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À savoir

Dans tous les pays et au cours du temps, les microentreprises ont généralement une évaluation moins positive de leurs situations actuelle et future que les grandes entreprises. Des facteurs culturels, ainsi qu’économiques contribuent à façonner les réponses : les entreprises japonaises de toutes tailles obtiennent le score le plus bas de tous les pays du G7 pour les évaluations positives et le plus élevé pour les évaluations négatives. Il convient de noter, étant donné que la période d’enquête a commencé cinq mois avant le référendum britannique sur l’adhésion à l’Union européenne, l’évaluation nettement plus négative des entreprises du Royaume-Uni ayant 50 salariés ou plus, que celle des petites entreprises.
L’âge d’une entreprise a également une influence sur les perspectives. Les jeunes entreprises sont nettement plus positives sur le court terme, et ont des attentes plus élevées quant à la croissance de leur emploi, que les entreprises de plus de 10 ans, en particulier dans les économies émergentes comme la Colombie, l’Inde et le Viet-Nam.
Malgré l’écart entre les hommes et les femmes dans leur perception des obstacles à la création d’une entreprise (comme on le voit au chapitre 7), les femmes se sentent tout aussi confiantes que les hommes au sujet de leur entreprise et de son avenir, une fois qu’elle est opérationnelle.
Près de la moitié des entreprises de 50 salariés ou plus des pays du G7 (les deux tiers aux États-Unis) envisagent d’augmenter leurs effectifs au deuxième semestre 2016, dans des proportions nettement plus élevées que les microentreprises (entre 10 % et 20 % pour les entreprises classées dans la catégorie du travail indépendant). Cependant, en général, les grandes entreprises sont beaucoup plus susceptibles de perdre des emplois au deuxième semestre 2016 que les petites entreprises : environ 15 % des grandes entreprises en Italie et 10 % au Royaume-Uni et au Canada.
Les succès du passé sont utiles pour prédire l’avenir. Les plus fortes proportions de «perspectives d’emploi positives” dans la seconde moitié de l’année 2016 se trouvent parmi les entreprises, de toutes tailles, qui ont déjà augmenté leurs effectifs au cours des six derniers mois.

Pertinence

L’entrepreneuriat est un facteur important pour parvenir à une croissance durable et inclusive, et présente un fort potentiel de création d’emplois autres qu’à son propre compte. Les perspectives de création d’emplois par le secteur marchand ne dépendent pas seulement du cycle économique, mais également des caractéristiques des entreprises.

Définitions

La situation actuelle et les perspectives sont calculées à partir des réponses (“Positive(s)”, “Neutre(s)” ou “Négatives”) aux questions suivantes respectivement: “Comment évaluez-vous la situation actuelle de votre entreprise?” et “Quelles sont les perspectives de votre entreprise dans les six prochains mois?”.

Les perspectives de créations d’emplois à court terme se mesurent à l’aide des perspectives d’évolution de l’emploi dans les entreprises, qui peuvent être évaluées en posant la question « Quelle est l’évolution prévisible du nombre de salariés dans votre entreprise dans les six prochains mois ? », avec les réponses possibles suivantes : « Augmentation », « Pas de changement », ou « Baisse ».

Les perspectives de création d’emplois à court terme correspondent aux réponses (“Augmentation”, “Pas de changement” ou “Baisse”).à la question : “Comment envisagez-vous l’évolution du nombre de salariés dans votre entreprise dans les six prochains mois?”.

Les entreprises gérées par ou appartenant à des hommes (femmes) sont identifiées comme les entreprises ayant au moins 65 % d’hommes (femmes) propriétaires ou cadres supérieurs. Les entreprises avec un gestion partagée sont celles ayant moins de 65 % d’hommes (ou de femmes) propriétaires ou cadres supérieurs.

Comparabilité

Les données sont tirées des six premières vagues (de février à juillet 2016) d’une nouvelle enquête mensuelle auprès des entreprises, the Future of Business Survey, menée par Facebook en collaboration avec l’OCDE et la Banque mondiale. L’enquête est réalisée au moyen d’un questionnaire en ligne renseignant les perceptions sur la situation actuelle et les perspectives futures de l’entreprise, et plus largement de l’économie et du secteur concerné. Des informations granulaires sur les caractéristiques de l’entreprise telles que l’âge, la taille et l’implication dans le commerce international sont également recueillies. L’enquête couvre actuellement 22 pays, pour lesquels la population de référence est constituée des entreprises ayant un compte Facebook. Les échantillons par pays ne sont pas stratifiés, et les graphiques de cette section présentent des données non pondérées selon la taille de l’entreprise, son âge et son activité économique (voir également le Guide de lecture).

Pour les graphiques 1.6, 1.7 et 1.11, pour les données de juillet 2016, la classe de taille 2-3 correspond à 2-4; 4-10 correspond à 5-9; 11-50 correspond à 10-49; et plus de 50 correspond à 50 et plus.