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Gambie

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Ce document de travail analyse les liens entre l’emploi informel et l’inadéquation entre niveaux de formation et emploi à partir des données d’enquêtes de ménages qui couvrent 15 pays d’Amérique latine et d’Afrique. Il s’appuie sur une méthodologie unifiée pour mesurer l'inadéquation formation-emploi et l'informalité, conformément aux normes internationales du travail et des statistiques dans ce domaine. Les résultats suggèrent que dans la majorité des pays en développement à revenu faible et intermédiaire pour lesquels des données sont disponibles, les travailleurs occupant des emplois informels ont une probabilité plus élevée d'être sous-éduqués que les travailleurs occupant des emplois formels. Ceux-ci ont, a contrario, plus de chances d'être sur-éduqués. Ces résultats sont cohérents tant pour les travailleurs salariés que pour les travailleurs indépendants. Selon l’analyse ventilée par sexe, ils sont également valables pour les hommes comme pour les femmes. De plus, dans la majorité des pays considérés dans ce document, le lien entre l’inadéquation formation-emploi et l'informalité est également lié à l'étendue de l'informalité dans une région donnée : sur les marchés du travail où l'informalité est plus élevée, les travailleurs informels en particulier ont plus de probabilités d'être sous-qualifiés. Le document examine les implications de ces résultats pour les politiques publiques.

L'emploi informel, défini par l'absence de protection sociale basée sur l'emploi, constitue la majeure partie de l'emploi dans les pays en développement, et entraîne un niveau de vulnérabilité à la pauvreté et à d'autres risques qui sont supportés par tous ceux qui dépendent des revenus du travail informel. Les résultats de la base de données des Indicateurs clés de l’informalité en fonction des individus et leurs ménages (KIIbIH) montrent qu'un nombre disproportionné de travailleurs de l'économie informelle de la classe moyenne reçoivent des transferts de fonds. Ces résultats confirment que les stratégies de gestion des risques, telles que la migration, jouent un rôle dans la minimisation des risques potentiels du travail informel pour les ménages informels de la classe moyenne qui peuvent ne pas être éligibles à l'aide sociale. Ils suggèrent en outre que les travailleurs informels de classe moyenne peuvent avoir une demande solvable d'assurance sociale, de sorte que, si des régimes d'assurance sociale adaptés aux besoins des travailleurs informels leur étaient accessibles, les transferts de fonds pourraient potentiellement être canalisés pour financer l'extension de l'assurance sociale à l'économie informelle.

Anglais

L'emploi informel, défini par l'absence de protection sociale basée sur l'emploi, constitue la majeure partie de l'emploi dans les pays en développement, et entraîne un niveau de vulnérabilité à la pauvreté et à d'autres risques qui sont supportés par tous ceux qui dépendent des revenus du travail informel. Les résultats de la base de données des Indicateurs clés de l'informalité en fonction des individus et leurs ménages (KIIbIH) montrent qu'un nombre disproportionné de travailleurs de l'économie informelle de la classe moyenne reçoivent des transferts de fonds. Ces résultats confirment que les stratégies de gestion des risques, telles que la migration, jouent un rôle dans la minimisation des risques potentiels du travail informel pour les ménages informels de la classe moyenne qui peuvent ne pas être éligibles à l'aide sociale. Ils suggèrent en outre que les travailleurs informels de classe moyenne peuvent avoir une demande solvable d'assurance sociale, de sorte que, si des régimes d'assurance sociale respectueux de l'informalité leur étaient accessibles, les transferts de fonds pourraient potentiellement être canalisés pour financer l'extension de l'assurance sociale à l'économie informelle.

Français

This paper uses network analysis to map and characterise live animal trade in West Africa. Building on a database of 42 251 animal movements collected by the Permanent Inter-State Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS) from 2013-17, it describes the structure of regional livestock trade at the network, trade community and market levels. Despite yearly fluctuations in the volumes and spatial patterns of trade, the paper shows that regional livestock trade operates on well-established trade corridors as animals flow in specific directions. The study also confirms that livestock trade is structured around several national and cross-border groups of markets that exchange more animals than expected by chance. Close to two-thirds of all animals are shipped internationally, indicating that regional animal trade in the Economic Community of West African States (ECOWAS) is remarkably cross-border. Finally, the paper finds that the hub markets that concentrate the most shipments also handle more animals and trade with more markets. Additionally, peripheral markets have more defined roles as primarily origins or destinations of animal shipments than markets in the core of the network. Of the nine key markets identified, three are close to borders, highlighting the importance of Nigeria as a livestock consumption destination for regional livestock production.

L’objectif de cette note est d’analyser l’évolution temporelle et spatiale des violences impliquant les femmes en Afrique de l’Ouest au cours des 20 dernières années. Une première partie montre que le nombre de victimes civiles des conflits ouest-africains dépasse désormais celui attribué aux batailles entre le gouvernement et les groupes armés. Le contrôle de la population civile est désormais devenu l’un des enjeux majeurs des insurrections de la région. Cette évolution conduit à une augmentation des violences faites aux femmes, qui sont souvent les premières victimes des luttes identitaires. Une seconde partie montre que les femmes participent également aux actes de violence, notamment par le biais des attentats-suicides dans le bassin du lac Tchad. Ce phénomène est cependant en forte diminution du fait de la perte de contrôle territorial de Boko Haram depuis le milieu des années 2010. En conclusion, la note souligne la nécessité de mettre en œuvre des stratégies contre-insurrectionnelles qui visent primordialement à protéger les populations, notamment les femmes.

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