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Les pays européens ont réalisé des progrès considérables en matière de santé publique
au cours des dernières décennies. Depuis 1980, l’espérance de vie à la naissance s’est
enrichie de plus de six années supplémentaires dans l’Union européenne (UE), pour
atteindre 79 ans en 2010, tandis que la mortalité prématurée y a considérablement
reculé. On peut espérer passer plus des trois quarts de ces années de vie sans limitation
de l’activité. L’augmentation de la longévité est en partie due à l’amélioration des
conditions de vie et de travail, à l’adoption de comportements déterminants pour la
santé, mais aussi à l’amélioration de l’accès aux soins médicaux et de leur qualité,
qui a par exemple permis de réduire significativement le taux de mortalité due à un
infarctus ou à un accident vasculaire cérébral (AVC).
Nombre des avancées observées dans le domaine de la santé ont eu un coût financier
considérable. Jusqu’en 2009, les dépenses de santé dans les pays européens ont augmenté
plus rapidement que le reste de l’économie et le secteur de la santé a absorbé une
part croissante du produit intérieur brut (PIB). Consécutivement à l’émergence de
la crise économique et financière en 2008, de nombreux pays européens ont réduit leurs
dépenses de santé dans le cadre d’une série d’efforts visant à limiter leur important
déficit budgétaire et leur taux d’endettement croissant. Bien que ces coupes budgétaires
semblent avoir été inévitables, certaines mesures pourraient avoir des répercussions
sur les objectifs fondamentaux des systèmes de santé de l’UE. Un suivi continu des
données et indicateurs relatifs à la santé et aux systèmes de santé s’impose donc
car il permet de fournir des indications sur les effets à court et à long terme que
pourraient avoir un contexte économique et des politiques de santé en mutation sur
l’accès aux soins de santé, leur qualité et l’amélioration de la santé.
Cette deuxième édition de «Panorama de la santé: Europe» présente les données comparables
les plus récentes sur les principaux indicateurs de la santé et des systèmes de santé
de 35 pays européens (les 27 États membres de l’UE, cinq pays candidats et trois pays
de l’AELE) jusqu’à 2010. Ces indicateurs ont été retenus parmi ceux qui figurent dans
la liste des indicateurs de santé de la Communauté européenne (ECHI), élaborée par
la Commission européenne en vue de la production et de la publication de statistiques
sur la santé. Cette publication fournit par ailleurs des informations détaillées sur
les dépenses de santé et les tendances financières, en exploitant les résultats du
questionnaire annuel conjoint sur les comptes de la santé lancé par l’OCDE, Eurostat
et l’OMS. Elle comporte également un nouveau chapitre sur la qualité des soins médicaux,
qui reflète les progrès accomplis dans le cadre du projet de l’OCDE sur les indicateurs
de la qualité des soins de santé. Les données présentées dans la publication proviennent
essentiellement de sources statistiques nationales officielles, collectées individuellement
ou conjointement par l’OCDE, Eurostat ou l’OMS‑Europe, ainsi que d’enquêtes multipays
telles que l’enquête internationale HBSC sur les comportements liés à la santé des
enfants en âge scolaire.
«Panorama de la santé: Europe 2012» illustre les tendances dans le temps et les écarts
entre les pays européens à travers cinq grands thèmes: 1) l’état de santé de leur
population, 2) les facteurs de risques pour la santé, 3) les ressources et les activités
des systèmes de santé, 4) la qualité des soins pour les maladies chroniques et aiguës
et 5) les niveaux de dépenses de santé et les sources de financement. Des hypothèses
sont avancées pour expliquer ces variations et un contexte est fourni pour permettre
d’approfondir les recherches et les analyses, de mieux appréhender les causes sous‑jacentes
et d’élaborer des politiques permettant de réduire les écarts avec les pays obtenant
de meilleurs résultats. De nombreux indicateurs fournissent une ventilation de la
population par sexe ou par âge dans chaque pays et plusieurs comportent une ventilation
supplémentaire par revenu ou niveau d’éducation. Ces indicateurs montrent qu’il existe
autant d’écarts entre les régions et les groupes socioéconomiques ou ethniques à l’intérieur
d’un même pays que d’écarts entre les pays.
L’état de santé s’est considérablement amélioré dans les pays européens, mais des
écarts importants subsistent
L’espérance de vie à la naissance dans les États membres de l’UE a progressé de plus
de 6 ans entre 1980 et 2010. Pour la période 2008‑2010, l’espérance de vie à la naissance
dans l’Union européenne était en moyenne de 75,3 ans pour les hommes et de 81,7 ans
pour les femmes. L’espérance de vie à la naissance est la plus longue pour les femmes
en France (85,0 ans) et pour les hommes en Suède (79,4 ans). L’espérance de vie est
la plus faible en Bulgarie et en Roumanie pour les femmes (77,3 ans) et en Lituanie
pour les hommes (67,3 ans). L’écart entre les États membres de l’UE affichant l’espérance
de vie à la naissance la plus longue et ceux où elle est la plus courte était donc
de 8 années pour les femmes et de 12 années pour les hommes (graphique 1.1.1).
En 2008‑2010, dans l’Union européenne, l’espérance de vie en bonne santé à la naissance,
définie comme le nombre d’années de vie sans limitation de l’activité, était en moyenne
de 62,2 ans pour les femmes et de 61 ans pour les hommes. L’écart hommes‑femmes est
ici très inférieur à celui observé pour l’espérance de vie, et indique que les femmes
vivent une plus grande proportion de leur vie en étant limitées dans leurs activités.
En 2008‑2010, Malte et la Suède affichaient l’espérance de vie en bonne santé la plus
longue, respectivement pour les femmes et pour les hommes, tandis que la République
slovaque affichait l’espérance de vie la plus courte pour les deux sexes (graphique
1.1.1).
L’espérance de vie à l’âge de 65 ans a également beaucoup progressé au cours des dernières
décennies dans les pays européens. En 2008‑2010, elle s’élevait en moyenne à 16,5
ans pour les hommes et à 20,1 ans pour les femmes au sein de l’UE. Comme pour l’espérance
de vie à la naissance, la France affichait l’espérance de vie à 65 ans la plus longue
pour les femmes (23,2 ans) mais aussi pour les hommes (18,7 ans). C’est en Bulgarie
que l’espérance de vie à 65 ans était la plus courte pour les femmes (16,9 ans) et
en Lettonie pour les hommes (13,2 ans) (graphique 1.2.1).
D’importantes inégalités en termes d’espérance de vie demeurent entre les différents
groupes socioéconomiques. Qu’il s’agisse des hommes ou des femmes, les personnes possédant
un niveau d’éducation élevé sont susceptibles de vivre plus longtemps. Ainsi, en République
tchèque par exemple, les hommes de 65 ans avec un niveau d’éducation élevé peuvent
espérer vivre sept années de plus que les hommes du même âge avec un faible niveau
d’éducation (graphique 1.2.3).
Il est difficile de quantifier la contribution relative des multiples facteurs médicaux
et non médicaux susceptibles d’influencer les écarts en matière d’espérance de vie
entre les pays. Un revenu national élevé est généralement associé à une meilleure
espérance de vie (en bonne santé) dans les pays européens, bien que cette corrélation
soit moins marquée pour les niveaux de revenu les plus élevés, ce qui suggère un «rendement
décroissant» (graphique 1.1.2).
On note une prévalence croissante des maladies chroniques telles que le diabète, l’asthme
et la démence, due soit à de meilleurs diagnostics, soit à une augmentation des maladies
elles‑mêmes. Dans l’Union, plus de 6 % de la population âgée entre 20 et 79 ans, soit
30 millions de personnes, souffraient de diabète en 2011 (graphique 1.14.1). Pour
de nombreux États membres de l’UE, l’amélioration de la prise en charge des maladies
chroniques s’est hissée au rang des priorités des politiques de santé.
Les facteurs de risques évoluent
La plupart des pays européens sont parvenus à réduire le tabagisme au moyen de campagnes
de sensibilisation auprès du public, de l’interdiction de la publicité et de la hausse
des taxes visant ce produit. Aujourd’hui, moins de 15 % des adultes fument quotidiennement
en Suède et en Islande, contre plus de 30 % en 1980. Toutefois, plus de 30 % des adultes
continuent de fumer chaque jour en Grèce. Les taux de tabagisme demeurent également
élevés en Bulgarie, en Irlande et en Lettonie (graphique 2.5.1).
La consommation d’alcool a aussi diminué dans de nombreux pays européens. Les mesures
de restrictions appliquées dans le domaine de la publicité et des ventes, associées
à une hausse de la fiscalité, se sont avérées efficaces. Les pays producteurs de vin
traditionnels, tels que la France, l’Italie ou l’Espagne ont vu leur consommation
d’alcool par habitant chuter fortement depuis 1980. En revanche, celle‑ci a considérablement
augmenté dans plusieurs pays tels que Chypre, la Finlande et l’Irlande (graphique
2.6.1).
Aujourd’hui, 52 % de la population adulte de l’UE affichent un surpoids, dont 17 %
souffrant d’obésité. Dans 18 des 27 États membres, plus de la moitié de la population
est en surcharge pondérale ou obèse. Ce chiffre est toutefois bien inférieur en France,
en Italie et en Suisse, bien qu’en augmentation également. La prévalence de l’obésité
– qui présente des risques pour la santé supérieurs à ceux du surpoids – varie de
8 % en Roumanie et en Suisse à plus de 25 % en Hongrie et au Royaume‑Uni (graphique
2.7.1). Dans de nombreux pays européens, le taux d’obésité a doublé depuis 1990 (graphique
2.7.2). L’augmentation de l’obésité touche toutes les catégories de la population
à des degrés divers bien qu’elle tende à être plus répandue dans les groupes défavorisés
sur le plan social et notamment chez les femmes.
Si, dans la plupart des pays, le nombre de professionnels de santé par habitant est
plus élevé que jamais, les pénuries déjà ressenties et la menace de pénuries futures
suscitent des inquiétudes
Garantir un accès approprié aux soins de santé est un objectif politique fondamental
dans tous les États membres de l’UE, qui requiert, entre autres, de disposer d’un
nombre suffisant de professionnels de santé répartis correctement sur le territoire
pour répondre aux besoins de la population. La pénurie de médecins et de personnel
infirmier inquiète de nombreux pays européens bien que les récentes mesures de réduction
des dépenses publiques de santé dans certains pays soient susceptibles d’entraîner
au moins temporairement une réduction de la demande.
Depuis l’an 2000, le nombre de médecins par habitant a progressé dans la quasi‑totalité
des États membres de l’UE. Il est passé en moyenne de 2,9 médecins pour 1 000 habitants
en 2000 à 3,4 médecins en 2010. Cette progression a été particulièrement rapide en
Grèce et au Royaume‑Uni (graphique 3.1.1).
Dans presque tous les pays, le rapport entre généralistes et spécialistes a évolué
à un point tel que le nombre des spécialistes dépasse aujourd’hui celui des généralistes
(graphique 3.1.2). Cette tendance pourrait s’expliquer par une baisse de l’attrait
exercé par la pratique traditionnelle du métier de «médecin de famille», ainsi que
par l’écart de rémunération croissant entre généralistes et spécialistes. La croissance
lente voire la baisse du nombre de généralistes suscite dans de nombreux pays des
inquiétudes concernant l’accès aux soins primaires pour certaines catégories de la
population.
L’éventuelle pénurie d’infirmiers inquiète également, et ces craintes pourraient bien
s’intensifier à l’avenir, la demande continuant d’augmenter tandis que le vieillissement
de la génération du «baby boom» provoque une vague de départs en retraite parmi ces
professionnels. Au cours de la dernière décennie, le nombre d’infirmiers par habitant
a progressé dans presque tous les États membres de l’UE (graphique 3.3.1). L’augmentation
a été particulièrement notable au Danemark, en France, au Portugal et en Espagne.
Toutefois, leur nombre a récemment baissé dans certains pays les plus durement touchés
par la crise économique et financière. Ainsi, en Estonie, après avoir augmenté jusqu’à
6,4 infirmiers pour 1 000 habitants en 2008, ce nombre est passé depuis à 6,1 en 2010.
Si la qualité des soins s’est améliorée dans la plupart des pays européens, tous peuvent
mieux faire, en particulier pour éviter l’admission à l’hôpital des personnes atteintes
de maladies chroniques
Des progrès ont été accomplis dans le traitement des maladies engageant le pronostic
vital telles que l’infarctus, l’AVC et le cancer dans tous les pays européens ayant
répondu au questionnaire. Le taux de mortalité consécutive à une admission à l’hôpital
en cas de crise cardiaque (infarctus aigu du myocarde) a chuté de moitié environ entre
2000 et 2009 (graphique 4.3.3) et de plus de 20 % pour les AVC (graphique 4.4.3).
Dans des pays tels que le Danemark et la Suède, ces avancées sont dues à une amélioration
des soins aigus et à un meilleur accès aux unités spécialisées.
Dans la plupart des pays, on assiste également à une amélioration des taux de survie
concernant différents types de cancers, grâce au dépistage précoce et à une meilleure
efficacité des traitements (graphiques 4.7.2 et 4.8.2). Si le taux de survie pour
le cancer du sein demeure en dessous de 80 % en République tchèque et en Slovénie,
celui‑ci a augmenté de plus de 10 % entre les périodes 1997‑2002 et 2004‑2009. Ces
deux pays ont également augmenté de manière substantielle leurs taux de survie au
cancer colorectal (graphique 4.9.2).
Il est plus complexe d’effectuer un suivi de la qualité des soins dans le secteur
des soins primaires car la plupart des pays disposent de moins de données dans ce
domaine que pour le secteur hospitalier. Les admissions évitables à l’hôpital sont
souvent le signe d’un problème concernant soit l’accès aux soins primaires soit la
qualité et la continuité des soins. Il est généralement admis que la plupart des cas
d’asthme et le diabète devraient être pris en charge dans le cadre de soins primaires
appropriés afin d’éviter toute exacerbation de la maladie ainsi que les coûts élevés
liés à une hospitalisation. Si les admissions à l’hôpital pour asthme sont peu fréquentes
dans certains pays, celles‑ci affichent un taux bien plus élevé dans d’autres, notamment
en République slovaque (graphique 4.1.1). Dans la totalité des pays européens, le
nombre d’hospitalisations en cas de diabète non contrôlé est trop important (graphique
4.2.1).
L’augmentation des dépenses de santé a ralenti voire reculé dans de nombreux pays
européens
En 2010, la hausse des dépenses de santé par habitant en termes réels a ralenti ou
reculé dans la quasi‑totalité des pays européens, renversant ainsi la tendance d’augmentation
constante. Si la décrue des dépenses s’était déjà amorcée en 2009 dans les pays frappés
de plein fouet par la crise économique et financière (comme l’Estonie et l’Islande
par exemple), des réductions encore plus importantes ont eu lieu en 2010 devant les
pressions budgétaires croissantes et les endettements accrus. Dans l’Union européenne,
les dépenses de santé par habitant ont augmenté en moyenne de 4,6 % par an en termes
réels entre 2000 et 2009, avant de reculer de 0,6 % en 2010 (graphique 5.2.2).
Les dépenses publiques de santé ont été réduites via une série de mesures, y compris
la baisse des salaires et/ou de l’emploi, l’augmentation des paiements directs des
ménages pour certains services et produits pharmaceutiques et l’imposition d’importantes
contraintes budgétaires aux hôpitaux. Des gains d’efficacité ont également été recherchés
au moyen de fusions hospitalières, de l’accélération de la transition des soins hospitaliers
vers les soins ambulatoires et de la chirurgie ambulatoire.
En raison de la croissance négative des dépenses de santé en 2010, la part du PIB
consacrée à ce secteur s’est stabilisée ou a légèrement baissé dans de nombreux États
membres de l’UE. En 2010, les États membres de l’Union européenne ont alloué en moyenne
(non pondérée) 9 % de leur PIB aux dépenses de santé (graphique 5.3.1), ce qui représente
une hausse notable par rapport aux 7,3 % enregistrés en 2000 mais est légèrement inférieur
au pic de 9,2 % atteint en 2009.
En 2010, la part de PIB consacrée à la santé la plus élevée a été enregistrée aux
Pays‑Bas (12 %), suivis par la France et l’Allemagne (tous deux à 11,6 %). Les dépenses
de santé par habitant ont été les plus importantes aux Pays‑Bas (3 890 EUR), au Luxembourg
(3 607 EUR) et au Danemark (3 439 EUR), suivis par l’Autriche, la France et l’Allemagne
avec plus de 3 000 EUR par habitant. La Bulgarie et la Roumanie étaient les pays affichant
les dépenses les plus faibles avec environ 700 EUR par habitant.
Le secteur public représente la principale source de financement de la santé dans
tous les pays européens, à l’exception de Chypre (graphique 5.6.1). En moyenne, près
de trois quarts (73 %) des dépenses de santé des États membres de l’UE étaient financés
par des fonds publics en 2010. Aux Pays‑Bas, dans les pays nordiques (à l’exception
de la Finlande), au Luxembourg, en République tchèque, au Royaume‑Uni et en Roumanie,
le financement public couvrait plus de 80 % des dépenses de santé, tandis que celui‑ci
ne dépassait pas 43 % à Chypre et 55 à 60 % en Bulgarie, en Grèce et en Lettonie.
Dans certains pays, la crise économique et financière a eu des répercussions sur la
part des financements publics et privés. Les dépenses publiques ont été réduites pour
certains biens et services, une réduction souvent associée à une hausse des paiements
directs pour les ménages. En Irlande, la part des fonds publics consacrée à la santé
a chuté de près de 6 % entre 2008 et 2010 pour se situer aujourd’hui à 70 %, alors
que la part des dépenses restant à la charge des ménages a augmenté. On constate aussi
une baisse substantielle des dépenses publiques liées à la santé en Bulgarie et en
République slovaque.
Dans la plupart des pays, les paiements directs versés par les patients constituent
la seconde source principale de financement des dépenses de santé après les fonds
publics. Les financements issus des assurances maladie privées ne jouent un rôle significatif
que dans un nombre restreint de pays. En 2010, la part de paiements directs la plus
élevée était enregistrée à Chypre (49 %), en Bulgarie (43 %) et en Grèce (38 %) tandis
que les Pays‑Bas (6 %), la France (7 %) et le Royaume‑Uni (9 %) affichaient la plus
basse. Dans près de la moitié des États membres de l’UE, ce pourcentage a augmenté
au cours de la dernière décennie, tout particulièrement en Bulgarie, à Chypre, à Malte
et en République slovaque.
La crise économique et financière et l’augmentation des contraintes budgétaires ont
ajouté des pressions supplémentaires sur les systèmes de santé de nombreux pays européens.
Plusieurs d’entre eux, notamment les plus durement touchés par la crise, ont pris
une série de mesures pour réduire leurs dépenses publiques de santé. Il sera important
d’effectuer un suivi étroit des répercussions à court et à long terme de ces mesures
sur les objectifs fondamentaux des systèmes de santé des pays européens de garantir
un accès approprié à des soins de qualité.
This translation was undertaken by the European Commission.
Multilingual summaries are translated excerpts of OECD publications originally published
in English and in French.