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  • Cette publication annuelle fournit des informations détaillées sur la situation des salariés au regard de l’impôt et des transferts sociaux dans l’ensemble des 34 pays membres de l’OCDELes éditions antérieures de ce rapport étaient publiées sous les titres La situation des salariés au regard de l’impôt et des transferts sociaux (éditions 1996 à 1998) et La situation des ouvriers au regard de l’impôt et des transferts sociaux (éditions antérieures à 1996).. Les informations contenues dans ce rapport couvrent l’impôt sur le revenu des personnes physiques et les cotisations de sécurité sociale payés par les salariés, les cotisations de sécurité sociale et les taxes sur les salaires payées par les employeurs ainsi que les allocations reçues par les familles. L’objectif de ce rapport est de montrer comment sont calculés les impôts sur le revenu des personnes physiques, les cotisations de sécurité sociale et les taxes sur les salaires, et d’examiner l’impact de ces prélèvements et des allocations familiales sur les revenus nets des ménages. Les résultats permettent également des comparaisons quantitatives entre pays sur les niveaux des coûts du travail et la situation globale des salariés célibataires et des familles au regard de l’impôt et des transferts sociaux.

  • Après avoir augmenté chaque année depuis 2011, la charge fiscale pesant sur le salarié moyen est restée constante à 35.9 % dans les pays de l’OCDE en 2015 pour la deuxième année consécutive. La charge fiscale ou coin fiscal correspond au montant total des impôts et cotisations sociales versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues et divisé par les coûts totaux de main-d’œuvre pour l’employeur. Elle permet donc d’étudier comment ces prélèvements et prestations en espèces affectent le revenu net des ménages.

  • Ce chapitre présente les principaux résultats de l’analyse de l’imposition des revenus du travail dans les pays membres de l’OCDE en 2015. L’accent est mis sur le coin fiscal – mesure de la différence entre les coûts de la main-d’œuvre pour l’employeur et la part correspondante de la rémunération nette disponible du salarié – qui est calculé en additionnant l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les cotisations salariales et patronales de sécurité sociale et les éventuels prélèvements sur salaires, et en retranchant les prestations en pourcentage des coûts de main-d’œuvre. Les calculs portent aussi sur le taux moyen net de l’impôt sur le revenu des particuliers. C’est le terme utilisé lorsque l’impôt sur le revenu des personnes physiques et les cotisations salariales de sécurité sociale, après déduction des prestations en espèces, sont exprimés en pourcentage du salaire brut. L’analyse concerne un célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen, qu’elle compare avec un couple marié disposant d’un seul salaire et ayant deux enfants.

  • Cette étude spéciale examine comment les systèmes de prélèvements et de prestations liées à l’exercice d’un emploi, y compris ceux qui ciblent les enfants, influent sur les incitations des seconds apporteurs de revenu à intégrer (ou à réintégrer) le marché du travail. Bien que tous les impôts sur le revenu dissuadent de travailler, la conception particulière d’un système d’impôt sur le revenu peut agir sur les incitations concrètes qui s’offrent aux travailleurs. C’est notamment le cas pour les seconds apporteurs de revenu lorsque divers choix des pouvoirs publics exercent une influence significative sur leur intérêt d’entrer dans la vie active (et d’y rester).