1887

Browse by: "E"

Index

Index par titre

Index par année

/search?value51=igo%2Foecd&value6=&sortDescending=false&sortDescending=false&value5=&value53=status%2F50+OR+status%2F100&value52=theme%2Foecd-40&value7=indexletter%2Fe&value2=&option7=pub_indexLetterFr&option60=dcterms_type&value4=subtype%2Freport+OR+subtype%2Fbook+OR+subtype%2FissueWithIsbn&value60=subtype%2Fbookseries&option5=&value3=&option6=&publisherId=%2Fcontent%2Figo%2Foecd&option3=&option52=pub_themeId&sortField=prism_publicationDate&sortField=prism_publicationDate&option4=dcterms_type&option53=pub_contentStatus&option51=pub_igoId&option2=&operator60=NOT

Le programme portugais de coopération pour le développement se caractérise par la place privilégiée qu'il accorde, dans ses activités bilatérales, aux pays lusophones d'Afrique. Cela reflète l'étroitesse de liens historiques, linguistiques et culturels, unissant le Portugal à ces pays, qui comptent actuellement parmi les pays les moins avancés. Depuis peu, le Portugal privilégie deux nouveaux axes de coopération pour le développement. Le développement du secteur privé, d'une part, s'appuie sur les réformes économiques opérées avec le soutien des institutions internationales et sur les instruments susceptibles de favoriser la participation du secteur privé portugais. Le renforcement des systèmes de gestion publique des pays lusophones d'Afrique, d'autre part, tout en mettant plus particulièrement l'accent sur les systèmes juridiques et judiciaires, s'étend également aux institutions parlementaires, aux systèmes électoraux, aux administrations locales et à la fourniture de conseils sur des questions d'ordre constitutionnel.

Cet examen du programme portugais par le Comité d'aide au développement de l'OCDE (CAD) souligne que le Portugal pourrait jouer un rôle plus important encore, notamment en Angola et au Mozambique, où la fin des conflits appelle de toute urgence une action dans le domaine du développement. Il prend note de la création récente d'une Communauté des pays de langue portugaise (la CPLP), intégrant le Brésil, destinée à renforcer le dialogue et les efforts mutuels de développement. Au cours de l'année 1997, des examens de politique en matière de coopération pour le développement sont prévus pour la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

Anglais

Le programme d'aide de l'Allemagne est un des plus importants au monde. Il est géré avec une compétence et un savoir-faire impressionnants. Il s'articule sans conteste autour du principe du partenariat. L'aide allemande a trois objectifs fondamentaux : faire reculer la pauvreté, protéger l'environnement et les ressources naturelles, et améliorer l'enseignement et la formation. Toutes les activités d'aide de l'Allemagne intègrent le souci de réduire la pauvreté, d'assurer l'égalité entre les sexes et de préserver l'environnement.

Depuis le dernier examen du programme allemand de coopération pour le développement par le Comité d'aide au développement de l'OCDE en 1995, l'Allemagne a pris diverses mesures pour rehausser la qualité et l'efficacité de son aide, parmi lesquelles : - le recadrage de sa politique de coopération pour le développement ; - l'établissement de directives pour l'intégration des considérations de réduction de la pauvreté et de la problématique homme-femme dans la conception de tous les projets et programmes ; - l'élaboration et la mise en oeuvre de programmes d'aide d'urgence axés sur le développement, notamment dans le domaine du règlement des conflits ; - l'adoption d'une nouvelle approche de l'évaluation ; - la décentralisation de l'agence allemande chargée de la coopération technique (la GTZ) et l'ouverture de bureaux locaux de celle chargée de la coopération financière (la KfW) ; - l'instauration de relations plus structurées avec les organisations non gouvernementales.

D'un autre côté, du fait de sa structure complexe où interviennent de nombreuses institutions, le système allemand a encore beaucoup de mal à s'adapter aux besoins nouveaux qu'imposent des programmes coordonnés de caractère stratégique; il lui est par ailleurs difficile de faire face aux pressions persistantes qui s'exercent sur le budget de l'aide. Le volume de l'aide allemande s'est nettement effrité ces dernières années. La part des versements nets d'APD dans le PNB est en effet tombée de 0.42 pour cent en 1990 à 0.28 pour cent en 1997. Le soutien apporté au processus de réforme en cours en Europe centrale et orientale et dans l'ex-Union soviétique a, lui aussi, sensiblement fléchi en 1996 et 1997.
Outre celui de l'Allemagne, le programme de coopération pour le développement des Membres suivants du CAD sera également soumis à un examen au cours de l'année 1998 : Canada, Communauté européenne, Espagne, Etats-Unis, Finlande et Luxembourg.

Anglais

Confronté depuis quelques années à de sérieux problèmes, le système belge de coopération pour le développement est aujourd'hui à un tournant critique. Un plan d'action a été élaboré par le Secrétaire d'Etat à la Coopération et des réformes fondamentales ont été entreprises. Ce plan d'action, intitulé "Annoncer la couleur -- Plan d'avenir pour la coopération belge au développement", a été favorablement accueilli par le Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE. Lors de son examen triennal de la politique et du programme d'aide de la Belgique le Comité a également pris note de la volonté du Secrétaire d'Etat de concevoir un programme de coopération qui dépasse le cadre des considérations économiques et sociales, et tienne pleinement compte des valeurs fondamentales de la société.
Compte tenu des pratiques optimales en usage parmi les donneurs, le Comité s'est déclaré favorable à différentes mesures susceptibles d'augmenter l'efficience et l'efficacité du programme belge de coopération pour le développement :
accroître l'efficacité par une plus grande décentralisation des tâches d'exécution et contrôler l'efficience grâce à une politique active de suivi, d'évaluation et de rétroaction des résultats ; améliorer la qualification du personnel en renforcant les formations sur les thèmes-clés du développement et en instaurant un système de rotation entre le siège et les représentations locales ; élaborer des stratégies par pays basées sur une approche de partenariat ; concentrer les efforts de coopération technique sur le renforcement des capacités locales.
Au cours de l'année 1998 des examens de politique en matière de coopération pour le développement sont prévus pour les Membres du CAD suivants : Canada, Espagne, Etats-Unis, Allemagne, Communauté européenne, Finlande et Luxembourg.

Anglais

Les Pays-Bas sont depuis longtemps parmi les bailleurs de fonds les plus performants, aussi bien par le volume de leur aide publique au développement (APD) que par le soin avec lequel elle a été utilisée et la constante recherche d'une plus grande efficacité.
Lors de l'examen triennal de la politique et du programme d'aide des Pays-Bas auquel il a procédé, le Comité d'aide au développement (CAD) s'est tout particulièrement intéressé à la réorganisation ambitieuse, voire téméraire, entreprise en 1996 par les Pays-Bas dans leur dispositif de coopération pour le développement. Cette refonte porte aussi bien sur le processus budgétaire que sur la structure des postes au ministère des Affaires étrangères et dans les ambassades auprès des pays bénéficiaires. Le CAD a également apprécié l'intention des Pays-Bas de concentrer leur action sur l'éradication de la pauvreté par le développement économique et social.
L'effort d'APD des Pays-Bas, qui avait fléchi entre 1986 et 1994 en pourcentage du PNB, s'est renforcé entre 1994 et 1996. En 1996, les Pays-Bas se sont classés au quatrième rang des Membres du CAD par leur rapport APD/PNB et au cinquième par le volume absolu de leur aide. Le Comité a félicité les Pays-Bas pour ces résultats et exprimé l'espoir de voir se poursuivre le travail de sensibilisation et d'information du public, grâce auquel l'aide recueille déjà un large soutien dans l'opinion publique néerlandaise.
Les examens en matière de coopération pour le développement programmés pour 1998 porteront sur les Membres du CAD suivants : Canada, Espagne, Etats-Unis, Allemagne, Communauté européenne, Finlande et Luxembourg.

Anglais

La politique britannique en matière de développement international est en pleine mutation. Le nouveau gouvernement élu en mai 1997 a créé un ministère du développement international (le DFID - Department for International Development), avec, à sa tête, un secrétaire d'Etat qui fait partie du Cabinet. Ce ministère a un mandat beaucoup plus large que ses prédécesseurs ; il est notamment chargé d'assurer la cohérence de toutes les politiques du Royaume-Uni touchant au développement. Pour la première fois en vingt ans, le gouvernement a publié un Livre blanc sur le développement international. Ce document met l'accent sur certains objectifs clés du développement international et affirme la volonté du gouvernement de respecter l'objectif visant à réduire de moitié d'ici l'an 2015 la proportion de la population des pays en développement vivant dans l'extrême pauvreté.
Lors de son examen triennal des politiques et programmes d'aide britanniques, le Comité d'aide au développement de l'OCDE (CAD) s'est félicité de la nouvelle politique du Royaume-Uni. La création du DFID, doté d'un mandat élargi qui couvre la totalité de l'aide bilatérale et multilatérale, l'accent mis sur le renforcement de la coordination internationale, et le rôle confié à ce ministère d'assurer la cohérence de toutes les politiques touchant au développement, lui ont paru de bon augure. Le CAD a par ailleurs souligné qu'en focalisant ses efforts sur l'éradication de l'extrême pauvreté, le DFID, comme ses partenaires du CAD, devra s'attacher à concevoir ses programmes et à en mesurer les résultats en fonction de leurs retombées pour les pauvres.
Les prochains examens des politiques de coopération pour le développement prévus en 1998 porteront sur : le Canada, l'Espagne, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Communauté européenne, la Finlande et le Luxembourg.

Anglais

Dans son Enoncé de politique étrangère intitulé Le Canada dans le monde, le gouvernement canadien réaffirme sa volonté de jouer un rôle actif dans les efforts déployés à l'échelle internationale en faveur de la paix et de la prospérité mondiales et fixe un certain nombre d'objectifs ambitieux à son programme de coopération pour le développement.
Le Canada entreprend des efforts importants pour apporter une réponse cohérente aux grands problèmes du monde et le Comité d'aide au développement (CAD) s'est félicité du processus de complète restructuration engagé par l'Agence canadienne de développement international (ACDI) pour se doter des moyens indispensables pour mener à bien sa mission ambitieuse. L'ACDI est, au sein du CAD, un des premiers organismes d'aide à abandonner l'approche sectorielle classique au profit d'une approche thématique en concentrant son attention sur les résultats effectivement obtenus plutôt que sur les moyens mis en oeuvre. Cette initiative prometteuse mérite d'être suivie avec la plus grande vigilance et devrait apporter des enseignements utiles pour les autres donneurs.
L'ampleur et la portée des efforts déployés par le Canada au plan international -- qui s'enracinent sans conteste dans les valeurs, les intérêts et les capacités de la société canadienne -- sont toutefois limitées par les compressions de dépenses publiques opérées face à la charge de la dette publique. Le Comité craint que les réductions successives du budget de l'aide n'entament la capacité du Canada de répondre aux attentes de ses citoyens comme de la communauté internationale.
Les autres examens en matière de coopération pour le développement prévus pour 1998 seront consacrés aux Membres du CAD suivants : le Royaume-Uni, l'Espagne, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Communauté européenne, la Finlande et le Luxembourg.

Anglais
  • 06 oct. 1998
  • Dieter Weiss, Ulrich Wurzel
  • Pages : 260

Dans la région méditerranéenne, l'Égypte reste à la traîne en matière de réformes économiques. Ce livre en donne les raisons.
Selon les auteurs, le système politique égyptien est, par nature, hostile à la réforme car il repose dans une large mesure sur le clientélisme et la domination de puissants groupes d'intérêt. De plus, la position stratégique de l'Égypte dans la politique moyen-orientale a favorisé les flux d'aide, créant un bien-être économique illusoire qui a rendu le besoin de changement moins perceptible. L'Égypte a ainsi pu échapper aux pressions du marché. Or, comme le montre cette étude, ces pressions sont le seul véritable stimulant d'une réforme fondamentale.

Anglais

Depuis quelques années, les autorités américaines se sont appliquées à restaurer la confiance des milieux politiques et de l'opinion publique dans les programmes d'aide étrangère, autour desquels le soutien s'était érodé. Le nouveau Plan stratégique de l'USAID, paru en septembre 1997, vise à produire des résultats concrets en soutenant les efforts déployés par les pays en développement et en transition pour obtenir des avancées économiques et sociales durables et pour participer plus étroitement à la solution des problèmes mondiaux. Un ambitieux exercice a été engagé en vue à la fois de réformer le système de gestion de l'aide, de définir des objectifs plus précis et d'intensifier les relations de partenariat. Il n'en reste pas moins que le volume des ressources consacrées par les Etats-Unis à l'aide publique au développement a continué de s'effriter. En pourcentage du PNB, celui-ci classe désormais les Etats-Unis au dernier rang, et de loin, des Membres du Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE.
Lors de son examen triennal de la politique et du programme d'aide des Etats-Unis le 6 avril 1998, le CAD s'est félicité des mesures qui ont été prises et a formé le voeu que les réformes et initiatives lancées portent tous leurs fruits. Après les grandes inquiétudes qu'avait suscité, ces dernières années, dans la communauté internationale le fléchissement général des financements d'APD et des ressources en personnel affectés au programme d'aide des Etats-Unis, les premiers signes de redressement du budget de l'aide aux pays en développement sont les bienvenus ; cette tendance a d'ailleurs été confirmée par le Président Clinton, lequel s'est engagé à demander un accroissement de l'enveloppe allouée à l'aide à l'Afrique, qui retrouverait ainsi ses niveaux élevés passés.
Il est essentiel que les Etats-Unis s'appliquent à favoriser le développement par les politiques qu'ils mènent dans tout un éventail de domaines. Lors de l'examen, une attention particulière a donc été portée aux travaux réalisés par l'USAID dans les domaines de la démocratie, du développement participatif, de la bonne gestion des affaires publiques, des conflits et de l'aide d'urgence, ainsi qu'à la Transition Initiative, qui vise à répondre à des besoins se situant à la charnière de l'aide d'urgence et de l'aide au développement. La politique commerciale des Etats-Unis fait également l'objet d'analyses, ainsi que ses contributions multilatérales et son action en faveur de l'égalité entre les sexes.
En 1998 sera examinée la politique de coopération pour le développement des Membres suivants du CAD : l'Allemagne, le Canada, la Communauté européenne, l'Espagne, la Finlande et le Luxembourg.

Anglais

La Communauté européenne (CE) est le deuxième donneur multilatéral d'aide au développement (après la Banque mondiale). Elle se classe au cinquième rang des 22 Membres du Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE par l'ensemble de ses programmes, qui ont connu une croissance moyenne de 3.3 pour cent par an au cours des cinq dernières années, tandis que l'effort global des Membres du CAD accusait un recul de 4.7 pour cent par an. Les ressources allouées par la Communauté aux pays à faible revenu n'ont cependant pas progressé au même rythme, ces dernières années, que le budget d'APD dans son ensemble.
Les programmes de la CE sont régis par une organisation et des structures de gestion complexes, et la Commission est confrontée, en matière de mise en oeuvre, à un réel défi pour adapter son mode de fonctionnement à la poursuite des objectifs convenus dans le domaine du développement. D'importants remaniements ont été opérés dans la structure de la Commission européenne, notamment avec la création d'un Service commun chargé de la mise en oeuvre des activités de coopération pour le développement arrêtées par les quatre directions générales. Il reste cependant nécessaire de renforcer la capacité des délégations sur le terrain à travailler de concert avec les partenaires afin que ceux-ci fassent leurs les politiques mises en place et que la coordination soit optimale.
La CE a un rôle décisif à jouer dans l'élaboration de politiques de développement plus cohérentes. C'est ce que souligne ce rapport à travers l'analyse de domaines comme l'agriculture, les accords de pêche et les subventions à la flotte de pêche de la Communauté. La coordination avec les autres donneurs semble quant à elle sur la bonne voie, ce qui est de bon augure pour l'avenir du partenariat entre donneurs et pays bénéficiaires.
Les examens du CAD en matière de coopération pour le développement prévus en 1998 concernent, outre la Communauté européenne, les Membres du CAD suivants : l'Allemagne, le Canada, l'Espagne, les Etats-Unis, la Finlande et le Luxembourg.

Anglais

La Finlande a maintenant entrepris de restructurer et de renforcer son programme d'aide, qui avait subi de fortes compressions au début des années 90. La Décision de principe adoptée par le Cabinet en septembre 1996 est désormais le principal document servant de référence pour la politique de coopération pour le développement. Elle stipule que le rapport entre l'aide publique au développement émanant de la Finlande et le produit national brut (ou rapport APD/PNB) devra être porté à 0.4 pour cent d'ici l'an 2000. Elle prévoit également l'intégration de la coopération pour le développement à un cadre cohérent en matière de politique étrangère ainsi que la réorganisation de l'administration de l'aide au sein du ministère des Affaires étrangères.
Lors de l'examen auquel il a procédé de la politique et du programme de la Finlande en matière de coopération pour le développement, le CAD s'est félicité de l'importance accordée à la notion de partenariat dans la politique finlandaise, telle que définie dans la Décision de principe. Il a aussi salué l'accroissement du volume de l'aide finlandaise, retournement bienvenu de la nette tendance à la baisse qui prévalait au moment du précédent examen en 1995. D'autres questions essentielles ont été abordées lors de cet examen : les relations de partenariat à long terme entre la Finlande et les pays bénéficiant en priorité de son aide, la notion de flexibilité incluse dans la Décision de principe, la nécessité d'établir des orientations précises pour guider les interventions sectorielles et transversales, la gestion des activités sur le terrain et la délégation de pouvoirs aux représentations locales, et enfin la nouvelle procédure d'examen préalable des projets et propositions qui a été intégrée au système de contrôle de la qualité de l'aide finlandaise.
Au programme des examens par les pairs réalisés par le CAD figurent, pour 1998, le Canada, l'Espagne, la Communauté européenne, la Finlande, l'Allemagne et le Luxembourg, et pour 1999, le Danemark, le Japon, l'Irlande, la Norvège.

Anglais

L'aide publique au développement (APD) du Danemark dépasse, en volume, celle des 21 autres Membres du Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE. Depuis 1992, l'APD danoise se maintient en effet aux alentours de 1 % du produit national brut (PNB), en volume, et ce grâce à la vigueur du consensus que suscite l'aide au développement et du soutien qu'elle recueille dans l'opinion publique. L'effort d'aide danois se distingue également par sa qualité. Abstraction faite de son volume, l'aide danoise s'appuie sur une stratégie à long terme bien définie, dont les grands axes - en particulier la place centrale qui y est faite à la réduction de la pauvreté - sont conformes à la stratégie de partenariat pour le développement approuvée par le CAD en 1996.
Le Danemark a réussi à concentrer son aide bilatérale sur 20 pays, dont 18 sont des pays à faible revenu ou comptent parmi les pays les moins avancés. L'aide est en outre ciblée sur des secteurs qui présentent une importance particulière pour les pauvres et sur des programmes destinés aux régions les plus démunies de ces pays, contribuant ainsi à faire refluer la pauvreté. Le Danemark mène, depuis 1996, une politique de « multilatéralisme actif » afin que soit pris en considération son souci d'amélioration du ciblage et de l'efficacité des programmes multilatéraux. Il n'est toutefois pas évident que cette démarche ait vraiment contribué à produire les résultats escomptés, car elle s'apparente encore davantage à de l'unilatéralisme qu'à une entreprise commune.
Le Danemark fournit depuis longtemps un bel exemple des avantages qu'on peut retirer de l'intégration du système d'aide aux autres aspects des relations extérieures. Dans le cas de ce pays, cette intégration a contribué à la fois à la cohérence des relations avec les pays en développement et au professionnalisme du programme d'aide, lesquels sont encore renforcés par une décentralisation effective des responsabilités aux ambassades danoises dans les pays du programme. Grâce à cette approche intégrée, les services responsables de l'aide danoise au développement (Danida) ont pu entreprendre, depuis 1994, d'abandonner l'aide-projet au profit d'une aide-programme sectorielle (APS), en synergie avec la stratégie de partenariat préconisée par le CAD. Cette démarche implique un renforcement des activités de coordination, à la fois entre donneurs et avec les pays partenaires, auquel le Danemark est tout à fait favorable.
En 1999, la politique de coopération pour le développement des pays du CAD suivants sera examinée : Australie, Autriche, Danemark, Irlande, Japon et Norvège.

Anglais

L’année 1999 marque le 25ème anniversaire du programme d’aide publique de l’Irlande « Irish Aid ». Ces cinq dernières années, le volume de l’aide publique au développement (APD) de l’Irlande a progressé en moyenne de 20 pour cent par an en termes réels, soit plus rapidement que celui de n'importe quel autre Membre du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE. Selon les données préliminaires dont on dispose, l’aide de l’Irlande a atteint 0.30 pour cent du PNB en 1998, ce qui représente près du double de son niveau de 1992, et devrait atteindre 0.35 pour cent en 1999. Après six ans de croissance remarquable en volume et d’amélioration de la qualité de l’aide, l’essentiel de la hausse intervenue en 1999 a été destiné à des mesures d’allégement de la dette, aux contributions à l’Union européenne, à des opérations humanitaires d’urgence et au soutien aux réfugiés en Irlande et non au financement des programmes de développement à long terme administrés par le ministère des Affaires étrangères. Toutefois, la volonté politique qu’a exprimée le ministre des Finances en faveur de l’aide permettra d’assurer une augmentation de l’enveloppe budgétaire consacrée à la partie du programme dont s’occupe le ministère des Affaires étrangères en 2000 et 2001. Le programme d’aide irlandais se heurte à deux difficultés : comment assurer au mieux son expansion et comment gérer au mieux cette expansion ? C’est à l’évidence à l’Irlande qu’il appartient de résoudre ces difficultés, mais le Comité d’aide au développement peut mobiliser son expérience collective pour aider l’Irlande à y réfléchir. Un point de départ, tiré de l’expérience d’autres pays, est que l’Irlande doit conserver et même renforcer le ciblage de son programme, qui est à l’heure actuelle l’un de ses points forts.
Les examens en matière de coopération pour le développement prévus pour l’an 2000 porteront sur les Membres suivants du CAD : France, Nouvelle-Zélande, Italie, Suède, Suisse et Portugal.

Anglais

Le Japon est le donneur le plus généreux du CAD, en volume, mais ne se classe qu’à la 19ème place parmi les 21 Membres du comité par son rapport APD/PNB. Comparativement à celui des autres Membres, son programme d’aide fait une large place aux prêts, privilégie l’Asie et les pays à revenu intermédiaire et accorde une grande importance aux infrastructures économiques par rapport aux secteurs sociaux.
Le Japon s’applique résolument à améliorer son programme d’aide ; à cet effet, il a engagé une réforme administrative, entrepris d’expérimenter la nouvelle stratégie internationale en matière de développement, adopté une approche ciblée par pays et pris des mesures visant à rehausser la qualité, la transparence et l’efficience de son aide.
Le CAD se félicite de cette évolution tout en recommandant au Japon de s’employer également à : - renforcer les effectifs affectés au programme d’aide et décentraliser l’administration de ce dernier ; - associer davantage les ONG à l’action engagée ; - se préoccuper plus systématiquement des problèmes transversaux tels que la lutte contre la pauvreté, l’égalité homme-femme et la bonne gestion des affaires publiques ; - tenir compte dans la conception et l’évaluation des projets des questions d’efficacité par rapport au coût, de viabilité et d’adéquation technologique ainsi que des retombées socio-économiques ; - resserrer le dialogue avec les pays bénéficiaires.
Des examens en matière de coopération pour le développement sont prévus pour l’an 2000 pour les Membres suivants du CAD : France, Nouvelle-Zélande, Italie, Suède, Suisse et Portugal.

Anglais

Le gouvernement espagnol a entrepris de gros efforts pour consolider le cadre de sa politique de coopération pour le développement et améliorer la qualité et la transparence de son aide. Un projet de loi sur la coopération pour le développement a été soumis au Parlement à l'automne 1997 et de nouveaux systèmes de planification et d'évaluation destinés à faciliter la gestion de l'aide sont en cours de mise en place, dont un plan indicatif pluriannuel et des programmes par pays. Malgré de sérieuses contraintes budgétaires, il est par ailleurs envisagé d'accroître le budget de l'aide. Ces initiatives ont été accueillies favorablement par le Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE à l'occasion de l'examen de la politique et du programme d'aide de l'Espagne. Le Comité a également pris note du net rééquilibrage de l'effort d'aide espagnol où l'accroissement sensible du programme d'aide sous forme de dons s'est accompagné d'une diminution des crédits d'aide liée du Fonds d'aide au développement (FAD), et il a exprimé le voeu que cette tendance se poursuive. Le CAD a encouragé les autorités espagnoles dans leur effort pour garantir une plus grande cohérence des crédits du FAD avec les objectifs de coopération pour le développement et les orientations générales de l'aide espagnole. Eu égard aux bonnes pratiques en vigueur parmi les donneurs, le Comité s'est déclaré favorable aux mesures visant à rehausser l'efficacité du programme d'aide de l'Espagne et la capacité de ce pays de le mettre en oeuvre, et a invité les autorités espagnoles à réfléchir à un certain nombre d'autres initiatives destinées notamment à :
- garantir une application plus rigoureuse des critères de développement pour l'identification et la sélection des projets financés par des crédits du FAD et une meilleure coordination de ces derniers avec le programme de dons, une attention particulière étant accordée à la situation des pays très endettés ;
- poursuivre les efforts engagés pour doter l'AECI d'une plus grande autonomie au regard des règles administratives et en matière de recrutement, afin d'en améliorer la souplesse de fonctionnement et le professionnalisme, de sorte qu'elle puisse fonctionner dans le cadre de la loi envisagée ;
- réaliser une étude sur la liaison de l'aide afin d'en mieux appréhender les avantages et les inconvénients et d'alimenter le débat sur cette question à l'échelon national ;
- continuer d'améliorer les méthodes d'administration des subventions aux ONG.
En 1998, les examens de la politique de coopération pour le développement concerneront les pays Membres du CAD suivants : Allemagne, Canada, Communauté européenne, Etats-Unis, Finlande, et Luxembourg.

Anglais

L’effort d’aide de la Norvège place ce pays au deuxième rang des Membres du CAD pour ce qui est du rapport de l’APD au PNB. L’aide au développement bénéficie en Norvège d’un large consensus national dû au soutien sans réserve des églises et des ONG, et à une sensibilisation efficace aux problèmes de développement. Quelque 40 % du programme bilatéral administré par la Norvège transitent ainsi par des ONG norvégiennes. L’aide au développement à long terme de la Norvège est fortement orientée vers la réduction de la pauvreté, l’aide allant essentiellement aux pays pauvres menant de bonnes politiques. La Norvège suit à cet égard une triple approche : aider les pays concernés à promouvoir la croissance économique ; favoriser la mise en œuvre des programmes de développement social ; enfin, cibler l’aide sur les groupes vulnérables. Les approches opérationnelles de la Norvège et ses crédits budgétaires à l’appui de la réduction de la pauvreté peuvent, toutefois, être encore renforcés dans le cadre de l’effort général mené à l’échelle internationale pour réduire de moitié la proportion de pauvres d’ici 2015. Les ambitions de la Norvège en ce qui concerne la promotion des droits de l’homme, de la démocratie et de la paix, ont ouvert de nouveaux domaines d’action et généré des défis majeurs aux niveaux stratégique et organisationnel. De plus, si la Norvège s’attache à concentrer son aide bilatérale sur 12 pays prioritaires, les priorités politiques et humanitaires sont devenues un deuxième élément de l’aide norvégienne et en ont accru sa dispersion géographique. Les examens en matière de coopération pour le développement prévus pour l'an 2000 porteront sur les Membres du CAD suivants : la France, la Nouvelle-Zélande, l'Italie, la Suède, la Suisse et le Portugal.

Anglais
  • 19 avr. 2000
  • OCDE
  • Pages : 244

Die Unterstützung der Entwicklungsländer bei ihren Bemühungen, auf produktive und nachhaltige Weise wirksame Systeme für die Mobilisierung, Verteilung und Überwachung von Finanzströmen zu schaffen, ist heute eine der wichtigsten Funktionen der Entwicklungszusammenarbeit und zugleich Kernthema des Berichts 1999. Darin wird festgestellt, dass die ODA-Leistungen einen wesentlichen Beitrag hierzu leisten können. Diese Mittel werden jedoch nur dann aufgestockt werden können, wenn nachgewiesen werden kann, dass sie ein effizientes Instrument zur Erreichung der internationalen Entwicklungsziele – sowohl im Rahmen von Partnerschaften auf Länderebene als auch durch allgemeinere Anstrengungen zur Vergrößerung des Angebots an globalen öffentlichen Gütern – darstellen.

Der Bericht legt den Schluss nahe, dass die privaten Leistungen das ODA-Volumen auch in Zukunft konstant um ein Vielfaches übersteigen werden. Die Entwicklungsländer als vollwertige Partner erfolgreich in die Weltwirtschaft zu integrieren, stellt mithin eine unabdingbare Notwendigkeit dar.

Français, Anglais

Die Umsetzung einer am Menschen orientierten, ergebnisbezogenen Partnerschaft, die die von der Bevölkerung der Entwicklungsländer selbst getragenen Bemühungen fördert und unterstützt, stellt nach wie vor die grundlegende Herausforderung dar. In diesem Bericht werden die von den DAC-Mitgliedern unternommenen Bemühungen geschildert, die darauf abzielen, die Umsetzung der Partnerschaftsstrategien weiter voranzutreiben. Hierbei wird einerseits auf die sich derzeit abzeichnenden entwicklungspolitischen Fortschritte und die voraussichtlichen weiteren Initiativen eingegangen, andererseits aber auch auf die beunruhigende Tatsache der weiter sinkenden Trends der ODA-Leistungen der größeren Geber im Jahr 1997 wie auch auf die erstmals in diesem Jahrzehnt zu verzeichnende Gesamtabnahme der privaten Leistungen an alle Kategorien von Entwicklungsländern.

Anglais, Français

Le programme d'aide du Luxembourg a fait de grands progrès depuis le premier examen par le Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE en 1993. Le gouvernement a mis en oeuvre la plupart des recommandations émises par le CAD lors de cet examen. Les mesures prises par le gouvernement comprennent entre autres :
-- une nouvelle loi sur la coopération définissant les objectifs de la coopération ; -- la sélection de pays cibles ; -- une augmentation du personnel chargé du programme d'aide ; -- une convention réglant les relations entre le ministère des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération (MAE) et Lux-Development, l'institution d'exécution.
Au cours des cinq dernières années, le volume de l'aide publique au développement (APD) consentie par le Luxembourg a augmenté en moyenne de 15 pour cent par an en termes réels. En 1997, l'aide luxembourgeoise a atteint 0.55 pour cent du produit national brut (PNB).
Ce progrès est rendu possible par le soutien unanime des partis politiques et de l'opinion publique. Les organisations non gouvernementales occupent une place exceptionnelle dans le programme d'aide puisqu'un quart de l'aide bilatérale transite par ce canal.
L'aide Luxembourgeoise est dispensée entièrement sous forme de dons, pour la plupart non liés.
Etant donné la forte augmentation du volume de l'aide, il est important de surveiller et renforcer la qualité des projets et programmes par une plus grande sélectivité, par un suivi accru des projets et par des évaluations systématiques [ex-ante] et [ex-post]. Pour cela il est essentiel de réduire le nombre de pays bénéficiaires, de renforcer encore les ressources humaines affectées au programme d'aide et d'accroître la formation du personnel de coopération.
Outre celui du Luxembourg, le programme de coopération pour le développement des membres suivants du CAD a été soumis à un examen en 1998 : Allemagne, Canada, Communauté européenne, Espagne, Etats-Unis et Finlande.

Anglais
  • 28 mars 2001
  • OCDE
  • Pages : 263

Trotz des raschen Wirtschaftswachstums in vielen Teilen der Welt lebt immer noch jeder fünfte Bewohner unseres Planeten von weniger als 1 $ pro Tag. Die Halbierung der weltweiten Armut, wie sie im Rahmen der internationalen Entwicklungsziele fest angestrebt wird, stellt heute die von allen anerkannte Priorität der internationalen Entwicklungszusammenarbeit dar. So ist sie auch das zentrale Thema des diesjährigen Berichts über die Entwicklungszusammenarbeit. Der Bericht gibt einen Überblick über die jüngsten Fortschritte bei der Verwirklichung dieser Ziele, die Trends der Entwicklungsfinanzierung sowie die Politik und Leistungen der Geber. Das Augenmerk gilt dabei besonders zwei entwicklungspolitischen Maßnahmen, die einen wesentlichen Beitrag zur Armutsbekämpfung leisten können, nämlich Investitionen in das Gesundheitswesen zum einen sowie der systematischen Förderung der Gleichstellung von Mann und Frau zum anderen.

Français, Anglais

La Colombie constitue un cas à part dans cette série d’études car elle n’a jamais été un État communiste. Toutefois, elle possède quelques points communs avec les économies socialistes centralisées : en effet, les rênes du pouvoir y sont détenues par une oligarchie qui se refuse à partager avec le reste de la société. Des réformes ont eu lieu mais elles ont été entreprises dans un climat conflictuel, avec d’un côté ceux qui défendent leurs avantages acquis et de l’autre ceux qui se battent pour la réforme car ils en seraient les principaux bénéficiaires. Cette étude décrit les rapports entre ces différentes forces et la façon dont les conflits ont été (ou non) résolus.
Les enseignements à en tirer pour les pays voisins et pour les économies émergentes en général sont d’une portée considérable.

Anglais
This is a required field
Please enter a valid email address
Approval was a Success
Invalid data
An Error Occurred
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error