En Italie comme dans les autres pays de l’Europe du Sud, on observe un faible taux de participation à l’emploi des femmes mariées lié à un faible taux de naissances. L’explication mise en avant pour cette apparente anomalie suppose l’implication de la structure institutionnelle italienne, qui présente quelques rigidités et imperfections sur les questions du marché de l’emploi et les caractéristiques du système de garde d’enfants prises en charge par l’état. Ces rigidités tendent à accroître simultanément les coûts liés à un enfant et la démobilisation sur le marché du travail des femmes mariées.

Nous analyserons un modèle d’offre de main d’oeuvre et de fertilité en utilisant des données de panel de la Banque d’Italie qui ont été associées à des données régionales décrivant les opportunités disponibles dans chaque échantillon de l’environnement des ménages. Les résultats empiriques montrent que la disponibilité pour un enfant et le travail à temps partiel augmentent tous deux les ...