1887

La prochaine révolution de la production

Conséquences pour les pouvoirs publics et les entreprises

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Cette publication examine les possibilités et les défis que présentent pour les entreprises et les pouvoirs publics les technologies qui préparent l’avènement de la « prochaine révolution de la production », à savoir diverses technologies numériques (p. ex., l’internet des objets et la robotique avancée), les biotechnologies industrielles, l’impression 3D, les nouveaux matériaux et les nanotechnologies. Certaines de ces technologies sont déjà présentes dans les processus de production, d’autres seront accessibles sous peu. Mais toutes se développent rapidement. À mesure qu’elles transformeront les activités de production et de distribution des biens et services, elles auront une influence considérable sur la productivité, les compétences, la distribution des revenus, le bien-être et l’environnement. Mieux les pouvoirs publics et les entreprises sauront appréhender cette transformation prochaine de la production, mieux ils seront à même d’en maîtriser les risques et d’en concrétiser les avantages.

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Adhésion du public et technologies de production émergentes

L’adhésion du public à la technologie joue pour beaucoup dans l’influence que l’innovation exerce sur la société, et elle doit donc être prise en compte dans l’élaboration des politiques qui touchent à la prochaine révolution de la production. On pense souvent, à tort, que la résistance à la technologie tient principalement au fait que le public méconnaît les avantages véritables de certaines technologies ou de l’innovation en général. La recherche en sciences sociales montre que cette résistance serait davantage due à des conflits de valeurs, à des préoccupations quant à la répartition des avantages attendus et à un manque de confiance dans les institutions de gouvernance, telles que les autorités de réglementation et les organismes techniques consultatifs. En règle générale, les pays et les innovateurs devraient, dans toute la mesure du possible, tenir compte des préoccupations et des objectifs sociaux dès le début du processus de développement. Cette exigence n’est guère facile à respecter, mais de bonnes pratiques apparaissent, qui peuvent montrer la voie à suivre. Elles consistent notamment à intégrer les flux de financement des travaux en sciences sociales et humaines, avec les sciences naturelles et physique, en utilisant des formes participatives de prospective et d’évaluation de la technologie pour dessiner les perspectives souhaitables, et en engageant les parties prenantes à des processus de communication clairement liés à l’action publique.Tout cela contribuera à instaurer la confiance et la crédibilité des systèmes d’innovation.

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