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Au Japon, les politiques concernant les PME ont évolué de manière décisive. La politique traditionnelle qui consistait à « donner un coup de pouce » à ces entreprises a été abandonnée en faveur d’une politique plus axée sur la concurrence afin d’y encourager l’esprit d’entreprise et l’innovation. Le présent document évalue cette politique ainsi que les nouveaux programmes de promotion de l’innovation lancés par le METI, en examinant des micro-données recueillies au niveau de l’entreprise. Les données longitudinales provenant du Recensement des industries manufacturières sont liées à la liste des entreprises participant au programme d’action en faveur de l’innovation dans les PME en vertu de la loi sur les activités créatives dans les PME et de la loi sur l’aide à l’innovation dans les PME. La simulation effectuée grâce au modèle de dynamique industrielle au niveau de l’entreprise conduit à penser que ces deux dispositions – concernant la création de « jeunes pousses » et ...

Cet article examine les questions de concurrence, d’entrée et de sortie des entreprises sur le marché des biens. Il montre que toutes trois demeurent insuffisantes en Ukraine, et que les mécanismes de sortie du marché, en particulier, fonctionnent de manière très imparfaite. Compte tenu du fait que les barrières à l’entrée et à la sortie sont largement le produit d’une réglementation excessive et mal appliquée, l’article donne une évaluation systématique du niveau de réglementation du marché des biens en Ukraine, en utilisant les indicateurs développés par le Département des affaires économiques. Enfin, l’article expose les principaux résultats de deux études empiriques évaluant les effets bénéfiques sur la croissance de la productivité de l’ouverture des marchés, d’une part par un accroissement de la concurrence et d’autre part par la poursuite des privatisations. Ce document se rapporte à l’Etude économique de l’Ukraine 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/ukraine).
Cette étude évalue les incitations fiscales régionales en faveur de l’investissement des entreprises en Italie et s’intéresse aux questions suivantes : (i) quel est le montant des investissements supplémentaires induits par l’intervention des pouvoirs publics ; (ii) les fonds publics ont ils supplanté, au moins en partie, les financements privés ; (iii) dans quelle mesure les effets sur les performances des entreprises se seraient ils concrétisés sans aide publique. La méthodologie fondée sur le rapprochement consiste à sélectionner un échantillon composé d’entreprises bénéficiaires et non bénéficiaires, en sorte qu’à chaque entreprise subventionnée corresponde une entreprise comparable non subventionnée, similaire en tous points hormis l’avantage fiscal. Un modèle empirique du comportement de l’entreprise en matière d’investissement est alors estimé afin de calculer l’élasticité de la demande par rapport aux prix et à l’impôt et de tester la sensibilité des décisions d’investissement à l’existence de fonds internes, en tenant compte de la structure dynamique qui sous-entend l’accumulation de capital. Cette nouvelle approche de l’évaluation des dépenses fiscales nous permet de traiter le problème de l’endogénéité des décisions de participation des entreprises, et de prendre en compte les différents canaux par lesquels les incitations fiscales exercent leur action. Enfin, l’impact du crédit d’impôt pour investissement sur les niveaux de la PTF est mesuré en modélisant la dynamique de la productivité au niveau de l’entreprise.
Ce document passe en revue et évalue en termes de disponibilité, fiabilité et transparence les indicateurs de politiques et de performance qui existent actuellement et sont liés directement ou indirectement à la croissance économique et au niveau de vie. Des indicateurs cherchant à mesurer la situation sociale et politique des pays, de même que des sujets liés à la gouvernance sont examinés (par exemple, le système politique, la corruption, le crime et la violence). Sont aussi couverts les marchés des produits et du travail, les infrastructures, le commerce, les indicateurs financiers et les indicateurs composites de réforme.
La crise de la crise financière a entraîné une augmentation importante du chômage dans l'OCDE. Ce document montre que cette augmentation a inversé la tendance á la réduction du chômage structurel que l’on avait été estimé avoir eu lieu dans la plupart des pays de l'OCDE depuis la fin des années 1990. Le chômage structurel est défini comme à un NAIRU variant dans le temps et dérivé de l'information contenue dans une équation de courbe de Phillips réduite (reliant l'inflation à l'écart du chômage au chômage structurel) au moyen d'un filtre de Kalman. Les révisions dans l’ensemble limitées du NAIRU historique estimés en 2008 après un tel choc sur le marché du travail supportent la robustesse de l'approche de l'OCDE. Cette approche est donc étendue à presque tous les pays de l'OCDE. Des spécifications alternatives de la courbe de Phillips sont proposées pour certains groupes spécifiques du pays.
Ce papier propose une mesure des conditions financières au sens large pour les États-Unis suggérant que depuis le début de la crise du crédit, les conditions financières se sont fortement resserrées malgré la baisse substantielle des taux directeurs et la dépréciation du dollar. Cette mesure des conditions financières au sens large inclut les primes de risques supportées par les emprunteurs les plus risqué et les résultats d’une enquête sur le caractère plus ou moins restrictif de l’accès au crédit bancaire. Ces derniers ont été les principaux facteurs conduisant á un durcissement des conditions financières. Les informations les plus récentes suggèrent que les conditions financières au sens large ont continué á se durcir au cours de la seconde moitié de 2008. L’effet du durcissement qui a eu lieu jusqu'à présent pourrait retirer jusqu’á 1¾ pour cent de PIB au cours des quatre à six prochains trimestres. Ainsi, non seulement les conditions financières continuent á se durcir mais une large part de l’impact sur l’économie réelle reste á venir.
Ce rapport présente une mesure de croissance de la productivité qui inclut explicitement le capital naturel et des produits non-désirables, ou des « bads », comme outputs du processus de production. La discussion se focalise sur l’extension de la mesure de croissance de productivité qui provient des « bad outputs » et sur l’estimation des leurs prix virtuels, alors que l’inclusion du capital naturel est discuté plus en détail dans un autre papier. Une mesure de productivité qui ne prend pas en compte des produits non-désirés est susceptible de sous-estimer la croissance de productivité chaque fois qu’un pays dédie quelques entrants à la réduction de ces produits non-désirables, pour ainsi améliorer l’impact environnemental de ses processus de production, plutôt qu’à la croissance de la production des biens (désirables) et des services. Comme les produits non-désirables sont la cible de la politique environnementale, une analyse de comment celle-ci impacte sur la croissance de productivité requiert une mesure qui inclut les « bad outputs «, comme celle présentée dans ce papier. Sinon, il y a peu d’espoir d’obtenir une évaluation correcte de l’impact des politiques environnementales sur la promotion des processus de production qui utilisent l’environnement avec plus d’efficacité. Les résultats présentés dans ce papier suggèrent que l’ajustement de la mesure traditionnelle de croissance de productivité pour des produits non-désirables est faible. Ceci est en partie dû au fait que, faute d’avoir accès à des donnés plus complètes, les produits non-désirables inclut dans ce papier se limitent aux émissions des dioxydes de carbon (CO2), des oxydes de soufre (SOX) et des oxydes d’azote (NOX). Néanmoins, l’ajustement relativement faible de la mesure de croissance de productivité est une bonne nouvelle pour deux raisons. Premièrement, ceci implique qu’ignorer les produits non-désirables considérés dans ce papier mène à un biais de la mesure de croissance de productivité relativement faible et donc les analyses basées sur des mesures traditionnelles de croissance de productivité devraient être assez fiables. Deuxièmement, ce résultat implique aussi que l’accélération de la croissance de productivité qui contribuerait à réduire substantiellement les produits non-désirables considérés dans ce papier, sans pour autant réduire la croissance de la production des biens et des services, devrait être atteignable.
Au cours des 30 dernières années, le Costa Rica a connu une croissance soutenue et les indicateurs sociaux se sont améliorés de façon marquée. Les indicateurs de bien-être sont comparables ou même au-dessus de la moyenne de l'OCDE en plusieurs dimensions, comme la santé, l'environnement ou la satisfaction de vivre. Cet article examine le progrès social que le Costa Rica a réussi et identifie la réduction des inégalités et de la pauvreté comme les principaux défis. Pour faire face à ces défis, le document fait valoir qu'il est nécessaire d'améliorer les programmes d'aide sociale existants afin de maximiser leur impact. Les politiques sociales devraient mettre davantage l'accent sur l'obtention de plus de gens dans le travail formel, y compris en augmentant leur niveau de compétence. Ceci est le moyen le plus efficace pour sortir les gens de la pauvreté. L'éducation est la dimension où le plus grand écart par rapport aux pays de l'OCDE est observé. Les efforts politiques sont également nécessaire pour lutter contre l'informalité, qui est de plus en plus haut, et de combler l'écart entre les sexes sur le marché du travail. Les systèmes de santé et de retraite jouent un rôle fondamental pour maintenir la cohésion sociale en Costa Rica et il est crucial de les moderniser et de les rendre durables face aux défis démographiques. Costa Rica illustre les avantages de la préservation des ressources naturelles en générant des opportunités de croissance et d'emploi, fournissant ainsi un moyen de sortir de la pauvreté. Fort de ses réalisations dans ce domaine, le Costa Rica devrait renforcer les efforts de protection de l'environnement, tels que la réduction des émissions du secteur des transports et l'amélioration du traitement des eaux usées.
  • 09 nov. 2012
  • Åsa Johansson, Yvan Guillemette, Fabrice Murtin, David Turner, Giuseppe Nicoletti, Christine de la Maisonneuve, Guillaume Bousquet, Francesca Spinelli
  • Pages : 31
Cette étude présente les résultats d’un nouveau modèle de projection de la croissance économique des pays de l’OCDE et des pays majeurs hors-OCDE sur un horizon de 50 ans ainsi que des déséquilibres qui apparaissent. Un scénario de référence, qui comprend des réformes structurelles graduelles et un assainissement budgétaire suffisant pour stabiliser les ratios de dette/PIB, est comparé à des scénarios alternatifs qui incluent des réformes plus profondes des politiques publiques. Une des conclusions principales est que la croissance des pays du G20 non membres de l’OCDE continuera de dépasser celle des pays membres, mais la différence s’amenuisera au cours des prochaines décennies. Parallèlement, les 50 prochaines années verront des changements majeurs dans la composition de l’économie mondiale. En absence de refonte ambitieuse des politiques publiques, des déséquilibres mondiaux dangereux pour la croissance émergeront. Cependant, une rationalisation plus prononcée des finances publiques combinée à des réformes structurelles profondes pourrait à la fois faire augmenter les niveaux de vie et réduire les risques de déraillement majeur de la croissance en réduisant les déséquilibres mondiaux.
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Cet article développe et applique un cadre d’analyse simple fondé sur la « convergence conditionnelle » pour produire des projections de long terme du PIB mondial, prenant pour point de départ l’évidence empirique récente concernant l’importance de la productivité multifactorielle et du capital humain dans l’explication des disparités actuelles de niveaux de PIB par habitant entre pays. Les autres traits distinctifs du cadre d’analyse incluent des projections de capital humain par cohortes, ainsi que la prise en compte implicite de l’impact du vieillissement et des réformes du marché du travail et des régimes de retraite sur la croissance future de l’emploi. Dans la projection centrale, le PIB mondial exprimé en PPA croîtrait à un rythme annuel d’environ 3 ¾ % en moyenne au cours de la période 2006-2050. Exprimé en taux de change de marché constants, en prenant en compte les effets Balassa-Samuelson futurs, cette projection se situe dans le milieu de la fourchette des scénarios de long terme développés récemment dans le contexte des projections d’émissions de gaz à effet de serre. Cependant, la sensibilité de la projection aux hypothèses de taux de croissance de la productivité multifactorielle et de la population est forte, et se combine à des sources d’incertitude plus profondes relatives au modèle et à la valeur des paramètres.
La dégradation de l’environnement due au changement climatique et à la pollution peut porter atteinte au niveau de vie et aux perspectives de croissance. En Belgique, l’un des pays de l’OCDE les plus densément peuplés, la pression sur l’environnement est particulièrement forte, et encore aggravée par la haute intensité énergétique de l’économie et la concentration de l’agriculture. Les retards accumulés par la politique environnementale au fil des années accentuent encore le défi qui consiste à réduire, avec un bon rapport coût-efficacité, les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’eau. Pour que les objectifs environnementaux soient atteints pour un coût minimal dans l’ensemble de l’économie, les pollueurs devraient supporter le coût marginal des externalités qu’ils imposent, ce qui devrait être obtenu par un recours accru à la taxation environnementale. Les conséquences indésirables qui pourraient en découler pour la répartition des revenus pourraient alors trouver une solution dans le cadre du système de prélèvements et de prestations. De plus, dans les cas où les responsabilités environnementales sont mieux prises en charge au niveau régional, les régions devraient disposer des outils les plus efficaces, tels que le pouvoir de taxation. Lorsque, en raison d’économies d’échelle et de gamme ou de la présence d’importants effets transrégionaux, les questions d’environnement relèvent davantage de l’échelon national (par exemple, les sources d’énergie renouvelables et les politiques de transport), une meilleure coordination des régions ou un rôle accru des autorités fédérales devraient être envisagés. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Belgique 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/Belgique).
La période 2007-2009 a été caractérisée par un choc pétrolier suivi d’une crise financière. Des prix de l’énergie plus élevés et la perspective d’un renchérissement du coût du crédit réduisent probablement le potentiel productif des pays de l’OCDE. La présente étude propose d’illustrer ces effets par des évaluations numériques s’appuyant sur un modèle stylisé construit à l’aide d’une fonction de production. Le principal résultat est que ces deux chocs peuvent avoir un impact significatif, quoique d’une taille très incertaine. Dans un scénario où le coût réel des prêts aux entreprises reviendrait à sa moyenne sur la période 1991- 2001, le PIB d’équilibre pourrait s’en trouver réduit d’environ 2%, par comparaison à une situation dans laquelle le coût réel du crédit demeurerait au niveau moyen auquel le capital en place à la fin de 2007 fut investi. Si le prix du brut restait voisin de 80 dollars par baril, et par comparaison au prix moyen de 50 dollars qui prévalait lorsque le capital en place en 2007 fut investi, l’impact sur le PIB d’équilibre pourrait être de l’ordre de 1%.
Une constitution budgétaire est composée d’un ensemble de règles et de dispositions d’orientation de la politique budgétaire, qui sont inscrites dans la loi fondamentale d’un pays. Ce document compare la constitution budgétaire de 15 pays à structure fédérale en procédant à une évaluation empirique de cinq de leurs éléments constitutifs : 1) le pouvoir conféré aux administrations infranationales pour conduire leur propre politique budgétaire ; 2) le degré de responsabilité des administrations infranationales vis-à-vis des résultats de leur politique budgétaire ; 3) la marge de manoeuvre des administrations infranationales dans l’élaboration de la politique budgétaire de l’État fédéral ; 4) la solidité de règles budgétaires inter-administrations, et 5) la stabilité des dispositions de politique budgétaire. Les résultats peuvent se résumer ainsi : les pays peuvent être classés à l’aune d’un indicateur unique, en l’espèce le degré de décentralisation constitutionnelle. Ils peuvent également être classés en fonction d’un indicateur de cohérence institutionnelle, qui mesure le degré de cohésion entre les différents éléments constitutifs. Le degré d’autonomie et de responsabilité sur les questions budgétaires a reculé de 1917 à 2013 – sauf dans les années 80 et 90 du siècle dernier – alors que les mécanismes de codécision et les cadres budgétaires se renforçaient et que la cohérence institutionnelle gagnait du terrain. Des corrélations simples laissent à penser que le degré de décentralisation joue à peine sur la situation budgétaire et notamment sur les déficits, l’endettement ou la vulnérabilité aux crises, alors que la cohérence institutionnelle (ou l’incohérence, en l’espèce) joue un rôle.
With slow growth and high inequality Mexico needs investments in infrastructure, education and social policies. Mexico has increased spending in all of these areas. This was easily financed thanks to fiscal reforms in 2007 and 2009 as well as high oil prices in recent years. Oil revenues, which account for around one third of budgetary receipts, are highly volatile, especially due to price movements, and the prospects for production are uncertain, even though less so than in previous years. Mexico has the lowest tax revenues as a share of GDP in the OECD and much of Latin America, even when oil-related revenues are included. The government should improve the efficiency of its public spending. Mexico spends significant sums on energy subsidies, which are in large part captured by higher-income groups. Moreover, these subsidies are not in line with Mexico’s ambitious goals to reduce greenhouse gas (GHG) emissions. These subsidies should be gradually withdrawn in line with the government’s goals. Extending cash benefits to the poor instead would be much more efficient to fight poverty and help citizens and the economy as a whole to buffer income shocks. Agricultural spending should be re-structured to finance more investment in public goods and less support for producers, which has proven ineffective in increasing agricultural productivity. Broadening the tax base by withdrawing some of the most distortive tax expenditures would make an important contribution to strengthen revenues. This would also help make the tax system simpler, thus reducing compliance costs as well as opportunities for tax avoidance and evasion. Efforts to enhance tax enforcement should continue.
Ce document fournit un cadre pour comparer des systèmes de retraite en répartition à prestations définies et à cotisations définies. Deux régimes de retraite par répartition stylisés sont modélisés et simulés pour comparer leur robustesse aux chocs. Les mêmes évolutions démographiques (distribution des travailleurs selon l'âge et les revenus et des taux de survie par âge) sont appliquées aux deux régimes. Les impacts des différents chocs (productivité, migration et longévité) sur les deux systèmes sont comparés. Et, les différentes réformes (augmentation du taux de cotisation, diminution des prestations de retraite, changement du mode d’actualisation des salaires passés et augmentation de l'âge de la retraite) pour faire face au choc du vieillissement sont analysées et comparées.

Ce document de travail cherche à déterminer les conditions dans lesquelles l'augmentation de l'investissement public peut soutenir la croissance durablement sans détériorer les finances publiques. Pour ce faire, il s'appuie sur une série de simulations utilisant trois modèles macro-structurels différents. Selon les simulations, les gouvernements des pays de l'OCDE pourraient financer une augmentation de l'investissement de ½ point de PIB pendant trois à quatre ans en moyenne dans les pays de l'OCDE sans augmenter le ratio dette sur PIB à moyen terme, à condition que les projets soient de bonne qualité. Après un an, les gains moyens de production pour les grandes économies avancées d'un tel stimulus s'élèvent à 0,4-0,6%. Cependant, ces gains sont particulièrement incertains pour le Japon. Une réallocation des dépenses vers celles qui sont les plus productives les années suivantes, se traduirait par des gains moyens à long terme de production entre 0,5 et 2% dans les grandes économies avancées. Ces gains dépendent des hypothèses retenues sur le taux de rendement. Les effets d'hystérésis renforcent l'argument en faveur d'une augmentation de l'investissement public. Les gains de production seront également plus élevés si le stimulus est combiné à des réformes structurelles et si les pays agissent collectivement.

La croissance de la productivité a sérieusement fléchi en Australie à l’aube du nouveau siècle. Une partie de ce recul est probablement temporaire, mais il est primordial d’augmenter la productivité globale des facteurs pour garantir une forte progression des niveaux de vie, en particulier si les termes de l’échange, actuellement favorables, devaient s’affaiblir dans le temps. Les initiatives récentes des autorités sont encourageantes. La garantie de systèmes d’enseignement professionnel et d’enseignement supérieur de qualité et capables d’adaptation est indispensable à la croissance à long terme. L’augmentation du taux de réussite des élèves en filière professionnelle et le renforcement du niveau de collaboration entre les principaux acteurs de l’innovation sont des objectifs prioritaires. Les effets de rationalisation de l’infrastructure sur la productivité pourraient être amplifiés par une planification stratégique plus efficace, de nouvelles sources de financement et une meilleure utilisation des capacités existantes. Enfin, une tarification optimale des services d’infrastructure et l’évolution rapide vers une harmonisation réglementaire entre les États doperaient la concurrence et la productivité.
Ce document fournit une description détaillée du travail de ré-estimation et re-spécification des équations de volume et de prix du commerce international qui sont utilisées dans le Département des affaires économiques de l'OCDE pour analyser et prévoir l'évolution du commerce international. L'ensemble des pays couverts par les estimations a été considérablement élargi : les estimations des facteurs affectant la performance à l'exportation, la pénétration des importations et les prix du commerce sont présentées pour 41 pays, y compris les pays qui ont récemment adhéré à l'OCDE (Chili, Estonie, Israël et Slovénie) et les grands pays émergents (Argentine, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud). Afin de mieux refléter l'hétérogénéité des pays inclus dans les estimations, les procédures de regroupement des pays ont été modifiées pour prendre en compte les spécificités des pays autant que possible. Les ruptures structurelles au cours de la période d'estimation - qui maintenant couvre généralement le milieu des années 1980 jusqu’à 2012 et désormais comprend l'effondrement du commerce mondial de 2009 - sont traitées par la modélisation flexible de tendances déterministes qui permet de multiples points d’inflexion plutôt qu’un point unique d’inversion de tendance.
Le secteur des infrastructures de transport du Costa Rica a longtemps souffert des insuffisantes et inefficaces dépenses d'investissement et de maintenance, qui ont déterminé un réseau de transport congestionné et de mauvaise qualité. Les dépenses publiques ont été en dessous de la moyenne de l'OCDE et la participation du secteur privé est limitée. Le réseau routier est vaste, mais de mauvaise qualité, les chemins de fer sont en mauvais état et sont en train d'être lentement réactivé, après avoir été arrêté dans les années 1990, la qualité et capacité des ports maritimes sont insuffisant. Le transport interne repose excessivement sur les véhicules routiers privés puisque le système de transport public, en particulier les chemins de fer, est peu développé. Par conséquent, le secteur des transports est la principale source des émissions à effet de serre. Les défis majeurs qui entravent la performance du secteur sont: la excessive fragmentation institutionnelle, ce qui réduit la transparence et la responsabilité des organismes publics, une mauvaise planification stratégique, qui se traduit par un développement désordonné des infrastructures et des liaisons intermodales insuffisantes, l'aversion à la participation du secteur privé et l'absence d'une liste des projets d'infrastructure, qui découragent l'investissement privé, la faible qualité de la préparation des projets et leur exécutions lent en raison de la manque d'analyses coûts avantages, des critères flous pour la sélection des projets et engagement des parties prenantes insuffisantes. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de Costa Rica 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-costa-rica.htm).
Cet article passe en revue les différents instruments de politique économique (nationaux et internationaux) envisageables dans la lutte contre le changement climatique, ainsi que leurs interactions. Taxes carbone, marchés de permis négociables, standards et politiques de soutien au progrès technique (R&D et déploiement de technologies propres) en particulier sont évalués au regard de trois critères d’efficacité coût, à savoir: i) l'efficience statique, qui recouvre non seulement l’efficacité coût intrinsèque de l’instrument, mais aussi les incitations politiques à son adoption à grande échelle ; ii) l'efficience dynamique, impliquant un niveau efficient d’innovation et de diffusion des technologies propres permettant de réduire les coûts futurs de réduction des émissions ; iii) la capacité à s’adapter aux incertitudes climatiques et économiques. De multiples échecs de marché et obstacles relevant de l’économie politique doivent être surmontés pour vérifier ces critères. De ce point de vue, il apparaît que les taxes carbone et les marchés de permis négociables sont plus performants que les alternatives. Néanmoins, leur efficacité coût peut être améliorée par un usage ciblé des autres instruments. Il y a donc matière à la mise en place d’un éventail de politiques.
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