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Cette étude porte sur l’impact de la politique “d’ouverture et de réforme” de la Chine sur sa croissance industrielle urbaine à court terme. Elle vise d’une part à expliciter l’origine des différences inter-urbaines de croissance à l’aide des différences observées dans le degré d’ouverture et de mise en œuvre des réformes et d’autre part, à tester l’existence de phénomènes de diffusion inter et intra-urbaine de la croissance.
L’analyse économétrique utilise une base de données qui décrit les évolutions économiques principales de 434 villes chinoises au cours de la période 1988-91. Les résultats mettent en lumière deux mécanismes essentiels par lesquels l’ouverture affecte les performances de croissance. Il s’agit d’une part, de l’accès à la technologie étrangère et d’autre part, des externalités positives engendrées par les exportations sur la production régionale totale ...
Cette étude examine le système fiscal finlandais et propose une série de nouvelles réformes dans ce domaine. L’équité est une des préoccupations majeures en Finlande. Cela se traduit par des dépenses publiques élevées, et des prélèvements fiscaux en conséquence. Néanmoins, l’imposition du capital et des bénéfices des sociétés a fait l’objet d’une réforme ambitieuse au début des années 90, avec des resultants satisfaisants. Les taux d’imposition ont nettement été réduits, alors que les régimes favorables ont été pour la plupart éliminés. Sur le marché du travail en revanche, la fiscalité continue d’engendrer des distorsions et de peser sensiblement sur le potentiel de croissance de l’économie, malgré les réductions de l’impôt sur le revenu survenues depuis la seconde moitié des années 90. A cet égard, les résultats médiocres obtenus sur le marché finlandais du travail sont révélateurs. Les réformes fiscales ont un rôle majeur à jouer dans l’amélioration des performances à long ...
Le but de la présente étude est d’examiner l’origine et les méthodes de financement des universités privées à l’aide de capitaux publics au Japon. Au milieu des années 70, le Parlement national a voté pour la première fois de son histoire une loi permettant d’allouer l’argent des contribuables aux établissements privés d’enseignement supérieur. Le législateur a justifié son action en invoquant le fait que plus de 75 % des étudiants japonais fréquentaient des établissements privés, ces derniers étant confrontés à de graves difficultés financières. Cependant, l’adoption de cette loi a donné naissance à une série de controverses et de débats parmi les intellectuels et les éducateurs s’agissant des mécanismes de financement, de la transparence et de l’autonomie d’établissements d’enseignement supérieur bénéficiant d’argent public.
Pour réussir, une réforme de la gestion publique doit combiner opportunités, stratégies et tactiques. L’opportunité, ce sont les contextes nationaux spécifiques qui facilitent certaines réformes et en freinent d’autres. La stratégie, ce sont les mesures et actions qui fixent un objectif aux pouvoirs publics, qui précisent des tâches à entreprendre pour obtenir les changements souhaités ; la tactique, c’est la méthode utilisée pour mobiliser les soutiens et surmonter les obstacles...
Depuis 35 ans au moins, dans de nombreux pays membres de l'OCDE, des objectifs de dépenses fondés sur l’intensité de R-D (part de la DIRD dans le PIB) sont déterminés dans le cadre des politiques en matière de science et de technologie. Ce qui est nouveau, c’est que cette stratégie se généralise ; devenue plus visible, elle a fait l’objet d’une attention considérable dans le cadre de livres blancs, de sommets et de proclamations à haut niveau. Ce document examine les facteurs qui sont à l’origine de sa popularité croissante et analyse plus précisément les conséquences économiques et structurelles que pourra avoir la hausse des dépenses de R-D, en étudiant les caractéristiques des pays à forte intensité de R-D et de ceux qui connaissent depuis peu une hausse sensible de l’intensité de R-D. Il décrit ensuite certaines conséquences du renforcement de l’intensité de R-D dans l’Union européenne, les niveaux de dépenses de R-D nécessaires pour que l’objectif en matière de R-D annoncé ...
Les pays de l’OCDE ouvrent progressivement à la concurrence la fourniture de certains services financés sur fonds publics. Le présent article propose un cadre d’analyse axé sur les mécanismes d’incitation et sur les asymétries d’information qui existent entre les pouvoirs publics, en tant que mandants, et les prestataires de services financés sur fonds publics, en tant que mandataires, et examine comment ces aspects sont traités dans le cadre de différentes formes de concurrence. A partir de plusieurs exemples et en s’inscrivant dans une perspective très large, l’article examine dans quelle mesure les pays de l’OCDE ont ouvert les services financés sur fonds publics à la concurrence et quelles modalités ils ont choisi pour le faire. Utilisant une approche comparative, il tente d’expliquer les différences qui peuvent exister à partir des caractéristiques des services. Les principaux services étudiés sont l’éducation, l’accueil des jeunes enfants, les soins de longue durée pour les personnes âgées et les services de l’emploi. Pour ces services, qui s’adressent à des particuliers, il peut être intéressant de laisser aux usagers la possibilité de choisir parmi différents prestataires mais il faudra alors impérativement prévoir une régulation permettant d’agir sur les incitations adressées aux usagers et aux prestataires. Il est aussi possible d’organiser des appels d’offres et de recourir à la sous-traitance comme le font souvent, d’ailleurs, les pays de l’OCDE pour les services techniques et les services de soutien, même dans les domaines où les services aux usagers sont fournis via un monopole public. Pour l’instant, la prise en charge du financement des investissements d’infrastructure par le secteur privé est un phénomène relativement marginal.
La réforme des relations financières entre l’État et les collectivités territoriales est essentielle pour soutenir le processus d’assainissement budgétaire et l’efficacité du secteur public. Ce document met en lumière un certain nombre de problèmes, notamment les réglementations qui limitent la capacité des collectivités territoriales à innover et à répondre aux préférences des citoyens, un système inefficace de transferts intergouvernementaux, une fiscalité locale excessivement complexe et des règles budgétaires trop laxistes. Ce document conclut qu’une réforme du système des transferts est nécessaire pour inciter les collectivités territoriales à innover afin de répondre mieux et à moindre coût aux besoins des citoyens. Les dispositions institutionnelles qui limitent l’utilisation effective des pouvoirs des collectivités territoriales en matière d’impôts doivent être éliminées tout en s’assurant que le système fiscal soit le plus simple et le plus neutre possible. Les règles ...
Les obligations de services universels sont fréquentes dans de nombreux secteurs d’infrastructure. On cite souvent ces obligations comme justification aux limites mises à l’entrée de nouveaux fournisseurs car ceux-ci sélectionneraient les clients les plus rentables qui servent à subventionner un autre groupe de clients. Quand les obligations sont rentables, les pièges sont nombreux : les obligations sont souvent mal définies et mal ciblées sur les clients supposés recevoir de l’aide. Les obligations sont fréquemment définies de manière étroite, d’une façon qui désavantage les nouvelles technologies et sont source de grands gaspillages. Le financement des obligations non commerciales peut souvent être assuré de manière plus efficace que par le biais de subventions croisées et être dépensé sur de multiples fournisseurs de service plutôt qu’un fournisseur privilégié. Tomber dans ces pièges peut amener à surinvestir dans certaines technologies d’infrastructure et à sous investir dans d’autres. Cette note offre un éclairage aux problèmes de concurrence que les obligations de service universel peuvent engendrer et sur les moyens d’y remédier. Cette Table ronde du Comité de la concurrence s’est tenue en octobre 2003.
Au Canada et dans d’autres pays occidentaux, la ventilation par sexe dans l’enseignement supérieur est passée d’un déséquilibre en faveur des hommes à un déséquilibre en faveur des femmes. Les programmes visant à attirer les femmes vers l’enseignement supérieur ont été très efficaces. C’est ainsi que l’Université de Guelph compte 70 % d’étudiantes. Les enseignants doivent-ils être préoccupés par ce phénomène ? Ce déséquilibre peut-il avoir des effets négatifs à court et à long terme ? Si tel est le cas, que peuvent faire les éducateurs pour y remédier ? Faut-il mettre en place des programmes visant à attirer les hommes vers l’enseignement supérieur ? Quelles sont les mesures qui peuvent être prises sur le plan de l’accessibilité pour arriver à un équilibre hommes/femmes dans l’enseignement supérieur ? Cet article examine les changements intervenus dans la répartition hommes/femmes dans les universités et collèges au Canada, aux États-Unis et dans d'autres pays. Il expose les causes et les effets éventuels sur le plan économique, social et politique du déséquilibre entre hommes et femmes. On étudie les techniques d’accessibilité qu’il serait possible d’utiliser pour aboutir à un équilibre hommes/femmes dans les programmes des universités et des collèges.
Par Masahiro Tanaka