Cameroon
En 2005, la performance de la croissance du Cameroun, estimée à 2.8 pour cent du PIB (contre 3.5 pour cent en 2004), a été médiocre. L’année 2005 a constitué une année d’austérité budgétaire après les dérapages enregistrés en matière de finances publiques en 2004, qui avaient abouti à un nouveau report du point d’achèvement de l’Initiative PPTE. Les dérives de l’année 2004 ont mis en exergue les carences du pays dans le domaine de la gouvernance et ont montré que des considérations de politique intérieure pouvaient déboucher sur une remise en cause des engagements pris par les autorités sur le plan économique. Les performances médiocres de 2005 ont mis en relief les ressorts de la croissance camerounaise tout en marquant...
PRESIDENT PAUL BIYA WAS PREDICTABLY re-elected in October 2004 after more than 20 years in power. Meanwhile the country failed to qualify for new international funding by missing the year-end target for reaching completion point under the Heavily Indebted Poor Countries (HIPC) initiative. Economic conditions were good thanks to robust...
Since devaluing its currency in January 1994, Cameroon’s economy has rebounded with annual growth in the range of 4 to 5 per cent. It is this and the country’s steady performance in recent years (despite unpredictable oil output) that has set Cameroon apart from its neighbours, highlighting its relatively diversified productive capacity. In the short term, the country is also benefiting from the construction of the Chad- Cameroon oil pipeline, which is providing a healthy level of investment. As a result, GDP growth is good at around 5.3 per cent in 2000/01 despite disorganisation in the forestry and the cocoa and coffee export sectors…
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Le Burkina Faso est un pays dont les performances économiques dépendent fortement des chocs externes en raison de la prédominance de l’agriculture – coton et céréales - et de l’importance de l’aide extérieure dans le financement de l’économie. La conjonction d’un contexte international et de conditions climatiques défavorables avait entraîné un ralentissement net des activités en 2000 au regard du dynamisme des années précédentes. L’activité économique a cependant repris au cours du quatrième trimestre de 2001 en raison de récoltes exceptionnelles de céréales et de coton. Au total, le taux de croissance a atteint 5.7 pour cent pour l’année 2001 après une décélération à 2 pour cent en 2000. Il est estimé à 6 pour cent en 2002 à la faveur de la hausse de consommation induite par le fort accroissement des revenus agricoles de la fin 2001. La faiblesse des prix internationaux - et leur répercution sur le prix producteur – laisse cependant craindre une récolte cotonnière plus faible à l’issue de la campagne 2002/03, qui pourrait entraîner le taux de croissance à la baisse, aux alentours de 3.3 pour cent. De plus, la reprise des troubles en Côte d’Ivoire à partir de septembre 2002 laisse présager des difficultés d’évacuation des exportations, ainsi que des problèmes d’importation malgré la recherche dynamique de voies d’approvisionnement alternatives par le Ghana, le Togo et le Bénin par les opérateurs burkinabè…
Cameroon: Stock of Total External Debt (percentage of GDP) and Debt Service (percentage of exports of goods and services) appears in African Economic Outlook 2009.
Cameroon: Real GDP Growth and Per Capita GDP (USD/PPP at current prices) appears in African Economic Outlook 2009.
Cameroon: Public Finances (percentage of GDP at current prices) appears in African Economic Outlook 2009.
Cameroon: Current Account (percentage of GDP at current prices) appears in African Economic Outlook 2009.