Les Indicateurs d'intégrité publique de l'OCDE sont les tout premiers indicateurs normalisés de l'OCDE sur l'intégrité publique et la lutte contre la corruption. Élaborés pour et avec les pouvoirs publics nationaux, ils s'appuient sur la Recommandation du Conseil de l'OCDE sur l'intégrité publique (2017) et sur d'autres instruments internationaux.
Les Indicateurs s'appuient sur des données primaires plutôt que sur des évaluations secondaires et se concentrent sur des critères exploitables et des taux numériques. Cette approche permet de documenter la disponibilité et la qualité des données dans chaque pays membre de l'OCDE, et de déterminer où, en moyenne, l'OCDE est confrontée à un manque de données.
Avec le soutien technique du Secrétariat de l'OCDE, les Indicateurs ont été élaborés par un groupe de travail composé de neuf membres du Groupe de travail de l'OCDE sur l'intégrité publique et la lutte contre la corruption (PIAC) en 2019 afin d'aider les pays à mettre en œuvre la Recommandation de l'OCDE sur l'intégrité publique.
Les membres du premier groupe de travail étaient composés de représentants de l'Allemagne, de l'Autriche, du Brésil, de la France, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République slovaque et du Royaume-Uni. La méthode de l'OCDE a permis de rassembler les indicateurs clés de performance des autorités nationales existants, d'établir des définitions standardisées afin d'harmoniser les approches et de permettre des comparaisons entre pays.
Les Indicateurs ont été approuvés par tous les pays membres de l'OCDE représentés au sein du PIAC. Un deuxième groupe de travail composé de représentants du Chili, de la Finlande, des États-Unis, de la France et de la Grèce a depuis été assemblé pour superviser la mise en œuvre des Indicateurs.