Chili
El Banco Interamericano de Desarrollo (BID) y la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) cooperan en el derecho de la competencia y la política para promover el aumento del crecimiento económico, empleo y eficiencia económica, y un nivel de vida medio más elevado en el mediano y largo plazo. Hay un creciente consenso que las leyes de competencia y política sólidas son esenciales para alcanzar estos objetivos.
La cooperación del BID y la OCDE en el derecho de la competencia y la política se centra en reuniones anuales del Foro Latinoamericano de Competencia (FLC). Las reuniones del FLC incluyen substancialmente discusiones en mesas redondas y revisiones por pares de las leyes nacionales y las instituciones. La OCDE y el BID están satisfechos de participar en este trabajo como parte de sus esfuerzos para promover un mejor ambiente de negocios para la inversión en los países de América Latina y del Caribe.
Since 2001, Chile’s fiscal policy has been built on the concept of a central government structural balance. The Fiscal Responsibility Law, approved in 2006, gave legal force to key aspects of the structural surplus and fiscal policy. This article assesses the results of the structural surplus rule in Chile over the past six years.
The OECD Reviews of Innovation Policy offer a comprehensive assessment of the innovation system of individual OECD member and non-member countries, focusing on the role of government. A growing political awareness of the importance of innovation for the Chile’s future has recently translated into two bold decisions: the creation of an Innovation Council for Competitiveness entrusted with the mission of proposing guidelines for a long-term national innovation strategy; and the introduction of a specific mining tax to increase resources available to implement this strategy. This report assesses the current status of Chile’s innovation system and policies, and identifies where improvements are most needed in order to make the most efficient use of this additional public investment.
Drawing on the best of the recent work of the OECD Working Party of Senior Budget Officials, this journal provides insights on leading edge institutional arrangements, systems, and instruments for the effective and efficient allocation and management of resources in the public sector. This issue includes articles on budgeting in Turkey, structural balance policy in Chile, integrating current and development budgets, performance budgeting and accrual budgeting, and engaging the public in national budgeting.
L’économie chilienne se redresse vigoureusement depuis la fin du ralentissement de 1998-2003. La conjoncture extérieure y contribue, avec une liquidité internationale toujours abondante et des prix des produits de base qui restent d’un bon niveau, notamment en ce qui concerne le cuivre. La reprise de l’investissement privé a été très marquée, portant le ratio investissement-PIB à 25 % en 2004, niveau largement supérieur au niveau moyen qui prévalait au Chili à l’époque de l’« âge d’or », caractérisé par une rapide expansion du PIB (1985-97). Le chômage déclaré commence seulement de reculer, malgré la disparition de l’écart de production, du fait principalement d’une progression plus rapide du taux d’activité, en particulier pour les femmes, que la création d’emplois jusqu’à une période récente. Les autorités ont pour tâche essentielle de veiller à ce que la reprise, et plus particulièrement le dynamisme de l’investissement privé, perdure et se traduise par une hausse durable du potentiel de croissance de l’économie dans les années à venir. Cela est possible si l’on stimule l’activité d’innovation, si l’on continue de promouvoir une réglementation proconcurrentielle, en particulier dans les industries de réseau, et si l’on rehausse le taux d’activité et la productivité. De cette façon, l’écart de revenu entre le Chili et la zone de l’OCDE se comblera sans doute plus vite. Le revenu par habitant du Chili (à parité de pouvoir d’achat) représente actuellement moins de 40 % de la moyenne OCDE et moins de 30 % de celui des États-Unis, ce que laisse encore une ample marge de rattrapage en termes de niveau de vie relatif. Les gains à long terme les plus importants proviendront probablement du renforcement de l’accumulation de capital humain, plan sur lequel le Chili accuse le plus grand retard.
La gestion macroéconomique a été exemplaire. Avec une reprise économique désormais amplement confirmée, la politique monétaire prend une orientation plus neutre justifiée par la convergence des anticipations vers le milieu de la cible d’inflation. La principale difficulté macroéconomique consistera à maintenir la rigueur budgétaire, dans la mesure où la règle de l’excédent budgétaire structurel, adoptée en 2000, n’est pas inscrite dans la loi et où les gouvernements futurs auront la possibilité d’y renoncer. Il ne faut pas sous-estimer la pression en faveur d’un plus grand activisme budgétaire à l’avenir, compte tenu de l’endettement public relativement faible et de la nécessité de répondre aux multiples revendications sociales. Il importe aussi de s’occuper des engagements éventuels associés au régime de retraite au vu de la densité toujours faible des cotisations. Il est possible de faire face à ces imprévus par un préfinancement des engagements éventuels en mettant à profit la situation budgétaire favorable dont jouit actuellement le Chili. La gestion de la dette pourrait s’assigner pour objectif de nouvelles réductions de la dette libellée en dollar et indexée sur l’inflation, ce qui contribuerait au développement d’un marché intérieur des valeurs à revenus fixes libellées en peso.
Pour maintenir un taux de croissance élevé de son PIB, à moyen terme, le Chili doit améliorer le fonctionnement de son marché du travail. Ce chapitre est consacré à un examen des options de réforme dans ce domaine. On observait, dans l’Étude de 2003, qu’ayant une population relativement jeune et un taux d’emploi faible parmi les femmes et les jeunes, le Chili dispose d’une marge potentielle d’accroissement de l’offre de main-d’oeuvre plus importante que la plupart des économies de l’OCDE. On pourrait accroître l’offre de main-d’oeuvre en assouplissant les restrictions visant la durée des contrats temporaires et la répartition du temps de travail des personnes occupées à plein temps, et en améliorant les possibilités de garde des enfants et d’accueil préscolaire. L’écart de revenu entre le Chili et la zone OCDE s’explique, pour l’essentiel, par une moindre productivité. Pour combler cet écart, on pourrait encourager l’accumulation de capital humain chez ceux qui sont déjà sur le marché du travail en améliorant l’efficience de la formation dispensée au niveau de l’entreprise, tout en continuant d’oeuvrer pour une amélioration de la qualité de l’enseignement formel.
Un cadre propice à l’investissement dans l’innovation est de nature à stimuler le potentiel de croissance du Chili. Les dépenses de R-D actuelles sont faibles par rapport au PIB et fortement tributaires des finances publiques. En outre, les volumes insuffisants de capital d’amorçage et de capital-risque ainsi que les contraintes de capital humain freinent l’activité d’innovation dans le secteur des entreprises, et ce en dépit de plusieurs facteurs favorables, notamment la stabilité macroéconomique, le régime libéral régissant le commerce extérieur et l’investissement, ou la réglementation relativement proconcurrentielle des marchés de produits. Le gouvernement a l’intention d’accroître les dépenses publiques de R-D, qui seront financées par les recettes de l’impôt sur les activités minières instauré en mai 2005, et de créer un Conseil national de l’innovation. L’efficacité de ces mesures dépendra pour une large part de l’impulsion qu’elles donneront à l’innovation financée par les entreprises afin de mettre à profit les avantages comparatifs du Chili.
La reprise qui a fait suite au ralentissement de 1998-2002 est maintenant bien enclenchée. L’investissement privé s’est redressé avec une vigueur remarquable, portant le ratio investissement-PIB à 25 % en 2004, niveau largement supérieur à celui de la période de croissance rapide du PIB qui a représenté l’« âge d’or » du Chili, de 1985 à 1997. Néanmoins, accroître le potentiel de croissance de l’économie demeure une tâche majeure pour les autorités chiliennes. Cela sera possible en encourageant l’innovation, en continuant de renforcer la réglementation proconcurrentielle, surtout dans les industries de réseau, et en rehaussant le taux d’activité de la population active et la productivité. De cette manière, l’écart de revenu entre le Chili et les économies plus prospères se comblera sans doute plus rapidement. Actuellement à moins de 40 % du revenu moyen des pays de l’OCDE, le revenu par habitant du Chili (corrigé des parités de pouvoir d’achat) laisse une grande marge de rattrapage des niveaux de vie relatifs.
Le cadre réglementaire en place au Chili fonctionne assez bien. Les réformes structurelles engagées dans les années 80 avec la privatisation des entreprises de service public et la déréglementation des marchés des produits et du travail ont contribué à améliorer l’affectation des ressources et facilité l’accès de la population aux services essentiels en imposant une remise à niveau générale des dispositifs de réglementation. En même temps, les partenariats public-privé (PPP) permettent de réduire le déficit d’infrastructures du Chili notamment dans les transports. Les ruptures récurrentes d’approvisionnement en gaz naturel d’Argentine qu’a connues le pays depuis 2004 rendent d’autant plus urgente l’adoption, dans le secteur électrique, d’une réglementation destinée à encourager l’investissement dans la production et à garantir la sécurité d’approvisionnement. Dans ce chapitre, nous étudierons la réforme de la réglementation dans trois industries de réseau (électricité, gaz et télécommunications) où une accentuation de la libéralisation, notamment l’ouverture à la concurrence de la vente au détail d’électricité, et des améliorations de la régulation, dans le cas des télécommunications, seraient très bénéfiques au climat des affaires. La gouvernance des partenariats public-privé aurait tout à gagner d’une transparence accrue et d’une plus grande responsabilité dans le processus d’attribution des concessions. De cette manière, il sera possible de limiter les passifs éventuels de l’État.
This 2007 edition of OECD's periodic survey of Chile's economy focuses on key challenges being faced including managing the economy after the copper price boom; efficiency in health care, education and housing services; informality; and raising labour force participation of women and youth.
The authorities plan to raise budgetary allocations over the medium term for a variety of social programmes, including education, health care and housing. This incremental spending will need to be carried out in a cost-efficient manner to make sure that it yields commensurate improvements in social outcomes. Chile’s population health indicators show that it fares relatively well in relation to comparator countries in the OECD area and in Latin America. But this is less so in the case of education, where secondary and tertiary educational attainment remain low, despite a significant increase over the years, and performance is poor on the basis of standardised test scores, such as PISA. Even though comparison with countries in the OECD area is difficult, a sizeable housing deficit has yet to be closed in Chile. To meet these various challenges, efforts will need to be stepped up to: i) narrow the disparities in performance that currently exist among schools with students from varying backgrounds through use of the “differentiated” voucher scheme and additional measures to improve the quality of teaching and management; ii) improve risk sharing among private and public health insurers, while increasing the coverage of health insurance to a broader variety of pathologies under AUGE; and iii) continue to tackle the shortage of housing, while enhancing the quality of subsidised housing units and their surrounding neighbourhoods for the poorest segments of society.
Chile’s labour force participation is low by comparison with most countries in the OECD area, especially among females and youths. In the case of women, labour supply has risen steadily over time for prime-age and older individuals, against a background of relative stability for men. With regards to youths, participation rates are trending down, primarily as a result of rising school enrolment, especially for males, while remaining fairly low and stable over the years for young females. The main policy challenge in this area is to raise female labour supply further, for both prime-age individuals and youths, as a means of making a better use of labour inputs in support of long-term growth. This can be achieved essentially by removing provisions in the labour code that constrain the allocation of working time and by improving access to affordable child care for mothers with young children. Policies aimed at fostering human capital accumulation for the population as a whole would also contribute, because educational attainment is one of the most powerful determinants of labour force participation.
Chile’s economic performance remains strong. Growth has picked up since 2003, and the economy is well equipped to weather the effects of copper-price cycles. This is due to a strong policy setting combining a freely floating exchange rate, inflation targeting and a fiscal rule that has delivered a gradual decline in public indebtedness to a net creditor position. Sustained growth over the longer term will be essential for reducing Chile’s still sizeable income gap with respect to the OECD area, reducing poverty and improving income distribution. But more will need to be done to make sure that this convergence process is maintained in the future, especially through sustained policy reform initiatives that can lift the economy’s long-term growth potential. This overarching policy challenge can be addressed through action dealing with three main structural areas: efficiency of government spending on selected social programmes, informality in the labour market and the business sector, and labour force participation among underrepresented groups, females and youths in particular. Initiatives in these policy domains reinforce each other and complement those highlighted in the 2005 Survey, which focused on options for boosting the economy’s business innovation potential and for strengthening the regulatory framework in network industries.