Avant-propos

La compilation des indicateurs de l’entrepreneuriat présentés dans le Panorama de l’entrepreneuriat est la résultante du Programme d’indicateurs de l’entrepreneuriat OCDE-Eurostat (PIE). Lancé en 2006, ce programme est la première tentative visant à recueillir et à publier des données internationales sur l’entrepreneuriat à partir de sources statistiques publiques officielles. Depuis le début, un aspect essentiel du développement de ces indicateurs est de minimiser les coûts de développement pour les offices statistiques nationaux, raison pour laquelle le programme privilégie l’exploitation de sources de données existantes.

Le but du PIE est d’élaborer des indicateurs pertinents afin d’apporter des informations utiles à la formulation des politiques. Dans cette optique, une attention particulière est portée aux besoins exprimés. La crise financière mondiale a notamment mis en lumière la nécessité de disposer d’informations plus récentes sur la situation des petites entreprises. À cette fin, le Panorama de l’entrepreneuriat commence par une présentation des tendances récentes de l’entrepreneuriat en examinant les nouvelles données sur les créations, les disparitions et les faillites d’entreprises, et sur le travail indépendant. Dans cette édition du Panorama, la section d’introduction présente pour la première fois les prévisions des créations d’emplois dans le secteur des PME ; ces chiffres sont le fruit d’une nouvelle enquête en ligne sur les PME, conçue par Facebook en collaboration avec la Direction des statistiques de l’OCDE et la Banque mondiale.

La présente édition a été élaborée par les membres de la Division des statistiques du commerce et de la compétitivité de la Direction des statistiques de l’OCDE, à savoir Gueram Sargsyan et Liliana Suchodolska, avec les contributions de Frédéric Parrot, Belén Zinni, Joseph Winkelmann et Diana Doyle. Nadim Ahmad et Mariarosa Lunati ont supervisé les opérations et assuré la direction de la publication.

Nous adressons des remerciements tout particuliers à Eurostat, ainsi qu’aux experts des offices statistiques nationaux d’Afrique du Sud, d’Allemagne, d’Australie, d’Autriche, de Belgique, du Brésil, de Bulgarie, du Canada, du Chili, de Colombie, de Corée, de Croatie, du Danemark, d’Espagne, d’Estonie, des États-Unis, de la Fédération de Russie, de Finlande, de France, de Hongrie, d’Islande, d’Israël, d’Italie, du Japon, de Lettonie, de Lituanie, du Luxembourg, du Mexique, de Norvège, de Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, de Pologne, du Portugal, de République slovaque, de République tchèque, de Roumanie, du Royaume-Uni, de Slovénie, de Suède et de Suisse ; et enfin à Cornelius Mueller d’Invest Europe et à Ted Liu de la CVCA (Association canadienne du capital de risque et d’investissement) pour leur aide et leurs conseils en matière de statistiques sur le capital-risque.