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The structure and operation of the financial system have undergone marked changes in the past couple of decades, driven by dramatic improvements in technology, rapid product innovation, integration of financial systems, competition in financial services, and policy, regulatory, and trade reforms. These developments have led to a dynamic, sophisticated, and global financial services arena which fostered economic growth. Yet, the financial and economic crisis has brought to the fore many inappropriate or ill-adapted elements of our approach to financial regulation.

The crisis has forced us to think hard about the financial system: how it works, the objectives it should fulfil, and the tools and policies to help shape it.

The Policy Framework for Effective and Efficient Financial Regulation, supported by General Guidance and a High-Level Checklist, is a tool that can support ongoing efforts by policymakers, regulators, and supervisors to achieve a stronger, more resilient financial system. It is not meant to substitute for the more focused, micro-prudential principles and guidelines of international standard-setting bodies. But it can guide our strategic thinking and promote governmental leadership and action so that the financial system can play its vital role in the functioning of the economy, both domestically as well as globally. The Policy Framework, including the General Guidance and High-Level Checklist, is the product of work by the Committee on Financial Markets and the Insurance and Private Pensions Committee, and was the subject of a broad public consultation. The Policy Framework challenges policy makers to think about the fundamentals of financial regulation in a globalised financial system. It also invites them to improve their understanding of the financial system and work in close cooperation with other countries to develop proper tools and instruments so that public policy objectives are met. I hope that policymakers will use the Policy Framework in setting national policy and in working with international partners.

En Amérique latine, le PIB par habitant n’a eu de cesse depuis plusieurs décennies de reculer par rapport à celui des pays à hauts revenus et d’autres pays de références. Les mauvaises performances de la région en terme de croissance sont l’une des principales raisons pour lesquelles la réduction de la pauvreté, et de façon générale le niveau de vie, sont bien plus faibles que ceux observés dans les pays. Dans cet article, nous explorons certaines des raisons potentielles de cette mauvaise performance à l’aide de techniques comptables de développement. Les résultats tendent à montrer que la principale cause de l’absence de convergence de la région est la productivité totale des facteurs. Afin de rechercher pourquoi ces pays n’ont pas comblé leur retard de productivité, nous analysons les déterminants des technologies de diffusion, et en particulier internet et les technologies de téléphonie mobile. Les résultats empiriques montrent que les institutions, la capacité d’absorption (capital humain) et les contraintes financières sont les principales variables explicatives de l’écart qui existe entre les pays de l’OCDE et ceux de l’Amérique latine concernant la diffusion de ces technologies. Nous explorons également la performance de la région en matière de santé, mesurée par l’évolution de l’espérance de vie, et le rôle spécifique joué par l’innovation et l’adoption technologique. Finalement, un exercice de calibrage d’un modèle de croissance endogène nous permet d’évaluer jusqu’à quel point la différence de revenu par tête au sein de la région est due à des problèmes d’allocation des facteurs ou à des distorsions qui diminuent les incitations à innover. Les résultats varient fortement d’un pays à l’autre au sein de la région. Si pour certains pays nous mettons en évidence un « manque d’innovation », pour d’autres, la faible accumulation de facteurs demeure le principal problème.
Global biofuel production has been increasing rapidly over the last decade, but the expanding biofuel industry has recently raised important concerns. In particular, the sustainability of many first-generation biofuels – which are produced primarily from food crops such as grains, sugar cane and vegetable oils – has been increasingly questioned over concerns such as reported displacement of food-crops, effects on the environment and climate change. In general, there is growing consensus that if significant emission reductions in the transport sector are to be achieved, biofuel technologies must become more efficient in terms of net lifecycle greenhouse gas (GHG) emission reductions while at the same time be socially and environmentally sustainable. It is increasingly understood that most first-generation biofuels, with the exception of sugar cane ethanol, will likely have a limited role in the future transport fuel mix. The increasing criticism of the sustainability of many first-generation biofuels has raised attention to the potential of so-called second-generation biofuels. Depending on the feedstock choice and the cultivation technique, second-generation biofuel production has the potential to provide benefits such as consuming waste residues and making use of abandoned land. In this way, the new fuels could offer considerable potential to promote rural development and improve economic conditions in emerging and developing regions. However, while second-generation biofuel crops and production technologies are more efficient, their production could become unsustainable if they compete with food crops for available land. Thus, their sustainability will depend on whether producers comply with criteria like minimum lifecycle GHG reductions, including land use change, and social standards.
Les réformes visant à moderniser et à renforcer le secteur financier ont continué dans les années récentes. L’assainissement des bilans a beaucoup avancé et on a assisté à une nette amélioration des systèmes de gouvernance et de gestion des risques dans les banques commerciales. Ces changements ont abouti à une consolidation des banques chinoises, qui jusqu’ici ont bien résisté au ralentissement mondial. La réforme des marchés de capitaux a privilégié la suppression progressive des restrictions concernant les actions non négociables et la modernisation des institutions opérant sur les marchés de titres. On a aussi pris des mesures pour faciliter l’accès au crédit des secteurs mal desservis, notamment les PME et le milieu rural. Malgré l’ouverture progressive du secteur financier aux investisseurs internationaux et l’autorisation postérieure donnée aux investisseurs nationaux d’opérer à l’étranger, la libéralisation a été lente et la part étrangère reste très réduite dans la plupart des compartiments du marché. L’État demeure le principal propriétaire des institutions financières, ce qui amène à s’interroger sur leur capacité à servir le secteur privé et sur le degré auquel les décisions de prêt des banques sont guidées par des considérations commerciales. Bien que le marché obligataire continue à se développer, l’émission de titres de sociétés est encore relativement limitée et devra s’accroître pour réduire le recours excessif au système bancaire.
Policymakers and economists have considered a number of different policies to reduce carbon emissions, including a carbon tax, a cap-and-trade permit system, a subsidy for the purchase or use of low-carbon vehicle technology, a renewable fuel standard, and mandates on manufacturers to increase the average fuel efficiency of the cars they sell. In this paper, we address issues in the use of these instruments separately or together. We consider the conditions under which policy makers should consider each such policy, and we show how the stringency of one such policy must depend upon the extent to which other such policies are already employed.
This paper will focus on taxation issues addressing CO2 emissions in the European Union. When observing the different systems in place, a very broad diversity appears even with a cursory first glance. Actually, the diversity of taxation schemes among the Member States is such that it jeopardizes the concept of a Single Market in the European Union. Furthermore, this tax environment is not predictable. Even if the question of the efficiency of using such taxes to reduce CO2 emissions is put to one side, cost-effectiveness is an important issue, including in terms of the consequences for vehicle and component manufacturers.
A partir de l’expérience du secteur des retraites et des autres activités financières, ce document examine le type de cadre de gestion des risques dont devraient être dotés les fonds de pension. Un tel cadre devrait reposer sur quatre grands piliers : surveillance de la gestion et culture de gestion ; stratégie et évaluation des risques ; systèmes de contrôle ; information et reporting. Ce document traite également des modalités de surveillance de ces systèmes par les instances de supervision et il contient une liste de référence à l’intention des autorités compétentes à l’égard des organismes de retraite.
Ces dernières années, la volonté d’endiguer l’accentuation des inégalités, qui tendaient à se creuser depuis les années 1980, a pris une place grandissante dans les grandes orientations chinoises. L’action publique s’est traduite par des mesures de développement régional et des réformes de divers aspects du filet de sécurité sociale au sens large. La stratégie de mise en valeur de l’Ouest a visé à réduire l’écart de revenu entre cette partie du pays peu peuplée et insuffisamment développée et l’Est plus prospère où la croissance est plus rapide. Toutefois, les dépenses ont, pour l’essentiel, privilégié les grands projets à forte intensité de capital par rapport à l’éducation et à d’autres préoccupations sociales. Un recentrage sur l’éducation contribuerait à réduire les disparités en termes de revenu, celui-ci étant largement déterminé par le capital humain. Les politiques menées par le gouvernement pour améliorer la situation des campagnes dans tout le pays ont veillé à alléger sensiblement le poids des impôts et prélèvements régressifs. L’aide sociale a également évolué : une garantie de minimum vital a été instaurée dans les zones urbaines puis, il y a peu, dans les zones rurales, sans pour autant faire véritablement reculer la pauvreté, ne serait-ce qu’en raison de ses modalités administratives. Par ailleurs, le financement de cette garantie de minimum vital devrait reposer davantage sur la solidarité nationale, et une coordination plus étroite s’impose avec l’attribution d’autres prestations sociales. D’après un ensemble de nouveaux indicateurs nationaux, conçus à partir de données d’enquêtes sur les ménages, les inégalités globales n’augmentent plus depuis quelques années ; peut être même ont-elles diminué. Il ressort d’autres mesures des inégalités de revenu entre provinces que si les migrations entrent en ligne de compte, le fossé est nettement moins grand, et tend à se combler quelque peu. Les inégalités géographiques n’en restent pas moins très fortes par rapport aux normes internationales. Le phénomène s’explique par des différences plus intra qu’interprovinciales, et renvoie à une segmentation du marché du travail persistante, bien qu’elle aille en s’estompant.
Au cours des dix dernières années, la proportion d’emplois non contrôlés par l’État a augmenté considérablement, tandis que les possibilités de travail dans le secteur de l’agriculture s’amenuisaient sur fond d’urbanisation ininterrompue. Plus de 200 millions de personnes ont migré – officiellement ou non – vers des zones urbaines, en dépit des nombreux obstacles qui freinent la mobilité de la main-d’oeuvre, notamment le système d’enregistrement et les contraintes qu’il impose en matière d’accès aux services sociaux. Depuis 2008, le marché du travail est soumis à de nouvelles réglementations, visant à assurer aux employés une meilleure protection sur un marché aujourd’hui dominé par les employeurs du secteur privé : on soulignera le recours plus systématique au contrat de travail écrit, et en particulier au contrat de durée indéterminée. On ignore encore dans quelle mesure seront respectées la nouvelle législation et les modalités d’application. Pour l’heure, la protection réelle des employés est très inférieure à ce que prévoit le droit, et les contrats les plus répandus restent les contrats de durée déterminée qui offrent peu de protection. Le montant du salaire minimum est fixé au niveau local, sans référence au salaire moyen, et n’est d’ailleurs pas effectivement respecté. Dans la récente période de ralentissement économique, les salaires moyens ont été ajustés rapidement et l’emploi a connu une embellie. Toutefois, cet épisode a également mis en lumière la nécessité d’une meilleure intégration des migrants, notamment par un assouplissement des modalités d’enregistrement.
Le système public de retraite du Japon couvre tous les individus, indépendamment de leur situation professionnelle et de leurs revenus. Les régimes de retraite d'entreprise offrent des prestations complémentaires, qui s'ajoutent à la pension publique et permettent de satisfaire des besoins financiers diversifiés à la retraite, et contribuent de manière essentielle à améliorer la qualité de vie des individus après leur départ en retraite. La majorité des régimes de retraite d'entreprise sont des dispositifs à prestations définies au Japon. En conséquence, une grande attention est accordée aux droits à prestations. Néanmoins, afin d'éviter qu'une focalisation excessive sur ces droits à prestations ne débouche sur la liquidation de certains régimes de retraite, le Japon a adopté pendant la période de stagnation économique des années 90 des dispositions permettant aux régimes de retraite de réduire les droits constitués sous des conditions strictes, uniquement si le gouvernement reconnaît que l'entreprise promoteur du régime fera faillite si l'employeur est contraint de continuer à financer le régime considéré dans les mêmes proportions. Parallèlement, le Japon a adopté d'autres dispositions permettant aux régimes de retraite d'utiliser une méthode de lissage pour l'évaluation de leurs actifs, afin d'éviter des variations liées aux fluctuations temporaires des cours du marché. En conséquence, les régimes de retraite d'entreprise du Japon sont devenus gérables dans une perspective à long terme, et ont pu adopter une structure souple tout en préservant les droits à prestations.
Dans l’ensemble, les résultats de la Chine en matière de santé se sont considérablement améliorés au cours des trente dernières années, surtout par suite du recul de certaines maladies infectieuses classiques. Toutefois, les taux de mortalité par maladies chroniques sont en progression, en particulier à cause de l’évolution des modes de vie et de la détérioration de l’environnement. L’offre de soins de santé est essentiellement publique et les hôpitaux absorbent une part grandissante des ressources. Le nombre de médecins a vite augmenté, mais leur niveau de formation est souvent peu élevé. La demande de soins s’est rapidement accrue, parallèlement aux revenus, et leur prix relatif s’est envolé jusqu’au début des années 2000. Les budgets des hôpitaux et la rémunération de leurs médecins dépendent en partie des produits pharmaceutiques qu’ils prescrivent et vendent, dont les prix sont réglementés et donnent lieu à un important financement croisé. Face à ces problèmes, les pouvoirs publics ont lancé des réformes. De nouveaux dispositifs d’assurance ont été mis en place dans les zones rurales et urbaines. Par conséquent, la population couverte et l’utilisation des équipements médicaux se sont beaucoup accrues, sauf dans le cas des migrants. Toutefois, dans les faits, les maladies catastrophiques, mais aussi les affections chroniques, continuent de faire tomber dans la pauvreté ceux qu’elles touchent, surtout dans les régions déshéritées, la mutualisation des risques à l’échelle nationale demeurant limitée. En 2009 a été annoncée la mise en oeuvre d’une nouvelle série de réformes dont le but est d’assurer un accès universel à des soins de santé de base à la fois sûrs, d’un coût abordable et efficaces d’ici à 2020. Ces mesures prévoient des investissements dans les infrastructures médicales, la généralisation de la couverture maladie, une intensification des efforts de prévention, l’instauration d’un nouveau dispositif pour les médicaments essentiels et des restructurations d’envergure, dont une réforme des hôpitaux. Il importera de faire en sorte que le rôle des soins primaires soit renforcé et que les hôpitaux soient gérés de façon plus rationnelle dans le cadre d’un système moins hiérarchisé. Il faudra en outre modifier les prix relatifs des traitements et augmenter la rémunération des médecins, ainsi que le prix du tabac.
Ce document offre un début de réflexion à propos de l’impact de la crise économique sur l’éducation dans les pays de l’OCDE, à partir d’une analyse des réponses à l’enquête sur la crise lancée en juin 2009 via la plateforme OCDE educationtoday. Après un examen de l’impact de la crise sur la demande d’éducation et la participation, le propos cible les aspects de l’offre et du financement de l’éducation. Ce document suggère que si le secteur de l’éducation semble avoir connu une demande plus importante et bénéficié d’un financement public croissant dans certains pays de l’OCDE en juin 2009, la crise pourrait avoir des effets négatifs non visibles, en particulier en termes de fourniture décentralisée des services et d’engagement du secteur privé dans l’éducation.
Ce rapport examine l’influence des compétences acquises à l’âge de 15 ans sur la participation aux études postsecondaires chez les jeunes Canadiens. Ces compétences sont mesurées par les résultats au test PISA obtenus auprès d’un échantillon d’élèves canadiens de 15 ans en 2000. Le rapport tente de répondre aux questions suivantes : • Quel est l’effet des résultats aux tests PISA en lecture sur la décision de poursuivre ou non les études postsecondaires? • En quoi les résultats PISA influent-ils sur les décisions de poursuivre les études universitaires ou collégiales? • En quoi les compétences en lecture au PISA influent-ils sur les décisions de poursuivre des études dans différents domaines au niveau postsecondaire? • En quoi les résultats PISA influent-ils sur le maintien aux études postsecondaires? • En quoi les effets qui précèdent varient-ils entre les jeunes immigrants et les jeunes canadiens de naissance, et entre les minorités linguistiques (francophones hors Québec et les anglophones du Québec) et les autres jeunes canadiens (francophones du Québec et les anglophones du reste du Canada)?
Au cours des dix dernières années, le Canada a vu augmenter de façon substantielle le nombre de ses étudiants dans l’enseignement post-secondaire. Cette tendance montre bien l’importance de la compréhension des parcours menant à l’inscription dans l’enseignement post-secondaire et des compétences qui y sont associées. Le présent chapitre passe en revue une gamme de résultats possibles dans les études et sur le marché du travail à l’âge de 21 ans, ainsi que les parcours qui y ont mené. Il décrit l’abondance des informations disponibles via la mise en commun des bases de données PISA et EJET. Cette vue d’ensemble fournit un contexte utile pour examiner la complexité et l’importance des transitions vers l’enseignement post-secondaire et le travail.
À partir des données de l’Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), le présent document fournit une description actualisée des parcours (ou transitions) emprunté(e)s par les jeunes Canadiens dans les études et sur le marché du travail. Il évalue également l’effet de l’aptitude aux études, telle que mesurée par les scores PISA en mathématiques et compréhension de l’écrit, sur ces transitions. Des statistiques descriptives montrent que le succès dans les études est positivement corrélé à la réussite en mathématiques et en compréhension de l’écrit, ainsi qu’aux caractéristiques du contexte familial. Ensuite, on constate que le fait d’avoir un emploi lorsque l’on est encore dans l’enseignement secondaire exerce un effet négatif sur le niveau d’enseignement, tandis que la participation à des activités organisées par l’établissement scolaire augmente la probabilité d’obtenir de meilleures notes. Les résultats indiquent en outre que les élèves ayant obtenu de faibles scores en compréhension de l’écrit ne sont pas seulement moins susceptibles de rester dans l’éducation ; ils sont aussi moins susceptibles de retourner à leurs études une fois qu’ils les ont arrêtées. Enfin, le risque d’être au chômage après sa formation est inversement corrélé au niveau d’enseignement atteint.
L’objectif premier du présent rapport est d’examiner comment les scores PISA en compréhension de l’écrit influencent les premiers résultats sur le marché du travail des jeunes Canadiens interrogés dans le cadre de l’Enquête auprès des jeunes en transition (EJET). L’analyse est compliquée par deux facteurs : tout d’abord, les caractéristiques en termes de contexte familial et d’établissement scolaire fréquenté qui sont positivement corrélées avec les scores PISA sont également corrélées avec la réussite sur le marché du travail, ce qui empêche d’identifier l’effet indépendant de ces scores. Ensuite, les élèves qui ont obtenu des scores PISA élevés sont beaucoup plus susceptibles de continuer à faire des études après l’enseignement secondaire ; les scores pourraient donc avoir un effet à la fois direct et indirect sur les résultats ultérieurs. Chez les filles, on constate une corrélation positive entre les scores PISA et le revenu futur, même après prise en compte des caractéristiques du contexte familial et du niveau d’études. En revanche, on ne dispose d’aucun élément prouvant une telle corrélation chez les hommes. Pour les femmes comme pour les hommes, le lien entre les scores PISA et le fait d’être sans emploi disparaît dès lors que l’on ajoute des contrôles. La faiblesse de ces résultats peut s’expliquer par le manque de temps écoulé entre le moment où les personnes ont été sondées par l’EJET et le moment où elles ont terminé leurs études pour entrer sur le marché du travail.
Qu’est-ce qu’une famille de brevets ? Quelles conséquences l’adoption de telle ou telle définition peut-elle avoir ? Certaines définitions des familles de brevets sont-elles mieux adaptées que d’autres à certains usages en analyse statistique et économique ? Le présent document a pour objet d’apporter des réponses à ces questions, de comparer les méthodologies et les résultats des définitions de familles de brevets les plus courantes et de donner des indications sur la marche à suivre pour construire des familles de brevets à partir des données brutes de la base de données mondiale de l’OEB sur les brevets (PATSTAT). L’une de nos conclusions, fondée sur une caractérisation des structures des familles de brevets, est que des familles de brevets étendues et d’autres types de familles de brevets, tels que les équivalents et les familles de brevets partageant la même priorité, fournissent des résultats identiques pour 75 % environ des familles dont les premières dates de priorité se situent dans les années 90, car elles présentent des structures relativement simples. Les définitions ne commencent à diverger que pour les familles offrant des structures plus complexes, lesquelles représentent 25 % de l’ensemble pour cette période.
Une bonne partie du débat sur l’adaptation s’est concentrée sur l’estimation des coûts de l’adaptation, sur les moyens de mobiliser et d’intensifier les ressources financières nécessaires, et sur la conception d’une architecture institutionnelle internationale pour le financement de l’adaptation. Or, les mécanismes existants d’acheminement de ces ressources au niveau infranational, en particulier ceux ciblant les populations démunies qui sont souvent les plus vulnérables aux impacts du changement climatique, n’ont jusqu’à présent guère retenu l’attention. C’est dans ce contexte que la microfinance mérite d’être examinée de plus près. Le présent rapport offre la première évaluation empirique des liens entre les activités soutenues par la microfinance et l’adaptation au changement climatique. Il comporte une analyse des portefeuilles des 22 institutions principales de microfinance dans deux pays vulnérables au changement climatique – le Bangladesh et le Népal – qui doit permettre d’évaluer les synergies et les conflits éventuels entre la microfinance et l’adaptation. Ces deux pays ont déjà fait l’objet d’un examen préalable dans le cadre d’un autre rapport de l’OCDE sur les liens entre l’aide publique au développement au niveau macro-économique et l’adaptation. La présente analyse aborde le financement de l’adaptation selon une perspective « ascendante » complémentaire. Les pays de l’OCDE peuvent également bénéficier des éclaircissements apportés par cette analyse. En effet, la microfinance est également de plus en plus utilisée pour réduire la vulnérabilité des populations démunies dans le contexte national des pays de l’OCDE et pourrait donc être exploiter pour promouvoir l’adaptation. Ce rapport identifie également les domaines dans lesquels la microfinance pourrait être mise à profit pour jouer un rôle plus important dans l’adaptation, ainsi que les limites de ce mode de financement dans ce contexte. Enfin, il examine le lien entre l’approche « descendante » du macrofinancement de l’adaptation au moyen d’instruments financiers internationaux, et les activités ascendantes mises en oeuvre par le biais de la microfinance.
Les banques centrales ont répondu avec une vigueur exceptionnelle à la crise en poussant leurs instruments traditionnels de taux d'intérêt jusqu'à leurs limites et en déployant une vaste gamme de mesures non conventionnelles. La présente étude fournit une description systématique de ces mesures, fait le bilan des éléments disponibles permettant d'apprécier leur efficacité et examine le besoin de mettre progressivement fin à ces dispositifs. Dans l'ensemble, les mesures de politique monétaire non conventionnelle semblent avoir été couronnées de succès en contribuant à l'amélioration des conditions financières et à la stabilisation de l'économie réelle. Toutefois, au fur et à mesure que les marchés financiers retrouvent un fonctionnement plus normal, ces mesures non conventionnelles devront être retirées. Étant donné l'ampleur des changements qui ont affecté la taille et la composition du bilan des banques centrales, les stratégies de sortie devront nécessairement s'appuyer sur un large éventail d'instruments. Des questions plus délicates encore se poseront lorsqu'il s'agira de décider du calendrier et du rythme selon lesquels l'exceptionnel stimulus monétaire actuel devra être réduit puis éliminé. À cet égard, il sera crucial de préserver l'ancrage, durement acquis, des anticipations d'inflation et d'éviter une situation hypothétique dans laquelle le public craindrait que la plus grande exposition au risque des banques centrales tout comme leurs acquisitions de titres de dette publique ou quasi-publique puissent avoir réduit leur indépendance dans la conduite de la politique monétaire.
Le monde se relève lentement de la crise la plus profonde depuis la Grande Dépression, mais les séquelles de celle-ci sur les finances publiques des pays Membres seront durables. Cet article analyse l’impact de la crise sur les collectivités territoriales (CT) et comment les politiques budgétaires ont été adaptées pour répondre à la crise pendant les tout premiers mois. En règle générale, comme dans les récessions antérieures, les finances publiques infranationales semblent moins touchées que celles des gouvernements centraux. Cependant, les CT sont confrontées à un effet « ciseaux », où leurs dépenses augmentent alors que leurs recettes fiscales diminuent. Cet effet est d’autant plus important que l’assiette fiscale des CT est volatile, et que leurs responsabilités en termes de protection sociale sont importantes. Certaines CT ont mis en oeuvre leurs propres plans de relance, alors que d’autres au contraire ont réduit leurs dépenses et augmenté les impôts, compromettant ainsi l’efficacité des plans de relance nationaux. La plupart des gouvernements nationaux ont soutenu les CT, en leur attribuant des transferts exceptionnels, en participant à leurs programmes d’investissement, en relâchant les règles budgétaires ainsi que les plafonds d’endettement fixés auparavant, ou en augmentant temporairement la part des CT dans le partage des recettes fiscales. Cette crise a révélé le besoin d’améliorer la coordination budgétaire entre niveaux de gouvernement, tant dans un souci de cohérence macroéconomique que d’efficacité dans la provision de services publics. Dans ce but, plusieurs pays ont créé ou renforcé leurs institutions chargées de gérer les relations entre niveaux de gouvernement.
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