Luxembourg

La coopération pour le développement du Luxembourg est axée sur l’accès aux services sociaux de base, l’assistance humanitaire et la finance inclusive, et affiche la proportion la plus élevée d’aide publique au développement (APD) allouée aux pays les moins avancés (PMA). En 2022, le Luxembourg était le membre du Comité d’aide au développement (CAD) le plus généreux au regard de son revenu national brut (RNB). L’APD totale du Luxembourg (530 millions USD, données préliminaires) a augmenté en valeur absolue en 2022 sous l’effet de la hausse de ses dons bilatéraux, principalement pour l’aide humanitaire. Le montant de l’APD représentait toujours 1 % du RNB.

Consulter les notes méthodologiques sur les profils ici.

La stratégie du Luxembourg en matière de coopération pour le développement, intitulée En route pour 2030, s’articule autour de quatre thématiques prioritaires : 1) l’accès à des services sociaux de base de qualité ; 2) l’intégration socio-économique des femmes et des jeunes ; 3) une croissance durable et inclusive et 4) une gouvernance inclusive. Le programme de coopération pour le développement met l’accent sur six pays partenaires, dont cinq se situent en Afrique subsaharienne. Les programmes-pays indicatifs sont signés conjointement avec les pays partenaires au niveau politique.

La stratégie « En route pour 2030 » affirme le soutien important accordé par le Luxembourg aux institutions multilatérales. Le système des Nations Unies et l’Union européenne (UE) sont des partenaires clés ; le Luxembourg entend aussi renforcer son engagement auprès des banques multilatérales de développement. Le Luxembourg met activement à profit son rôle de centre financier international majeur pour prôner un financement durable. Dans le but d’améliorer la cohérence des politiques au service du développement durable, il a introduit un contrôle de durabilité pour toute réglementation nouvelle. En août 2022, il a adopté une nouvelle stratégie d’action humanitaire afin de mieux répondre aux crises pluridimensionnelles dans un contexte international caractérisé par une aggravation des conflits et de l’instabilité, ainsi que par le changement climatique et des crises sanitaires. Dans le cadre de cette stratégie, le pays s’engage à allouer 15 % de son APD globale annuelle à des actions humanitaires.

L’examen à mi-parcours du Comité d’aide au développement de l’OCDE (CAD-OCDE) réalisé en 2020 a salué les progrès accomplis par le Luxembourg. Au nombre des actions cruciales du pays ont figuré des stratégies nationales à l’échelle de l’ensemble de l’administration, un dialogue et des mécanismes visant une cohérence accrue de l’action publique, ainsi que des investissements dans la gestion de l’information. Étant donné que le Luxembourg est un chef de file de la finance durable et inclusive, l’examen à mi-parcours l’a encouragé à mieux intégrer les pays en développement dans les efforts de finance durable. Les investissements dans sa priorité transversale, à savoir l’environnement, et la réflexion sur la manière d’aborder la fragilité et la gestion des risques ont été distingués comme des leviers de progrès à venir. En savoir plus sur l’examen à mi-parcours 2020 du CAD-OCDE consacré au Luxembourg.

En 2022, les apports d’APD du Luxembourg se sont élevés à 530 millions USD (données préliminaires), soit 562.3 millions USD à prix constants, ce qui représentait 1 % du RNB1. Ces chiffres reflètent une hausse de l’APD par rapport à 2021, tant en termes réels (+ 4.4 %) qu’en proportion du RNB (+ 0.99 %). Consacrant systématiquement 1 % de son RNB à l’APD, le Luxembourg dépasse depuis 2000 l’objectif de 0.7 % fixé par les Nations Unies. Le Luxembourg respecte donc ses engagements national (1 %) et européen d’atteindre collectivement un ratio APD/RNB de 0.7 % d’ici 2030. Le Luxembourg dispense l’intégralité de son APD sous forme de dons.2

En 2022, le Luxembourg était le membre du CAD le plus généreux au regard de la taille de son économie. Avec des engagements d’APD en faveur des PMA qui représentaient 0.48 % de son RNB en 2020, le Luxembourg dépasse là aussi l’objectif fixé par les Nations Unies (0.2 %), se plaçant en tête des donneurs du CAD à cet égard. Qui plus est, les efforts qu’il consacre aux financements climatiques internationaux ne sont pas comptabilisés dans son budget d’APD. Parmi les membres du CAD, le Luxembourg est celui qui a alloué en 2021 la plus grande part d’APD bilatérale aux PMA (52.8 %) ; il a par ailleurs alloué l’une des proportions les plus élevées d’APD bilatérale à l’Afrique (50.3 %) et à des contextes fragiles (48.6%). Une proportion élevée (28.9 %) de son APD est acheminée par l’intermédiaire des organisations de la société civile (OSC), et la part de l’APD notifiée comme non liée apportée aux pays et territoires couverts par la Recommandation du CAD sur le déliement de l’aide publique au développement s’élevait à 100 % en 2021.

Le Luxembourg s’est engagé à atteindre plusieurs objectifs internationaux et à se conformer aux normes et recommandations du CAD. En savoir plus sur les recommandations du CAD.

En 2021, le Luxembourg a versé une part plus importante de son APD sous forme d'aide bilatérale. L’APD bilatérale brute a représenté 67.6 % de l’APD totale, sachant qu’elle a été acheminée à hauteur de 24 % par des organisations multilatérales (contributions préaffectées). Le Luxembourg a affecté 32.4 % de son APD totale aux contributions au budget central d’organisations multilatérales.

En 2022, les apports d’APD bilatérale brute destinés à aider l’Ukraine à faire face aux répercussions de la guerre d’agression menée par la Russie se sont élevés à 7.3 millions USD, dont 7.2 millions USD sous forme d’assistance humanitaire (données préliminaires). En 2021, cette aide s’était élevée à 1.2 million USD.

En 2022, le Luxembourg a alloué 3 millions USD aux interventions destinées à faire face au COVID-19. Le Luxembourg n’a pas comptabilisé dans l’APD les dons de vaccins provenant de ses réserves nationales en 2022. En 2020 et 2021, le soutien bilatéral total du Luxembourg dans ce domaine s’est élevé respectivement à 0.8 million USD et 9.5 millions USD.

En 2021, les apports bruts d’APD du Luxembourg au système multilatéral se sont élevés à 260.9 millions USD, soit une augmentation de 13.6 % en termes réels par rapport à 2020. Sur ce total, 175 millions USD ont été alloués sous forme de contributions au budget central d’organismes multilatéraux, les contributions hors budget central étant pour leur part préaffectées à un pays, une région, une thématique ou un objectif spécifique. Les financements d’interventions de type projet préaffectés à une thématique et/ou un pays spécifiques ont représenté 14 % des contributions hors budget central du Luxembourg, tandis que les 86 % restants correspondaient à des financements de programmes (apports à des dispositifs de financement groupé et à des programmes et fonds poursuivant un objectif spécifique).

En 2021, 74 % des contributions totales du Luxembourg aux organisations multilatérales ont été destinés au système des Nations Unies et aux institutions de l’Union européenne (par ordre décroissant).

Le système des Nations Unies a reçu 51.4 % des contributions multilatérales du Luxembourg, essentiellement sous la forme de contributions au budget central. Sur le total des apports alloués à ce système (134 millions USD), les trois premières entités destinataires du soutien du Luxembourg (contributions au budget central et contributions et préaffectées) ont été le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) (16.3 millions USD), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) (15.2 millions USD) et le Programme alimentaire mondial (PAM) (14 millions USD).

Voir la section intitulée « Orientation géographique et sectorielle de l’APD » pour la ventilation des dotations bilatérales, incluant l’APD préaffectée acheminée par l’intermédiaire du système multilatéral de développement. En savoir plus sur le financement multilatéral du développement.

En 2021, les dotations bilatérales du Luxembourg se sont accrues par rapport à l’année précédente. Ses apports bruts d’APD bilatérale se sont élevés à 365.2 millions USD (en incluant les contributions préaffectées destinées à des organisations multilatérales), ce qui représente une hausse de 5.4 % en termes réels par rapport à 2020.

En 2021, l’aide-pays programmable (APP) a représenté 56.5 % de l’APD bilatérale brute luxembourgeoise, contre 45.2 % en moyenne pour les pays du CAD. Le Luxembourg ne comptabilise pas dans l’APD les dépenses consacrées aux réfugiés sur son territoire.

Le Luxembourg a versé 0.2 million USD à l’appui de la coopération triangulaire en 2021. En savoir plus sur la coopération triangulaire et sur les projets spécifiques grâce au répertoire de l’OCDE des projets de coopération triangulaire menés sur la base du volontariat.

En 2021, l’APD bilatérale du Luxembourg a été acheminée principalement par l’intermédiaire du secteur public et d’organisations non gouvernementales (ONG), sous la forme de financements préaffectés. La coopération technique a représenté 17.6 % de l’APD brute en 2021.

En 2021, l’APD bilatérale brute dirigée vers les OSC s’est chiffrée à 105.6 millions USD. Sur le volume total de l’APD bilatérale brute luxembourgeoise, 4 % ont été alloués à des OSC sous la forme de contributions à leur budget ordinaire et 24.9 % ont été acheminés par l’intermédiaire d’OSC afin de mettre en œuvre des projets initiés par le Luxembourg (financements préaffectés). De 2020 à 2021, le total des contributions aux OSC (contributions au budget ordinaire et contributions préaffectées) a diminué en pourcentage de l’APD bilatérale, passant de 31.3 % à 28.9 %. En savoir plus sur les apports d’APD aux OSC ou acheminés par les OSC, sur l’engagement de la société civile dans la coopération pour le développement et sur la Recommandation du CAD sur le renforcement de la société civile en matière de coopération pour le développement et d’aide humanitaire.

En 2021, l’APD bilatérale du Luxembourg a été principalement orientée vers l’Afrique. Cette dernière a bénéficié de 183.8 millions USD et l’Asie (hors Moyen-Orient) a pour sa part reçu 50.5 millions USD, ce qui représente respectivement 50.3 % et 13.8 % de l’APD bilatérale brute. Une somme de 19.6 millions USD (soit 5.4 %) a été allouée au Moyen-Orient. L’Afrique a également été la principale région bénéficiaire des contributions préaffectées luxembourgeoises destinées aux organisations multilatérales, conformément aux priorités de la stratégie globale.

Le Luxembourg a affecté 52.1 % de son APD bilatérale aux dix principaux bénéficiaires de son aide en 2021, qui sont des pays partenaires prioritaires d’Afrique subsaharienne et d’Asie. La part de l’APD bilatérale brute non ventilée par pays s’est élevée à 30.3 %, ce qui s’explique principalement par les projets régionaux et multisectoriels ainsi que par les contributions à des programmes poursuivant un objectif spécifique.

En 2021, les PMA ont reçu 52.8 % de l’APD bilatérale brute du Luxembourg (soit 193 millions USD). Ce pourcentage est supérieur à la moyenne du CAD (22.9 %). Ce sont des pays parmi les moins avancés qui ont reçu la part la plus importante (52.8 %) de l’APD bilatérale brute luxembourgeoise en 2021, mais il faut noter que 30.3 % de cette aide n’étaient pas ventilés par groupe de revenu. D’après les estimations du Luxembourg, 30.3 % de l’APD bilatérale non ventilée par pays ont été destinés aux PMA. En 2021, le Luxembourg a alloué 38.4 % de son APD bilatérale brute, soit 140.1 millions USD, à des pays en développement sans littoral. Cette même année, il a dirigé 6.5 % de son APD bilatérale brute, soit 23.7 millions USD, vers des petits États insulaires en développement (PEID).

Les dotations à destination de contextes fragiles se sont chiffrées à 177.7 millions USD en 2021, ce qui représente 48.6 % de l’APD bilatérale brute du Luxembourg. La part de cette APD fournie sous forme d’assistance humanitaire s’est élevée à 23 %, un chiffre en hausse par rapport aux 21.7 % enregistrés en 2020, tandis que le secteur de la paix a représenté 5.8 %, ce qui représente une légère baisse par rapport aux 6.3 % enregistrés en 2020.

Pour en savoir plus sur le soutien apporté aux contextes fragiles, consulter la plateforme « États de fragilité ».

En 2021, près de la moitié de l’APD bilatérale du Luxembourg a été affectée au secteur de l’infrastructure sociale et des services sociaux. Les investissements dans ce domaine ont représenté 44.3 % des engagements d’APD bilatérale (162 millions USD), l’accent étant fortement mis sur la santé (53.9 millions USD), sur l’éducation (50.2 millions USD) et sur le soutien au gouvernement et à la société civile (29.6 millions USD). L’APD allouée à l’infrastructure économique et aux services économiques a représenté au total 11.2 % des engagements d’APD bilatérale (41 millions USD), l’accent étant placé sur les services bancaires et financiers (28.7 millions USD), la communication (7 millions USD) et l’énergie (4 millions USD). L’assistance humanitaire bilatérale s’est élevée à 67 millions USD (18.3 % de l’APD bilatérale). En 2021, les contributions préaffectées destinées aux organisations multilatérales ont été dirigées principalement vers l’intervention d’urgence, la santé et le soutien à l’administration publique et à la société civile.

En 2020-21, 38.4 % des engagements d’aide bilatérale ventilable du Luxembourg examinés avaient l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes pour objectif principal ou significatif (en recul par rapport aux 46.4 % enregistrés en 2018-19), la moyenne du CAD s’établissant, en 2020-21, à 44.4 %. Cela équivaut à 69.6 millions USD à l’appui de l’égalité entre les genres. En 2020-21, l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes constituaient l’objectif principal de 9.7 % des engagements d’aide bilatérale ventilable examinés, contre une moyenne de 4.5 % pour le CAD. Le Luxembourg intègre des objectifs relatifs à l’égalité des genres dans 0.4 % de son APD allouée à l’aide humanitaire, contre une moyenne de 17.5 % pour le CAD en 2020-21. Il examine la majeure partie de ses activités (55.3 % en 2020-21) au regard du marqueur Égalité des genres du CAD. En savoir plus sur l’APD axée sur l’égalité des genres, sur le Réseau du CAD sur l’égalité hommes-femmes et sur la Recommandation du CAD sur l’élimination de l’exploitation sexuelle, des atteintes sexuelles et du harcèlement sexuel dans le contexte de la coopération pour le développement et de l’aide humanitaire.

En 2020-21, 14.7 % du total des engagements d’aide bilatérale ventilable du Luxembourg (48.3 millions USD) ont été axés sur l’environnement et les conventions de Rio (la moyenne du CAD étant de 34.3 %), ce qui représente une baisse par rapport à la proportion de 24.3 % enregistrée en 2018-19. Détail des données environnementales :

  • Les questions environnementales formaient l’objectif principal de 3 % de l’aide bilatérale ventilable examinée, contre 11.3 % en moyenne pour le CAD.

  • Alors que la moyenne du CAD est ressortie à 29 %, 4 % du total de l’aide bilatérale ventilable (soit 14.6 millions USD) ont été axés sur le changement climatique en général, en baisse par rapport à la proportion de 7.1 % enregistrée en 2018-19. En 2020-21, le Luxembourg a dirigé ses financements davantage vers l’adaptation aux effets du changement climatique (7.5 %) que vers l’atténuation du phénomène (4.4 %).

  • Trois pour cent du total de l’aide bilatérale ventilable (6.1 millions USD) ont été axés sur la biodiversité (la moyenne du CAD s’établissant à 6.5%), en baisse par rapport à la proportion de 3.8 % enregistrée en 2018-19.

En savoir plus sur le financement du développement axé sur le climat et sur la Déclaration du CAD sur une nouvelle approche visant à aligner la coopération pour le développement sur les objectifs de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.

En 2021, le Luxembourg s’est également engagé à :

  • apporter 1.5 million USD d’APD bilatérale, soit 0.4 % de son aide bilatérale ventilable, pour aider les pays en développement à mobiliser leurs ressources intérieures. En ce qui concerne le paiement de taxes locales et de droits de douane au titre des biens et services financés par l’APD, le Luxembourg a pour habitude de solliciter des exonérations fiscales ou de droits de douane au titre des biens et services financés par l’APD dans ses pays et territoires partenaires, bien que des exceptions existent, et publie des informations sur la plateforme numérique pour la transparence du traitement fiscal de l’APD mise en place par l’OCDE.

  • consacrer 68.5 millions USD (20.4 % de son aide bilatérale ventilable) à la promotion de l’aide pour le commerce ainsi qu’à l’amélioration des résultats commerciaux des pays en développement et de leur intégration dans l’économie mondiale.

  • fournir 3.4 millions USD (soit 1 % de son aide bilatérale ventilable) pour agir sur les déterminants immédiats ou sous-jacents de la malnutrition dans les pays en développement dans divers secteurs, tels que la santé maternelle, ou bien l’eau, l’assainissement et l’hygiène, ou encore l’agriculture.

Le Luxembourg a recours à des mécanismes à effet de levier pour mobiliser des financements privés à l’appui du développement durable. En 2021, le ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) du Luxembourg a mobilisé 14.4 millions USD auprès du secteur privé au moyen de dispositifs de cofinancement simple avec celui-ci.

En 2020-21, 9.2 % des financements privés mobilisés par le Luxembourg ont été destinés à des pays à revenu intermédiaire, et 25.7 % aux PMA et autres pays à faible revenu (PFR), mais il faut noter que 65.1 % n’étaient pas ventilés par groupe de revenu. Sur la même période, la principale région bénéficiaire de ces financements était l’Afrique (22.2 % du total).

Les financements privés mobilisés par le Luxembourg au cours de la période 2020-21 ont concerné principalement des activités dans les secteurs suivants : entreprises et autres services (13.8 %) et services bancaires et financiers (8.6 %). Cependant, il faut noter que 56.9 % de ces financements étaient non affectés/spécifiés par secteur.

En savoir plus sur les financements mobilisés auprès du secteur privé à l’appui du développement.

Les activités du Luxembourg en matière de coopération pour le développement relèvent du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE), de l’organisme d’exécution Lux-Development (LuxDev) et du ministère des Finances. La Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire, au sein du MAEE, est responsable de la conception et de la mise en œuvre de la politique luxembourgeoise de coopération pour le développement, tandis que LuxDev assure l’exécution d’un tiers environ de l’APD bilatérale luxembourgeoise pour le compte de l’État, et met aussi en œuvre des programmes pour les partenaires du CAD. Le ministère des Finances est responsable des initiatives multilatérales menées avec des institutions financières internationales.

Le Comité interministériel pour la coopération au développement constitue un important mécanisme d’échange avec les parties prenantes, associant souvent à ses activités des représentants de la société civile et organisant une conférence multipartite intitulée les « Assises de la coopération » à intervalles réguliers. Les OSC engagées dans la coopération pour le développement, l’assistance humanitaire et l’éducation à la citoyenneté mondiale passent par l’organisme de coordination nationale Cercle de Coopération des ONGD pour coordonner leur action.

Le Luxembourg dispose de systèmes et de processus internes qui permettent de garantir une mise en œuvre efficace de ses activités de coopération pour le développement Le tableau ci-dessous en présente certaines caractéristiques.

L’exercice de suivi du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement suit la mise en œuvre des engagements relatifs à l’efficacité. Après une refonte de l’exercice sur 2020-22, le 4e cycle mondial de suivi (2023-26) a repris. On trouvera ici des résultats plus détaillés sur le Luxembourg, tirés des cycles de suivi 2016 et 2018. Les profils de suivi concernant d’autres fournisseurs sont disponibles ici.

2020 OECD-DAC mid-term review of Luxembourg : https://www.oecd.org/dac/peer-reviews/Peer-reviews_DAC-mid-term-Luxembourg-2020.pdf

Examens de l’OCDE sur la coopération pour le développement : Luxembourg 2017 — https://www.oecd.org/fr/cad/examens-de-l-ocde-sur-la-cooperation-pour-le-developpement-luxembourg-2017-9789264284432-fr.htm

Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire : https://cooperation.gouvernement.lu/fr.html

Agence de développement du Luxembourg (LuxDev) : https://luxdev.lu/fr/home

Organisme de coordination nationale des OSC : le Cercle de Coopération des ONGD : https://cercle.lu/

Pratiques du Luxembourg sur la plateforme d’apprentissage consacrée aux Outils, enseignement et pratiques de la coopération pour le développement : https://www.oecd.org/development-cooperation-learning?tag-key+partner=luxembourg#search

Membre du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE depuis 1992.

Les notes méthodologiques fournissent des informations complémentaires sur les définitions et les méthodologies statistiques appliquées, notamment la méthodologie de l’équivalent-don, les contributions au budget central d’organisations multilatérales et les contributions préaffectées destinées à ces organisations, l’aide-pays programmable, les canaux d’acheminement, l’APD bilatérale non spécifiée/non ventilée, l’aide bilatérale ventilable, le marqueur relatif à l’égalité des genres et les marqueurs relatifs à l’environnement.

Notes

← 1. Les membres du CAD ont adopté la méthodologie de l’équivalent-don à compter de la notification des apports de 2019 ; cette méthodologie permet de mesurer avec plus d’exactitude l’effort effectivement fourni par les donneurs lorsqu’ils accordent des prêts de développement. Voir les notes méthodologiques pour de plus amples informations.

← 2.  Les apports hors dons englobent les prêts souverains, les prêts accordés par des organismes multilatéraux, les investissements sous forme de prises de participation et les prêts au secteur privé.

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