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2002 Études économiques de l'OCDE : Hongrie 2002

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L’édition 2002 de l'Étude économique consacrée à la Hongrie examine les développements récents, la politique et les perspectives économiques de ce pays. Elle comporte des chapitres consacrés aux dépenses publiques et à la politique structurelle.

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Évolution récente et perspectives

La Hongrie connaît l’un des taux de croissance les plus rapides de la zone de l’OCDE : le PIB a augmenté en moyenne de 4 ½ pour cent depuis quatre ans et le taux de chômage est passé de 8.9 pour cent en 1997 à 5.8 pour cent en 2001. Malgré la forte croissance de la production, le rythme de hausse des prix à la consommation s’est ralenti pendant cette même période, passant de 18 à 9 pour cent, et le déficit de la balance des opérations courantes a été ramené de près de 7 pour cent sur la base des engagements (2.9 pour cent sur une base cash) à moins de 6 pour cent (2.1 pour cent) du PIB (graphique 1). Néanmoins, ce déficit a augmenté, passant de 2.1 à 2.2 pour cent du PIB, lorsqu’on le mesure sur la base des paiements nets1. Ces bonnes performances macroéconomiques résultent dans une large mesure de la libéralisation radicale et des réformes microéconomiques opérées pendant la période de transition, de l’important effort d’assainissement budgétaire, et du rôle joué par le régime de change qui a permis de préserver la compétitivité internationale de l’économie tout en contribuant à ralentir progressivement l’inflation. Au second semestre 2001, l’économie a connu son premier ralentissement endogène depuis la transition, et un nouveau régime de change a permis de durcir les conditions monétaires dans la perspective d’un objectif de désinflation plus ambitieux. Dans le même temps, la politique budgétaire a été détendue à l’approche des élections. La croissance du PIB a marqué le pas mais est restée plus ferme en 2001 que dans bien d’autres pays de l’OCDE. Les investissements publics d’infrastructures et la consommation privée, stimulés par les travaux publics de construction de routes, les subventions au logement et la hausse générale des salaires, ont compensé la forte baisse de l’investissement des entreprises privées...

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