport à d’autres instruments d’action visant à encourager les investissements dans les compétences. Ce document présente des exemples de calcul afin d’illustrer comment appliquer cette méthodologie dans le cadre de la publication de l’OCDE Les impôts sur les salaires pour l'ensemble des pays de l'OCDE, ce qui fera l'objet de travaux de suivi.
Cette étude formalise l’analyse du compromis entre emploi et productivité en étendant le cadre développé par Gordon (1997) pour prendre en compte l’hétérogénéité de la main-d’oeuvre. L’ampleur de ce compromis est déterminée par l’étendue de l’ajustement du capital à la main-d’oeuvre effective et par les changements dans la qualité de la main-d’oeuvre. La principale expérience rapportée dans l’étude consiste en l’évaluation de l’impact sur l’utilisation de la main-d’oeuvre et sur la productivité du travail de l’alignement, pour chaque pays de l’OCDE, des taux d’emplois par groupe de population sur ceux des États-Unis. Répliquant la performance des États-Unis ainsi définie permettrait aux pays de l’OCDE ayant un faible niveau d’emplois de réduire seulement la moitié de l’écart de taux d’emploi agrégé vis-à-vis des États-Unis, l’autre moitié étant due mécaniquement à la structure de la population par âge et niveau d’éducation. Dans cette expérience, des gains de 1% en termes d’emplois sont associés à une baisse de 0.24% de la productivité du travail en moyenne pour les pays de l’OCDE et de 0.35% pour les pays ayant les niveaux d’emplois les plus bas.

Ce document analyse certains aspects économiques de la politique de l'environnement en France, en se concentrant sur les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l'eau et les rejets dans l'air en milieu urbain. Comme la plupart des autres pays de l'OCDE, la France cherche depuis quelques années à rendre sa croissance durable pour l'environnement. Ces efforts ont longtemps été basés sur les instruments traditionnels de protection de l'environnement, notamment des normes réglementaires. Cette approche a toutefois manqué d'efficacité économique, car elle n'a pas permis de concentrer les efforts sur les sources de pollution ayant les coûts d'abattement les plus faibles. Ces insuffisances ont conduit les autorités à adopter une nouvelle approche fondée sur une utilisation plus importante et plus efficace de l’analyse et des instruments économiques. Toutefois, la mesure adoptée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre -- la négociation d’engagements volontaires avec ...

Ce papier cherche à identifier les facteurs expliquant l’appréciation du real Brésilien observé depuis 2003, qui a été temporairement interrompu uniquement durant des épisodes de turbulences financières. Les avoirs extérieurs nets et le différentiel de productivité relatifs aux principaux partenaires commerciaux du Brésil apparaissent comme des déterminants importants du taux de change effectif réel à long terme. À court terme, les évolutions des taux de change sont principalement expliquées par le mouvement des avoirs extérieurs nets. La production de pétrole explique également l'évolution du taux de change effectif réel à long terme. Ces résultats sont robustes à un large éventail de tests. Si la surévaluation du real en 2010 est évidente, l'ampleur de l'écart à l’équilibre reste difficile à mesurer. Les estimations FEER font état d'une surévaluation de 3 à 10% en 2010. Les simulations dynamiques des équations de comportement du taux de change suggèrent généralement une surévaluation de 10 à 20%. Ces estimations restent cependant soumises à de grandes incertitudes.
Cet article donne une vue d'ensemble de la crise financière à la lumière des expériences passées et de la théorie économique et tire des recommandations préliminaires de politiques économiques. De nombreuses facettes de la crise sont détaillées, notamment ses origines et ses facteurs de propagation, de même que les politiques de résolution de crises et leur coût budgétaire (brut et net). Les répercussions de la crise sur les variables macro-économiques clefs sont ensuite présentées. Au final, des recommandations de politiques économiques sont discutées pour à la fois répondre au retournement économique et accroître la résilience des économies sur le moyen et le long terme.
La crise économique et financière a servi de catalyseur à une crise budgétaire qui submerge de nombreux pays de l’OCDE. Assainir les finances publiques pour faire face aux conséquences de la crise, aux faiblesses sous-jacentes ainsi qu’aux pressions futures sur les dépenses publiques représente un défi majeur pour bon nombre de pays. La consolidation budgétaire implique des choix quant à l’ampleur de la consolidation nécessaire, au rythme auquel elle doit être mise en œuvre et aux moyens à utiliser. Sur la base d’estimations des écarts budgétaires, il semble qu’il faudra un resserrement budgétaire important et durable dans presque tous les pays pour ramener la dette à des niveaux prudents. Cependant, compte tenu de la faiblesse de l’économie mondiale, la mise en œuvre d’un vaste programme de restriction budgétaire pourrait être particulièrement coûteuse. Structurer les programmes de consolidation de façon à utiliser au départ des instruments à multiplicateurs faibles et, à terme, à améliorer le cadre institutionnel de la politique budgétaire afin de rendre plus crédible l’engagement à assainir les finances publiques pourrait aider à réduire au minimum les arbitrages avec la croissance à court terme. Dans la plupart des pays, il est possible de cibler plus efficacement les programmes de dépenses et d’éliminer les distorsions de la fiscalité. Ces mesures, étayées par des réformes structurelles telles que la réforme des systèmes de retraite, qui ne sont plus tenables, peuvent soutenir la viabilité budgétaire tout en réduisant au minimum les coûts pour la croissance à long terme.
Français
La crise économique et financière a servi de catalyseur pour une crise budgétaire qui engloutit de nombreux pays de l’OCDE. Dans la plupart des pays, les déficits budgétaires ont fait un bond en raison du marasme économique, de la diminution des recettes et des mesures prises en réponse à la crise. Assainir les finances publiques représente un enjeu majeur pour bon nombre de pays. Sur la base d’estimations des écarts budgétaires, il semble qu’il faudra un resserrement budgétaire important et durable dans presque tous les pays pour ramener la dette à des niveaux prudents. Cependant, compte tenu de la faiblesse de l’économie mondiale, la mise en oeuvre d’un vaste programme de restriction budgétaire pourrait être particulièrement coûteuse. Structurer les programmes de consolidation de façon à utiliser au départ des instruments à multiplicateurs faibles et, à terme, à améliorer le cadre institutionnel de la politique budgétaire afin de rendre plus crédible l’engagement à assainir les finances publiques pourrait aider à réduire au minimum les arbitrages avec la croissance dans le court terme. Dans la plupart des pays, il est possible de cibler plus efficacement les programmes de dépenses et d’éliminer les distorsions dans la fiscalité et de réorienter cette dernière afin de réduire au minimum les distorsions. Ces mesures, étayées par des réformes structurelles telles que la réforme des systèmes de retraite, qui ne sont plus tenables, peuvent soutenir la viabilité budgétaire tout en réduisant au minium les coûts pour la croissance à long terme.
Ce document examine divers aspects de l’assainissement des finances publiques dans 18 pays de l’OCDE. Le potentiel de consolidation budgétaire dépend du montant de la dette d’un pays et des problèmes qui peuvent en résulter, de la volonté politique de traiter ces problèmes et des coûts du redressement. L’analyse s’appuie sur un ensemble de simulations fondées sur le modèle économétrique mondial de l'Institut de recherche économique et sociale du Royaume-Uni (NiGEM). Les auteurs examinent en premier lieu les caractéristiques du modèle NiGEM. Même si ce modèle procède par estimation, il conditionne fortement les anticipations et peut être appliqué à différents modes de formation des anticipations. Cela permet de décomposer les facteurs susceptibles d’influer sur les résultats. Les auteurs évaluent ensuite les modifications temporaires et permanentes de la politique budgétaire, ainsi que l’impact potentiel des plans de redressement budgétaire selon différentes règles de rétroaction budgétaire et monétaire et différents modes de formation des anticipations. Si l’on s’attend à un durcissement de la politique budgétaire à l’avenir, les taux longs baisseront immédiatement, ce qui pourrait même induire une expansion à court terme de la production. Néanmoins, les contractions budgétaires expansionnistes de ce type sont exceptionnellement rares, et les programmes étudiés n’en prévoient aucune.
Durant la crise économique et financière, la position budgétaire des pays de l’OCDE s’est nettement dégradée. La question se pose dès lors de savoir quel niveau de déficit primaire assurerait la viabilité à long terme et quel degré d’assainissement est nécessaire. Ce document a pour objet d’évaluer l’ampleur de l’effort de consolidation budgétaire à consentir pour assurer la viabilité à long terme. L’analyse s’appuie sur les « écarts budgétaires », qui permettent de mesurer simplement l’ampleur de l’assainissement nécessaire suivant divers scénarios et hypothèses. L’objectif est de mettre en lumière l’échelle des problèmes, les différences qui existent d’un pays à l’autre et les incertitudes qui entourent les estimations. Une première série de résultats semble indiquer que des objectifs de dette plus bas offrent une plus grande marge de manoeuvre pour réagir aux chocs dans l’avenir. Une seconde série de résultats montre que des réformes structurelles propres à renforcer la croissance – en particulier les réformes des systèmes de retraite – peuvent atténuer les pressions budgétaires dues aux vieillissement des populations et, partant, contribuer à l’assainissement des finances publiques. Par ailleurs, rehausser l’efficience dans la prestation de services de santé et d’éducation peut atténuer les pressions budgétaires. Enfin, des chocs affectant les taux d’intérêt ou les dépenses publiques nécessiteraient un resserrement budgétaire plus sévère dans la plupart des pays de l’OCDE.
Ce document analyse les phases antérieures de corrections budgétaires fortes et durables dans des pays de l’OCDE intervenues entre 1980 et 2000. Il examine l’évolution des variables de la politique budgétaire au cours de ces phases, l’influence de l’environnement économique global sur le redressement budgétaire et le rôle des considérations d’économie politique dans le déclenchement et le maintien des efforts d’assainissement. Les résultats laissent penser qu’un programme de redressement réussi (réduction du déficit et stabilisation ou réduction de la dette) repose sur une contraction des dépenses et, dans une moindre mesure, une augmentation des recettes. La plupart des corrections ont été amorcées alors que la compétitivité s’améliorait à la suite d’une dépréciation de la monnaie, induisant des perspectives de croissance plus favorables, une réduction des écarts de production et, avec un certain décalage, un recul du chômage. Les taux d’intérêt ont commencé à baisser deux ans après le début de la correction, ce qui montre qu’il faut un certain temps pour acquérir une crédibilité. S’agissant d’économie politique, la plupart des corrections ont été engagées peu après une élection. Plus de la moitié des gouvernements qui avaient amorcé un resserrement ont été réélus et certains l’ont même accentué ensuite. Il est arrivé aussi qu’un nouveau gouvernement poursuive l’action de redressement.
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