Cet article étudie comment des villes du monde entier commencent à relever un défi en matière de transports publics : celui qui consiste à assurer des services de transports publics efficients et efficaces dans les zones périurbaines, au-delà des centres urbains. Dans la zone OCDE, on évoque de plus en plus souvent la nécessité de réduire l’utilisation des véhicules privés, pour de multiples raisons, notamment environnementales, et de recourir davantage aux transports publics. Une telle approche peut être coûteuse dans les grandes villes, mais elle est relativement simple. Pourtant, même dans les villes qui ont su axer leur développement autour des pôles de transports publics, les « périphéries périurbaines » situées au-delà des terminus des réseaux de transport demeurent fortement dépendantes de l’automobile. Comme le décrit le présent article, un nombre croissant de villes d’Europe et du continent américain ont opté pour des solutions de transport telles que le tram-train et le bus à haut niveau de service, conjuguées à de nouvelles approches de la planification du développement économique, afin de créer des quartiers articulés autour de pôles de transports collectifs situés en lointaine périphérie. Une telle démarche atténue la dépendance vis-à-vis des véhicules particuliers là où elle était particulièrement marquée.