• Au cours des dix dernières années, la contribution du secteur agricole au PIB est demeurée constante à environ 4 %. Sa contribution à l’emploi a diminué, passant de 19 % en 1990 à 12 % en 2007, mais elle reste néanmoins élevée par rapport à sa part dans la valeur ajoutée, ce qui donne à penser que la productivité du travail dans l’ensemble du secteur agricole est relativement basse. L’agriculture chilienne présente une dualité caractérisée par un secteur commercial développé coexistant avec un grand nombre d’exploitations pratiquant l’agriculture de subsistance. Pour ce qui est de la production agricole, le secteur de l’élevage a connu une croissance plus rapide que celui de la production végétale, à mesure que de nouvelles activités exportatrices se sont développées dans les secteurs de la viande porcine et de la volaille. La croissance des exportations agroalimentaires a été bien plus rapide que celle des importations, d’où un excédent net de plus de 7.8 milliards USD en 2007.

  • L’importance relative de l’agriculture dans l’économie israélienne a diminué ces vingt dernières années, avec une part dans l’emploi total et dans le produit intérieur chutant à 2-3 % environ. Pourtant, elle représente plus de 50 % de la consommation d’eau annuelle, et l’utilisation des ressources en eau constitue la principale préoccupation environnementale pour le secteur. Israël se distingue des autres pays développés dans le sens où les ressources foncières et en eau appartiennent pratiquement toutes à l’État. Les communautés coopératives, principalement les kibboutz et les mochav, dominent la production agricole, puisqu’elles en représentent environ 80 %. L’augmentation de la productivité du travail a grandement contribué au quasi-doublement de la productivité totale des facteurs en agriculture en 1990-2008, soit une progression bien plus forte que dans tout autre secteur de l’économie israélienne. Le secteur agroalimentaire est fortement intégré aux marchés internationaux et se caractérise par des exportations de fruits et légumes essentiellement, et des importations de céréales et de graines oléagineuses, dont la culture exige de vastes superficies, ainsi que de certains autres produits de base comme la viande bovine et le sucre. Le déficit commercial pour les produits agroalimentaires a eu tendance à se creuser ces dernières années.