Sudan
The institutional framework of a country plays a determining role in the well-being of the women who live in it. This paper examines the cases of four case countries: India, Kenya, Sudan and Tunisia. In each of these case studies, the status of women has been analysed along with the reforms that have been implemented to improve it. Comparisons between the four countries have brought to light several obstacles to change in the institutional framework such as age-old traditions, religion, economic interests and parliamentary opposition. Where there are important initial obstacles, the government’s room for manoeuvre is limited, particularly in the short-term since magistrates, administrations, media and families often endeavour to postpone the application of new, more inclusive, laws. There are, however, examples of successful reform efforts. These successes are generally attributable to the presence of numerous women in parliament and government and in the legal service, the ...
Sudan: Stock of Total External Debt (percentage of GDP) and Debt Service (percentage of exports of goods and services) appears in African Economic Outlook 2009.
Sudan: Current Account (percentage of GDP at current prices) appears in African Economic Outlook 2009.
Sudan: Real GDP Growth and Per Capita GDP (USD/PPP at current prices) appears in African Economic Outlook 2009.
This chapter explores a number of examples of contracting out in Southern Sudan. The lessons elaborated in this report stem from a number of sectors, including public procurement and health. Several important recommendations are drawn, which can support other post-conflict and fragile states to strengthen the delivery of government services to their citizens.
SUDAN HAS BEEN EXPERIENCING AN economic upturn, characterised by a long positive episode of growth and relatively low inflation. Real GDP growth was 8.4 per cent in 2008, but is projected to slowdown to about 5.0 per cent in 2009 reflecting the impact of the global financial crisis. The exploitation of oil reserves and “the peace dividend” were the main drivers of this economic success. Direct foreign investment has stimulated recent growth as well as a boom in the service sector, especially transportation and communication. Outside the oil sector, Sudan’s economic growth is narrowly based and limited in reach. The rise of the oil economy also presents new challenges to macroeconomic stability. Some symptoms of a “Dutch Disease” are unfolding with the Sudanese Pound appreciating and traditional exports, such as cotton and gum Arabic, in decline. But the outbreak of the global financial crisis in the second half of 2008 saw the Sudanese Pound (SDB) begin to stabilise and even slightly depreciate against the US dollar (USD).
L’ÉCONOMIE SOUDANAISE EST EN pleine progression. Elle vit un long épisode de croissance, doublé d’une inflation relativement faible. Le produit intérieur brut (PIB) en volume a progressé de 8.4 pour cent en 2008 ; cependant, sous l’effet de la crise financière internationale, les prévisions laissent entrevoir un fléchissement à environ 5 pour cent en 2009. L’exploitation des réserves pétrolières et le « dividende de la paix » ont constitué les principaux moteurs de cette réussite, sans qu’il ne faille négliger le rôle des investissements directs étrangers (IDE) et du boum du secteur tertiaire, notamment dans les transports et les communications. Secteur pétrolier mis à part, la croissance économique repose sur une base étroite et sa portée est limitée. L’essor de l’économie pétrolière pose en outre de nouveaux problèmes pour la stabilité macro-économique. Ainsi, on observe certains symptômes du « syndrôme hollandais » : la livre soudanaise (SDG) s’apprécie, tandis que les exportations traditionnelles comme le coton et la gomme arabique diminuent. Cependant, avec l’éclatement de la crise financière au cours du second semestre 2008, le cours de la livre s’est stabilisé, et même légèrement déprécié face au dollar américain (USD).
The situation of women in Sudan is largely influenced by Islamic traditions, which have been a major force in the country since the 15th century. Muslims comprise about 80% of the total population.
Le Soudan est le troisième plus gros producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne après le Nigeria et l'Angola. Le pétrole demeure le principal moteur de croissance du pays, bien que l'agriculture représente toujours plus d'un tiers du produit intérieur brut (PIB) et près des deux tiers des emplois. La part du pétrole dans le PIB s'est établie à 22 % en 2008, les recettes pétrolières ayant largement participé à la reconstruction du pays au lendemain de la guerre civile, en permettant notamment aux pouvoirs publics de développer le réseau routier et les infrastructures destinées à l'approvisionnement en énergie. En dehors de ces dépenses, il n'existe aucun autre programme de redistribution à grande échelle des recettes pétrolières dans les États ni d'initiative axée sur les populations défavorisées. Le Soudan a été durement touché par le ralentissement économique mondial et l'effondrement des cours mondiaux du pétrole depuis le dernier trimestre 2008. Les recettes pétrolières ont chuté de près de 21 % en 2009, par rapport aux 11.1 milliards de dollars (USD) atteints en 2008, mais elles devraient repartir pour s'établir à 12.4 milliards USD en 2010, avec la reprise des cours.