Ce rapport s’intéresse à certains des principaux facteurs à prendre en compte concernant la situation des arabes israéliens sur le marché du travail : les écarts dans le capital humain (éducation, connaissance de l'informatique, maîtrise de l’hébreu) ; le lieu de résidence, la périphérie offrant moins de possibilités d’emploi ; la place traditionnellement limitée accordée aux femmes ; et la discrimination quant à l'accès aux ressources publiques d'une part et aux pratiques des employeurs de l'autre. Deux facteurs supplémentaires affectent en particulier les tendances en cours : l’évolution du marché du travail suite au changement radical vers une économie à forte intensité technologique et la réorientation de secteurs entiers de l’industrie traditionnelle, et l'augmentation significative du nombre de travailleurs étrangers en Israël, qui, dans des secteurs comme l'agriculture et le bâtiment rivalisent directement avec les ouvriers arabes les moins instruits.