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As part of a larger effort to fund public universities, variable fees at the graduate and undergraduate levels are a topic of discussion in the United States and increasingly throughout the European Union. This essay describes the relatively new shift to have students pay for a significant portion of their university education, emerging fee structures, and discusses the possible policy implications of variable fee structures. We argue that emerging cost-sharing fee policy in the United States and in England is being pursued incrementally, without an adequate conceptual model for long-term funding of universities and their possible impact on students and academic programs.
Dans le cadre d’un effort plus vaste visant à financer les universités publiques, l’instauration de droits de scolarité variables aux niveaux post-licence et pré-licence fait débat aux États-Unis et, de plus en plus, dans toute l’Union européenne. Le présent article décrit la tendance relativement nouvelle qui consiste à faire payer aux étudiants une part importante du coût de leurs études, il présente également les nouvelles structures des droits de scolarité et analyse les répercussions éventuelles des mécanismes de droits variables du point de vue de l’action. Nous défendrons l’idée selon laquelle les nouvelles politiques élaborées aux États-Unis et au Royaume-Uni en matière de partage des droits de scolarité sont mises en place progressivement, sans modèle conceptuel adéquat sur le financement à long terme des universités et sur leurs conséquences possibles pour les étudiants et pour les programmes universitaires.
Regarding the labour market, both human capital theory, from the supply side, and job competition theory, from the demand side, misses the definition of the links between the competences possessed by higher education graduates and those required by jobs. By looking at realised matches in the labour market, we try to identify those competences associated to graduates’ professional success, as well as their determinants and any possible surpluses and shortages of these key competences and their payoffs. Regression techniques are used to gain insight into the labour-market role of those competences generated or promoted through higher education. The following research questions are addressed: What competences are more demanded by jobs performed by young graduates? Do graduates’ competences match those required by their jobs? How are competences rewarded in the labour market?
By José-Gines Mora, Adela Garcia-Aracil, José-Miguel Carot and Luis E. Vila
En ce qui concerne le marché du travail, tant la théorie du capital humain (du côté de l’offre) que celle de la concurrence pour l’emploi (du côté de la demande) omettent de définir les liens existant entre les compétences que possèdent les diplômés de l’enseignement supérieur et celles que leurs emplois requièrent. A partir de cas d’adéquation sur le marché du travail, nous nous efforçons de recenser les compétences liées au succès professionnel des diplômés, ainsi que leurs déterminants, et de voir si ces compétences fondamentales sont éventuellement excessives ou insuffisantes et quelles en sont les retombées. L’utilisation de techniques de régression a permis d’obtenir un aperçu du rôle, sur le marché du travail, des compétences que l’enseignement supérieur permet d’acquérir ou de perfectionner. Nous nous efforçons de répondre aux questions suivantes : quelles sont les compétences les plus demandées pour les emplois occupés par de jeunes diplômés ? Les compétences des diplômés correspondent-elles à celles qu’exigent leurs emplois ? Comment les compétences sont-elles rémunérées sur le marché du travail ?
Par José-Gines Mora, Adela Garcia-Aracil, José-Miguel Carot et Luis E. Vila
In the past decade, based on a change in paradigms in university policy, performance funding on a cantonal and central state level has been introduced in Switzerland: the universities have been granted higher autonomy, combined with global budgets and contract management by the responsible authorities (cantonal authorities). At the same time, the allocation of the central state subsidies, which is only of a secondary nature, has no longer been based on input but on the achievement of targets (new University Funding Law from the year 1999). The introduction of these new performance-oriented elements – higher autonomy combined with global budgets and contract management and target-oriented allocation of central state subsidies led to intensive, sometimes controversial debates in the different parliaments and media. This work examines whether - and to what extent - these new incentives have led to behavioral changes at the universities. To test this, the work has analysed the development of efficiency - as an input/output comparison in the university production process - and that of effectiveness - as the degree to which targets formulated in the University Funding Law are achieved.
Ces dix dernières années, modifiant son approche des politiques universitaires, la Suisse a adopté au niveau cantonal et fédéral un mode de financement fondé sur les résultats : les universités se sont vu accorder une plus grande autonomie par leurs autorités de tutelle (autorités cantonales), associée à des budgets globaux et à une gestion contractuelle. Dans le même temps, les instances fédérales, qui n'interviennent qu'à titre secondaire dans le financement des universités, ont changé la base d'allocation de leurs subventions, substituant la notion d'objectifs à celle d'intrants (Loi fédérale du 8 octobre 1999 sur l'aide aux universités, dite Loi sur l’aide aux universités). L’adoption de ces nouveaux éléments orientés sur les résultats, à savoir une plus grande autonomie combinée à des budgets globaux et à une gestion par contrats et une allocation des subventions fédérales sur la base d’objectifs, ont donné lieu à de vives discussions et controverses, à la fois dans les différentes instances parlementaires et dans les médias. Cet article examine si, et dans quelle mesure, ces nouvelles incitations ont conduit à des changements de comportement dans les universités. Pour apprécier cela, nous avons analysé l'évolution de l'efficacité technique (comparaison intrants/extrants dans le processus de production de l'université) et celle de l'efficacité générale (degré de réalisation des objectifs formulés dans la loi sur l'aide aux universités).