1887

Browse by: "2009"

Index

Index par titre

Index par année

/search?value51=igo%2Foecd&value6=2009&sortDescending=true&sortDescending=true&value5=2009&value53=status%2F50+OR+status%2F100+OR+status%2F90&value52=&value7=&value2=&option7=&value4=subtype%2Farticle+OR+subtype%2Fworkingpaper+OR+subtype%2Fpolicybrief&option5=year_from&value3=&option6=year_to&fmt=ahah&publisherId=%2Fcontent%2Figo%2Foecd&option3=&option52=&sortField=sortTitle&sortField=sortTitle&option4=dcterms_type&option53=pub_contentStatus&option51=pub_igoId&option2=&page=2&page=2
This paper provides an in-depth examination of the trade effects of three regional trade agreements (RTAs) – the ASEAN Free Trade Agreement (AFTA), the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA) and the Southern Cone Common Market (MERCOSUR) -- in the agricultural sector. Results from a gravity model suggest that the creation of AFTA, COMESA and MERCOSUR have increased trade in agricultural products between their member countries. There is no robust indication of trade diversion with respect to imports from outside the region. The agreements are therefore net trade creating. There is no robust indication however that there has been strong trade creation with non-members in the case of any of the RTAs under study. In some cases, lack of transport and communications infrastructure, in addition to supply constraints, lessens the effect of the RTA on trade flows. Trade costs such as transport and logistics seem to remain important factors in determining agricultural trade flows. In some RTAs, countries have a comparative advantage in exporting many of the same agricultural products, thereby decreasing the impact of the preferential market access. A number of implications for South-South RTAs can be drawn from examining these very different agreements.
Français
Par rapport aux autres pays de l'OCDE, les résultats des tests PISA des élèves italiens de 15 ans sont médiocres, et ce, malgré des dépenses d’éducation relativement élevées. Si l’incidence du milieu social est moindre que dans de nombreux autres pays membres, elle passe essentiellement par une sorte d’autodiscrimination résultant du choix des familles entre les différents types d’établissements secondaires du deuxième cycle. L’importance des écarts de résultats scolaires entre les régions ne peut s’expliquer par le volume des ressources disponibles. Il est difficile de faire la distinction entre l’impact des conditions socioéconomiques et l’efficience des établissements, et cela doit être étudié avec soin dans le cadre des projets d’extension du fédéralisme fiscal. Le gouvernement italien souhaite, à juste titre, optimiser les dépenses publiques et le présent chapitre défend l’idée selon laquelle des mesures visant à améliorer les informations à disposition des établissements scolaires et des enseignants concernant leurs résultats – tout en leur apportant les incitations, les responsabilités et les pouvoirs nécessaires pour agir en fonction de ces résultats – doivent accompagner les mesures d’économies budgétaires. Une attention plus grande accordée à une formation de qualité pour les enseignants, qu’il s’agisse des nouvelles recrues comme des enseignants chevronnés, ainsi qu’aux procédures de recrutement elles-mêmes, devrait également favoriser l’efficience.
Ce rapport présente les résultats d’une première tentative d’élaborer un cadre d’évaluation de la performance des politiques nationales en faveur des familles. Ce rapport fait partie d’un projet élaboré conjointement par l’Union européenne et l’OCDE, qui vise à aider le groupe d’experts gouvernementaux sur les sujets démographiques de l’UE pour évaluer les politiques nationales d’aides aux familles. L’idée sous-jacente est de permettre à chaque pays de comparer ses performances avec celles des autres pays. Les familles avec de jeunes enfants sont le principal sujet d’analyse de ce rapport. Le cadre élaboré propose un ensemble d’indicateurs comparables entre pays sur les contextes, les mesures politiques et les résultats, organisés sur une base systématique. Les indicateurs de mesures politiques couvrent les dispositifs de congé, d’aides à l’éducation et aux soins accordées à la petite enfance, les prestations financières et les politiques liées au lieu de travail. Ces indicateurs ont été élaborés, inter alia, à partir des travaux antérieurs de l’OCDE sur les politiques favorables aux familles qui ont été conduites de manière comparative sur la base de différents ensembles d’indicateurs. La plupart de ces indicateurs sont aujourd’hui disponibles au sein de la base de données OCDE sur les Familles. Ces indicateurs ont été inclus pour la majorité des pays de l’UE et de l’OCDE pour lesquels ils sont disponibles. Lorsqu’ils n’étaient pas disponibles, des données provenant de bases internationales ont été prises en compte. Chaque indicateur est présenté ici de façon séparée, car il n’y a pas de consensus scientifique sur la pondération qui permettrait de les agréger. Aucun classement explicite des pays n’a été tenté ici ; la position relative des pays est, au contraire, illustrée au moyen de scores d’écarts-types. Dans la dernière partie du rapport, les liens entre les objectifs politiques et les variables de contexte de résultats et de mesures politiques sont pris en compte pour élaborer des « cartes de score ». Cette approche par « cartes de scores » est illustrée pour trois pays : le Danemark, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ce rapport offre des outils d’évaluation qui pourront être encore développés, et devrait offrir une approche de la manière d’utiliser la base de données de l’OCDE sur les Familles, qui constitue une source de données incontournable pour faire des comparaisons internationales dans le champ des politiques familiales.
Pendant les années précédant le déclenchement de la crise financière mondiale, la banque centrale de Russie avait deux objectifs : réduire l’inflation et limiter l’appréciation réelle du rouble. Étant donné le solde très positif de la balance des paiements pendant la décennie se terminant à la première moitié de 2008, la gestion du taux de change nominal a eu pour résultat des interventions importantes qui n’ont été que partiellement stérilisées. L’inflation est donc restée élevée. Pendant la crise financière mondiale en 2008-09 la politique monétaire de la Russie a été contrainte par le niveau élevé de dollarisation de la dette privée. Après un ajustement graduel du taux de change à la situation nouvelle des prix du pétrole qui a été coûteux à cause des pertes de réserves, la banque centrale a commencé à baisser les taux d’intérêt et à permettre plus de flexibilité du taux de change. Dans le futur, la Russie devrait permettre davantage de flexibilité du taux de change puisque (i) les pays exportateurs de matières premières peuvent gérer un régime de ciblage de l’inflation ; et (ii) nous trouvons que la transmission des mouvements du taux de change à l’inflation n’a été que modérée et asymétrique et qu’on peut en tenir compte sous un tel régime. Les préparations pour le ciblage de l’inflation devraient être focalisées sur un engagement à la stabilité des prix comme objectif principal de la politique monétaire. En même temps, les autorités devraient améliorer leur compréhension de la façon dont les développements monétaires affectent l’inflation et la stabilité financière ainsi qu’accélérer les réformes financières visant un approfondissement du secteur financier.
Comprendre les structures de plus en plus complexes du commerce international constitue un enjeu important pour les responsables de l'action publique, dans la mesure où le renforcement de l'intégration économique se caractérise par des échanges croissants de services ainsi que de biens intermédiaires entre pays. Les analyses réalisées à partir de tableaux d'entrées-sorties internationaux peuvent apporter des éléments de réponse aux questions de politique publique liées aux échanges, et fournir d'autres enseignements sur les répercussions socioéconomiques et environnementales de la mondialisation. Pour analyser les relations d’interdépendance entre pays, il est nécessaire de coupler les tableaux d’entrées-sorties nationaux; pour ce faire, il faut disposer d’un ensemble de données harmonisées cohérentes portant sur les échanges internationaux et correspondant, dans l’idéal, à la production récente des activités économiques. Ce document examine les difficultés rencontrées pour construire des tableaux de commerce bilatéral adéquats, à partir des bases de données annuelles sur le commerce international gérées par l’OCDE et les Nations Unies, ou d’informations provenant de sources nationales. Ce papier traite principalement de la présence croissante des « réexportations » dans les exportations de marchandises recensées et il soulève également d’autres problèmes statistiques, ou liés aux données, dont il faut tenir compte. Il s’agit notamment des différences de données du commerce entre les divers organismes statistiques internationaux, du traitement des échanges des biens confidentiels (ou « non attribués »), du commerce des biens d’occasion, de débris de métaux et autres déchets, ainsi que des problèmes liés à la conversion des données d’échange par produit en données sectorielles. Ce document traite aussi des problèmes liés aux échanges de services provenant de la Balance des Paiements.
This survey analyses 92 government programmes and business initiatives across 22 OECD countries plus the European Commission. Fifty of these have been introduced by governments and the remaining 42 have been developed by business associations, mostly international. Over two-thirds of these focus on improving performance in the ICT industry. Only one third focus on using ICTs across the economy and society in areas where there is major potential to dramatically improve performance, for example in “smart” urban, transport and power distribution systems, despite the fact that this is where ICT have the greatest potential to improve environmental performance.
This report provides a comparative perspective on the application of quality regulation principles to financial sector regulators, in the US, Canada, Australia, the UK and France. The report compares key provisions of the codes of the Basle Committee and IOSCO, with the OECD's 2005 Guiding Principles for Regulatory Quality and Performance, and the 2009 Policy Framework for Effective and Efficient Financial Regulation (PFEEFR). The report analyses the independence and accountability of the regulators, as well as their powers. The analysis focuses on requirements for ex ante and ex post regulatory impact analyses, including burden reduction; for transparency and communication of decision making, as well as co-ordination and regulatory review; for improving the regulatory system over time and for regulating conflicts of interest. The report finds variation in the formal arrangements, and respective practices. It also finds that the requirements related to better regulation principles are often implemented too late in the decision-making process when regulations are set at the international level.

This study focuses on the single most important component of the private return on tertiary education, the gross wage premium. There are at least two additional reasons for paying particular attention to wage premia. First, the wage premium earned by existing graduates is easy to observe, so high-school leavers can be assumed to take it into account when deciding for or against enrolment in tertiary education. Second, to the extent that wages reflect marginal labour productivity, estimates of wage premia are sometimes used to assess the quality of human capital in an economy with a view to correcting simpler measures based on years of schooling or attainment levels.

The situation in financial markets deteriorated over the past year, but government actions have helped to avert an even bigger crisis. While some signs of recovery are on the horizon, the banking sectors in many countries are not yet on solid footing. Recent government programmes that deal with banks’ ‘toxic assets’ are welcome in this regard. But further reaching financial sector reforms such as those recently endorsed by the G20 leaders and proposed in Europe and the United States are necessary in order to establish a sound financial system.

Viewed through a market paradigm, universities can appear as the aggregation of numerous and varied markets. While universities’ primary markets focus on teaching and research, they are active in many other markets, most of which support and contribute to their smooth, effective and efficient operation.

Using financial and real estate markets as examples, the purpose of this article is to articulate some details that further validate the deepening complexity of the modern multiversity and to help clarify the extent to which market-like activities have infiltrated the institution, creating opportunities and posing threats. The cultural impact of the trend towards marketisation increases the need to protect the academic core of the academy.

Les marchés secondaires de l’enseignement supérieur : un contexte canadien

Vues à travers le paradigme du marché, les universités peuvent ressembler à un agrégat de marchés nombreux et différents. Bien que leurs marchés principaux se concentrent sur l’enseignement et la recherche, elles sont actives sur bien d’autres marchés dont la plupart est essentiel ou nécessaire à leur bon fonctionnement.

En reprenant des exemples des marchés de l’immobilier et de la finance, l’article se propose d’articuler certains détails démontrant la complexité croissante de la multiversité moderne et apporte également un éclairage sur la façon dont les activités du marché ont infiltré l’université, ces phénomènes étant générateurs d’opportunités comme de menaces. L’impact culturel de la tendance portant vers la marchandisation accroît la nécessité de développer le corps enseignant de l’institution.

Educational outcomes are shaped by a wide range of factors, including innate students’ characteristics, family and school background and other environmental factors. But a key-question for policy-makers is what schools and school policies can do to raise overall student performance. Several studies have indeed shown the positive effect of an increase in cognitive skills and competencies on both social and individual economic welfare. From a macroeconomic viewpoint, international differences in student achievement tests have been shown to increase long-run economic growth. Our analysis focuses on the quality of school systems, i.e. on the association of educational policies with average learning outcomes.

Historically, the main direct contribution of exchanges to corporate governance has been listing and disclosure standards and monitoring compliance. Stock exchanges have established themselves as promoters of corporate governance recommendations for listed companies. Demutualisation and the subsequent self-listing of exchanges have spurred debate on the role of exchanges.

Regulators have been concerned about conflicts of interest between exchanges' for-profit activities and their regulatory responsabilities. The conversion of exchanges to listed companies is thought to have intensified competition. And, the sharper competition has forced the question of whether there is a risk of a regulatory 'race to the bottom'.

Recently, the rise of alternative trading systems (ATS), first in the United States and then in Europe have had a profound impact. Their existence has induced exchanges to cut fees and in some cases launch their own off-exchange trading platforms. The effect of ATSs on corporate governance is not clear. Two practical concerns voiced so far are, first, that trading fragmentation may reduce the transparency of the markets for corporate control and adverse consequences for price discovery. Secondly, exchanges are uneasy about the prospect of having to continue performing their traditional regulatory and other corporate-governance enhancing functions amid a shrinking revenue base.

There are increasing pressures for universities to commercialise their research and increase their contributions to their local and regional environments. For those institutions located in areas of low demand, this can lead to a low-impact equilibrium of universities working with external partners, and having relatively low impact. In such circumstances, universities have to “build up” local demand for their knowledge. But this is long-term, costly and volatile, and so partnership and collaborative models of capacity building may be one way for universities to maximise the benefits whilst minimising the risks. In this paper, we explore how capacity in such situation builds up, and whether university regional associations (URAs) can help universities to develop regional capacity in such situations. The case study demonstrates that URAs can become a focal point for a community of regionally engaged university actors. It is this community which can help universities to rationalise and make sense of local uncertainties, and thereby increase total university regional contributions.

By Paul Benneworth and Alan Sanderson, University of Twente, The Netherlands, and Universities for the North East, United Kingdom

L’engagement régional des universités : Comment le renforcer en l’absence de pôle d’innovation à l’échelon local ?

De plus en plus, on attend des universités qu’elles commercialisent les fruits de leurs efforts de recherche et intensifient leur contribution locale et régionale. Mais pour les établissements implantés dans des zones où leurs travaux suscitent une demande limitée, la collaboration des universités avec des partenaires externes risque fort d’avoir un impact, là aussi, limité. Dans ce cas, c’est aux universités de « créer » une demande de connaissances à l’échelon local. Mais il s’agit d’une démarche longue, coûteuse et à l’issue incertaine ; dans cette optique, les modèles de renforcement des capacités basés sur le partenariat et la collaboration interuniversités pourraient permettre aux établissements concernés de maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques.

Dans ce rapport, nous analysons la façon dont se créent les capacités d’engagement régional dans ce type de contexte, et nous nous efforçons de déterminer si les associations régionales d’universités (ARU) peuvent alors aider ou non les universités à développer leurs capacités régionales. L’étude de cas proposée montre que les ARU deviennent parfois le cœur névralgique d’un consortium d’acteurs universitaires engagés au plan régional. C’est précisément grâce à cette communauté d’acteurs que les universités peuvent faire face aux contingences locales et s’y adapter, ce qui permettra d’accroître la contribution régionale totale des universités.

Par Paul Benneworth and Alan Sanderson, Université de Twente (Pays-Bas) et Université pour le Nord-Est (Royaume-Uni)

The purpose of this article is to discuss how policies can affect investment in tertiary education in ways that would eliminate some of the perceived shortcomings of existing systems, while preserving or (preferably) enhancing equality of access to higher education.
To this end, the analysis focuses on the institutional set-up of tertiary education that provides incentives for supplying quality educational services; the private returns from higher education which act to attract prospective students; and, individual funding mechanisms to help overcome the liquidity constraints that may restrict participation in higher education. These mechanisms should also be designed so as to prevent uncertainty about future incomes from unduly deterring investment in tertiary studies by risk-averse individuals.

Joaquim Oliveira Martins, Romina Boarini, Hubert Strauss and Christine de la Maisonneuve

This article investigates the policy determinants of hours worked among employed individuals in OECD countries, focussing on the impact of taxation, working-time regulations, and other labour and product market policies. It explores the factors underlying cross-country differences in hours worked — in line with previous aggregate approaches — while at the same time it looks more closely at labour force heterogeneity — in the vein of microeconomic labour supply models. The paper shows that policies and institutions have a different impact on working hours of men and women. Firstly, while high marginal taxes create a disincentive to work longer hours for women, their impact on hours worked by men is almost insignificant. Secondly, working-time regulations have a significant impact on hours worked by men, and this impact differs across education categories. Thirdly, other labour and product market policies, in particular stringent employment protection of workers on regular contracts and competition-restraining product market policies, have a negative impact on hours worked by men, over and beyond their impact on employment levels.

This paper describes the global knowledge economy (the k-economy), comprised by (1) open source knowledge flows and (2) commercial markets in intellectual property and knowledge-intensive goods. Like all economy the global knowledge economy is a site of production. It is also social and cultural, taking the form of a one-world community mediated by the Internet.

The k-economy has developed with extraordinary rapidity, particularly the open source component; which, consistent with the economic character of knowledge as a public good, appears larger than the commercial intellectual property component. But how do the chaotic open source flows of knowledge, with no evident tendency towards predictability let alone towards equilibrium, become reconciled with a world of governments, economic markets, national and university hierarchies, and institutions that routinely require stability and control in order to function?

The article argues that in the k-economy, knowledge flows are vectored by a system of status production that assigns unequal values to knowledge and arranges it in ordered patterns. The new system for regulating the value of public good knowledge includes institutional league tables, research rankings, publication and citation metrics, journal hierarchies, and other comparative output measures such as outcomes of student learning.

Cet article décrit l’économie globale de la connaissance (la « k-economy »), qui comprend (1) les flux de connaissances de source ouverte et (2) les marchés de la propriété intellectuelle et des biens à forte intensité de connaissances.

Comme toute économie, l’économie globale de la connaissance représente un site de production. Elle est aussi sociale et culturelle, prenant la forme d’une communauté mondiale unique fondée sur l’Internet. L’économie de la connaissance s’est développée à une vitesse extraordinaire, en particulier la composante source ouverte, qui, en raison du caractère économique de la connaissance en tant que bien public, semble occuper une place plus importante que la composante propriété intellectuelle commerciale.

Mais comment les flux chaotiques de connaissances de source ouverte, qui de toute évidence ne tendent pas vers plus de prévisibilité et encore moins vers un quelconque équilibre, peuvent-ils être conciliés avec un monde fait de gouvernements, de marchés économiques, de hiérarchies nationales et universitaires, et d’institutions qui exige stabilité et contrôle pour fonctionner ?

Cet article soutient que dans l’économie de la connaissance, les flux de connaissances sont orchestrés par un système de production de statuts qui assigne des valeurs inégales au savoir et l’organise en schémas ordonnés. Le nouveau système de régulation de la valeur de la connaissance en tant que bien public inclut les tableaux de classement institutionnel, les classements de recherche, les métriques de publication et de citation, les hiérarchies au sein de la presse, et d’autres mesures comparatives de rendement, tels que les résultats d’apprentissage.

The information content of qualitative survey responses are confronted with the corresponding quantitative figures on a firm-by-firm basis. This comparison permits to directly check the information content of the qualitative data. The findings indicate that survey respondents provide correct information, by and large. The results lend support to the Carlson-Parkin method and may pave the way towards improving variance estimates within this method.

This paper analyses revisions of Swiss current account data, taking into account the actual data revision process and the implied types of revisions. In addition we investigate whether the first release of current account data can be improved upon by the use of survey results as gathered by the KOF Swiss Economic Institute, ETH Zurich. An answer in the affirmative indicates that it is possible to improve first releases and thereby enhance the current assessment of the Swiss economy.

The paper starts with a description of higher education in the United Kingdom and of reforms over the last 50 years. By reference to specified output measures, the performance of UK universities is judged to be good. The factors affecting this performance are postulated by comparing policies and approaches in the United Kingdom with those elsewhere (in particular in continental Europe). Three factors – the level of autonomy, the amount of competition, and the level of funding, combined with the universities’ direct control over funding – are identified as important factors.

The level of autonomy for UK universities is long-standing. So too is the level of competition for recruiting the best students – although the reform in 1991 to bring universities and polytechnics into a single sector has increased that competition. Competition for research has increased through the reform initiated by the University Grants Committee in the mid 1980s to introduce the Research Assessment Exercise for non-specific funds. Recent reforms have provided both additional funding and, through tuition fees for UK students, greater influence for universities over the level of funding.

Le système de l'enseignement supérieur au Royaume-Uni a fait l’objet de nombreuses réformes depuis cinquante ans. Evaluées à la lumière d’indicateurs spécifiques, les universités britanniques présentent de bons résultats. Les facteurs de cette performance sont postulés par comparaison des politiques et des approches adoptées au Royaume-Uni et à l’étranger (en particulier dans le reste de l'Europe). Associés au contrôle direct des universités sur le financement, le degré d'autonomie, le niveau de concurrence et le niveau de financement apparaissent ainsi comme trois facteurs de performances importants.
Bien qu’elle ait été renforcée par la réforme de 1991 regroupant les universités et les instituts de technologie en un secteur unique, la concurrence pour le recrutement des meilleurs étudiants existe depuis longtemps, tout comme le degré d'autonomie important dont jouissent les universités britanniques. La concurrence a également gagné le milieu de la recherche où, suite à une réforme initiée par le University Grants Committee au milieu des années 1980, l’attribution de fonds non spécifiques est déterminée par le Research Assessment Exercise (exercice d’évaluation de la recherche). De récentes réformes ont permis d’accorder des financements supplémentaires et, par le biais des frais d’inscription imposés aux étudiants britanniques, de développer l’influence des universités par rapport au niveau de financement.

In the past decade, accountability has become a major concern in most parts of the world. Governments, parliaments and the public are increasingly asking universities to justify the use of public resources and account more thoroughly for their teaching and research results. Is this a favourable development for tertiary education? Or is there too much accountability, at the risk of stifling initiative among university leaders?

This article analyses the main dimensions of the growing accountability agenda, examines some of the negative and positive consequences of this evolution, and proposes a few guiding principles for achieving a balanced approach to accountability in tertiary education. It observes that the universal push for increased accountability has made the role of university leaders much more demanding, transforming the competencies expected of them and the ensuing capacity building needs of university management teams. It concludes by observing that accountability is meaningful only to the extent that tertiary education institutions are actually empowered to operate in an autonomous and responsible way.

By Jamil Salmi, Tertiary Education Coordinator, The World Bank

The findings, interpretations, and conclusions expressed in this paper are entirely those of the author and should not be attributed in any manner to the World Bank, the members of its Board of Executive Directors or the countries they represent. This paper is derived from a short think piece published in October 2007 in International Higher Education. The author wishes to thank all the colleagues who kindly reviewed earlier drafts and generously offered invaluable suggestions, in particular Michael Adams, Svava Bjarnason, Marguerite Clarke, Graeme Davies, Elaine El-Khawas, Ariel Fiszbein, Richard Hopper, Geri Malandra, Sam Mikhail, Benoît Millot and Alenoush Saroyan. Full responsibility for errors and misinterpretations remains, however, with the author.

Les universités face aux exigences accrues de transparence et de responsabilité : Une évolution bénéfique ou dangereuse ?

Ces dix dernières années, les notions couplées de transparence et de responsabilité sont devenues incontournables dans la plupart des régions du monde. Les gouvernements, les parlements et le public attendent désormais des universités qu’elles justifient leur utilisation des ressources publiques et rendent davantage de comptes au sujet de leurs activités d’enseignement et de recherche. S’agit-il d’une évolution bénéfique pour l’enseignement supérieur ? Ou cette exigence accrue de transparence et de responsabilité risque-t-elle au contraire de tuer dans l’œuf les initiatives des dirigeants d’universités ?

Cet article analyse les grandes problématiques qui sous-tendent cette évolution, étudie certaines des conséquences négatives et positives et propose un certain nombre de principes directeurs permettant aux établissements d’enseignement supérieur de répondre de façon réfléchie et mesurée à cette exigence nouvelle. L’auteur constate que la demande universelle de responsabilité et de transparence dans l’enseignement supérieur s’accompagne de contraintes nouvelles pour les dirigeants d’universités, en modifiant les compétences que l’on attendait d’eux jusqu’à présent et en obligeant, par voie de conséquence, les équipes de direction des établissements à renforcer leurs capacités. L’auteur termine en faisant remarquer que cette obligation redditionnelle ne fait sens que si les établissements d’enseignement supérieur ont effectivement la possibilité de mener leurs activités de façon autonome et responsable.

Par Jamil Salmi, Coordinateur des programmes d’enseignement supérieur, La Banque mondiale.
Les observations, interprétations et conclusions exprimées dans ce rapport sont exclusivement celles de l’auteur et ne sauraient en aucune manière être attribuées à la Banque mondiale, aux membres de son Conseil des Administrateurs ni aux pays qu’ils représentent. Le présent rapport est extrait d’un bref article de fond publié en octobre 2007 dans la revue International Higher Education. L’auteur tient à remercier l’ensemble des collègues qui ont eu la gentillesse de réviser les versions précédentes de ce rapport et de l’enrichir de leurs précieuses remarques et suggestions. Il tient à remercier particulièrement Michael Adams, Svava Bjarnason, Marguerite Clarke, Graeme Davies, Elaine El-Khawas, Ariel Fiszbein, Richard Hopper, Geri Malandra, Sam Mikhail, Benoît Millot et Alenoush Saroyan. L’auteur est toutefois seul responsable des erreurs et interprétations erronées que pourrait contenir ce rapport.

This is a required field
Please enter a valid email address
Approval was a Success
Invalid data
An Error Occurred
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error