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Senegal

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L’objectif des Examens multidimensionnels est de soutenir les pays dans l’élaboration de stratégies de développement. Dans le cas du Sénégal, l’Examen vise à contribuer à la préparation du second volet du Plan Sénégal émergent (PSE) 2019-23. Le PSE, débuté en 2014, constitue la stratégie décennale de développement du pays et le socle pour arriver à la vision d’Émergence en 2035 définie comme « un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un État de droit ». Ainsi, les analyses et conclusions de l’Examen multidimensionnel du Sénégal pourront servir aux commissions de planification actuellement à l’œuvre pour préparer le second volet du PSE.

Le Sénégal ambitionne d’être émergent en 2035. Pour atteindre cet objectif, le pays a mis en place une stratégie de développement décennale sur la période 2014-23, le Plan Sénégal émergent (PSE). Si la croissance économique est au rendez-vous, dépassant le seuil des 6 % depuis 2015, les relations, interactions et engagements mutuels entre l’État et la société sénégalaise, ou contrat social, montrent des signes de fragilité. Or, bien que le contrat social sénégalais repose sur de nombreuses forces (stabilité politique, confiance dans les institutions publiques, solidité des liens sociaux), la persistance de ces difficultés pourrait, dans une certaine mesure, ralentir la bonne réalisation de l’émergence du pays.

La croissance économique est indispensable, mais ne représente qu’une facette d’un processus plus global de développement. Les gouvernements doivent relever le défi de mettre en œuvre des politiques publiques durables qui dépassent la stricte dimension économique pour accroître le niveau de bien-être des populations. Cette ambition requiert une réflexion qui réponde à la fois aux objectifs économiques, sociaux, et environnementaux des pays ; permette d’atteindre une croissance économique inclusive, équitable et durable ; et s’intègre ainsi dans l’esprit de l’agenda 2063 de l’Union africaine et des Objectifs de développement durable (ODD). La série de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « Les voies de développement », vise à relever ce défi à travers les Examens multidimensionnels par pays (EMPP).

Ce chapitre décrit la structure fiscale du Sénégal, puis présente les deux axes stratégiques pour renforcer la mobilisation des recettes fiscales de façon à soutenir l’émergence du Sénégal. Le premier axe porte sur l’amélioration du climat des affaires. L’élargissement de l’assiette fiscale, la réduction de la complexité fiscale, le renforcement des règles fiscales internationales et la place des revenus issus des ressources naturelles sont tour à tour explorés. Le deuxième axe concerne le renforcement de l’administration fiscale, qui passera notamment par une meilleure coopération au sein de l’administration, la modernisation de son système informatique, la mise en place d’un système de gestion du risque et l’amélioration des procédures de remboursement de crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Enfin, une dernière section est consacrée à la formalisation des acteurs du secteur informel.

Ce chapitre met en exergue les fragilités du contrat social sénégalais. Trois éléments du contrat social sont analysés : le fonctionnement du système éducatif, du système fiscal et de l’administration publique. Pour chacun d’entre eux, des recommandations de politiques publiques sont proposées dans l’optique de l’émergence du Sénégal en 2035. Enfin, ce chapitre présente quatre scénarios et leurs éventuelles implications pour anticiper les tendances futures mondiales et nationales, et assurer que le Sénégal adapte suffisamment les réformes à mettre en œuvre.

L’Examen multidimensionnel du Sénégal est le fruit d’un effort collaboratif du Centre de développement, du Centre de politique et d’administration fiscales, de la Direction de l’éducation et des compétences, et de la Direction de la gouvernance publique de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), soutenu par le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan du Sénégal.

Ce chapitre vise à apporter des recommandations pour que l’administration publique sénégalaise devienne un catalyseur du développement. Une première section présente les difficultés actuelles du fonctionnement de l’administration sénégalaise, ainsi que l’importance d’une approche intégrée et coordonnée dans le pilotage de sa modernisation. La professionnalisation de la gestion des ressources humaines (GRH) fait l’objet d’une deuxième section. La dernière section traite en détail de la notion de gouvernement ouvert comme vecteur de promotion du contrat social.

Ce chapitre présente un ensemble de mesures à mettre en œuvre pour assurer que l’éducation soit le moteur du Plan Sénégal émergent (PSE). Le premier aspect traité est l’efficacité de la dépense éducative, en particulier la prévisibilité et la visibilité de la dépense, les dépenses des ménages, et les outils de contrôle et la gestion des ressources humaines (GRH). Le système de formation des professionnels de l’enseignement est ensuite analysé, qu’il s’agisse de la formation initiale ou continue. Le dernier axe étudié est l’équité et la diversification de l’offre éducative, avec une attention particulière pour l’éducation non-formelle (ENF), l’alphabétisation, l’éducation religieuse, ainsi que la formation professionnelle et technique (FPT).

Ce chapitre est consacré aux mécanismes institutionnels mis en œuvre dans les administrations publiques et à la façon dont ces administrations assurent des services publics de qualité. La première section met en lumière la solidité du cadre institutionnel et de l’arsenal législatif, et le besoin d’amélioration du fonctionnement des administrations publiques (application du corpus législatif, procédures budgétaires, captation de l’action publique par des intérêts particuliers, etc.). La seconde section porte sur l’offre de services publics dans les domaines de la justice et de l’éducation notamment, et la politique actuelle de décentralisation, qui n’apparaît pas encore comme un moyen efficace de renforcer l’administration au niveau local.

La croissance économique est indispensable, mais ne représente qu’une facette d’un processus plus global de développement. Les gouvernements doivent relever le défi de mettre en œuvre des politiques publiques durables qui dépassent la stricte dimension économique pour accroître le niveau de bien-être des populations. Cette ambition requiert une réflexion qui réponde à la fois aux objectifs économiques, sociaux, et environnementaux des pays ; permette d’atteindre une croissance économique inclusive, équitable et durable ; et s’intègre ainsi dans l’esprit de l’agenda 2063 et des Objectifs de développement durable.

Ce chapitre aborde la question du degré de compétitivité de l’économie sénégalaise. La dynamique des exportations est étudiée dans une première section. La deuxième section explore dans quelle mesure le processus de planification national favorise le développement de chaînes de valeur intégrées. La troisième section est consacrée à l’accès et aux coûts des facteurs de production (infrastructures, fiscalité, ressources humaines, etc.), et à leurs répercussions sur le développement du secteur privé. Enfin, les questions relatives aux institutions et à la gouvernance sont abordées.

Après des décennies de progrès économiques et sociaux modestes, le Sénégal renoue avec une dynamique de croissance depuis 2012. Avec presque 40 % de la population vivant sous le seuil international de pauvreté en 2011, le Sénégal vise désormais à relever les défis de la réduction de la pauvreté et de la création d’emplois.

Ce chapitre analyse l’évolution macroéconomique du Sénégal et les perspectives de croissance à court et long terme. La première section s’intéresse à la dynamique de croissance, récemment portée par des efforts d’investissements publics dans les infrastructures et l’agriculture. Les sections suivantes analysent la soutenabilité de la politique budgétaire et de la politique monétaire et bancaire, et leurs impacts respectifs sur l’activité économique. Enfin, les déterminants de la croissance potentielle à long terme sont passés en revue (facteurs travail, capital, et productivité).

Le Sénégal a pour ambition de devenir un pays émergent en 2035. Depuis l’indépendance du pays, en 1960, le développement du Sénégal repose sur un tissage institutionnel qui assure la stabilité politique et sociale du pays. Désormais, le Sénégal fait partie des pays à croissance rapide d’Afrique subsaharienne, avec un taux de croissance de 6.5 % en 2015, porté par la réalisation de projets d’infrastructures publiques et les réussites des campagnes agricoles. Toutefois, d’importants défis demeurent, notamment en matière de réduction de la pauvreté, de création d’emplois ou d’accès à des services sociaux de qualité.

Ce chapitre analyse le développement du Sénégal sous l’angle du niveau de bien-être des populations. En s’appuyant sur le cadre d’évaluation développé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la première section offre un tour d’horizon des forces et faiblesses du pays en matière du bien-être des Sénégalais. La deuxième section s’intéresse à l’ampleur de la pauvreté et la faiblesse de l’emploi qui minent tous deux les possibilités de consommation des populations. Enfin, une troisième section est consacrée aux faiblesses du système éducatif, qui retardent le développement économique du Sénégal. L’analyse porte sur les ressources financières engagées vis-à-vis des résultats obtenus, le système de gouvernance, la politique de ressources humaines et l’organisation scolaire.

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