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Mali

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Les émigrés maliens étant établis dans plusieurs pays, les analyses comparatives les concernant nécessitent des données portant sur plusieurs pays. Afin de garantir une comparaison valable des émigrés résidant dans les différents pays, les définitions utilisées et les normes de collecte des données ne doivent pas présenter de différence majeure d’un pays à l’autre.

Ce chapitre examine certaines dimensions de l’intégration sociale de la diaspora malienne dans les principaux pays d’accueil de l’OCDE. Ce chapitre s’intéresse d’abord à leurs compétences en littératie et en numératie ainsi qu’à leur maîtrise de la langue du pays de destination. Il décrit ensuite les niveaux d’acquisition de la nationalité des pays de l’OCDE et les facteurs sociodémographiques qui la facilitent. L’acquisition de la nationalité des émigrés représente une étape décisive en faveur de leur intégration civique et politique. D’un autre côté, elle reflète leur volonté d’intégration.

Les flux migratoires depuis le Mali vers les pays de l’OCDE ont fortement augmenté, passant d’environ 2 400 en 2000 à environ de 10 400 personnes en 2019. Ces flux sont supérieurs au flux médian des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mais inférieurs aux flux migratoires en provenance du Sénégal, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Plus de 50 % des flux d’émigration malienne vers les pays de l’OCDE sont dirigés vers la France et l’Italie. La croissance continue des flux migratoires vers les pays de l’OCDE s’est intensifiée depuis le début de la crise sécuritaire et politique au Mali en 2012. Les flux migratoires depuis le Mali vers d’autres pays d’Afrique sont majoritairement orientés vers ses voisins, en premier lieu la Côte d’Ivoire puis le Burkina Faso, le Niger et la Mauritanie.

Les émigrés sont souvent considérés comme une perte pour leur pays d’origine, mais ils peuvent aussi jouer un rôle important pour la promotion du commerce et du développement économique, notamment en raison des compétences et du réseau qu’ils ont acquis à l’étranger. S’ils choisissent de revenir, leur réintégration sur le marché du travail et dans la société sera facilitée par le fait qu’ils parlent la langue locale, qu’ils détiennent du capital social spécifique et qu’ils possèdent des qualifications reconnues localement.

Ce chapitre analyse dans un premier temps les contributions économiques des émigrés maliens à l’étranger, notamment au travers des transferts de fonds qu’ils effectuent. Ce chapitre examine ensuite les migrations de retour des émigrés maliens et leur situation sur le marché du travail par rapport aux non-migrants. Enfin, il discute également la contribution des migrants de retour en matière de transferts de normes politiques et sociales au Mali.

Ce chapitre propose une évaluation des effectifs d’émigrés nés au Mali résidant dans les principaux pays de destination de l’OCDE et d’Afrique de l’Ouest, ainsi que de leur évolution depuis le début des années 2000. Le chapitre discute également leur répartition régionale dans les principaux pays de destination, décrit la composition de la diaspora malienne au travers des caractéristiques sociodémographiques des émigrés et propose une comparaison avec les émigrés des autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce chapitre analyse la distribution de l’éducation des émigrés maliens, en mettant l’accent sur les différences par pays de destination et par genre. Enfin, le chapitre présente l’évolution du taux d’émigration des Maliens, y compris les diplômés du supérieur, vers les pays de l’OCDE, dans une perspective comparative.

Ce chapitre examine l’insertion sur le marché du travail des émigrés maliens dans les pays de l’OCDE. Avec un intérêt particulier pour les principaux pays de destination des émigrés maliens, nous y étudions le statut d’occupation des 15‑64 ans en 2015/2016 et plus récemment en 2017/2020 en France. Nous nous intéressons à l’évolution de cette insertion depuis la crise financière et économique de la fin des années 2000 et du début des années 2010 en Europe. Nous y examinons les facteurs d’employabilité des émigrés maliens au travers des questions de genre et d’éducation mais aussi de durée de séjour et d’acquisition de la nationalité. Outre la mesure du taux d’emploi, de chômage et d’inactivité des émigrés maliens, les types de postes, leur adéquation avec leurs qualifications et les secteurs d’activité (en France) correspondants sont étudiés. Ce chapitre se ferme sur les caractéristiques de l’insertion des descendants d’émigrés ivoiriens en France.

Ce chapitre examine les tendances récentes de l’émigration malienne vers les principaux pays de destination de l’OCDE. Afin de mieux comprendre l’évolution récente des flux migratoires en provenance du Mali, ce chapitre retrace tout d’abord le contexte historique de l’émigration malienne depuis la moitié du XXe siècle. Le chapitre examine ensuite l’évolution récente des flux d’émigration en provenance du Mali vers les pays de l’OCDE, puis analyse la nature de ces flux grâce aux données sur les catégories de titres délivrés aux ressortissants maliens dans les principaux pays de destination de l’OCDE. Enfin, la dernière section examine les intentions d’émigration au sein de la population malienne et les principaux facteurs explicatifs de ces souhaits d’émigration.

Un atelier intitulé « Approche territoriale dans les politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle » s’est déroulé le 31 mars 2016 à Bamako (Mali) pour discuter de l’étude de diagnostic réalisée dans le cadre de l’initiative conjointe de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’OCDE et le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU) par la Commission pour la sécurité alimentaire (CSA). L’étude a porté sur : 1) les disparités territoriales, 2) la manière dont le pays aborde le caractère multidimensionnel de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN), 3) la question de la gouvernance à multiple niveau et la coordination verticale et horizontale, 4) l’approche sectorielle et multisectorielle de la SAN adoptée par le pays. Cette commission multisectorielle est responsable de la politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali. L’atelier a rassemblé les parties prenantes de l’administration centrale et locale de tous les ministères sectoriels, le bureau du Premier ministre et différents maires. Les donneurs ont également participé à l’événement, y compris USAID, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, la coopération belge et suisse, les banques nationales, des banques de développement agricole et des organisations non gouvernementales.

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