Nouvelle-Zélande

Le solde migratoire positif en 2014/15 est dû au faible nombre de ressortissants néo-zélandais qui ont émigré (5 600) et à l’afflux de ressortissants non néo-zélandais (63 900). On a observé un gain net de migrants venant d’Inde (12 000), de Chine (8 000), du Royaume-Uni (4 300) et des Philippines (4 300). Le nombre de ressortissants néo-zélandais partant en Australie est en diminution depuis 2011/12, alors que celui des Néo-Zélandais de retour d’Australie a augmenté. L’émigration nette de Néo-Zélandais partis en Australie en 2014/15 a été de moindre ampleur que celle de 2013/14 et de 2012/13 -(respectivement, 12 300 et 32 700).

En 2014/15, 43 100 personnes ont été autorisées à séjourner dans le pays à titre permanent, soit une baisse de 2 % (44 000 en 2013/14). La catégorie Famille (baisse de 14 % à 15 200) a contribué à la diminution des autorisations de séjour en 2014/15. Sur la même période, 21 170 personnes (+4 % par rapport à 2013/14) ont été admises au titre de la catégorie Migrants qualifiés (Skilled Migrant Category, ou SMC). Les autorisations de séjour accordées au titre des catégories Affaires ont fortement augmenté de 38 % et 18 % au cours des deux derniers exercices, même si elles ne représentent que 2 % du total des autorisations.

Les migrants originaires de Chine ont été les plus nombreux à recevoir l’autorisation de séjourner dans le pays en 2014/15 (17 %, -2 % par rapport à l’année précédente). La plupart de ces autorisations ont été accordées au titre des catégories SMC (32 %) et Parents (31 %, baisse de 29 %). Les autres pays d’origine en 2014/15 étaient -surtout l’Inde (16 %) et le Royaume-Uni (11 %).

Sur environ 254 000 autorisations d’entrée temporaire (à l’exclusion des visiteurs) en 2014/15, 170 800 personnes au total ont reçu un visa de travail, soit une hausse de 10 % par rapport à 2013/14. 28 500 personnes ont reçu un visa de la catégorie Essential Skills (travailleurs temporaires soumis à un examen de la situation du marché du travail), soit une hausse de 8 % par rapport à l’année précédente. En 2014/15, les admissions au titre du travail saisonnier ont augmenté de 7 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 11 700. Parmi les catégories de visa non soumises à un test du marché du travail, 61 400 travailleurs temporaires (+12 %) ont été admis au titre du programme Working Holiday Scheme (vacanciers actifs), et 29 300 travailleurs -temporaires ont été admis au titre de la politique familiale (+9 %). Le nombre de personnes admises au titre du dispo-sitif d’études conduisant à l’emploi (Study to Work Policy) est passé de 11 800 à 13 700 entre 2013/14 et 2014/15. Cette hausse est attribuable au nombre de personnes admises au titre du visa post-études (ouvert) (+53 % à 9 600), tandis que le nombre de celles admises au titre du visa post-études (avec le soutien d’un employeur) a chuté de 23 %, à 4 100.

En 2014/15, 48 030 nouveaux étudiants en mobilité internationale ont été autorisés à étudier en Nouvelle-Zélande (+23 % par rapport à 2013/14). Ils représentent 57 % de l’ensemble des étudiants en mobilité inter-nationale. La Chine (27 %), l’Inde (23 %) et la Corée du Sud (6 %) sont les principaux pays d’origine des étudiants en -mobilité internationale. Le nombre d’étudiants venant d’Inde continue de croître fortement.

Au cours de la dernière décennie, le nombre de -personnes demandant l’asile en Nouvelle-Zélande a sensiblement baissé (328 en 2014/15, contre 711 en 2003/04). La Chine , Fidji et le Pakistan sont les premiers pays d’origine (8 % chacun). Le statut de réfugié a été accordé dans 100 cas (35 % des décisions). En outre, 900 personnes ont été autorisées à résider en Nouvelle-Zélande dans le cadre du programme de quotas en 2014/15 (760 en 2013/14).

L’Immigration Amendment Act de 2015 a reçu l’approbation royale le 6 mai 2015. Il convient en particulier de noter les changements concernant la lutte contre l’exploitation des migrants et le renforcement des -pouvoirs d’investigation des agents de l’immigration.

Les visas de travail Essential Skills sont soumis à un test du marché du travail visant à garantir que les employeurs ont réellement essayé de recruter des Néo-Zélandais avant d’offrir l’emploi à un migrant. -Plusieurs modifications à ce sujet ont été effectuées en 2014/15, notamment l’abandon du test du marché du travail pour les personnes devant demander un visa de travail temporaire Essential Skills tant que leur demande de permis de séjour SMC (Skilled Migrant Category) est à l’étude. Des modifications ont également été apportées aux instructions relatives aux qualifications essentielles à l’appui de la reconstruction de Canterbury et afin de -lutter contre l’exploitation des travailleurs les moins -qualifiés. Elles ont allongé la durée des visas de travail, autorisé le travail pour plusieurs employeurs et introduit une nouvelle politique d’accréditation en faveur des agences de recrutement de travailleurs. D’autres modifications ont été apportées à ces instructions et aux tests du marché du travail correspondants. Les limites imposées au programme de saisonniers (Recognised Seasonal Employers – RSE) ont été augmentées et une modification unilatérale de tous les programmes « vacanciers actifs » permet à ces vacanciers d’étudier jusqu’à six mois lors de leur séjour en Nouvelle-Zélande.

Des formulaires en ligne ont été mis à disposition afin de permettre la soumission électronique de la -plupart des demandes de visa (études, travail et -visiteurs). Par -ailleurs, le système eMedical de dépistage sanitaire en ligne dans le cadre de l’immigration a été mis en place en novembre 2014.

Tendances récentes des flux et des effectifs de migrants
Nouvelle-Zélande
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Les notes et les sources figurent à la fin du chapitre.

 https://doi.org/10.1787/888933394849