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Algeria

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Avoisinant un PIB de plus 180 milliards d’euros en 2018, l’économie algérienne est l’une des plus importantes d’Afrique du Nord. En effet, les marchés publics représentent plus de 20% du PIB en Algérie, bien au-delà de la moyenne des pays de l’OCDE qui représentent près de 12% du PIB en 2017. Compte tenu du volume important que représente ces dépenses, la bonne gestion des marchés publics peut et doit contribuer au renforcement de l’efficience du secteur public.

Le cadre institutionnel et réglementaire du système de passation des marchés publics en Algérie connaît de nombreux défis. Ce chapitre analyse le système en place et fournit des recommandations au gouvernement algérien pour renforcer sa cohérence et sa stabilité. Il traite également de l’accès aux marchés publics des soumissionnaires potentiels de toutes tailles et de tous horizons, et présente des recommandations visant à améliorer la concurrence dans les marchés publics et, par là-même, leur efficacité.

L’amélioration de l’efficience du système de passation des marchés publics est un enjeu majeur en Algérie au vu du volume financier en jeu. Ce chapitre analyse les forces et les opportunités d’amélioration de l’efficience du système du point de vue réglementaire, mais aussi dans la pratique des entités publiques. Il fournit des recommandations au pays visant à améliorer le système en place tout au long du cycle de passation des marchés publics, et ce, dans différents domaines. Ce chapitre traite également du développement de l’évaluation du système de passation des marchés publics, encore absente en Algérie. Enfin, ce chapitre présente des recommandations destinées à combler ces lacunes.

Le renforcement de l’intégrité dans les marchés publics contribue à une gestion efficace et efficiente des ressources publiques et, par là même, de l’argent des contribuables. Ce chapitre analyse les forces et les opportunités d’amélioration du système d’intégrité des marchés publics en Algérie. Il traite d’abord de l’élaboration d’une approche stratégique du système d’intégrité, puis du développement d’une culture d’intégrité chez les parties prenantes, et enfin des dispositifs de surveillance et de contrôle des marchés publics intégrant des stratégies de management des risques. Il fournit des recommandations au pays visant à améliorer le système en place.

Représentant plus de 20% du PIB en Algérie, les marchés publics ont un impact considérable sur les finances publiques et sur la qualité des services publics offerts aux citoyens. Ce volume élevé est lié aux politiques d’investissement public depuis la fin des années 1990, notamment dans l’éducation, la santé, les infrastructures de transport et l’énergie.

Le renforcement des capacités est un défi majeur pour l’Algérie afin d’assurer l’efficience de son système de passation des marchés publics et la mise en place effective des réformes dans ce domaine. Ce chapitre analyse le système en place pour assurer des capacités suffisantes et adéquates des parties prenantes au système de passation des marchés publics. Par ailleurs, il fournit des recommandations et identifie des actions concrètes afin de renforcer les capacités des acteurs du système et d’assurer la professionnalisation de la fonction achat.

Améliorer la transparence tout au long du cycle de passation des marchés publics en Algérie est un enjeu majeur pour assurer l’efficacité et la bonne gouvernance du système. Par ailleurs, le pays ne possède pas encore de système de passation électronique des marchés publics. Ce chapitre dresse un état des lieux et fournit des recommandations aux parties prenantes pour renforcer la transparence du système algérien de passation des marchés publics. Il souligne également la nécessité pour l’Algérie de développer une stratégie pour la mise en place effective du système de passation électronique des marchés publics (e-procurement).

En Algérie, l’utilisation des marchés publics comme levier stratégique pour atteindre des objectifs de politiques publiques est relativement limitée malgré quelques dispositions prévues dans le cadre réglementaire. Ce chapitre propose un état des lieux du cadre réglementaire et évalue sa cohérence avec les politiques nationales et les pratiques des entités publiques. Il fournit des recommandations pour une meilleure prise en compte des politiques publiques dans les marchés publics, notamment à travers le développement et l’implémentation d’une stratégie dans ce domaine.

L’Algérie a connu des changements profonds de son climat des affaires depuis les années 1990. L’engagement du pays dans la voie de l’économie du marché a donné une grande importance au secteur privé. Le pays a enregistré un taux de croissance soutenu, particulièrement durant les années 2000 (FMI, 2013). En 1994, la valeur ajoutée dégagée par le secteur privé était seulement de 46.5 % du total national. Cette tendance s’est inversée à partir de 1998 avec la valeur ajoutée créée par le secteur privé contribuant à plus de la moitié du total national (Gharbi, 2011). Concernant le chômage, bien que celui-ci ait chuté d’un taux de près de 30 % en 2000 à un taux de 10 % en 2012, il affecte de manière disproportionnée surtout les jeunes (21.5 %) et les femmes (19.1 %).

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L’économie algérienne a enregistré, en 2012, une croissance de 2.5 %, en légère hausse par rapport à 2011 (2.4 %). Hors hydrocarbures, la croissance est estimée à 5.8 % (contre 5.7 % en 2011). L’inflation est en hausse et est estimée à 8.9 % (contre 4.5 % en 2011). En dépit de la bonne performance des régies financières sous l’effet des réformes de modernisation, le déficit budgétaire s’est creusé pour s’établir à 3.3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012, (contre 1.3 % en 2011), du fait de la poursuite de la politique budgétaire expansionniste initiée depuis 2011 pour répondre à la forte demande sociale, en matière de pouvoir d’achat, d’emplois et de logements. Le secteur des hydrocarbures constitue la principale source de revenu du pays pour avoir généré environ 70 % des recettes budgétaires totales. Les prévisions de croissance économique sont de 3.2 % en 2013 et de 4 % en 2014.

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L’économie algérienne a été marquée en 2011 par une croissance de 2.6 %, une inflation de 3.9 % et un déficit budgétaire de 3 % du PIB. Le surplus du solde des comptes courants est estimé à 9.3 % du PIB et les réserves officielles de change à 182.2 milliards de dollars (USD) à la fin décembre 2011. Hors hydrocarbures, la croissance est estimée à 4.8 %. La production en volume du secteur hydrocarbure poursuit son déclin. Elle est passée de 43.2 à 32 millions de tonnes métriques entre 2007 et 2011. Toutefois, le secteur a généré 98 % du volume global des exportations en 2011 et 70 % des recettes budgétaires, soit 71.24 milliards USD. Le secteur agricole et les services ont enregistré une croissance respective de 10 % et 5.3 %. La politique budgétaire est restée expansionniste. Elle a permis de maintenir le rythme des investissements publics et de contenir la forte demande sociale (emploi et logement). Les prévisions de croissance se situent à 3.1 % en 2012 et 4.2 % en 2013.

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Malgré la bonne performance de près de 9 % de croissance enregistrée dans l’activité hors hydrocarbures, due principalement à la très bonne tenue du secteur agricole qui a crû de 17 %, la croissance économique globale a été de 2.2 % en 2009, en recul de 0.2 point de pourcentage par rapport à 2008. Cette croissance modérée reste insuffisante pour atténuer le chômage et la pauvreté dans le pays ; elle a été obérée par la chute brutale des recettes budgétaires des exportations d’hydrocarbures, qui demeurent le principal produit d’exportation du pays. Avec la reprise attendue en 2010 de la demande mondiale et la consolidation du programme d’investissements publics (PIP) au titre du plan 2010-14, la croissance devrait repartir à la hausse et atteindre 3.9 % en 2010 puis 4.3 % en 2011. Le taux d'inflation, contenu à 3.9 % en 2008, a connu une hausse sensible en 2009, avec un rythme de 5.7 %, en raison de la flambée des prix des produits alimentaires frais qui ont augmenté de plus de 20 % sur la période.

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