Ce chapitre a pour objet de présenter et d’analyser les principaux indicateurs de l’imposition des revenus du travail dans les pays membres de l’OCDE en 2024. Il met essentiellement l’accent sur le coin fiscal, qui mesure la différence entre les coûts de main d’œuvre pour l’employeur et la rémunération nette correspondante du salarié. Il porte également sur le taux moyen net d’imposition des personnes physiques, qui exprime l’impôt sur le revenu des personnes physiques et les cotisations salariales de sécurité sociale après déduction des prestations en espèces en pourcentage du salaire brut. L’analyse est centrée sur un célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen, un couple marié ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire de niveau identique, ainsi qu’un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires, dont l’un des conjoints est rémunéré au salaire moyen et l’autre à 67 % du salaire moyen. Ce chapitre contient également une analyse de l’évolution des salaires moyens dans les pays de l’OCDE en 2024.
Les impôts sur les salaires 2025 (version abrégée)

1. Présentation générale
Copier le lien de 1. Présentation généraleDescription
La publication fournit, pour chacun des 38 pays de l’OCDE, des informations détaillées sur les impôts sur le revenu versés par les salariés, leurs cotisations de sécurité sociale, les transferts qu’ils perçoivent sous forme de prestations en espèces, ainsi que sur les cotisations de sécurité sociale (CSS) et taxes sur les salaires versées par leur employeur. Les données spécifiques sur les contribuables figurant dans cette étude permettent de compléter les renseignements compilés chaque année dans les Statistiques des recettes publiques, qui contiennent des données comparables à l’échelle internationale sur les niveaux d’imposition et les structures fiscales dans les pays de l’OCDE.
La première partie de la publication fournit des informations détaillées sur les taux effectifs d’imposition des revenus du travail dans les pays de l’OCDE en 2024 pour huit catégories de ménage ayant des niveaux de revenu comparables, ainsi que sur les coûts totaux de main-d’œuvre qui en découlent pour les employeurs. Elle comporte aussi une analyse détaillée des variations des taux effectifs d’imposition entre 2023 et 2024, ainsi que de leur évolution depuis 2000. La deuxième partie contient des informations détaillées sur les régimes d’imposition des revenus du travail dans les pays de l’OCDE. Une description de la méthodologie utilisée figure en annexe. Les résultats pour la France au titre de 2024 devraient être interprétés avec prudence compte tenu du fait que l’indexation du barème et des paramètres de l’impôt sur le revenu sur l’inflation (de 1.8 %) n’a pas pu être prise en compte dans les modèles des Impôts sur les salaires du présent rapport. Cette omission, qui est due à l’adoption tardive du projet de loi de finances pour 2025, a pour conséquence que les taux d’imposition estimés en 2024 sont supérieurs à ceux effectivement en vigueur.
Le présent chapitre comprend une introduction à la méthodologie utilisée dans la publication, suivie d’un examen des indicateurs des taux effectifs d’imposition dans les pays de l’OCDE en 2024. L’analyse porte sur le coin fiscal et le taux moyen d’imposition des personnes physiques d’un travailleur célibataire sans enfant qui perçoit le salaire moyen. Elle conduit également à étudier les indicateurs correspondants concernant un couple ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire de niveau identique, ainsi qu’un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires, dont l’un des conjoints est rémunéré au salaire moyen et l’autre à 67 % du salaire moyen. On trouvera en conclusion une analyse de l’évolution, en 2024, des salaires moyens par pays en valeur nominale et en termes réels, ainsi que la classification par branche d’activité utilisée pour effectuer le calcul.
Introduction
Copier le lien de IntroductionLa méthodologie utilisée dans Les impôts sur les salaires s’applique exclusivement aux salariés à plein temps. Par hypothèse, leur revenu annuel d’activité est égal à un pourcentage donné du salaire brut moyen des travailleurs adultes travaillant à temps plein, pour chaque économie de l’OCDE, désigné sous le nom de salaire moyen (SM). Sont concernés à la fois les travailleurs manuels et non manuels, soit dans les secteurs C à K inclus, conformément à la classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d’activité économique, Révision 3 (CITI Rév. 3), soit dans les secteurs B à N inclus, conformément à la classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d’activité économique, Révision 4 (CITI Rév. 4)1. Des précisions figurent dans le Tableau 1.8 ainsi que dans l’Annexe à cette étude. Des hypothèses complémentaires sont formulées concernant la situation personnelle de ces salariés afin de pouvoir déterminer leur positionnement au regard du système de prélèvements et de prestations.
Dans la publication Les impôts sur les salaires, le terme « impôt » recouvre l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les CSS et les taxes sur les salaires (regroupées avec les CSS patronales pour le calcul des taux d’imposition) payables sur le salaire brut. En conséquence, aucun impôt sur le revenu pouvant être dû au titre de revenus non salariaux, de même qu’aucun autre type d’impôt — par exemple, l’impôt sur les bénéfices, l’impôt sur le patrimoine net et les impôts sur la consommation — n’est pris en compte. Les transferts inclus sont ceux versés par les administrations publiques sous la forme de prestations en espèces, généralement au titre des enfants à charge.
Pour la plupart des pays de l’OCDE, l’année fiscale correspond à l’année civile. Toutefois, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni font exception. Dans le cas de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, où l’année fiscale débute en avril, une approche « prospective » a été suivie pour les calculs. Il s’ensuit par exemple que les taux d’imposition indiqués pour 2024 sont ceux de l’année fiscale 2024-2025. Pour l’Australie cependant, où l’année fiscale débute en juillet, il a été décidé d’adopter une approche « rétrospective » afin d’obtenir des résultats plus fiables. Par conséquent, pour l’Australie, l’année 2023 a été considérée comme correspondant à l’année fiscale 2023-2024.
La publication Les impôts sur les salaires contient divers indicateurs relatifs à l’imposition de la main-d’œuvre. Elle accorde une large place au coin fiscal, lequel mesure la différence entre les coûts de main d’œuvre pour l’employeur et la rémunération nette correspondante du salarié. Cet indicateur est calculé en faisant le total de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, des CSS à la charge des salariés et des employeurs, et des taxes éventuelles sur les salaires, et en retranchant les prestations en pourcentage des coûts de main-d’œuvre. Les CSS patronales et, dans certains pays, les taxes sur les salaires sont ajoutées au salaire brut des salariés pour obtenir un indicateur des coûts totaux de main-d’œuvre.
Le coin fiscal moyen mesure la part des coûts totaux de main-d’œuvre, correspondant au montant total des impôts et des CSS après déduction des prestations versées en espèces, tandis que le coin fiscal marginal mesure la part d’une hausse des coûts totaux de main-d'œuvre qui est prélevée sous forme d’impôts et de CSS après déduction des prestations versées en espèces. Le coin fiscal prend en compte uniquement les paiements considérés comme des impôts au sens du Guide d’interprétation de l’OCDE. Les salariés et les employeurs peuvent aussi procéder à des paiements obligatoires non fiscaux (PONF)2 susceptibles d’influer sur le niveau des indicateurs présentés dans cette publication, tels que le coin fiscal. Un document d’accompagnement présente les indicateurs de prélèvements obligatoires, qui combinent la charge fiscale et celle des PONF. Il peut être consulté à l’adresse suivante : https://www.oecd.org/content/dam/oecd/en/topics/policy-issues/tax-policy/non-tax-compulsory-payments.pdf.
Cette publication contient également une analyse du taux moyen d’imposition et du taux moyen net d’imposition des personnes physiques. Le taux moyen d’imposition des personnes physiques est la terminologie utilisée lorsque l’impôt sur le revenu des personnes physiques plus les CSS salariales sont exprimés en pourcentage du salaire brut. Le taux moyen net d’imposition des personnes physiques est obtenu en retranchant les prestations en espèces. Le taux marginal net d’imposition des personnes physiques indique la part d’une augmentation du salaire brut qui est reversée sous forme d’impôt sur le revenu des personnes physiques et de CSS salariales, après déduction des prestations en espèces.
Imposition des salariés célibataires
Copier le lien de Imposition des salariés célibatairesLe coin fiscal
Le Tableau 1.1 montre que le coin fiscal entre les coûts de main-d’œuvre à la charge de l’employeur et la rémunération nette correspondante des salariés célibataires sans enfant, rémunérés au salaire moyen, différait fortement selon les pays de l’OCDE en 2024 (voir la colonne 1). En effet, il était supérieur à 45 % des coûts de main-d’œuvre en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en France3 et en Italie, mais inférieur à 20 % au Chili et en Colombie. C’est en Belgique que l’on observait le coin fiscal le plus élevé (52.6 %) et en Colombie qu’il était le plus bas (0.0 %). En Colombie, un salarié célibataire rémunéré au salaire moyen n’a acquitté aucun impôt sur le revenu des personnes physiques en 2024, cependant que ses cotisations d’assurance retraite, d’assurance maladie et d’assurance contre les risques liés à l’emploi sont considérées comme des paiements obligatoires non fiscaux (PONF)4, et ne sont donc pas comptabilisées comme des impôts dans les modèles des Impôts sur les salaires. Le Tableau 1.1 indique que le coin fiscal moyen dans les pays de l’OCDE, exprimé en pourcentage des coûts de main-d’œuvre, s’établissait à 34.9 % en 2024.
Les variations du coin fiscal entre 2023 et 2024 pour un salarié célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen, exprimées en pourcentage des coûts de main-d’œuvre, sont indiquées à la colonne 2 du Tableau 1.1. Le coin fiscal moyen de cette catégorie de ménage dans les pays de l’OCDE a augmenté de 0.05 point de pourcentage en 2024, après une hausse de 0.15 point en 2023 et de 0.12 point en 2022. Entre 2023 et 2024, il a progressé dans vingt pays de l’OCDE, a reculé dans quinze et est resté inchangé dans trois (Colombie, Costa Rica et Hongrie).
La Hongrie et la Lettonie sont les seuls pays de l’OCDE où les seuils, taux et montants de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, des CSS ou des prestations en espèces n’ont pas évolué en 2024, ce qui signifie que les variations du coin fiscal étaient imputables uniquement à une variation du salaire moyen. En Australie, en Corée, en Pologne, au Royaume‑Uni et en Slovénie, les règles relatives à l’impôt sur le revenu des personnes physiques n’ont pas été modifiées, mais d’autres composantes du coin fiscal ont été ajustées. De manière plus générale, les évolutions des politiques publiques intervenues en 2024 (qu’il s’agisse de réformes ou d’ajustements paramétriques) ont eu une incidence sur au moins une des composantes du coin fiscal dans la quasi-totalité des pays. Il est donc difficile d’attribuer les variations du coin fiscal moyen dans un pays donné à une évolution des politiques publiques ou des revenus moyens, d’autant que certains taux directeurs peuvent être automatiquement indexés sur la croissance des salaires (OCDE, 2023[1]).
Les augmentations du coin fiscal pour un travailleur célibataire rémunéré au salaire moyen se sont échelonnées entre 0.04 point aux États-Unis et 1.61 point en Italie. Dans huit pays, la hausse a été supérieure à 0.5 point, seules l’Italie et la Slovénie ayant enregistré une progression supérieure à 1 point. En Slovénie, l’accroissement de 1.44 point du coin fiscal a été principalement due à la mise en place en 2024 d’une cotisation salariale obligatoire forfaitaire à l‘assurance-maladie de 420 EUR par an. En Italie, elle a été essentiellement imputable au fait que les travailleurs rémunérés au salaire moyen ont cessé de bénéficier, en 2024, du taux réduit de CSS salariales à partir du moment où leur salaire excédait le seuil de 35 000 EUR alors qu’il n’atteignait pas ce seuil en 2023.
Dans quatorze des vingt pays où le coin fiscal a augmenté, cette hausse s’explique par le relèvement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques en pourcentage des coûts de main-d’œuvre (voir la colonne 3 du Tableau 1.1). Dans les pays où les règles relatives au barème d’imposition n’ont pas changé, comme l’Australie, la Corée, l’Espagne, la Grèce, la Lettonie, le Mexique, la Pologne et la Slovénie, elle a été le résultat d’un accroissement du salaire moyen nominal entre 2023 et 2024. La hausse du salaire moyen accroît l’impôt sur le revenu des personnes physiques en raison de la progressivité des systèmes d’imposition du revenu si les seuils d’imposition augmentent moins que le salaire moyen (OCDE, 2023[1]).
En Estonie, l’augmentation de l’impôt sur le revenu des personnes physiques résulte principalement de la suppression de certains abattements fiscaux alors qu’en Lituanie, elle s’explique principalement par le fait qu’une plus forte proportion des revenus est imposée alors que la valeur des abattements et crédits d’impôt diminue par rapport aux revenus. Le chapitre 2 du présent rapport a pour objet d’analyser le rôle des allégements fiscaux dans la détermination des taux d’IRPP dans les pays de l’OCDE.
En Allemagne, au Canada, en Italie, en République slovaque, en Slovénie et en Tchéquie, la hausse du coin fiscal a été essentiellement portée par celle des CSS patronales et salariales. Au Canada, les CSS salariales et patronales ont augmenté principalement à la suite de la création d’un deuxième plafond des gains ouvrant droit à pension, le taux des deuxièmes cotisations supplémentaires étant fixé à 4 %. En Tchéquie, les CSS salariales ont progressé sous l’effet de la réintroduction de la cotisation au titre de l’assurance-maladie. En Allemagne, l’accroissement des CSS tant salariales que patronales a été provoqué pour l’essentiel par le relèvement du taux de cotisation à l’assurance-maladie. En République slovaque, les cotisations patronales à l’assurance-maladie sont progressivement relevées, et seront portées de 10 % à 11 % entre 2024 et 2027, tandis que le taux de cotisation au Pilier I du régime de pension est passé de 8.5 % à 10 % en 2024. Les motifs des hausses observées en Italie et en Slovénie sont évoqués plus haut.
Dans dix des quinze pays de l’OCDE où le coin fiscal est en recul, en pourcentage des coûts de main-d'œuvre, cette évolution résulte principalement de la baisse de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (Autriche, Belgique, Irlande, Islande, Japon, Luxembourg, Nouvelle-Zélande, Portugal, Suède et Suisse).
Les baisses du coin fiscal observées en 2024 ont excédé un point en Finlande (-1.57 point), au Royaume‑Uni (-1.74 point) et au Portugal (-1.75 point). En Finlande, le recul du coin fiscal a fait suite à une réduction des CSS salariales et patronales liées à la santé. Au Royaume-Uni, comme en Finlande, il a été principalement le résultat de la réduction des CSS salariales dont le taux a été ramené de 12 % à 8 %. Au Portugal, le principal moteur du mouvement à la baisse a été la révision du barème d’imposition en 2024 qui s’est traduit par l’abaissement des taux appliqués aux six premières d'imposition.
Le Tableau 1.2 et le Graphique 1.1 renseignent sur les éléments constitutifs du coin fiscal dans les pays de l’OCDE en 2024, c’est-à-dire l’impôt sur le revenu des personnes physiques ainsi que les CSS salariales et patronales (y compris les taxes sur les salaires lorsqu’elles sont applicables), en pourcentage des coûts de main-d’œuvre pour un salarié sans enfant percevant le salaire moyen. Les coûts de main-d’œuvre indiqués dans le Tableau 1.2 sont exprimés en dollars US à parité de pouvoir d’achat.
Le pourcentage des coûts de main-d’œuvre payés en impôt sur le revenu a varié considérablement dans les pays de l’OCDE en 2024. Les chiffres les plus bas s’observent en Colombie et au Costa Rica (0 % dans les deux cas) ainsi qu’au Chili (0.2 %), tandis que la Corée, la Grèce, le Japon, le Mexique, la Pologne, la République slovaque et la Tchéquie se situent également sous la barre des 10 %. C’est au Danemark qu’ils sont les plus élevés (35.4 %), l’Australie, la Belgique, l’Irlande, l’Islande et la Nouvelle-Zélande dépassant également la barre des 20 %.
Le pourcentage des coûts de main d’œuvre payés en CSS salariales varie beaucoup également, de 0.0 % en Australie, en Colombie, au Danemark et en Nouvelle-Zélande, à 19.2 % en Lituanie et 20.3 % en Slovénie. Les employeurs en France5 paient 26.7 % des coûts de main-d’œuvre sous forme de CSS, soit le niveau le plus élevé parmi les pays de l’OCDE. Les chiffres correspondants dépassent également 20 % dans neuf autres pays — l’Autriche, la Belgique, le Costa Rica, l’Espagne, l’Estonie, la France, l’Italie, la République slovaque, la Suède et la Tchéquie.
Rapportées aux coûts de main-d'œuvre, les CSS salariales et patronales ont représenté au total plus de 20 % dans 23 pays de l’OCDE, et au moins un tiers en Allemagne, en Autriche, en France6, en République slovaque, en Slovénie et en Tchéquie.
Tableau 1.1. Comparaison du coin fiscal total, 2024
Copier le lien de Tableau 1.1. Comparaison du coin fiscal total, 2024En % des coûts de main d’œuvre
Pays1 |
Coin fiscal total 2024 (1) |
Variation annuelle, 2024/2023 (en points de pourcentage)² |
|||
---|---|---|---|---|---|
Coin fiscal (2) |
Impôt sur le revenu (3) |
CSS salariales (4) |
CSS patronales3 (5) |
||
Belgique |
52.6 |
-0.10 |
-0.10 |
0.00 |
0.00 |
Allemagne |
47.9 |
0.21 |
-0.11 |
0.21 |
0.11 |
France |
47.2 |
0.36 |
0.34 |
0.00 |
0.03 |
Italie |
47.1 |
1.61 |
-1.31 |
2.92 |
0.00 |
Autriche |
47.0 |
-0.22 |
-0.10 |
-0.03 |
-0.03 |
Slovénie |
44.6 |
1.44 |
0.14 |
1.30 |
0.00 |
République slovaque |
42.6 |
0.83 |
-0.44 |
-0.20 |
1.46 |
Finlande |
41.9 |
-1.57 |
0.15 |
-0.85 |
-0.86 |
Lettonie |
41.7 |
0.66 |
0.67 |
0.00 |
0.00 |
Suède |
41.5 |
-0.68 |
-0.67 |
-0.01 |
0.00 |
Hongrie |
41.2 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Tchéquie |
40.9 |
0.70 |
0.25 |
0.45 |
0.00 |
Espagne |
40.6 |
0.41 |
0.35 |
0.01 |
0.05 |
Estonie |
40.6 |
0.70 |
0.70 |
0.00 |
0.00 |
Luxembourg |
40.3 |
-0.89 |
-0.81 |
0.00 |
-0.08 |
Portugal |
39.4 |
-1.75 |
-1.75 |
0.00 |
0.00 |
Lituanie |
39.3 |
0.33 |
0.33 |
0.00 |
0.00 |
Grèce |
39.3 |
0.54 |
0.54 |
0.00 |
0.00 |
Türkiye |
39.0 |
0.92 |
0.92 |
0.00 |
0.00 |
Norvège |
36.4 |
-0.01 |
0.08 |
-0.09 |
0.00 |
Danemark |
36.1 |
0.13 |
0.12 |
0.00 |
0.01 |
Irlande |
35.2 |
-0.40 |
-0.42 |
0.02 |
0.00 |
Pays-Bas |
35.1 |
-0.02 |
0.49 |
-0.61 |
0.10 |
Pologne |
34.7 |
0.42 |
0.42 |
0.00 |
0.00 |
Japon |
32.6 |
-0.41 |
-0.56 |
0.08 |
0.07 |
Canada |
32.0 |
0.13 |
-0.18 |
0.15 |
0.17 |
Islande |
31.6 |
-0.27 |
-0.27 |
0.00 |
0.00 |
États-Unis |
30.1 |
0.04 |
0.06 |
0.00 |
-0.02 |
Australie |
29.6 |
0.39 |
0.36 |
0.00 |
0.02 |
Costa Rica |
29.5 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Royaume-Uni |
29.4 |
-1.74 |
0.54 |
-2.36 |
0.08 |
Corée |
24.7 |
0.20 |
0.16 |
0.00 |
0.04 |
Israël |
23.9 |
-0.13 |
-0.01 |
-0.08 |
-0.04 |
Suisse |
22.9 |
-0.13 |
-0.13 |
0.00 |
0.00 |
Mexique |
20.9 |
0.41 |
0.41 |
0.00 |
0.00 |
Nouvelle-Zélande |
20.8 |
-0.27 |
-0.27 |
0.00 |
0.00 |
Chili |
7.2 |
0.12 |
0.12 |
0.00 |
0.00 |
Colombie |
0.0 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Moyenne OCDE |
34.9 |
0.05 |
0.00 |
0.02 |
0.03 |
Notes : les résultats du tableau concernant un célibataire sans enfant percevant un salaire égal à celui d’un salarié moyen.
1. Les pays sont classés par ordre décroissant du coin fiscal total.
2. À cause des arrondis, les variations du coin fiscal à la colonne (2) peuvent être différentes d’un centième de point de pourcentage de la somme des colonnes (3) à (5). Bien que les chiffres ne figurent pas dans les colonnes (3) à (5), l’augmentation du montant des prestations en espèces contribue au repli de 0.05 point du coin fiscal en Autriche entre 2023 et 2024.
3. Les taxes sur les salaires sont incluses si elles s’appliquent.
Sources : contributions des pays et (OCDE[2]) Perspectives économiques de l’OCDE, volume 2024, numéro 2.
Tableau 1.2. Impôt sur le revenu et cotisations de sécurité sociale salariales et patronales, 2024
Copier le lien de Tableau 1.2. Impôt sur le revenu et cotisations de sécurité sociale salariales et patronales, 2024En % des coûts de main d’œuvre
Pays1 |
Coin fiscal total2 (1) |
Impôt sur le revenu (2) |
Cotisations de sécurité sociale |
Coûts de main-d’œuvre4 (5) |
|
---|---|---|---|---|---|
salariales (3) |
patronales3 (4) |
||||
Autriche |
47.0 |
11.6 |
14.0 |
21.6 |
110 886 |
Suisse |
22.9 |
10.9 |
6.0 |
6.0 |
109 886 |
Belgique |
52.6 |
20.3 |
11.0 |
21.3 |
109 810 |
Allemagne |
47.9 |
13.9 |
17.3 |
16.8 |
107 168 |
Luxembourg |
40.3 |
17.4 |
10.8 |
12.1 |
100 830 |
Pays-Bas |
35.1 |
15.0 |
9.2 |
10.8 |
97 164 |
Norvège |
36.4 |
17.9 |
6.9 |
11.5 |
97 059 |
Irlande |
35.2 |
21.6 |
3.6 |
10.0 |
94 964 |
France |
47.2 |
12.3 |
8.3 |
26.7 |
91 825 |
Islande |
31.6 |
25.5 |
0.1 |
6.0 |
87 580 |
Royaume-Uni |
29.4 |
13.9 |
5.3 |
10.2 |
85 540 |
Finlande |
41.9 |
17.4 |
7.8 |
16.6 |
83 582 |
Danemark |
36.1 |
35.4 |
0.0 |
0.6 |
83 501 |
Suède |
41.5 |
12.2 |
5.3 |
23.9 |
82 421 |
Canada |
32.0 |
17.3 |
6.1 |
8.7 |
81 858 |
Australie |
29.6 |
23.9 |
0.0 |
5.7 |
78 547 |
Italie |
47.1 |
15.9 |
7.2 |
24.0 |
78 312 |
États-Unis |
30.1 |
15.5 |
7.1 |
7.5 |
76 351 |
Corée |
24.7 |
6.2 |
8.5 |
10.0 |
74 975 |
Espagne |
40.6 |
12.3 |
5.0 |
23.4 |
72 439 |
Japon |
32.6 |
6.3 |
12.7 |
13.6 |
66 183 |
Türkiye |
39.0 |
11.4 |
12.8 |
14.9 |
64 138 |
Pologne |
34.7 |
5.4 |
15.3 |
14.1 |
60 072 |
Slovénie |
44.6 |
10.4 |
20.3 |
13.9 |
60 057 |
Grèce |
39.3 |
9.7 |
11.3 |
18.2 |
59 150 |
Tchéquie |
40.9 |
7.0 |
8.7 |
25.3 |
57 857 |
Israël |
23.9 |
10.8 |
7.7 |
5.4 |
56 861 |
Estonie |
40.6 |
14.1 |
1.2 |
25.3 |
56 667 |
Nouvelle-Zélande |
20.8 |
20.8 |
0.0 |
0.0 |
54 623 |
Lituanie |
39.3 |
18.4 |
19.2 |
1.8 |
53 546 |
Portugal |
39.4 |
11.3 |
8.9 |
19.2 |
53 440 |
Hongrie |
41.2 |
13.3 |
16.4 |
11.5 |
52 177 |
Lettonie |
41.7 |
14.1 |
8.5 |
19.1 |
49 738 |
République slovaque |
42.6 |
8.1 |
10.1 |
24.4 |
47 627 |
Costa Rica |
29.5 |
0.0 |
8.4 |
21.1 |
36 432 |
Chili |
7.2 |
0.2 |
7.0 |
0.0 |
31 900 |
Mexique |
20.9 |
9.8 |
1.3 |
9.9 |
22 523 |
Colombie |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
20 848 |
Moyenne OCDE |
34.9 |
13.4 |
8.1 |
13.4 |
71 277 |
Notes : les résultats du tableau concernant un célibataire sans enfant percevant un salaire égal à celui d’un salarié moyen.
1. Les pays sont classés par ordre décroissant des coûts de main d’œuvre.
2. À cause des arrondis, le total de la colonne (1) peut être différent d’un dixième de point de pourcentage de la somme des colonnes (2) à (4). En Autriche, les prestations en espèces font baisser le coin fiscal global de 0.30 point, bien qu’elles ne figurent pas dans les colonnes (2) à (4).
3. Les taxes sur les salaires sont incluses si elles s’appliquent.
4. Exprimés en dollars US à parité de pouvoir d’achat.
Sources : contributions des pays et (OCDE, 2024[2]) Perspectives économiques de l’OCDE, volume 2024, numéro 2.
Graphique 1.1. Impôt sur le revenu et cotisations de sécurité sociale salariales et patronales, 2024
Copier le lien de Graphique 1.1. Impôt sur le revenu et cotisations de sécurité sociale salariales et patronales, 2024En % des coûts de main d’œuvre

Notes : les résultats du graphique concernant un célibataire sans enfant percevant un salaire égal à celui d’un salarié moyen.
Les taxes sur les salaires sont incluses si elles s’appliquent.
Taux moyen d’imposition des personnes physiques
Le taux moyen d’imposition des personnes physiques correspond à l’impôt sur le revenu plus les CSS salariales en pourcentage du salaire brut. Le Tableau 1.3 indique le taux moyen d’imposition en 2024 pour un salarié célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen. Les chiffres correspondant au salaire brut du salarié moyen sont exprimés en dollars US à parité de pouvoir d’achat. Le Graphique 1.2 donne une représentation graphique du taux moyen d’imposition des personnes physiques décomposé entre l’impôt sur le revenu et les CSS salariales.
Le Tableau 1.3 et le Graphique 1.2 indiquent qu’en moyenne, le taux moyen d’imposition des personnes physiques applicable à un célibataire rémunéré au salaire moyen dans les pays de l’OCDE était de 25.0 % en 2024. La Belgique affichait le taux le plus élevé, à 39.7 % du salaire brut, tandis que l’Allemagne, le Danemark, la Lituanie et la Slovénie étaient les seuls autres pays où les taux dépassaient 35 %. C’est au Mexique (12.2 %), au Costa Rica (10.7 %), au Chili (7.2 %) et en Colombie (0.0 %) que les taux moyens d’imposition des personnes physiques étaient les plus bas. En Colombie, le taux moyen d’imposition moyen des personnes physiques était égal à zéro, ce qui s’explique par le fait que les célibataires rémunérés au salaire moyen n’ont pas payé d’impôt sur le revenu en 2024, comme évoqué plus haut7.
Il est clair que l’incidence de l’impôt et des prestations sociales sur le revenu net disponible d’un salarié varie beaucoup d’un pays à l’autre de l’OCDE. Ces fortes variations dans le montant et la composition du coin fiscal dans les différents pays traduisent en partie les différences que l’on observe en ce qui concerne :
Le rapport global entre le total des recettes fiscales et le produit intérieur brut ; et
La part de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et des CSS dans l’ensemble des prélèvements nationaux.
En 2024, la part de l’impôt sur le revenu dans le taux moyen d’imposition des personnes physiques était supérieure à celle des CSS salariales dans 23 des 38 pays membres de l’OCDE. Aucune CSS salariale n’est prélevée en Australie, en Colombie, au Danemark, ni en Nouvelle-Zélande, et les taux applicables sont inférieurs à 5 % des revenus bruts en Estonie, en Irlande, en Islande et au Mexique. À l’inverse, dans cinq pays (Chili, Costa Rica, Japon, Pologne et Slovénie), un salarié célibataire rémunéré au salaire moyen payait nettement plus de CSS salariales que d’impôt sur le revenu des personnes physiques (plus de six points de pourcentage). Dans sept pays — Corée, Grèce, Lituanie, Portugal, République slovaque, Tchéquie et Türkiye —, le montant de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et celui des CSS salariales, en pourcentage des revenus bruts, sont très proches (les écarts sont inférieurs à 3 points de pourcentage).
Tableau 1.3. Impôt sur le revenu et cotisations salariales de sécurité sociale, 2024
Copier le lien de Tableau 1.3. Impôt sur le revenu et cotisations salariales de sécurité sociale, 2024En % du salaire brut
Pays1 |
Prélèvement total2 (1) |
Impôt sur le revenu (2) |
CSS salariales (3) |
Salaire brut3 (4) |
---|---|---|---|---|
Suisse |
18.0 |
11.6 |
6.4 |
103 276 |
Allemagne |
37.4 |
16.7 |
20.7 |
89 203 |
Luxembourg |
32.1 |
19.8 |
12.3 |
88 650 |
Autriche |
32.7 |
14.8 |
17.9 |
86 895 |
Pays-Bas |
27.2 |
16.9 |
10.3 |
86 642 |
Belgique |
39.7 |
25.7 |
14.0 |
86 437 |
Norvège |
28.1 |
20.3 |
7.8 |
85 893 |
Irlande |
28.0 |
24.0 |
4.0 |
85 514 |
Danemark |
35.7 |
35.7 |
0.0 |
82 988 |
Islande |
27.2 |
27.1 |
0.1 |
82 351 |
Royaume-Uni |
21.4 |
15.5 |
5.9 |
76 819 |
Canada |
25.5 |
18.9 |
6.6 |
74 768 |
Australie |
25.3 |
25.3 |
0.0 |
74 067 |
États-Unis |
24.4 |
16.7 |
7.7 |
70 627 |
Finlande |
30.3 |
20.9 |
9.4 |
69 681 |
Corée |
16.3 |
6.9 |
9.4 |
67 470 |
France |
28.1 |
16.7 |
11.3 |
67 347 |
Suède |
23.1 |
16.1 |
7.0 |
62 715 |
Italie |
30.4 |
20.9 |
9.5 |
59 517 |
Japon |
22.0 |
7.3 |
14.8 |
57 197 |
Espagne |
22.5 |
16.0 |
6.5 |
55 517 |
Nouvelle-Zélande |
20.8 |
20.8 |
0.0 |
54 623 |
Türkiye |
28.4 |
13.4 |
15.0 |
54 585 |
Israël |
19.6 |
11.5 |
8.1 |
53 773 |
Lituanie |
38.2 |
18.7 |
19.5 |
52 604 |
Slovénie |
35.6 |
12.0 |
23.6 |
51 729 |
Pologne |
24.1 |
6.2 |
17.8 |
51 628 |
Grèce |
25.8 |
11.9 |
13.9 |
48 368 |
Hongrie |
33.5 |
15.0 |
18.5 |
46 174 |
Tchéquie |
21.0 |
9.4 |
11.6 |
43 241 |
Portugal |
25.0 |
14.0 |
11.0 |
43 184 |
Estonie |
20.5 |
18.9 |
1.6 |
42 352 |
Lettonie |
27.9 |
17.4 |
10.5 |
40 237 |
République slovaque |
24.1 |
10.7 |
13.4 |
36 026 |
Chili |
7.2 |
0.2 |
7.0 |
31 900 |
Costa Rica |
10.7 |
0.0 |
10.7 |
28 761 |
Colombie |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
20 848 |
Mexique |
12.2 |
10.8 |
1.4 |
20 297 |
Moyenne OCDE |
25.0 |
15.4 |
9.6 |
61 419 |
Notes : les résultats du tableau concernant un célibataire sans enfant percevant un salaire égal à celui d’un salarié moyen.
1. Les pays sont classés par ordre décroissant des salaires bruts.
2. À cause des arrondis, le total peut être différent d’un dixième de point de pourcentage de la somme des colonnes de l’impôt sur le revenu et des cotisations de sécurité sociale.
3. Exprimés en dollars US à parité de pouvoir d’achat.
Sources : contributions des pays et (OCDE[2]) Perspectives économiques de l’OCDE, volume 2024, numéro 2.
Graphique 1.2. Pourcentages des salaires bruts payés en impôts sur le revenu et en cotisations salariales de sécurité sociale, 2024
Copier le lien de Graphique 1.2. Pourcentages des salaires bruts payés en impôts sur le revenu et en cotisations salariales de sécurité sociale, 2024
Note : les pays sont classés par ordre décroissant des charges fiscales.
Les résultats du graphique concernant un célibataire percevant un salaire égal à celui d’un salarié moyen.
Comparaison de la situation d’un célibataire et d’un couple disposant d’un seul salaire
Copier le lien de Comparaison de la situation d’un célibataire et d’un couple disposant d’un seul salaireDe nombreux pays de l’OCDE accordent des avantages fiscaux aux ménages ayant des enfants à charge au travers d’un traitement fiscal avantageux et/ou de prestations en espèces. Le Tableau 1.4 compare le coin fiscal, en pourcentage des coûts de main-d’œuvre pour un couple marié ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire avec celui d’un célibataire sans enfant, ces deux catégories de ménage étant rémunérées au salaire moyen. Le coin fiscal pour le couple avec enfants est généralement inférieur à celui du célibataire sans enfant : le coin fiscal moyen dans la zone OCDE, en pourcentage des coûts de main-d’œuvre, pour un couple marié ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire s’élevait à 25.7 % en 2024, contre 34.9 % pour un célibataire. L’écart s’est creusé de 0.11 point entre 2023 et 2024 du fait que le coin fiscal moyen pour un couple avec deux enfants disposant d’un seul salaire a augmenté légèrement plus, sur la période, que le coin fiscal pour un célibataire sans enfant8.
Les économies d’impôt réalisées par un couple marié ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire, par comparaison avec la situation d’un célibataire sans enfant, représentaient au moins 20 % des coûts de main-d’œuvre en Pologne et en République slovaque, et étaient supérieures à 15 % en Belgique et au Luxembourg. Le coin fiscal pour un couple marié ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire était le même que pour un célibataire rémunéré au salaire moyen au Costa Rica, au Mexique et en Türkiye.
Le coin fiscal d’un couple marié ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire a augmenté en moyenne de 0.16 point et a progressé dans 16 pays entre 2023 et 2024 (colonne 4). Dans 20 pays, la variation est restée limitée (inférieure à un point de plus ou de moins). Des hausses de plus d’un point de pourcentage ont été observées dans sept pays : l’Estonie, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la République slovaque, la Slovénie et la Tchéquie.
En Tchéquie, le coin fiscal pour un couple marié avec deux enfants disposant d’un seul salaire moyen a augmenté de 7.38 points en raison de la suppression du crédit d'impôt au titre de l’accueil en structure préscolaire, et aussi de la limitation du crédit d'impôt pour conjoint à charge aux seules familles ayant des enfants de moins de trois ans, de sorte que ces ménages ont cessé d’être pris en compte dans les modèles des Impôts sur les salaires9. En Estonie, la hausse (3.72 points) trouve son origine dans la suppression de l’abattement de base supplémentaire et de l’allocation pour enfant à charge dont la cible était les familles avec enfants. En Hongrie, l’augmentation (1.11 point) s’explique par la progression des coûts de main-d'œuvre, les prestations en espèces n’ayant pas connu de variation en termes nominaux.
En Italie, l’accroissement (1.53 point) traduit essentiellement le fait que les couples mariés ayant deux enfants et disposant d’un seul salaire dont les revenus bruts excèdent le seuil d’éligibilité ont perdu le bénéfice du taux réduit de CSS salariales. En Lettonie, la progression (1.60 point) a été en partie le résultat d’une hausse des CCS salariales. En République slovaque, le coin fiscal a gagné 2.52 points sous l’effet du relèvement temporaire de la cotisation patronale à l’assurance-maladie. En Slovénie, l’augmentation du coin fiscal pour un couple marié avec deux enfants disposant d’un seul salaire moyen (3.07 points) a été principalement imputable à l’instauration d’une CSS obligatoire forfaitaire à l’assurance-maladie d’un montant de 420 EUR par an.
Des baisses d’au moins un point de pourcentage du coin fiscal pour les couples mariés avec deux enfants disposant d’une seul salaire moyen ont été constatées dans huit pays : la Corée, la Finlande, l’Islande, le Japon, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et le Royaume‑Uni. En Finlande (-1.61 point), le coin fiscal a reculé sur fond de baisse des CSS salariales et patronales, en Islande (-1.48 point) sur fond de hausse de l’allocation supplémentaire pour enfant à charge, et au Japon (-2.20 points) à la suite de la mise en place de crédits d’impôt spéciaux au titre d’impôts nationaux et locaux. En Corée (-1.72 point), le repli s’explique par une réforme du crédit d’impôt remboursable pour enfant à charge, devenu plus généreux pour les ménages à faible revenu avec deux enfants. Aux Pays-Bas (-1.11 point), il est dû à une augmentation des prestations en espèces pour enfant à charge alors qu’en Pologne (-4.03 points), il provient d’un accroissement des prestations en espèces au titre du programme 500+ prévoyant une allocation destinée aux familles de 500 zlotys par enfant à partir du deuxième enfant. Au Portugal (-2.36 points), le coin fiscal a reculé en conséquence de l’abaissement des taux d’imposition appliqués aux six premières tranches d’imposition du barème et d’une générosité accrue des prestations en espèces pour enfant à charge. Au Royaume-Uni, le repli (-1.35 p.p.) a été déclenché par une réduction des CSS patronales, ramenées de 12 % à 8%.
Une comparaison des variations du coin fiscal pour les couples mariés disposant d’un seul revenu et ayant deux enfants et des célibataires sans enfant rémunérés au salaire moyen entre 2023 et 2024 est présentée dans la colonne 6 du Tableau 1.4. Les dispositions préférentielles pour les familles se sont multipliées dans 17 des 38 pays de l’OCDE : Australie, Belgique, Colombie, Corée, Danemark, Finlande, France10, Grèce, Islande, Italie, Japon, Lituanie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pologne et Portugal.
Tableau 1.4. Comparaison du coin fiscal total pour les célibataires et les couples disposant d’un seul salaire, 2024
Copier le lien de Tableau 1.4. Comparaison du coin fiscal total pour les célibataires et les couples disposant d’un seul salaire, 2024En % des coûts de main d’œuvre
Pays1 |
Coin fiscal total des familles² en 2024 (1) |
Coin fiscal total des célibataires³ en 2024 (2) |
Dispositions préférentielles en faveur des familles (1)-(2) (3) |
Variation annuelle, 2024/23 (en points de pourcentage) |
||
---|---|---|---|---|---|---|
Coin fiscal des familles (4) |
Coin fiscal des célibataires (5) |
Différence entre célibataire et famille (5)-(4) (6) |
||||
République slovaque |
19.0 |
42.6 |
-23.6 |
2.52 |
0.83 |
-1.69 |
Pologne |
11.9 |
34.7 |
-22.8 |
-4.03 |
0.42 |
4.45 |
Luxembourg |
20.6 |
40.3 |
-19.8 |
-0.64 |
-0.89 |
-0.25 |
Belgique |
36.9 |
52.6 |
-15.6 |
-0.14 |
-0.10 |
0.05 |
Allemagne |
33.3 |
47.9 |
-14.7 |
0.38 |
0.21 |
-0.17 |
Autriche |
32.7 |
47.0 |
-14.3 |
0.00 |
-0.22 |
-0.21 |
Lituanie |
25.3 |
39.3 |
-14.0 |
-0.18 |
0.33 |
0.51 |
Irlande |
22.8 |
35.2 |
-12.4 |
0.58 |
-0.40 |
-0.98 |
Slovénie |
32.2 |
44.6 |
-12.4 |
3.07 |
1.44 |
-1.63 |
Portugal |
27.1 |
39.4 |
-12.3 |
-2.36 |
-1.75 |
0.62 |
Islande |
19.3 |
31.6 |
-12.2 |
-1.48 |
-0.27 |
1.21 |
Suisse |
11.0 |
22.9 |
-11.9 |
-0.05 |
-0.13 |
-0.08 |
Italie |
35.4 |
47.1 |
-11.7 |
1.53 |
1.61 |
0.09 |
Corée |
13.5 |
24.7 |
-11.2 |
-1.72 |
0.20 |
1.91 |
Canada |
21.5 |
32.0 |
-10.5 |
0.21 |
0.13 |
-0.08 |
Nouvelle-Zélande |
10.5 |
20.8 |
-10.3 |
-0.41 |
-0.27 |
0.13 |
États-Unis |
20.1 |
30.1 |
-10.0 |
0.29 |
0.04 |
-0.25 |
Tchéquie |
31.1 |
40.9 |
-9.9 |
7.38 |
0.70 |
-6.67 |
Lettonie |
32.0 |
41.7 |
-9.6 |
1.60 |
0.66 |
-0.93 |
Danemark |
26.8 |
36.1 |
-9.3 |
-0.07 |
0.13 |
0.19 |
Hongrie |
32.6 |
41.2 |
-8.6 |
1.11 |
0.00 |
-1.11 |
France |
39.1 |
47.2 |
-8.2 |
0.00 |
0.36 |
0.36 |
Pays-Bas |
27.2 |
35.1 |
-7.9 |
-1.11 |
-0.02 |
1.09 |
Japon |
25.7 |
32.6 |
-6.9 |
-2.20 |
-0.41 |
1.79 |
Australie |
22.8 |
29.6 |
-6.7 |
0.18 |
0.39 |
0.21 |
Estonie |
34.6 |
40.6 |
-6.0 |
3.72 |
0.70 |
-3.02 |
Israël |
18.9 |
23.9 |
-5.0 |
-0.12 |
-0.13 |
-0.01 |
Chili |
2.7 |
7.2 |
-4.6 |
0.49 |
0.12 |
-0.37 |
Espagne |
36.1 |
40.6 |
-4.5 |
0.63 |
0.41 |
-0.22 |
Suède |
37.0 |
41.5 |
-4.5 |
-0.50 |
-0.68 |
-0.18 |
Colombie |
-4.4 |
0.0 |
-4.4 |
-0.15 |
0.00 |
0.15 |
Norvège |
32.2 |
36.4 |
-4.2 |
-0.73 |
-0.01 |
0.72 |
Royaume-Uni |
25.6 |
29.4 |
-3.9 |
-1.35 |
-1.74 |
-0.39 |
Finlande |
38.1 |
41.9 |
-3.8 |
-1.61 |
-1.57 |
0.04 |
Grèce |
37.3 |
39.3 |
-2.0 |
-0.05 |
0.54 |
0.59 |
Türkiye |
39.0 |
39.0 |
0.0 |
0.92 |
0.92 |
0.00 |
Mexique |
20.9 |
20.9 |
0.0 |
0.41 |
0.41 |
0.00 |
Costa Rica |
29.5 |
29.5 |
0.0 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Moyenne OCDE |
25.7 |
34.9 |
-9.2 |
0.16 |
0.05 |
-0.11 |
1. Les pays sont classés par ordre décroissant du coin fiscal de la famille.
2. Couple marié ayant deux enfants et disposant du salaire moyen.
3. Célibataire sans enfant disposant d’un salaire moyen.
Sources : contributions des pays et (OCDE[2]) Perspectives économiques de l’OCDE, volume 2024, numéro 2.
Graphique 1.3. Impôt sur le revenu et cotisations de sécurité sociale des salariés diminués des prestations en espèces, 2024
Copier le lien de Graphique 1.3. Impôt sur le revenu et cotisations de sécurité sociale des salariés diminués des prestations en espèces, 2024En % du salaire brut, par catégorie de ménage

Note : les pays sont classés par ordre décroissant des charges fiscales d’un célibataire sans enfant.
Le type de ménage « Célibataire sans enfant » correspond à un niveau de salaire égal à 100 % du salaire moyen, et le type de ménage « Couple marié avec 2 enfants disposant d’un seul salaire » à un niveau de salaire agrégé de 100 %-0 % du salaire moyen.
Le Graphique 1.3 compare le taux moyen net d’imposition du revenu des personnes physiques pour un travailleur célibataire rémunéré au salaire moyen avec celui d’un couple marié ayant deux enfants et disposant d’un seul revenu, au même niveau de revenu. En raison des allégements d’impôt et des prestations en espèces en faveur des familles avec enfants, le revenu disponible d’un couple marié disposant d’un seul revenu dépassait le revenu d’un célibataire de plus de 20 % en République slovaque (31.2 %), en Pologne (26.6 %) et au Luxembourg (22.5 %) ; et de plus de 15 % en Belgique (19.8 %), en Autriche (18.2 %), en Allemagne (17.6 %), en Italie (15.4 %) et au Portugal (15.2 %). Le revenu disponible d’un couple marié disposant d’un seul salaire dépassait de moins de 10 % la rémunération d’un travailleur célibataire dans 15 pays : la Hongrie (9.7 %), le Danemark (9.2 %), les Pays-Bas (7.6 %), l’Estonie (6.9 %), le Japon (8.0 %), l’Australie (7.2 %), la Suède (6.1 %), l’Espagne (5.9 %), Israël (5.6 %), la Norvège (4.7 %), le Chili (4.6 %), la Finlande (4.5 %), la Colombie (3.9 %), le Royaume-Uni (1.7 %) et la Grèce (1.5 %). Le montant du revenu disponible ne présentait aucune différence pour les deux catégories de ménage au Costa Rica, au Mexique et en Türkiye, les taux moyens nets d’imposition du revenu des personnes physiques applicables étant identiques dans chaque pays.
Imposition des couples disposant de deux salaires
Copier le lien de Imposition des couples disposant de deux salairesLes sections précédentes portaient sur deux ménages ayant des niveaux de revenu comparables : un célibataire percevant un salaire égal à 100 % du salaire moyen, et un couple marié avec deux enfants, disposant d’un seul salaire égal à 100 % du salaire moyen. Cette section élargit l’analyse et examine le coin fiscal et le taux moyen d’imposition des personnes physiques pour une troisième catégorie de ménage : un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires, l’un égal à 100 % et l’autre à 67 % du salaire moyen.
Le coin fiscal
Pour cette catégorie de ménage, le coin fiscal moyen dans les pays de l’OCDE en pourcentage des coûts de main-d’œuvre s’établissait à 29.5 % en 2024 (Graphique 1.4 et Tableau 1.5). La Belgique affichait un coin fiscal de 44.8 %, le plus élevé parmi les pays de l’OCDE pour ce type de ménage. Les autres pays où le coin fiscal dépassait 40 % étaient l’Allemagne et la France11 (40.9 % et 41.0 % respectivement). Le coin fiscal le plus faible pour cette catégorie de ménage était observé en Colombie (-5.2 %). Dans ce pays, le coin fiscal était négatif du fait qu’un ménage appartenant à cette catégorie ne payait pas d’impôt sur le revenu à ce niveau de revenu (même s’il payait des cotisations qui ne sont pas considérées comme des impôts), et percevait des prestations en espèces versées en complément des salaires. Les autres pays où le coin fiscal pour cette catégorie de ménage était inférieur à 20 % étaient la Nouvelle-Zélande (18.6 %), la Corée (18.3 %), la Suisse (17.1 %), Israël (15.6 %) et le Chili (4.4 %).
Le Graphique 1.4 illustre le coin fiscal moyen et ses éléments constitutifs, en pourcentage des coûts de main-d’œuvre, pour un couple marié disposant de deux salaires en 2024. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, l’impôt sur le revenu représentait 10.6 % des coûts de main-d’œuvre, et la somme des CSS salariales et patronales 21.4 % de ces coûts. Le coin fiscal est exprimé après déduction des prestations en espèces, qui représentaient 2.5 % des coûts de main-d’œuvre en 2024. Les prestations en espèces reprises dans les modèles des Impôts sur les salaires sont celles versées de manière universelle aux travailleurs ayant des enfants à charge âgés de six à onze ans inclus. Les prestations liées à l’exercice d’un emploi qui sont versées aux travailleurs indépendamment de leur situation de famille sont également prises en compte dans les calculs.
Le coin fiscal moyen dans la zone OCDE pour un couple marié disposant de deux salaires a augmenté de 0.01 point en 2024 par rapport à l’année précédente, comme l’indique le Tableau 1.5 (colonne 2). Pour cette catégorie de ménage, le coin fiscal a été en hausse dans 17 pays et diminué dans 20. Cette hausse a été supérieure à un point dans six pays : Türkiye (1.10 point), Lettonie (1.34 point), Estonie (1.78 point), République slovaque (1.91 point), Slovénie (1.96 point) et Tchéquie (2.43 points). En Türkiye, le coin fiscal a augmenté en raison de la progressivité du barème d’imposition, le salaire moyen ayant progressé plus fortement que les seuils de revenu fixés dans le barème. De même en Lettonie, la hausse a été principalement due au fait que le barème d’imposition n’a pas changé entre 2023 et 2024. En Estonie, le coin fiscal a augmenté essentiellement à cause de la suppression de l’abattement de base supplémentaire et de l’allocation pour enfant à charge, comme indiqué précédemment. En République slovaque, la progression est avant tout imputable à celle des CSS patronales, les prestations en espèces n’ayant pas varié. En Slovénie, la hausse du coin fiscal moyen résulte de l’adoption d’une CSS obligatoire forfaitaire à l’assurance-maladie, comme indiqué précédemment. En Tchéquie, elle s’explique en premier lieu par la suppression du crédit d'impôt au titre de l’accueil en structure préscolaire.
Dans les pays où le coin fiscal a augmenté pour les couples mariés avec enfants disposant de deux salaires en 2024, c’est la hausse de l’impôt sur le revenu, en pourcentage des coûts de main-d’œuvre, qui explique pour l’essentiel celle du coin fiscal dans douze d’entre eux : Allemagne, Australie, Corée, Espagne, Estonie, États-Unis, France12, Hongrie, Lettonie, Mexique, Tchéquie et Türkiye. Parallèlement, l’accroissement des CSS a été le principal facteur à l’origine de l’augmentation du coin fiscal pour cette catégorie de ménage dans quatre pays : le Canada, l’Italie, la République slovaque et la Slovénie. En Irlande, le mouvement ascendant (0.16 p.p.) a été déclenché par une baisse des prestations en espèces perçues par les ménages.
Dans la plupart des pays ayant enregistré un recul du coin fiscal pour les familles avec enfants entre 2023 et 2024, ce repli résultait de modifications du système d’imposition des revenus et des CSS, tout comme pour les travailleurs célibataires, ainsi que d’un relèvement des prestations en espèces ou de l’adoption de mesures fiscales pour enfant à charge. Des baisses de plus d’un point de pourcentage ont été enregistrées dans six pays : Japon (-1.27 point), Portugal (-1.28 point), Islande (1.54 point), Finlande (-1.66 point), Royaume-Uni (-1.66 point) et Pologne (-2.39 points). Comme indiqué dans les sections précédentes, ce fléchissement du coin fiscal est le produit d’une réduction des CSS en Finlande et au Royaume‑Uni, d’une augmentation des allègements fiscaux accordés aux familles en Islande et au Japon, d’un accroissement des prestations en espèces en Pologne et d’un abaissement des taux d’imposition au Portugal.
Graphique 1.4. Impôt sur le revenu et cotisations salariales et patronales de sécurité sociale diminués des prestations en espèces, 2024
Copier le lien de Graphique 1.4. Impôt sur le revenu et cotisations salariales et patronales de sécurité sociale diminués des prestations en espèces, 2024Couples disposant de deux salaires et ayant deux enfants, en % des coûts de main-d’œuvre

Note : couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires, dont l'un est égal à 100 % et l’autre à 67 % du salaire moyen.
Les taxes sur les salaires sont incluses si elles s’appliquent.
Tableau 1.5. Comparaison du coin fiscal total de couples disposant de deux salaires et ayant des enfants, 2024
Copier le lien de Tableau 1.5. Comparaison du coin fiscal total de couples disposant de deux salaires et ayant des enfants, 2024En % des coûts de main d’œuvre
Pays1 |
Coin fiscal total en 2024 (1) |
Variation annuelle, 2024/23 (en points de pourcentage)² |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coin fiscal (2) |
Impôt sur le revenu (3) |
CSS salariales (4) |
CSS patronales3 (5) |
Prestations en espèces (6) |
||
Belgique |
44.8 |
-0.11 |
-0.12 |
0.01 |
0.00 |
-0.01 |
France |
41.0 |
0.36 |
0.19 |
-0.02 |
0.20 |
0.01 |
Allemagne |
40.9 |
0.38 |
0.19 |
0.04 |
0.15 |
0.00 |
Espagne |
37.9 |
0.78 |
0.73 |
0.01 |
0.05 |
0.00 |
Suède |
37.8 |
-0.55 |
-0.65 |
0.00 |
0.00 |
-0.11 |
Slovénie |
37.8 |
1.96 |
0.32 |
1.56 |
0.00 |
-0.08 |
Grèce |
37.5 |
-0.27 |
-0.27 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Autriche |
37.4 |
-0.04 |
0.17 |
-0.03 |
-0.03 |
0.15 |
Türkiye |
37.3 |
1.10 |
1.10 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Tchéquie |
37.1 |
2.43 |
1.98 |
0.45 |
0.00 |
0.00 |
Finlande |
36.9 |
-1.66 |
0.08 |
-0.85 |
-0.86 |
0.02 |
Italie |
36.6 |
0.50 |
-0.55 |
1.26 |
0.00 |
0.20 |
Hongrie |
36.0 |
0.67 |
0.40 |
0.00 |
0.00 |
-0.27 |
Estonie |
34.7 |
1.78 |
1.57 |
0.00 |
0.00 |
-0.22 |
Portugal |
34.7 |
-1.28 |
-1.28 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Lettonie |
34.6 |
1.34 |
1.06 |
0.00 |
0.00 |
-0.28 |
Norvège |
32.2 |
-0.47 |
0.05 |
-0.09 |
0.00 |
0.43 |
Lituanie |
31.9 |
-0.19 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.19 |
Danemark |
31.6 |
-0.04 |
0.08 |
0.00 |
0.01 |
0.12 |
Luxembourg |
30.2 |
-0.99 |
-0.96 |
0.00 |
-0.08 |
-0.04 |
République slovaque |
30.0 |
1.91 |
0.31 |
-0.20 |
1.46 |
-0.34 |
Costa Rica |
29.5 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Canada |
28.8 |
0.09 |
-0.16 |
0.09 |
0.11 |
-0.06 |
Japon |
28.8 |
-1.27 |
-1.49 |
0.08 |
0.07 |
-0.07 |
Irlande |
28.8 |
0.16 |
-0.41 |
0.02 |
0.00 |
-0.55 |
Islande |
28.2 |
-1.54 |
-0.33 |
0.00 |
0.00 |
1.21 |
Australie |
27.9 |
0.46 |
0.43 |
0.00 |
0.02 |
0.00 |
Pays-Bas |
26.9 |
-0.44 |
0.53 |
-0.84 |
0.10 |
0.23 |
Royaume-Uni |
25.5 |
-1.66 |
0.43 |
-2.16 |
0.10 |
0.04 |
États-Unis |
24.8 |
0.24 |
0.26 |
0.00 |
-0.02 |
0.00 |
Pologne |
22.3 |
-2.39 |
0.65 |
0.00 |
0.00 |
3.04 |
Mexique |
20.2 |
0.29 |
0.29 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Nouvelle-Zélande |
18.6 |
-0.55 |
-0.55 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
Corée |
18.3 |
0.35 |
0.19 |
0.00 |
0.04 |
-0.12 |
Suisse |
17.1 |
-0.06 |
-0.13 |
0.00 |
0.00 |
-0.07 |
Israël |
15.6 |
-0.14 |
0.00 |
-0.10 |
-0.05 |
0.00 |
Chili |
4.4 |
-0.67 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.67 |
Colombie |
-5.2 |
-0.18 |
0.00 |
0.00 |
0.00 |
0.18 |
Moyenne OCDE |
29.5 |
0.01 |
0.11 |
-0.02 |
0.03 |
0.11 |
Note : les résultats du tableau concernent un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires dont l’un est égal à 100 % et l’autre 67 % du salaire moyen.
1. Les pays sont classés par ordre décroissant du coin fiscal total.
2. À cause des arrondis, les variations du coin fiscal colonne (2) peuvent être différentes d’un centième de point de pourcentage de la somme des colonnes (3) à (6).
3. Les taxes sur les salaires sont incluses si elles s’appliquent.
Sources : contributions des pays et (OCDE[2]) Perspectives économiques de l’OCDE, volume 2024, numéro 2.
Tableau 1.6. Impôt sur le revenu et cotisations salariales de sécurité sociale diminués des prestations en espèces, 2024
Copier le lien de Tableau 1.6. Impôt sur le revenu et cotisations salariales de sécurité sociale diminués des prestations en espèces, 2024Couples disposant de deux salaires et ayant deux enfants, en % du salaire brut
Pays1 |
Prélèvement total2 (1) |
Impôt sur le revenu (2) |
Cotisations de sécurité sociale salariales (3) |
Prestations en espèces (4) |
Salaire brut3 (5) |
---|---|---|---|---|---|
Suisse |
11.8 |
9.0 |
6.4 |
3.6 |
172 471 |
Allemagne |
29.0 |
9.2 |
19.9 |
0.0 |
148 969 |
Luxembourg |
20.6 |
14.5 |
12.3 |
6.2 |
148 045 |
Autriche |
20.1 |
8.7 |
17.9 |
6.5 |
145 115 |
Pays-Bas |
18.0 |
12.2 |
8.6 |
2.7 |
144 692 |
Belgique |
30.1 |
21.1 |
13.7 |
4.7 |
144 350 |
Norvège |
23.4 |
18.4 |
7.8 |
2.8 |
143 442 |
Irlande |
20.9 |
20.0 |
4.0 |
3.1 |
142 809 |
Danemark |
31.1 |
34.6 |
0.0 |
3.4 |
138 590 |
Islande |
23.7 |
25.2 |
0.1 |
1.7 |
137 526 |
Royaume-Uni |
17.4 |
14.4 |
5.6 |
2.6 |
128 288 |
Canada |
21.6 |
16.9 |
7.3 |
2.6 |
124 863 |
Australie |
23.5 |
23.5 |
0.0 |
0.0 |
123 691 |
États-Unis |
18.7 |
11.0 |
7.7 |
0.0 |
117 947 |
Finlande |
24.4 |
17.7 |
9.4 |
2.7 |
116 367 |
Corée |
9.2 |
5.0 |
9.4 |
5.2 |
112 674 |
France |
21.2 |
12.2 |
11.3 |
2.3 |
112 469 |
Suède |
18.3 |
14.9 |
7.0 |
3.5 |
104 735 |
Italie |
16.6 |
18.7 |
6.9 |
9.1 |
99 393 |
Japon |
17.6 |
5.5 |
14.8 |
2.6 |
95 520 |
Espagne |
19.0 |
12.5 |
6.5 |
0.0 |
92 714 |
Nouvelle-Zélande |
18.6 |
18.6 |
0.0 |
0.0 |
91 220 |
Türkiye |
26.3 |
11.3 |
15.0 |
0.0 |
91 157 |
Israël |
11.0 |
5.1 |
7.3 |
1.4 |
89 801 |
Grèce |
23.6 |
9.7 |
13.9 |
0.0 |
88 853 |
Lituanie |
30.6 |
16.5 |
19.5 |
5.4 |
87 849 |
Slovénie |
27.8 |
7.2 |
23.9 |
3.3 |
86 387 |
Pologne |
9.6 |
4.1 |
17.8 |
12.3 |
86 219 |
Hongrie |
27.7 |
11.5 |
18.5 |
2.3 |
77 111 |
Tchéquie |
15.8 |
4.2 |
11.6 |
0.0 |
72 213 |
Portugal |
19.1 |
8.1 |
11.0 |
0.0 |
72 117 |
Estonie |
12.7 |
15.9 |
1.6 |
4.8 |
70 728 |
Lettonie |
19.1 |
12.2 |
10.5 |
3.6 |
67 196 |
République slovaque |
7.4 |
-1.3 |
13.4 |
4.7 |
60 164 |
Chili |
4.4 |
0.0 |
7.0 |
2.6 |
53 273 |
Costa Rica |
10.7 |
0.0 |
10.7 |
0.0 |
48 031 |
Colombie |
-5.2 |
0.0 |
0.0 |
5.2 |
34 816 |
Mexique |
10.9 |
9.6 |
1.4 |
0.0 |
33 896 |
Moyenne OCDE |
18.6 |
12.1 |
9.5 |
2.9 |
102 782 |
Note : les résultats du tableau concernent un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires égaux à 100 % et 67 % du salaire moyen.
1. Les pays sont classés par ordre décroissant des salaires bruts.
2. À cause des arrondis, le total peut être différent d’un dixième de point de pourcentage de la somme des colonnes de l’impôt sur le revenu, des cotisations de sécurité sociale et des prestations en espèces.
3. Exprimés en dollars US à parité de pouvoir d’achat.
Sources : contributions des pays et (OCDE[2]) Perspectives économiques de l’OCDE, volume 2024, numéro 2.
Taux moyen d’imposition des personnes physiques
En 2024, le taux moyen net d’imposition des personnes physiques s’élevait en moyenne à 18.6 % du salaire brut pour un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires, dont l’un des conjoints perçoit le salaire moyen et l’autre 67 % du salaire moyen. Le Tableau 1.6 montre les taux moyens nets d’imposition des personnes physiques dans chaque pays de l’OCDE et leurs éléments constitutifs, en pourcentage des salaires bruts. Le salaire brut du ménage figurant dans la colonne 5 est exprimé en dollars US à parité de pouvoir d’achat. À la différence des résultats figurant dans le Tableau 1.3, dans le Tableau 1.6, les prestations en espèces sont prises en compte et atténuent l’incidence de l’impôt sur le revenu et des CSS salariales (colonne 2 plus colonne 3 moins colonne 4).
Le taux moyen net d’imposition des personnes physiques affichait de grandes disparités entre pays de l’OCDE en 2024, allant de -5.2 % en Colombie à 31.1 % au Danemark pour un couple marié disposant de deux salaires. En Colombie, le taux moyen net d’imposition des personnes physiques était négatif du fait qu’un ménage appartenant à cette catégorie ne payait pas d’impôt sur le revenu à ce niveau de revenu, que les cotisations qu’il payait ne sont pas considérées comme des impôts13, et qu’il percevait des prestations en espèces versées en complément des salaires. Le revenu disponible du ménage après impôt représentait 105.2 % du salaire brut du couple en Colombie, contre 68.9 % au Danemark. Le taux moyen net d’imposition des personnes physiques était égal ou inférieur à 10 % en Pologne (9.6 %), en Corée (9.2 %), en République slovaque (7.4 %) et au Chili (4.4 %).
Les indicateurs utilisés dans la publication Les impôts sur les salaires mettent l’accent sur la structure de l’imposition des revenus du travail. Pour évaluer l’impact global du secteur public sur le bien-être des citoyens, d’autres facteurs comme les impôts indirects (la TVA, par exemple) doivent aussi être pris en compte, tout comme l’imposition d’autres formes de revenu (revenu du capital, par exemple) (Hourani et al., 2023[3]). Les PONF ne sont pas intégrés dans les calculs présentés dans cette publication, mais une analyse plus poussée de ces versements est proposée dans le document en ligne d’accompagnement : https://www.oecd.org/content/dam/oecd/en/topics/policy-issues/tax-policy/non-tax-compulsory-payments.pdf.
Salaires
Copier le lien de SalairesLe salaire moyen a augmenté, entre 2023 et 2024, en valeur nominale dans 37 pays de l’OCDE, et aussi en valeur réelle dans 33 des 38 pays. Le revenu réel après impôt d’un célibataire rémunéré au salaire moyen a progressé dans 28 pays en termes réels sur la même période, après avoir décliné dans 21 pays en 2023 et dans 33 pays en 2022.
Le Tableau 1.7 indique le salaire brut en monnaie nationale du salarié moyen dans les pays de l’OCDE pour les années 2023 et 2024. Les chiffres pour 2024 sont estimés par le Secrétariat de l’OCDE en appliquant la variation de la rémunération par salarié dans l’ensemble de l’économie telle qu’elle est présentée dans la base de données des Perspectives économiques de l’OCDE (volume 2024, numéro 2 (OCDE, 2024[2])) aux valeurs finales du salaire moyen des années précédentes communiquées par les pays de l’OCDE. On trouvera davantage d’informations sur les valeurs relatives au salaire moyen et la méthodologie utilisée pour les estimations en Annexe de cette étude.
En 2024, la variation annuelle des salaires bruts en valeur nominale, comme indiqué dans la colonne 3, s’échelonnait entre -0.03 % en Finlande et 82.9 % en Türkiye. Dans une large mesure, les variations des niveaux de salaire nominal dans les pays de l’OCDE ont été plus marquées que les différences en matière de taux d’inflation (voir la colonne 4 du Tableau 1.7). La variation annuelle des niveaux de salaires réels (avant impôt sur le revenu des personnes physiques et CSS salariales) se situait dans un intervalle compris entre -2 % et +2 % dans 19 pays (voir la colonne 5 du Tableau 1.7). C’est en Belgique que le salaire réel a reculé le plus (-1.02%) alors qu’une hausse de plus de 2 % a été observée dans 19 pays.
En combinant les variations du salaire moyen en 2024 avec celles du taux d’imposition moyen net d’imposition des personnes physiques dont il a été question précédemment dans ce chapitre, il est possible de calculer les variations des revenus réels après impôt des travailleurs entre 2023 et 2024. Néanmoins, il convient de noter que cet indicateur ne donne qu'une vue partielle du revenu disponible global des travailleurs du fait qu’il ne tient pas compte des mesures prises par les pouvoirs publics ne correspondant pas aux critères d’inclusion dans les modèles des Impôts sur les salaires. Ces mesures peuvent toutefois avoir des effets non négligeables sur le revenu disponible des travailleurs, de nature à contrebalancer le fléchissement des salaires réels. Ces mesures atypiques portent généralement sur les dépenses de consommation et peuvent recouvrir des dispositifs visant à réduire le coût de denrées de base ou celui de la santé et de l’éducation. D’autres informations sur les avantages pris en compte dans les modèles des Impôts sur les salaires sont présentées à l’annexe A, et des informations spécifiques à chaque pays dans les chapitres par pays figurant dans la Partie II du rapport.
Dans dix pays de l’OCDE, un célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen disposait, en 2024, d’un revenu réel après impôt plus faible qu’en 2023, soit en raison du relèvement du taux moyen d’imposition des personnes physiques (colonne 6), ou de son maintien au même niveau alors que le salaire réel avant impôt fléchissait (colonne 5), soit en raison d’un relèvement du taux moyen d’imposition des personnes physiques excédant la progression du salaire réel avant impôt.
En revanche, un célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen disposait d'un revenu réel avant impôt plus élevé en 2024 en 28 pays : Allemagne, en Autriche, au Canada, au Chili, en Colombie, au Costa Rica, au Danemark, aux États-Unis, en Finlande, en Hongrie, en Irlande, en Islande, en Israël, au Japon, en Lettonie, en Lituanie, au Luxembourg, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal, en République slovaque, au Royaume-Uni, en Slovénie, en Suède, en Suisse et en Türkiye.
En Finlande, en Islande et au Luxembourg, le salaire réel avant impôt a diminué moins vite que le taux moyen d’imposition des personnes physiques.
Le taux moyen d’imposition des personnes physiques a baissé ou n’a pas varié alors que le salaire réel avant impôt a augmenté en Autriche, en Colombie, au Costa Rica, en Hongrie, en Irlande, en Israël, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, au Portugal, aux Pays-Bas, en République slovaque, au Royaume-Uni, en Suède et en Suisse.
En Allemagne, au Canada, au Chili, au Danemark, aux États-Unis en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, en Slovénie et en Türkiye, le taux moyen d’imposition des personnes physiques a moins progressé que le salaire réel avant impôt.
Lorsque l’on compare les niveaux de salaires, il est important de souligner que la définition du salaire moyen peut varier d’un pays à l’autre en raison de limitations tenant aux données disponibles. Par exemple, certains pays n’incluent pas les salaires perçus par les dirigeants et les superviseurs ou n’excluent pas les salaires perçus par les travailleurs à temps partiel (voir le Tableau A.4 en Annexe).
Le Tableau 1.8 donne davantage de précisions sur la question de savoir si les salaires moyens pour les années 2000 à 2024 sont basés sur les secteurs C à K inclus, conformément à la classification internationale type par industrie de toutes les branches d’activité économique, Révision 3 (CITI Rév. 3), sur les secteurs B à N inclus, conformément à la classification internationale type par industrie de toutes les branches d’activité économique, Révision 4 (CITI Rév. 4) ou sur d’autres systèmes de classification dans lesquels les pays ne sont pas en mesure de fournir des données conformes aux deux approches mentionnées précédemment14.
Tableau 1.7. Comparaison des niveaux de salaires en 2023 et 2024
Copier le lien de Tableau 1.7. Comparaison des niveaux de salaires en 2023 et 2024
Pays |
Salaire brut en monnaie nationale |
Variation annuelle, 2024/23 (pourcentage) |
||||
---|---|---|---|---|---|---|
2023 (1) |
2024 (2) |
Salaire brut (3) |
Inflation1 (4) |
Salaire réel avant impôt (5) |
Variation du taux moyen d’imposition des personnes physiques2 (6) |
|
Allemagne |
60 428 |
63 288 |
4.7 |
2.4 |
2.2 |
0.5 |
Australie |
99 565 |
103 794 |
4.2 |
3.2 |
1.0 |
1.6 |
Autriche |
56 928 |
61 699 |
8.4 |
2.9 |
5.3 |
-0.8 |
Belgique |
58 913 |
60 841 |
3.3 |
4.3 |
-1.0 |
-0.3 |
Canada |
85 347 |
88 360 |
3.5 |
2.4 |
1.1 |
0.0 |
Chili |
13 163 425 |
14 074 320 |
6.9 |
4.3 |
2.5 |
1.7 |
Colombie |
27 115 878 |
30 236 442 |
11.5 |
6.7 |
4.5 |
0.0 |
Corée |
53 667 996 |
55 002 302 |
2.5 |
2.3 |
0.2 |
1.1 |
Costa Rica |
8 969 097 |
9 109 145 |
1.6 |
-0.4 |
1.9 |
0.0 |
Danemark |
489 600 |
509 093 |
4.0 |
1.4 |
2.5 |
0.3 |
Espagne |
30 250 |
31 698 |
4.8 |
2.8 |
1.9 |
2.2 |
Estonie |
22 559 |
23 930 |
6.1 |
3.4 |
2.6 |
4.8 |
États-Unis |
67 729 |
70 627 |
4.3 |
2.9 |
1.3 |
0.3 |
Finlande |
52 907 |
52 893 |
0.0 |
0.9 |
-0.9 |
-3.7 |
France |
43 600 |
44 968 |
3.1 |
2.4 |
0.7 |
1.7 |
Grèce |
24 059 |
25 198 |
4.7 |
3.0 |
1.7 |
2.6 |
Hongrie |
7 303 812 |
8 252 579 |
13.0 |
3.8 |
8.9 |
0.0 |
Irlande |
61 347 |
64 158 |
4.6 |
1.5 |
3.0 |
-1.6 |
Islande |
11 220 000 |
11 811 028 |
5.3 |
6.0 |
-0.7 |
-1.1 |
Israël |
190 584 |
196 756 |
3.2 |
3.1 |
0.1 |
-0.5 |
Italie |
34 277 |
35 616 |
3.9 |
1.2 |
2.7 |
7.5 |
Japon |
5 273 732 |
5 426 969 |
2.9 |
2.6 |
0.3 |
-2.4 |
Lettonie |
18 396 |
20 176 |
9.7 |
1.2 |
8.4 |
3.0 |
Lituanie |
23 807 |
25 757 |
8.2 |
0.9 |
7.2 |
0.9 |
Luxembourg |
72 943 |
74 296 |
1.9 |
2.3 |
-0.4 |
-2.9 |
Mexique |
191 322 |
199 946 |
4.5 |
4.7 |
-0.2 |
3.8 |
Norvège |
727 626 |
763 733 |
5.0 |
3.2 |
1.7 |
0.0 |
Nouvelle-Zélande |
76 001 |
80 019 |
5.3 |
2.9 |
2.4 |
-1.3 |
Pays-Bas |
62 110 |
65 782 |
5.9 |
3.2 |
2.6 |
-0.4 |
Pologne |
86 106 |
96 421 |
12.0 |
3.8 |
7.8 |
2.1 |
Portugal |
21 000 |
22 588 |
7.6 |
2.7 |
4.7 |
-8.0 |
République slovaque |
17 239 |
18 529 |
7.5 |
3.2 |
4.2 |
-1.5 |
Royaume-Uni |
49 199 |
51 310 |
4.3 |
2.6 |
1.6 |
-8.6 |
Slovénie |
25 914 |
27 756 |
7.1 |
1.9 |
5.2 |
4.9 |
Suède |
516 511 |
537 302 |
4.0 |
2.8 |
1.2 |
-3.7 |
Suisse |
97 364 |
99 430 |
2.1 |
1.1 |
1.0 |
-0.7 |
Tchéquie |
518 383 |
549 741 |
6.0 |
2.4 |
3.6 |
4.7 |
Türkiye |
310 667 |
568 151 |
82.9 |
58.3 |
15.5 |
3.9 |
Note : les résultats du tableau concernent un travailleur célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen.
1. Estimation du pourcentage de variation de l’indice total des prix à la consommation.
2. Différence de taux moyen d’imposition d’un salarié moyen, célibataire sans enfant, entre 2023 et 2024.
Sources : contributions des pays et (OCDE[2]) Perspectives économiques de l’OCDE, volume 2024, numéro 2.
Tableau 1.8. Classification du salaire moyen par secteur
Copier le lien de Tableau 1.8. Classification du salaire moyen par secteur
|
Années pour lesquelles la CITI REV. 3.1 ou une classification équivalente (Secteurs C-K) a été utilisée pour calculer le salaire moyen |
Années pour lesquelles la CITI REV. 4 ou une classification équivalente (Secteurs B-N) a été utilisée pour calculer le salaire moyen |
---|---|---|
Allemagne |
2000-2005 |
2006-2024 |
Australie1 |
2000-2024 |
|
Autriche2 |
2004-2007 |
2008-2024 |
Belgique |
2000-2007 |
2008-2024 |
Canada |
2000-2024 |
|
Chili3 |
2000-2008 |
2009-2024 |
Colombie4 |
2000-2024 |
|
Corée11 |
2000-2007 |
2008-2024 |
Costa Rica5 |
||
Danemark6 |
2000-2007 |
2008-2024 |
Espagne |
2000-2024 |
|
Estonie |
2000-2024 |
|
États-Unis |
2000-2006 |
2007-2024 |
Finlande |
2000-2024 |
|
France |
2000-2007 |
2008-2024 |
Grèce7 |
2000-2024 |
|
Hongrie |
2000-2024 |
|
Irlande9 |
2000-2007 |
2008-2024 |
Islande8 |
2000-2024 |
|
Israël10 |
2000-2012 |
2013-2024 |
Italie |
2000-2024 |
|
Japon |
2000-2024 |
|
Lettonie12 |
2000-2024 |
|
Lituanie |
2000-2024 |
|
Luxembourg |
2000-2004 |
2005-2024 |
Mexique13 |
||
Norvège |
2000-2008 |
2009-2024 |
Nouvelle-Zélande15 |
2000-2003 |
2004-2024 |
Pays-Bas14 |
2000-2007 |
2008-2011 |
Pologne |
2000-2006 |
2007-2024 |
Portugal |
2000-2024 |
|
République slovaque16 |
2000-2024 |
|
Royaume-Uni |
2000-2007 |
2008-2024 |
Slovénie |
2000-2024 |
|
Suède |
2000-2007 |
2008-2024 |
Suisse |
2000-2024 |
|
Tchéquie |
2000-2024 |
|
Türkiye17 |
2007-2024 |
1. Australie : données basées sur la classification ANZSIC06 de sorte que les catégories correspondent dans l’ensemble aux secteurs B-N de la CITI Rév. 4.
2. Autriche : les valeurs du salaire moyen pour 2000-2003 ne sont pas basées sur la classification NACE (CITI).
3. Chili : les valeurs pour 2000 à 2008 sont des estimations provenant des variations annuelles des salaires moyens basées sur la « CIIU Rév. 3 » (2009=100), et du salaire moyen pour 2009 basées sur la « CIIU Rév. 4 » (2016=100). À partir de 2009, les valeurs sont basées sur les secteurs B à R de la CITI Rév. 4 CL2012, à l’exclusion du secteur O (8422) « Activités de défense » et O (8423) « Activités de maintien de l’ordre et de la sécurité publics ».
4. Colombie : les valeurs du salaire moyen sont basées sur la CITI Rév. 3. Les secteurs « Agriculture, chasse et sylviculture », « Autres activités de services collectifs, sociaux et personnels » et « Activités incorrectement définies » sont exclus.
5. Costa Rica : les salaires moyens à partir de 2000 se rapportent aux revenus des travailleurs du secteur formel. Le salaire moyen d’un travailleur a été calculé à partir de micro-données issues des enquêtes nationales auprès des ménages.
6. Danemark : les valeurs du salaire moyen sont basées sur les secteurs B-N et R-S (NACE Rév. 2).
7. Grèce : les revenus annuels moyens correspondent à ceux des salariés à temps plein des secteurs B à N de la NACE Rév. 2, incluant la Division 95 et excluant les Divisions 37, 39 et 75 à partir de 2008.
8. Islande : utilisation du système national de classification qui correspond au système NACE Rév. 2.
9. Irlande : les valeurs à compter de 2008 sont basées sur le tableau EHA05 de l’Office central des statistiques pour la NACE Rév. 2 ; les valeurs pour les années antérieures sont des estimations du Secrétariat établies à partir des taux de croissance des salaires moyens pour les secteurs C à E, en référence au système NACE.
10. Israël : informations sur les données statistiques concernant Israël accessibles à l’adresse http://oe.cd/israel-disclaimer.
11. Corée : les valeurs du salaire moyen sont basées sur la 6e version de la Classification sectorielle standard de Corée (KSIC), secteurs C à K, pour 2000 et 2001, et sur la 8e version de la KSIC pour 2002 à 2007. Les données relatives au salaire moyen pour 2008 à 2010 sont basées sur les secteurs B-N de la 9e version de la KSIC (échantillons d’entreprises comptant au moins cinq salariés permanents). Les données relatives au salaire moyen pour 2011 à 2019 sont basées sur les secteurs B-N de la 9e version de la KSIC (échantillons d’entreprises comptant au moins un salarié permanent). Les données relatives au salaire moyen pour 2020 et les estimations pour l’année 2021 sont basées sur les secteurs B-N de la 10e version de la KSIC (échantillons d’entreprises comptant au moins un salarié permanent).
12. Lettonie : les valeurs sont basées sur la NACE Rév. 2 et couvrent le secteur privé qui inclut les entreprises commerciales dans lesquelles l’État ou les collectivités locales détiennent jusqu’à 50 % du capital, les entreprises commerciales de tout type sans participation au capital de l’État ou des collectivités locales, les commerçants et les exploitants agricoles ou piscicoles qui comptent 50 salariés ou plus.
13. Mexique : les valeurs du salaire moyen pour 2000-2023 sont basées sur la Classification des Activités Économiques du Mexique (CMAE) qui correspond à l’une des premières versions de la CITI.
14. Pays-Bas, les salaires moyens à partir de 2012 incluent toutes les activités économiques (secteurs A à U de la SBI 2008). On ne dispose pas de valeurs pour le seul secteur privé (secteurs B à N).
15. Nouvelle-Zélande : voir la note relative à l’Australie, qui s’applique à compter de 2004.
16. République slovaque : les valeurs du salaire moyen sont basées sur la NACE Rév. 2 (secteurs B à N), compte non tenu des revenus des travailleurs indépendants. Les données relatives à l’emploi utilisées pour le calcul de la moyenne pondérée tiennent toutefois compte des travailleurs indépendants.
17. Türkiye : le salaire moyen est basé sur le salaire de l’ouvrier moyen CITI Rév. 3.1, secteur D pour les années 2000 à 2006.
Références
[3] Hourani, D. et al. (2023), « The taxation of labour vs. capital income : A focus on high earners », Documents de travail de l’OCDE sur la fiscalité, n° 65, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/04f8d936-en.
[4] OCDE (2024), Les impôts sur les salaires 2024 (version abrégée) : La fiscalité et le genre sous l’angle du deuxième apporteur de revenu, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/bb9d7ef8-fr.
[2] OCDE (2024), Perspectives économiques de l’OCDE, Volume 2024 Numéro 2, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/0481cf21-fr.
[1] OCDE (2023), Les impôts sur les salaires 2023 (version abrégée) : Indexation de la fiscalité du travail et des prestations dans les pays de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/edd9a79b-fr.
Notes
Copier le lien de Notes← 1. Tous les organismes statistiques nationaux n’utilisent pas la CITI Rév. 3 ou Rév. 4 pour classer leurs secteurs d’activité. Néanmoins, la Nomenclature statistique des activités économiques dans la Communauté européenne (NACE Rév. 1 ou 2), le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN 2012), L’Australian and New Zealand Standard Industrial Classification (ANZSIC 2006) et la Classification sectorielle standard de Corée (catégories 6 à 9 de la KSIC) coïncident à peu près avec les Révisions 3 et 4 de la CITI au niveau des secteurs C à K et B à N, respectivement
← 2. Les prélèvements obligatoires non fiscaux désignent les prélèvements obligatoires avec et sans contrepartie au profit de fonds à gestion privée, d’organismes d’aide sociale ou de dispositifs d’assurance sociale en dehors des administrations publiques ainsi que d’entreprises publiques (https://www.oecd.org/content/dam/oecd/en/topics/policy-issues/tax-policy/non-tax-compulsory-payments.pdf).
← 3. En France, le barème de l’impôt applicable aux revenus de 2024 a été ajusté pour tenir compte de l’inflation dans le projet de loi de finances pour 2025. Cependant, en raison de l’adoption tardive du projet de loi de finances pour 2025, l’indexation du barème et des paramètres de l’impôt sur le revenu sur l’inflation (de 1.8 %) n’a pas pu être prise en compte dans les modèles des Impôts sur les salaires du présent rapport. Il en résulte que les taux d’imposition estimés sont supérieurs à ceux effectivement en vigueur.
← 4. En Colombie, le régime général de sécurité sociale pour les soins de santé est financé par des fonds publics et privés. Le système de retraite est un hybride de deux systèmes différents : un régime de retraite à cotisations définies et entièrement capitalisé, et un régime par répartition. Chacune de ces contributions est obligatoire et plus de 50 % du total des contributions sont versés à des fonds privés. Elles sont par conséquent considérées comme des paiements obligatoires non fiscaux (PONF) (pour de plus amples informations à ce sujet, se reporter à la Partie II du Rapport). En outre, tous les paiements au titre des risques liés à l’emploi sont versés à des fonds privés et sont également considérés comme des PONF. Les PONF existent aussi dans d’autres pays de l’OCDE (voir https://www.oecd.org/content/dam/oecd/en/topics/policy-issues/tax-policy/non-tax-compulsory-payments.pdf).
← 5. Voir la note 3.
← 6. Voir la note 3.
← 7. Voir la note 4.
← 8. L’avantage fiscal dont bénéficie un couple avec enfants peut dissuader le conjoint inactif d’occuper un emploi. En effet, pour un deuxième apporteur de revenu dans un couple marié, le coin fiscal peut être sensiblement plus élevé que pour un célibataire ayant le même niveau de revenu et le même nombre d’enfants, ce qui peut faire baisser le taux d’activité des femmes et contribuer ainsi, sur le plan de la situation professionnelle, à la persistance des inégalités des genres dans de nombreux pays de l’OCDE. Ce sujet est examiné en détail au chapitre 2 de l’édition 2024 des Impôts sur les salaires (OCDE, 2024[4]).
← 9. Pour les types de ménages comptant deux enfants, ces derniers sont supposés être âgés de 6 à 11 ans dans les modèles des Impôts sur les salaires.
← 10. Voir la note 3.
← 11. Voir la note 3.
← 12. Voir la note 3.
← 13. Voir la note 4.
← 14. La plupart des pays de l’OCDE calculent les salaires moyens sur la base des secteurs B à N de la classification par industrie (CITI Rév. 4), depuis 2008 ou plus tôt. Certains pays ont aussi révisé les valeurs du salaire moyen pour les années précédentes. Les valeurs du salaire moyen calculées à partir de la classification CITI Rév. 4 ou l’une de ses variantes sont disponibles à partir de 2000 pour l’Australie, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, le Japon, la Lettonie, la Lituanie, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, la Slovénie et la Suisse.
L’Australie (pour toutes les années) et la Nouvelle-Zélande (à partir de 2004) ont communiqué des valeurs fondées sur les divisions B à N de la classification type par industrie ANZSIC de 2006, qui recoupe sensiblement les secteurs B à N de la CITI Rév. 4. En ce qui concerne la Nouvelle-Zélande, les données relatives aux années antérieures à 2004 sont fondées sur les secteurs C à K de la classification ANZSIC. La Türkiye a fourni des valeurs fondées sur les secteurs B à N de la NACE Rév. 2 à partir de l’année 2007. Pour les années antérieures à 2007, les valeurs sont basées sur le salaire de l’ouvrier moyen de l’industrie manufacturière (CITI Rév. 3.1, secteur D). Les valeurs du salaire moyen ne sont pas basées sur les secteurs B à N de la classification par industrie (CITI Rév. 4) dans le cas du Costa Rica (toutes les années), des Pays-Bas (à partir de 2012) et du Mexique (toutes les années).