Les transports relèvent, en partie du moins, de la compétence de la puissance publique. C’est un secteur dans lequel les défaillances du marché sont nombreuses. Il peut s’y produire une baisse progressive des coûts marginaux, des externalités positives et négatives. Il peut y exister des biens publics purs ou des biens tutélaires. Livré à lui-même, il ne donnera pas les résultats optimaux. Ce qui ne justifie peut-être pas pour autant une intervention de l’État, comme on le pensait il y a 30 ans, car il faut aussi tenir compte des défaillances des pouvoirs publics. Mais ces défaillances du marché laissent pour le moins présumer une intervention de ces derniers. On constate dans les faits que cette présomption se mue souvent en justification et que, dans tous les pays, la « puissance publique » joue un rôle dans le domaine des transports.